Niouki

Je ne dis pas que c'est bien ou pas. Ni qu'un animal sauvage n'est pas dangereux pour l'Homme. Je dis seulement que par sa technologie, l'Homme a su surpasser ses faiblesses, c'est le rôle de l'outil. Toutes les espèces jugées nuisibles sont systématiquement exterminées. Dans toutes les zones habitables en France et dans les pays industrialisés, il n'y a plus d'énormes dangers. C'est pour ça que je me demande s'il est encore possible de parler d'être en bas de la chaîne alimentaire en ces termes.

Parce que certains font un amalgame entre jeunesse et ignorance. Mais on peut dire aussi, que l'expérience est tout aussi blâmable. Si on est dans la médiocrité depuis trente ans, sûr qu'on aura de l'expérience. Dans la médiocrité étre jeune n'empêche pas d'avoir des idées valables. Tout comme être âgé. Ce n'est pas une question d'âge.

La chaîne alimentaire qui pouvait nous nuire, ça fait un certain temps qu'on s'est arrangés pour l'anéantir. Pour preuve, on ne voit plus très souvent des tigres se balader dans nos rues...

Cours de l'histoire de la médecine de la semaine dernière. Le sujet tombe... à pic!

La masturbation a été considérée comme un acte bénéfique depuis l'antiquité. Jusqu'à ce qu'un jour (je ne sais plus quelle époque, autour du XVII/XVIIIè siècle je crois), dans la banlieue londonienne, un certain charlatan mette en vente une pommade contre la masturbation. Difficile à vendre me direz-vous, quand tout le monde pense que c'est la chose la plus naturelle du monde. Comment la vendre alors, dans ces conditions ? Il met en place tout un processus de propagande, avec brochures expliquant les "méfaits de la masturbation". On lui met tous les vices sur le dos, rien n'est assez mauvais pour cet acte. "La masturbation rend sourd!" Et voilà comment on en arrive à mettrequelque chose de si banal, au c¿ur de tant d'ardeurs et de jugements négatifs. Il n'y a rien de bon ou mauvais dans ça, juste que la croyance commune a tendance à mal le voir. On reste quand même libres d'en faire ce qu'on veut

Marre de mon incapacité à travailler, pauvre de moi, avec tous ces relents du passé qui m'assaillent...

étre tout simplement, faut faire attention aux dérives quand même C'est sûr que savoir vivre tout simplement, aller comme cela nous plaît est une qualité qui nous permet un mieux vivre, je crois, mais de là à être un affreux personnage au nom de l'être, je dirais non.

Qu'est-ce que l'Homme. Qu'en penser. C'est une très grande question, qui je pense nous amène à trouver toutes sortes de réponses, tout au cours de notre vie. Et l'avis qu'on a à un moment précis, est amené à être bien différent seulement quelques années ou même mois après, sans doute en raison du vécu. Pendant un certain temps, j'ai pensé assez naïvement que l'Homme était quelqu'un de bon. Si je pense avoir été naïf, ce n'est pas parce qu'aujourd'hui je le pense mauvais. C'est parce que j'ai finalement compris qu'il n'y a pas à le chercher bon ou mauvais. D'une part parce que, tout d'abord à notre échelle, un individu pourra être jugé bon comme mauvais selon qu'une personne ou une autre le juge. D'autre part parce que sans l'Homme, ces notions antagonistes n'existent pas puisqu'elles présupposent une capacité de discernement et de raisonnement (évidemment, je suppose là que nous sommes les seuls être doués de raison dans cet univers, ce qui relève d'une conviction personnelle, mais c'est une conviction qui me semble plutôt raisonnable). Si on prend un peu de recul et qu'on replace l'Homme dans le contexte où il convient de le replacer - un animal vivant sur Terre, au même titre que tant d'autres espèces - il n'échappe pas aux lois de la vie. C'est à dire, qu'il est instinctivement poussé à vivre ou survivre, d'une manière ou d'une autre. Cela le pousse à protéger ses conditions de vie prioritairement sur celle des autres. Humainement, on y voit de l'égoïsme. Rationnellement, il n'est pas plus méchant que le renard qui protège sa progéniture lorsque celle-ci est menacée. Faut-il pour autant s'autoriser toute conduite, bonne ou mauvaise, sous prétexte que nous sommes des animaux ? Je n'irais pour autant pas jusque là, car avec de tels raisonnements, nous retournerons dans les bois. L'Homme a construit un système socio-culturel unique et empirique, et cela implique un certain nombre d'habitudes ancrées artificiellement dans sa nature, car peu développées primitivement. Je pense là à la notion d'altruisme essentiellement, qui conduit à se préoccuper de la condition d'autrui. Cela peut aussi s'appliquer à la condition animale ; quand je vois certaines personnes s'apitoyer sur les animaux, je trouve que c'est ça le plus pitoyable. Les laisser tranquilles oui, les aider ou les massacrer non! Là où je veux en venir, c'est que la notion de bien ou de mal pour l'Homme, relève de la culture, une morale profondément ancrée en lui qui le pousse à agir conformément à ce qu'il croit juste pour vivre en harmonie avec lui-même. Car c'est bien ce que tout un chacun recherche, et s'il y avait un objectif de la vie à définir, ce serait bien sûr le bonheur. Ce sont les codes moraux de tout un chacun, les poussant à agir en accord avec leurs convictions de bien, qui conduisent à des litiges, conflits voir pire. En voulant appliquer nos notions de bien à un autre qui ne les partage pas nécessairement, on s'expose à faire mal. Partant pourtant d'une bonne intention!

Marre de ne pas comprendre l'imbrication des os du crâne pour le cours d'anatomie

Et plus encore, il y a beaucoup de gens géniaux, pas que dans le mauvais sens du terme heureusement!

Génie : talent naturel, aptitude particulière à créer des choses d'une qualité exceptionnelle, surhumaine. En ce sens, et même si le mot m'effleure quelque peu les doigts, Hitler était génial. Il a construit un système surhumain - on peut le dire, inhumain - et d'une qualité exceptionnelle puisque pour une exception, personne n'avait jamais poussé le mal à une si grande échelle. Ici, je prends le terme "qualité" dans le sens d'une propriété de quelque chose, quelqu'un. Absolument dans le sens mélioratif de ce qu'a fait cet individu. Je pense qu'il faut toujours rester mesurer dans ce qu'on pense ou dit dans ce genre de contexte, car on a vite fait d'avoir faux. En bien ou mal, et pas forcément où on le pense. Pour sortir un peu du sujet, à l'époque où je réfléchissais beaucoup au concept "d'Homme", quelqu'un m'a fait remarquer à très juste titre, qu'Hitler était un Homme. Comme n'importe quel autre individu. évidemment, ça m'a fait un choc sur le coup, mais il avait raison. étre un Homme ne signifie pas forcément accomplir de grandes choses dans le sens du bien. Dans le sujet, on s'y retrouve un peu : faire le mal n'empêche pas de le faire avec du génie.

Le malaise dans la culture de Freud. Armé de mon stabilo pour l'exploiter évidemment Je l'avais lu en seconde, et j'étais sans doute trop jeune à l'époque pour pouvoir l'apprécier...

De ma difficulté incessante à me concentrer...

Moi aussi j'adore les jeux vidéo même si je n'ai plus trop l'occasion d'y jouer, mais méfies-toi ça a tendance à énerver. Je me suis rendu compte que passer un certain nombre d'heures à jouer a tendance à nourrir le mal être :s T'as beaucoup d'amis ou t'es plutôt renfermée ? Aller boire un coup improvisé avec un(e) ami(e) quand ça te prend, parfois ça fait le plus grand bien pour évacuer. Surtout si ils ne sont pas dans les mêmes études ou le même job que toi. éa peut te permettre de laisser tout ça de côté le temps d'une heure ou deux!

Le sport peut être un bon catalyseur. Tu peux aussi te trouver une passion, quelque chose dans lequel tu t'investis pour capter ton esprit et te rendre compte que d'autre choses que les études & co peuvent importer, et prendre plus légèrement ce dans quoi tu t'implique actuellement. éa peut être entrer dans un club, ou t'impliquer dans une assoc', te mettre à explorer un domaine de lecture qui t'intéresse, etc... La liste est longue

Je pense que si tu avais un problème de thyroïde le médecin l'aurait décelée alors. Veille à consulter tout de même si ton état se dégrade, ou si le dernier rendez-vous depuis que tu as ce problème remonte à longtemps

Bingo éa peut être héréditaire oui. éa se voit sur un bilan sanguin je crois. Te reste à aller voir un médecin car il y a encore d'autres choses à envisager. Des sensations de chaud/froid, un état dépressif, de problèmes de poids peuvent orienter vers un problème au niveau de la glande thyroïde.

Problème thyroïdiens ? Ou hormonaux tout simplement! (hypothèse hein!)

Merci de la précision, c'est vrai qu'à force d'être bercés dans cette formule d'Homme qui descend du singe depuis toujours - et qui vient de je ne sais où! - on en perd un peu le Nord. Et les cours de term commencent à s'éloigner un peu... Effectivement je suis d'accord, l'ancêtre de l'Homme est un singe - un simiiforme puisque le terme semble plus juste - mais pas un singe actuel, pas un singe en particulier, une espèce pas trop connue. Une sorte d'intermédiaire dans l'évolution en fait ? C'est bien ça l'ancêtre commun ? (j'en profite pour réviser )

Le principe de l'ancêtre commun, c'est qu'on ne connaît pas exactement de quoi il avait l'air. L'ancêtre de l'Homme n'est pas un singe, encore moins un Homme! Et pour répondre dans le cas présent, l'ancêtre du chat actuel n'est pas un grand père chat ou chat préhistorique ou quoique ce soit. C'est un ancêtre commun au chat et à une ou plusieurs autre(s) espèce(s). Ils partagent des caractères, mais les lignées qui s'ensuivent ont développé leurs propres spécificités leur permettant de s'adapter à leur environnement. Si elles n'étaient pas adaptées à leur environnement, elle ne seraient pas là. Aucune espèce ne possède son propre ancêtre puisque cet ancêtre est commun! C'est un être vivant à partir du quel ont divergé plusieurs ramifications évolutives. Merci encéphale d'avoir un peu réfuté ce qu'il y avait à réfuter, j'ai été choqué

C'est justement l'idéal auquel j'aspire en ce moment. Vivre en harmonie avec moi-même, avec les autres. Aimer les autres pour ce qu'ils m'apportent, mais ne plus tenter de les changer. Pendant un certain temps, selon les idées que je me faisais du bien et du mal, je tentais de faire passer des idées dans le but de changer les gens, parce que beaucoup d'actions me semblaient aller à l'encontre d'une vision que je me faisais du bien. Mais rien ne permettait en fait de dire si les choses étaient bonnes ou mauvaises. Je sais ce qu'il en est pour moi, et je tente de vivre en conformité avec ce que je crois juste. Mais je ne tente plus de changer les gens et les choses. Seulement de vivre et de profiter des bons moments, en compagnie des gens avec qui je me sens en phase. Je pense que cette nouvelle façon d'interpréter les choses est plus en accord avec ce que je crois bien au fond de moi. Mais il est certain que cette pensée est portée à évoluer, car comme cela a été dit dans cette discussion, on abandonne toujours nos pensées pour de nouvelles, à des moments de doute de notre vie où on ressent un besoin de fracture pour quelque chose de nouveau et rafraîchissant. Le mal être, est un excellent moteur!

J'aime bien cette conception, car elle implique qu'on ne puisse pas dévier le chemin que suit le monde, simplement s'en enrichir.

Justement, je pense que depuis la seconde guerre mondiale qui a quand même battu pas mal de records niveau horreur, loin de s'améliorer, on empire un peu plus à chaque année qui passe. Société de conso, supériorité du profit sur l'Homme, et la liste est longue. Donc selon moi, aucune guerre ne sera capable d'ouvrir les yeux à l'Homme. Notre nature à penser à nous - la dure loi de la jungle - si elle nous permet de survivre, peut aussi s'avérer destructrice quand elle remet en cause l'intégrité de la société, cet ensemble qui nous inclue nous aussi. Comme toi, je suis passé par une étape de ma vie de deux ans, durant le lycée, à m'interroger sur les gens, le monde, le bien, le mal et toutes sortes de questions qui nous intriguent à nos âges. Passé le cap de l'adolescence, on se rend compte que la vie n'est pas un conte de fée, que tout n'est pas possible. On se remet en cause, on essaye de comprendre. Pendant ces années de doute, j'ai pas mal réfléchi et espéré des choses, des signes de bonté des autres. La vérité, c'est qu'on ne peut attendre le bien des autres. Comme le dit sfc : Avant d'attendre que le monde change, il faut se changer soi-même. Il faut donner l'exemple. Il y a des gens qui pensent qu'agir seul ne changera jamais rien. Que trier ses déchets est inutile, car il y a toujours le con d'à côté pour ne pas les trier, et rendre vain ton effort. Mais à raisonner comme cela, on coupe court à tout progrès, on abandonne. Maintenant, je vais te dire franchement la "philosophie" que j'ai adoptée face à ça : notre vie, on n'en a qu'une. On peut choisir d'attendre que le monde change, que les choses nous paraissent sous un jour meilleur. Mais on pourrait attendre longtemps... Deviens acteur de ta vie, deviens l'idéal que tu affectionnes. Tournes-toi vers autrui, et donne. De l'énergie, de la générosité, de la sympathie, bref, tout ce qui ne coûte rien mis à part du temps et de la bonne humeur. Tu verras que tu peux te sentir grandi de cette manière. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour vivre comme je l'aspire. C'était ça, ou le suicide. Mais abandonner et tout stopper net, c'est facile, mais ça me dégoûte. Le monde n'est pas tout bon. Il n'est pas tout pourri également. N'aie pas peur d'être sympathique. Si on refuse cette gentillesse par une attitude maussade, tu auras au moins eut le mérite d'avoir fait bouger les choses. Même nous, à notre échelle, on peut changer les choses. Parfois, certaines personnes sauront apprécier l'énergie qu'ils récoltent par ta présence. Qu'avoir envie de vivre et partager cette envie, ça a du bon. Alors tu pourras trouver en ces personnes, un écho à toi-même. Cette "philosophie" c'est un peu la philosophie du tout beau tout rose, mais je suis convaincu que ça peut marcher. Les gens et le monde qu'ils constituent sont de tous horizons. Il y en a avec qui tu pourras partager des convictions, d'autres non. C'est comme ça, il faut l'accepter. Oublie ceux dont l'attitude te déplore, appuies-toi sur ceux qui font bouger les choses dans ton idéal, et puis avance. Mais pour découvrir les personnes qu'il TE faut, il faut y mettre ses tripes! C'est quand même mieux que se résigner, se suicider ou simplement attendre non ?

Ronchon aussi, stressé pour ma rentrée en stage de prérentrée, où je ne connais rien ni personne, donc un peu anxieux...

Un long chemin vers la liberté, l'autobiographie de Nelson Mandela Un livre que je voulais lire depuis quelques temps déjà, et pour cause, j'admire ce Nelson. Un grand monsieur