D’image lointaine vaporeuse ou solide,
Luminance blanche, grise, rose, orangée,
Minois de gouttelettes à jamais humide,
D’allure aérienne, léger ou chargé.
Nul besoin de chevalier, tel Zéphyr, Mistral,
De ton hérédité, nul gène n’est royal.
Fantôme numérique de dame nature,
Nous te faisons grandir depuis le disque dur.
Nous te faisons maigrir pour un nouveau futur,
Charge nous est donné de te bonifier.
De notre épique vie, tu te donnes figure,
A jamais l'épicurien de nos données.
Mais à aujourd'hui, de toi, je ne veux plus rien.
De ce beau matin, de moi tu n’auras plus rien.
De ma confiance tu t'es bien amusé.
De ton lointain serveur bogué tu m'as lâché.
A nous se dresse de nouveau le pont-levis.
Pas le moindre souvenir je n'attends de toi.
A tout jamais, l'accès t'est coupé à ma vie.
De mon désespoir tu n'en feras pas ta foi.
Ô, je m'en retourne et m'enquiers de l'orignal,
Dont tu seras à jamais qu'un piètre alias.
Jamais tu ne brilleras auprès des étoiles,
Jamais en toi, les anges iront prendre place.
Nuage, tu n'en as aucune poésie,
Pas même celle qui porterait ta louange.
De toi, je ne garde que tumulte et mépris,
Alors que promesse était faite d'un archange.
Cloud qui m'a trahi, c'est à toi que je le dis !
De celui qui forme mes rêves en son lit,
Tu ne saurais revêtir son plus blanc habit.
A jamais, par cette prose, je te bannis.
[Apophtegme]