Herratum

L’histoire démontre que la violence est inhérente non aux religions mais à l’humanité quand elle ne sait pas la canaliser. Je vous en prie : essayez de convaincre une population de rechercher définitivement la paix avec l’abstrait d’une philosophie. Du philosophe Bertrand Vergely : "Michel Onfray explique dans son Traité d'athéologie que " la religion procède de la pulsion de mort. [...] On devrait donc attendre de la part de l'athéisme amour de soi, de l'autre et des hommes. Comment expliquer, dans ces conditions, ce flot de violence de la part de Nietzsche ? [...] il a beau vouloir la vie, la pulsion de mort le hante. Contradiction que l'on retrouve dans l'Histoire. L'athéisme, parti pour délivrer le genre humain de l'oppression, a massacré les croyants par dizaines de millions lors des révolutions qui se sont déroulées en URSS, dans les pays communistes, en Extrême-Orient, en Chine. S'agissant de pulsion de mort, il a battu des records en la matière et ne s'est pas particulièrement distingué par son sens de la vie." in "Le silence de Dieu", p.121-122, ed. Points 2017 Bonjour cher Blaquière, très heureux de vous re-lire, votre interprétation n’a d’autre autorité que la vôtre. Si chacun invente la sienne, on n’a pas fini. On a ici un magnifique procès d’intention fondé sur rien. Ensuite, on prétend une différence entre l’auteur et ses paroles véritables. Là encore, prouvez-le. Les « bêtises et contre-vérités » dans les Évangiles, depuis Renan, on les attend toujours. Le coran, je dis pas. La finalité qu’on se fixe a des conséquences sur toutes nos actions. Quand il n’y a que le nihilisme, libre à chacun de rechercher son profit égoïste, d’où les ennuis avec le capitalisme, la finance, l’écologie. Vous dites (en gros) que la religion c’est des salades. Dans ce cas, j’attends toujours vos réponses aux quelques questions pourtant simples que je vous avais soumis dans un sujet précédent, souvenez-vous. Interprétations strictement personnelles, dépourvues de cohérence et d’autorité. Allez jusqu’au bout de vos idées, vous allez finir par fonder votre propre église ! Bien cordialement

Merci pour votre réponse, non je n’oublie pas tous ces chrétiens, mais je ne les considère pas dans la pleine communion de l’Église. Ils sont hélas « frères séparés », et je leur souhaite d’étudier leur doctrine le mieux possible et de dialoguer avec l’Église catholique. Quant à ceux que les médias main stream appelent « catholiques ultra », ils n’égorgent personne aujourd’hui au nom de la Bible. Je veux bien que chacun se remette en question, mais il y a différentes priorités selon l’actualité. J'attends toujours que les mahométans fassent cet effort. Le danger actuel pour les citoyens est l'interprétation fondamentaliste du coran qui n'est toujours pas remise en question par la communauté mahométane. Mais est-ce possible qu'on n'a pas d'autorité de référence ? Toute doctrine est propagandiste. N'êtes-vous pas aussi prosélyte, en cherchant à propager votre système de pensée ? Qualifier toutes ces religions de guerrières relève à mon sens d’un amalgame grossier et d’une connaissance très superficielle. Personne n’est forcé à croire, surtout dans une cérémonie où chacun vient de son plein gré. Code de droit canonique n°748 §2 : Il n'est jamais permis à personne d'amener quiconque par contrainte à adhérer à la foi catholique contre sa conscience. On vous a obligé à croire contre votre conscience ? Beaucoup aimeraient que les chrétiens ne parlent religion que dans la sphère privée, mais dès qu’ils expliquent leur doctrine dans leurs églises, on leur en fait le reproche, cherchez l’erreur… Préoccupez-vous plutôt des mahométans qui peuvent punir de mort ceux qui quittent leur "religion". Le problème d’une quête de spiritualité intime (comme dans le laïcisme) sont une vision réductrice de l'humanité (comme si la dimension religieuse n'avait pas de dimension sociale), les limites de la subjectivité (on est tous faillibles, on peut se tromper, et (se) faire beaucoup de mal) et la vulnérabilité (la manipulation d’esprits faibles). De plus, elle ne fait pas le poids devant la communauté mahométane. Bien cordialement.

Deux erreurs : 1/ ce n’est pas parole des apôtres, mais de Jésus Christ. 2/ comme je l’ai déjà dit, c’est à recevoir au sens spirituel. Vous faites la même erreur dangereuse que l’auteur de la vidéo qui se borne au sens littéral. Jésus Christ a-t-il agi physiquement de la sorte ? Bien cordialement.

Cette vidéo est intéressante en termes de propagande basée sur la malhonnêteté intellectuelle. Ce monsieur prend à dépourvu de braves gens qui se fient à leur rudiments de religion chrétienne. Sauf que ce monsieur fait l’erreur de croire que la Bible s’utilise comme le coran. Ce qui est très dangereux. Pour un chrétien, la parole de Dieu ce n’est pas la Bible, c’est la personne de Jésus Christ. Il est la clef d’interprétation de la Bible, qui se reçoit dans la Tradition, telle qu’enseignée officiellement par le magistère. Les passages violents sont alors image du combat spirituel. En Jésus, critère ultime, on ne trouve aucun mal. Pour un mahométan, le coran est un texte divin. Les textes violents gardent leur force littérale, tel que dans la sourate 61,4 : « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer sur son chemin ». Mais en plus, il faut ajouter tous les hadiths, décrivant le comportement normatif du pseudo-Mahomet et ses instructions, et qui sont bien pires et non équivoques. « Lorsque certains [mahométans] affirment que ces commandements de violence ne se trouvent pas dans le Coran, ils omettent de dire que ce sont les hadiths qui l’ordonnent. C’est le cas par exemple de l’obligation de lapidation de la femme adultère. » Le grand secret de l’islam, Olaf, p.61 Bien cordialement.

N'importe qui peut comprendre facilement que les faits historiques et ce qui est de notoriété publique ne concordent pas toujours.

Emmanuel Macron ce matin, en évoquant ce meurtre, a parlé de "l'islamisme insidieux". Il est bien question d'islam, à moins de jouer sur les mots et les concepts avec le fameux "c'est pas ça l'islam".

Votre critique ne respecte pas la vérité historique. Vous faites une chose qui n'a aucune autorité objective, à savoir juger l'histoire de votre point de vue. Ainsi vous tombez dans le conformisme le plus grotesque en omettant la complexité du contexte, et en vous limitant aux conclusions rapides et faciles. La preuve en est avec votre "il est reconnu par tous". Non, je ne suis pas le seul : http://www.piexii.com/ Vous avec accusé l'Église de malveillance sans aucun fondement historique solide.

La lettre pastorale en question sur WIkipedia est citée par l'historien Lewy, et sortie de tout contexte. Voici ce qu'en dit La Croix, article du 10 avril 2013 du Rabbin David Dalin : Il est vrai que, tout au long de la controverse provoquée par la pièce Le Vicaire, mais également au cours de longues auditions pour sa canonisation (dont la procédure a débuté en 1965), Pie XII n'a pas eu que des partisans dans la communauté juive. En 1964, par exemple, Guenter Lewy publie The Catholic Church and Nazi Germany. Et en 1966, Saul Friedländer écrit Pie XII et le 3e Reich (4). Ces deux ouvrages indiquent que l'anticommunisme de Pie XII explique son soutien à Hitler afin de faire barrage aux Russes. Mais depuis 1989 on sait que les Soviétiques ont, eux aussi, commis des atrocités. C'est pourquoi l'obsession anticommuniste du Pape est plus compréhensible aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 60. On sait également que Pie XII classait les menaces par ordre de priorité. En 1942, par exemple, il déclare à un visiteur : « Le danger communiste est bien réel mais en ce moment c'est le danger nazi qui m'inquiète le plus ». Il intervient auprès des évêques américains afin que les Soviétiques bénéficient de lignes de crédits et refuse clairement de donner sa bénédiction à l'invasion de la Russie par les nazis. Cependant, l'accusation d'anticommunisme envers le Pape a la peau dure puisque James Carroll dans son Constantine's Sword attaque le concordat signé par Hitler en 1933 en se demandant si Pacelli n'aurait pas négocié un tel accord avec les Bolcheviques. Sans le savoir Carroll pose la bonne question car la réponse est oui : le futur Pape était déjà intervenu dans ce sens dans les années 20. ... Certains survivants de l'Holocauste tels que Marcus Melchior, Grand Rabbin du Danemark, disent que « ...si le Pape avait été plus explicite, Hitler aurait sans doute massacré plus de six millions de juifs et peut-être cent millions de catholiques s'il en avait eu le pouvoir ». Dans un courrier des lecteurs envoyé à Commentary suite à la publication d'un extrait de Guenter Lewy en 1964, Richard M.W. Kempner se souvient de son expérience à Nuremberg pour dire : « Tout mouvement de propagande de l'Église catholique à l'encontre de Hitler et du Troisième Reich n'aurait pas seulement été pur "suicide", mais aurait accéléré l'exécution d'encore plus de juifs et de prêtres ». Une lettre pastorale des évêques des Pays-Bas condamnant « le traitement injuste et sans merci réservé aux juifs », a été lue dans les églises catholiques hollandaises en juillet 1942. Cette lettre qui partait d'un bon sentiment, et que l'on disait inspirée de Pie XII, connut un revers. Comme l'écrit Pinchas Lapide : « Le plus triste et alarmant c'est que plus le clergé hollandais protestait haut, fort et fréquemment - plus que la hiérarchie catholique et que tous les autres pays occupés - plus les nazis déportaient de juifs. 110 000 juifs, soit 79 % de la communauté de ce pays, partiront vers les camps de la mort ». Quand à la filière San Girolamo, voici ce qu'en dit Wikipedia : L’existence de la filière de Draganovic est admise par l’historien du Vatican Frère Robert Graham, qui déclara à Aarons et Loftus : « Je n’ai pas de doute que Draganovic était extrêmement actif dans l’exfiltration de ses amis oustachis croates ». Graham insista toutefois sur le fait qu’il ne fut pas officiellement sanctionné par ses supérieurs : « Le fait qu’il soit prêtre ne signifie pas qu’il représente le Vatican. Il s’agissait de sa propre opération ».

Pourriez-vous en dire davantage ? Parce que déjà, à en croire la grammaire du titre "qu'est qui est bien dans l'islam", j'ai du mal à voir cette pensée rationnelle. Et puis de quel islam parlez-vous, vu qu'il y a des tas d'islams complètement différents ? L'islam qui vient d'égorger un gendarme ?

L'historien Jean Sevillia : « pendant la guerre, ni Roosevelt, ni Churchill, ni le général de Gaulle n’ont publiquement accusé l’Allemagne nazie d’exterminer les juifs. Dans la mesure de ce qu’il savait, Pie XII a parlé. Dans la mesure de ce qu’il pouvait, il a pris des initiatives. Il l’a fait selon les contraintes de l’époque, et selon sa nature ». Le juif Pinchas Lapide, Consul d'Israël à Milan pendant la guerre, in Le Monde du 13 décembre 1963 : « Je peux affirmer que le pape personnellement, le Saint-Siège, les nonces et toute l’Église catholique ont sauvé de 150 000 à 400 000 Juifs d’une mort certaine ». Vous trouverez ici la dénonciation de l'idéologie nazie en 1937 lue dans toutes les églises d'Allemagne : https://maxencecaron.fr/2010/07/pie-xi-lencyclique-mit-brennender-sorge-de-1937-leglise-contre-fascisme-et-nazisme/ L'historien Andrea Tornielli explique bien comment Pie XII a signé des accords afin de limiter les dégâts au maximum selon les moyens dont il disposait, ce qui relève de l'éthique de la responsabilité. Quand XII s'opposait trop fortement, les nazis augmentaient considérablement leurs persécutions, ce qui est vraiment arrivé. Tout cela vous invite à reconsidérer ce qui me semble être la limite à vos propos : la simplification extérieure excessive. Les choses sont beaucoup plus complexes et obéit à la prudence de l'éthique de responsabilité. L'art de la diplomatie exige souvent de petits pas vers l'ennemi quand cela permet de sauver plus de monde. Merci d'appuyer vos accusations par des faits.

Les photos publiées par cette information montrent justement que des juifs ont pu se réfugier au Vatican. 10.000 ça ne semble rien, noyé dans le nombre global ; sauf que c'est simplement les capacités de Castel Gandolfo. Par contre, vous ne mentionnez pas le nombre de 800.000 évalué, ce qui, à lui seul, fait peut-être de Pie XII le chef d'état qui en a sauvé le plus avec le moins de moyens. En connaissez-vous d'autres ? Faut-il vous rappeler que des années avant le drame, l'Église était la rare institution à dénoncer l'idéologie nazie ouvertement, allant jusqu'à faire lire en chaire des textes de condamnation dans toutes les églises d'Allemagne. En connaissez-vous d'autres ? Pour vos assimilations rapides, faut-il vous rappeler que la réalité est beaucoup plus complexe, et que depuis quelques années on commence à sortir de la propagande née de la pièce "le vicaire" pour mesurer la portée de l'éthique de responsabilité. Encore deux faits plus précis que vos allusions : le radio message de Pie XII lors de Noël 1942 considéré par le New York Times comme "la seule voix du continent qui s'élève" contre le désastre. Et la conversion célèbre du grand rabbin de Rome Israel Zolli après la guerre, choisissant comme prénom de baptême Eugenio en signe de reconnaissance pour son action.

Votre explication des jours de la semaine avec la particule DI me semble manquer de fondement. Je connais mal cela, mais je crois me souvenir que les jours de la semaine sont simplement une francisation des noms de jours hérités par la civilisation greco-latine païenne puis chrétienne. Par exemple, Jeudi vient Dies Jovi, jour de Jupiter. Vendredi, de Dies Veneri, jour de Vénus. Samedi, du sabbat juif. Dimanche, de Dies Domini, jour du Seigneur. Etc. Quand au terme "Dieu", je crois qu'il vient de Deus en latin, lui-même venant de Theos en grec, terme employé notamment par les philosophes présocratiques dans leur recherche du principe premier transcendant à l'origine de l'essence et de l'existence des choses. Paradis vient de l'hébreu "pardès" qui vient lui-même du vieux persan "pairidaêza" et qui signifie "enclos", "jardin". Dans la littérature juive tardive et les écrits chrétiens, ce terme est employé pour désigner le séjour des morts bénis. Ce mot a été grécisé "paradeïsos" par les premiers chrétiens, puis il est parvenu jusqu'à nous par "paradisum" en latin. Le DI n'a pas de lien direct avec Dieu, car venant de pardès, alors qu'en hébreu justement, Dieu se dit "EL".

https://fr.aleteia.org/2018/03/07/inedit-pie-xii-a-cache-des-milliers-de-juifs-a-castel-gandolfo-durant-la-seconde-guerre-mondiale/ "Pie XII a caché des milliers de juifs durant la seconde guerre mondiale Depuis quelques années se multiplient les témoignages d’historiens et de juifs rescapés de la shoah tels que Pinhas Lapid, consul d’Israël à Milan durant le pontificat de Pie XII ou encore le jésuite allemand Peter Grumpel, instructeur de la béatification d’Eugenio Pacelli, lui attribuant la mise en place d’une véritable politique d’actions secrètes pour sauver le plus de juifs possible. Selon ces sources, Pie XII aurait sauvé plus de 800 000 juifs dans le monde entier, dont 200 000 rien qu’en France, en ordonnant de les cacher dans des institutions religieuses. Entre 1943 et 1944, face à l’arrivée massive de juifs fuyant le nazisme, le pape Pie XII a ouvert la résidence pontificale de Castel Gandolfo à plus de 10 000 juifs..."

Secte, sectaire = ce qui est séparé de la vie de la société.

Dans ce message : http://www.causeur.fr/leglise-a-lindex,6064 Oui ton titre est faux, car dans ton lien Golias, le calcul cherche les auteurs d'abus sexuels, non les personnes pédophiles.