PASDEPARANOIA

Il n'y a pas de débat quand le postulat de base sur l'islam et tout ce qui s'y rapporte est le mal incarné. Quand au programme évidement qu'il doit être étudié. C'est la moindre des choses, mais si en face tu as un interlocuteur pour qui cette notion est une abstraction, ne s'attachant qu'aux postures, aux personnes, sans aller dans le fond, c'est compliqué. C'est savamment entretenu aussi, Marine Le Pen vient de nous en faire la preuve. Le débat contradictoire sur le programme passera après. Ça mériterait un blind test avec présentation des programmes sans savoir de qui ils sont, on pourrait avoir des surprises amusantes...

Mort de Rémi Fraisse : l’enquête bâclée de la gendarmerie. Les enquêtes sur les violences policières avancent souvent lentement. Pour celle sur la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, tué il y a un an par un gendarme à Sivens (Tarn), c’est pire : elle recule. Le Monde a pu prendre connaissance du retour de commission rogatoire déposé en mars par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) sur le bureau de la juge Anissa Oumohand, chargée de l’instruction ouverte pour « violences par une personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Pour l’essentiel, les gendarmes n’ont pas enquêté sur les faits, mais sur le climat qui régnait sur la ZAD (zone à défendre) du projet de barrage de Sivens dans les semaines qui les ont précédés – dont la violence justifierait la réplique de la nuit du 25 au 26 octobre – et sur la personnalité de la victime – totalement et irrémédiablement pacifique. Le jeune homme est mort dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, peu avant 2 heures du matin, après avoir été atteint par une grenade offensive lancée par un chef de groupe du 4e peloton de l’escadron de gendarmerie mobile de La Réole (Gironde), Jean-Christophe J. Depuis plusieurs heures, des gendarmes mobiles retranchés dans la « zone vie » du chantier affrontaient de petits groupes de manifestants. Dans l’après-midi du 25, un grand rassemblement avait réuni opposants et personnalités politiques à plusieurs centaines de mètres de là. Contradictions Après des mois d’investigations, les gendarmes en reviennent tout simplement à la thèse officielle évoquée par Bernard Cazeneuve et Manuel Valls dans les jours qui ont suivi la mort du jeune militant écologiste. A Sivens, écrivent-ils dans leur procès-verbal de synthèse, les gendarmes ont riposté « à des violences caractérisées, croissantes et incessantes », « les avertissements réglementaires ont été effectués avant chaque usage ou lancer de grenade » et, enfin, « la précaution d’utiliser une paire de jumelles [à intensification lumineuse] pour vérifier si personne ne se trouve dans la zone où il s’apprête à jeter la grenade démontre la volonté du chef J. d’éviter de blesser un manifestant ». Ces trois affirmations sont contredites par le dossier sur lequel elles se fondent. Ainsi de l’utilisation des jumelles. Ce soir-là, les militaires du 4e peloton agissent sans projecteur – il est cassé. Le chef J. assure qu’avant de lancer sa grenade il est donc retourné à la fourgonnette de son groupe, à 8 mètres de sa position, pour vérifier avec les jumelles que la zone visée était « isolée, et dégagée de toute personne ». Un épisode dont le gendarme qui avait la garde de l’appareil n’a aucun souvenir, pas plus que son collègue affecté au véhicule. Et les sommations jugées « réglementaires » ont été réalisées sans mégaphone : il était également en panne… Reste le point central de l’argumentation des gendarmes : l’état de danger dans lequel ils se seraient trouvés, avec notamment de nombreux jets de cocktails Molotov. Mais là encore, les contradictions dominent. Au sein du 4e peloton, celui du chef J., un gendarme n’a « pas vu de cocktail Molotov », un autre est « certain » d’en avoir vu, un troisième en a vu un, mais il a éclaté « à une dizaine de mètres » devant eux. Lors de l’audition du responsable de la cellule image de l’escadron, chargé de filmer les événements, l’enquêteur s’étonne d’ailleurs : « Nous ne voyons pas de cocktails Molotov sur les vidéos. » « Terrain tenu, pas de gros soucis... » En réalité, il y a bien eu des jets de bouteilles enflammées, mais peu et loin des militaires. Les gendarmes sont bien protégés dans le carré de 30 mètres sur 30 mètres qu’ils sont chargés de garder. La « zone vie » du chantier est entourée d’un grillage de 1,80 m, et d’un fossé profond de 2 mètres et large de 1,50 m. Malgré les efforts déployés, l’IGGN ne parvient pas à documenter les effets des « violences caractérisées » des opposants : le seul blessé, côté gendarme, s’est fait mal au genou en trébuchant tout seul lors d’une sortie… A 1 heure du matin, quand le commandant de gendarmerie mobile autorise l’usage de grenades offensives, il précise étrangement au centre opérationnel : « Terrain tenu, pas de gros soucis. » Pourquoi avoir autorisé l’usage de la force, alors ? Les gendarmes ont-ils souhaité interpeller des manifestants, en contradiction avec l’objectif « défensif » affiché ? Devant les enquêteurs, le commandant a reconnu que le patron de la gendarmerie départementale lui a donné « comme consigne de procéder à des interpellations ». Ce dernier assure avoir dit le contraire : « Pas de sortie pour aller interpeller ou provoquer les opposants. » Les enquêteurs laissent filer… Mercredi 21 octobre, le site d’information Reporterre a assuré qu’un assaut des gendarmes avait précédé le lancer de grenade. Mais aucun des témoins cités n’a été entendu par les enquêteurs. Le rôle de l’autorité civile Reste la responsabilité de l’autorité civile, le préfet et son directeur de cabinet, qui surplombe tout le dossier. Le commandant de gendarmerie mobile, entendu deux heures après la mort du jeune homme, avait assuré, spontanément : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté. » Entre-temps, la déclaration a été révélée par la presse, et lors d’une nouvelle audition, il est contraint de virer sur l’aile : « Je ne suis pas certain qu’il ait parlé d’extrême fermeté, mais je confirme l’idée de fermeté. Je voudrais préciser qu’il a également parlé d’apaisement vis-à-vis des opposants. » Les magistrats ont refusé aux avocats de la famille de Rémi Fraisse, Mes Claire Dujardin et Arié Alimi, les auditions du préfet et de son directeur de cabinet, pourtant responsables des opérations de maintien de l’ordre. « Pas, en I’état, utile à la manifestation de la vérité » et « que très indirectement lié aux faits », a estimé Mme Oumohand. Comme le reste de l’enquête, serait-on tenté de dire… Aucun acte d’investigation n’a été ordonné depuis mars. Laurent Borredon Journaliste En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/10/23/mort-de-remi-fraisse-l-enquete-baclee-de-la-gendarmerie_4795289_1653578.html#qxsKQUF5OdgRYVGc.99

Les pires crapules... Ils n'ont que bloqué une route de village avec des épaves, faut pas exagérer, c'est pas Satan non plus.

J'adore la France, 4 manouches sur une route et ça tourne en boucle au JT. Pendant ce temps on réclame mollement 20 millions à des firmes indélicates avec le fisc, mais faut pas trop en parler. OUAI ! C'est vraiment honteux ! HOU ! Taubira le bol ! C'est la faute du gouvernement, pas des flicards mous de la bite qui n'ose pas bouger sauf contre des jeunes qui défendent la nature ! Hollande démission ! Gitans sale race ! Et ce soir édition spécial pour prendre la température sur la route de ce village. Et demain, on vous parlera du petit garçon mort. C'est horrible !

Mais on s'en fous de ta vie. Si j'ai envie de comparer l'action de la police face à deux situations de révolte, ce qui est le sujet à mon sens, peut importe la légitimité de la révolte, et si ton cerveau étriqué ne pige pas le lien, on n'y peut rien. Les classes de merdes te saluent bien.

Ben oui, t'es là pour ça je te rappelle, payer pour les puissants. On peut étalonner la puissance par rapport à son pouvoir de nuisance. Sur la question les gitans sont bien organisés, bravo. La cause, bof, j'irai pas me battre pour aller à un enterrement. Je peux comprendre que de fervents chrétiens soient très irrités par cet empêchement. L'histoire de notre pays est pleine d'émeute du genre, c'est le folklore. Mais j'ai adoré le préfet qui dit qu'il a pris des photos et qu'il va sévir. Plus tard. Dans ce pays vaut mieux être un chrétien énervé que syndicaliste. Pour une chemise Valls envoie la troupe, pour 200 000 € de dommage, il envoie un photographe. Ce n'est pas la cause qui compte, mais la mobilisation violente qu'elle génère, et les moyens de lutter contre. Le problème avec les prolos nomades, c'est qu'ils n'ont pas de quoi payer les amendes, et qu'ils bougent vite. De plus la prison, c'est un peu inutile. La police ne peut tirer dans le tas sinon les droidelomistes vont encore crier au racisme violent. La réalité est là, on ne sait pas gérer ces gens. C'est comme des gros ados musclés qui pètent un câble.

Manuel défend le patronat, pas les routes de pecnots.

Vous n'avez qu'à remplacer "gens du voyage" par "agriculteurs" et vous pourrez applaudir ces dégradations.

Je rigole. Ma femme étant salariée d'AF, j'ai pu mesurer la réalité au fil des ans. C'est des départs non remplacer, pour commencer. Alors vous me direz dans votre logique libérale de branleur, c'est pas des licenciement. Certes. Mais la personne non remplacée, elle avait un emploie qu'il faut tout de même assurer. Donc Chérie se retrouve avec deux postes au lieu d'un, même salaire, et pas le temps de tout faire, sinon à prendre sur son temps de repos, bien évidement sans déclarer d'heure supplémentaires. Le management se souciant des efforts de rentabilité pour rester concurrentiel, décida aussi de geler les salaires sur plusieurs années, sur le refrain de "vous verrez plus tard les fruits de votre effort !". Ben voilà. Les fruits, c'est vu que tout le monde a fermé sa gueule, on en profite, on surf sur l’apathie du mouvement social. Donc Plan B, plus de chômeurs, plus d'effort financiers et temporels. Le tout matraqué par les médias aux ordres, trop heureux de dénoncer les "violences" gauchistes sans se soucier de nos réalités. Ainsi, la lutte pour sa dignité est dépeinte comme un combat d'arrière garde, un suicide économique, comme si nous n'avions d'autres choix que d'engraisser des actionnaires, puisque partout dans le monde c'est ainsi. Alors au lieu de copier le pire, soyons le fer de lance d'une justice sociale. Soyons fiers de lutter, même en vain. Soyons solidaires des camarades comme Conti, UGC, et ses milliers de salariés qui chaque jour se démènent seuls. Sinon, comme pour AF, nous allons vers un avenir ou se défendre face aux agressions des dirigeants sera puni par une descente de flicards à 6.00 du mat comme pour des bandits. Le message est clair, c'est soumets toi, ou on t'écrase.

C'est vrai pour la Tunisie visiblement.

Je demande à voir aux prochaines consultations, vu que le FN développe un discours de plus en plus marqué contre la menace terroriste liée à l'arrivée de migrant, des mosquées pépinières de kamikazes et autres élus frontistes farouchement opposés à la construction de mosquée, voir juste la mise à disposition de salles. Mais le paradoxe n'est pas non plus étranger à l’électeur frontiste.

Pas besoin d'être musulman pour vouloir se protéger du FN! C'est tout le monde que ça concerne. Et beaucoup de musulmans ne veulent pas voir la religion dans le débat politique.

Tiens, y a un vigile qui vient de flinguer un négro, c'est pas de sa faute il l' pris pour un terroriste. Pourquoi en France on peut pas tirer à vue sur les négros ? C'est vrai quoi, Marine a dit que c'étaient des terroristes, ça serait des frappes préventives comme on dit.

Dès le premier jour ou tu passes l'uniforme, t'es vendu, au pouvoir. Tu peux aussi te vendre à un syndicat corrompu ensuite, c'est dans la logique.

Et pour quel motif ? La faute à Taubira ? Non, la faute d'un procureur qui a merdé visiblement. On a tous le droit à la boulette il me semble, et franchement ça ne serait pas la première fois que les flics posent des écoutent sans autorisation. Ça ne les dérangent pas outre mesure quand c'est politique. Faut arrêter de se foutre de nos gueule aussi. J'entends pas les flics hurler quand un de leur collègue rempli mal un formulaire et permet la libération d'un coupable non plus et ça arrive. Alors oui on pourrait les laisser bosser, si ce mot revêt un sens pour eux, mais on arrivera très vite à des débordements, comme lorsque le fichier STICK se retrouve sur le bureau d'un patron, moyennant finance.

J'ai pas dit que j'adhérai mais que je trouve normal que chacun soit en mesure de s'exprimer dans le respect de la constitution et de la loi. Je ne victimise pas, je constate. Ayant grandi en Seine Saint Denis je connais le problème, qui n'est pourtant pas religieux mais social. Et c'est bien le désinvestissement de l'état et de la société qui a laisser la porte grande ouverte à des organisations dont on peut regretter le financement occulte et l'orientation religieuse. En banlieue, ne pas oublier que les évangélistes sont loin d'être à la ramasse. Donc il ne faut pas aujourd'hui s'étonner de émergence de tels mouvements. Je préférerai que les gens se syndiquent et s'organisent autour d'un projet commun de société débarrassé des croyances de tous.

J'aimerai comprendre. Un mec se barre pendant une perme, c'est une évasion en quelque sorte. C'est à qui de l'arrêter ? A la ministre ? C'est sa faute si un cas sur 1000 part en couille ? Ne serait-ce pas le travail de la police d'aller le chercher pour le remettre en taule, d'enquêter ? Ou on attend que le gars se manifeste pour y aller doucement ?

Ce n'est pas mon expérience. Si on ne juge pas les gens, si on pose comme base strictement privée la religion, rien n'empêche des musulmans ou autre de s'épanouir dans un mouvement social. Et les organisations à majorité musulmane, ou plus généralement maghrébine, comme il en existe dans les syndicats, n'ont jamais porté de revendications religieuses. Enfin pas à ma connaissance. Il y a tellement d'autres sujets de mécontentement, sur le travail, la justice qu'il est accessoire de revendiquer des choses sectaires, qui en plus couperait ces organisations d'un soutient des laïques, qui restent très majoritaires. Après que quelques intégristes gueulent plus fort que d'autres pour imposer des vues d'un autre âge oui, mais ça ne fait pas une majorité. D'ailleurs nous l'avons vu lors de la manif pour tous où tous les dingos de France se sont donnés RDV pour rien. En réunissant les barbus et les chatos on ne rempli pas le Champ de Mars. Et pour finir, la religion peut parfois être vecteur de morale ce qui n'est pas incompatible avec la fonction publique, au contraire. Mais il faut que cette politique soit pensée pour tous. Pas pour une minorité. Ce que fait le FN dans ses villes soit dit en passant.

Le drone était russe finalement. Mais il n'appartient pas aux russes. Peut être des "rebelles" ukrainiens venus faire du tourisme ?

Faudrait voter pour sa police, avec des lois communes. Ça ferait du bien à tout le monde. Comme ça ils s'occuperaient des problèmes des gens au lieu d'en créer.

Y a même pas de pour ou contre, ils gueulent pour rien, ça va beaucoup mieux qu'avant. Alors on profite d'un fait divers pour se faire entendre c'est de bonne guerre. Putain, si dans le BTP on arrêtait le travail à chaque cadavre qu'on ramasse, il n'y aurait plus beaucoup de chantier...

Les russes sont formels, ce n'est pas leur drone. Ce n'était pas leur missile en Ukraine non plus, ni leurs combattants.