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Luft

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  • Date de naissance 22/11/1991

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A propos

Dix sept hivers ( parce que le printemps et ses saletés d'allergies, non merci ), aussi froide que la Sibérie, désintérêt quasi total de ce qui l'entoure, avare en paroles, grande critiqueuse, grande gueule, ennui perpétuel. My gaad, c'est bien ça.

Ici nous sommes sur une plate-forme mondiale où navigue des millions sinon des milliards de personnes, pourtant on ne les croise pas. Où sont-ils ? Nulle part évidemment puisque tout cela ne tient que dans un écran. Un clic, et tout est fini, plus rien de tout cela ne subsiste. Ne trouvez-vous pas cela drÿle de pouvoir être maître du monde pendant quelques instants ? Libre de fuir ou d'agir, possibilité de faire ce que l'on désire sans gêne, surprenant n'est-ce pas ? Non, fascinant et surtout : Grandiose. Nous pouvons contrÿler les choses, faire en sorte de les mener selon nos désirs, nous réinventer une vie, des idéaux et même l'apparence. Presque entiÿrement maître du destin virtuel, nous nous pavanons tels des chefs préalablement assurés d'être en territoire conquis. Pouvoir, pouvoir, pouvoir, notre nouveau maître mot. Fiers comme des paons derriÿre nos écrans, on fanfaronne et oublie tout ce qui était jusque-là interdit de faire. Loin de cette réalité restreinte, nous laissons enfin libre cours à nos pensées les plus profondes, à nos désirs les plus fous. Tout devient possible dans un monde inexistant, et on ne se prive plus de se recréer. Nouveau "moi", nouvelle société, nouveau langage etc. Une réinvention de la vie de tous les jours en plus passionnant. La foule afflue, toujours plus jeune, toujours plus naïve. Et on sombre petit à petit dans la douce folie d'une illusion imbibée de réalisme : le net, ce Méphistophélÿs des temps modernes.

Aprÿs cette petite introduction, revenons au sujet principal de cette fenêtre pixellisées : Mouah.

Le peu à savoir sur ma personne est inscrit plus haut, rien de plus ne sera révélé ici. Pourquoi donc me direz-vous ? Ce à quouah je vous répondrai : "Il y a des choses que l'on doit savoir par nécessité, d'autres qui n'ont pas lieu d'être dites. Ainsi, on élimine toutes ces futilités pour mieux aller droit au but."

" Il est des êtres à qui rien ne réussit.

Malhabiles, la main qu'ils tendent à leur prochain l'éborgne. Ils s'en désolent, mais refusent de ranger leurs poings dans leurs poches. Ils se veulent utiles, s'appliquent à aimer les gens en vrac, sans critÿres et sans contrepartie, quelquefois avec une sincérité surfaite que rien ne justifie, sinon le besoin morbide de se croire capable de donner malgré son statut de démuni. Si leur bon vouloir est terni par leurs maladresses, leur intention n'en semble point affectée. Ils s'obstineront à faire mal le bien qu'ils nourrissent pour les autres, pareils aux murÿnes - le baiser indissociable de la morsure." Cousine K, Yasmina Khadra.

"Taisez-vous ! Nul n'est comblé. Il ya toujours un besoin quelque part, un oubli, un manque lancinant. On a beau se répéter que tout va bien, que tout est au mieux, ce n'est pas vrai. Que l'on habite dans un palais ou dans un gourbi, que l'on s'habille de soie ou de hardes, que l'on soit courtisé ou vomi, on a obligatoirement besoin de quelque chose, ou de quelqu'un. On implore un regard, un mot, un signe, et souvent nos priÿres les plus ferventes s'avÿrent irrecevables. Pourquoi ? Parce que c'est ainsi. Inutile de chercher la faille; la faille est en chacun de nous, elle est toutes ces questions que l'on se pose et qui ne nous avancent à rien." Cousine K, Yasmina Khadra.

Je suis ce que je suis et rien ne me fera être autrement que je serai éternellement. J'existe, je vis, je suis; que demander de plus ? J'aime ce que je n'aurais jamais, tout ce qui m'entoure m'indiffÿre. Le décalé me divertit, le banal me lasse. Joies, peines; c'est le commun des mortels et j'en fais partie. Je marche dans les traces de pas tant suivies, tant utilisées qu'il n'en reste plus qu'un vague souvenir, toutes effacées qu'elles sont. Tel un caméléon, je m'adapte à tout nouvel obstacle qui vient à passer sur mon sentier. Mille et une facettes m'habillent, une seule me reste : je suis cette vérité, celle qui faire fuir l'âme faible.

L'indifférence m'habite, celle-là même qu'on amalgame trop souvent au mépris, à la condescendance. Tout ce qu'on rejette, tout ce que l'on appelle défaut pour espérer être meilleur, toutes ces naiseries entendues à longueur de temps, il faut les ignorer. C'est un devoir d'oublier que la vérité serait plus puissante que le mensonge, qu'il n'y aurait qu'elle pour vaincre en ce monde. C'est être raisonnable que de comprendre que l'égalité ne subsiste que dans le chacun pour soi, ÿ noble individualisme.

Supériorité ? Infériorité ? Termes inconsistants, constats inintéressants. Ce besoin de se démarquer, cette nécessité d'être autrement que la plÿbe, la volonté de se marginaliser, l'assurance de se croire meilleur n'a jamais été louable. Dégradant, stupide et aveuglant.

Mes amis, seule l'ignorance peut se permettre une telle ferveur. Elle vous donnera tout ce que vous désirez posséder, tout ce qui vous confortera dans votre cécité. Elle vous rendra le Bonheur auquel vous aspirez tant. Idolâtrez-la, c'est elle votre divinité, l'unique.

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