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PASDEPARANOIA

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Tout ce qui a été posté par PASDEPARANOIA

  1. PASDEPARANOIA

    Roucas déprogrammé

    Je vous invite à lire les articles postés sur la politique culturelle du FN. A côté, que des gens ne veuillent pas bosser avec Roukas, c'est du pipi de chat. Et on est encore libre de s'associer avec qui l'on veut dans c'pays !
  2. PASDEPARANOIA

    Roucas déprogrammé

    MEDIAPART - Le FN en ses mairies: la démolition de la culture « Rassurer la population en montrant que nous ne sommes pas de dangereux nazis comme l'affirment nos adversaires et s'initier à la gestion municipale. » C'est ainsi qu'un dirigeant du Front national résumait, en 1995, l'objectif des maires frontistes fraîchement élus : Jacques Bompard à Orange, Jean-Marie Le Chevallier – ex-directeur de cabinet de Le Pen – à Toulon, Daniel Simonpieri à Marignane, puis, en 1997, les Mégret à Vitrolles (lire notre boîte noire). Dix-sept ans plus tard, la même consigne pourrait être soufflée aux deux députés frontistes ou aux candidats du parti susceptibles de remporter, en 2014, des villes de plus de 30 000 habitants comme Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). À quoi ressemblerait une gouvernance Front national ? Se plonger dans les expériences municipales du FN en fournit un bon aperçu. Certes, « en 1995, les compétences des communes étaient extrêmement réduites et les maires disposaient de peu de moyens d’action sur les grands thèmes du FN (immigration, sécurité) », explique à Mediapart Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS, spécialiste des populismes européens et du Front national (lire notre boîte noire). Mais « deux modèles de gestion se dégagent », selon lui. Un premier, « très idéologique », à Vitrolles et Toulon. « À l’époque délégué général en charge de la propagande, Bruno Mégret veut faire de Vitrolles un laboratoire des idées du FN et démontrer que ce parti, qu’on décrit comme purement protestataire, peut gouverner avec son programme (préférence nationale, baisse de la fiscalité, sécurité, discours anti-corruption). » L’autre modèle, celui d’Orange et Marignane, est « beaucoup plus pragmatique et désidéologisé », estime le chercheur, évoquant une logique de « notabilisation locale » : « On gomme les étiquettes et on gère, au moins dans l’apparence, la ville de manière plus modérée, en se rapprochant de la droite provençale traditionnelle. On s’occupe de l’aménagement des centres-villes, des bacs à fleurs, des petits commerces, on donne l’impression d’une “gestion père tranquille”. » « Le premier modèle a conduit à l’impasse, le second n’a pu se prolonger qu’en quittant les habits de l’extrême droite, souligne-t-il. Mégret et Le Chevallier ont disparu de la vie politique, tandis que Simonpieri est passé au MNR, puis à l’UMP (en 2004) et Bompard au MPF (qu'il a quitté en 2010 pour fonder sa Ligue du Sud). » En dépit de ces différences, on retrouve dans les quatre villes « toutes les caractéristiques de l’extrême droite, notamment sur la question de la pluralité », estime Gilles Ivaldi : « une volonté d’affaiblir les milieux culturels et alternatifs, une gestion clientéliste, un pouvoir touché par les affaires et des condamnations, une politique sociale marquée par la préférence nationale, une gestion financière calamiteuse, un renforcement de la sécurité ». À l'époque, le FN faisait mine de se féliciter de ses mairies. « La mer baigne toujours dans la rade à Toulon, les avions continuent de se poser à Marignane et le théâtre antique est toujours debout à Orange », ironisait Jean-Yves Le Gallou, secrétaire national aux élus du FN, en 1996. En février 1997, peu avant la victoire de sa femme aux municipales partielles, Bruno Mégret jugeait que la gestion de Toulon, Marignane et Orange était « bonne » et promettait que Vitrolles poursuivrait le « même objectif », même si sa « situation très différente » imposait « des solutions un peu différentes ». Aujourd'hui, Marine Le Pen « ne revendique pas ces expériences municipales car elle sait que c'est un échec, explique Gilles Ivaldi. Non seulement le FN n’a pas démontré qu’il était hermétique aux affaires et au clientélisme comme l'annonçaient ses slogans de campagne, mais en matière de gestion financière, le bilan est mauvais ». Contre la culture “Rap-tag-Lang” Quatre municipalités frontistes, mais une cible principale : la culture. La raison est simple, « c’est dans ce domaine que les maires avaient le plus de leviers d’action pour faire valoir leur différence », explique Gilles Ivaldi. Axer le débat sur la culture permet aussi au FN de faire diversion sur sa gestion quotidienne des villes. Cette volonté d'affaiblir les milieux culturels et associatifs se décline sous différentes formes : culture folklorique favorisée aux dépens de la création contemporaine (considérée comme « élitiste et cosmopolite »), subventions coupées à des associations ou bars, attaques contre les grands festivals culturels, contrôles des rayons dans les bibliothèques. Cette censure se fait au nom d’un prétendu « rééquilibrage », justifié ainsi par Jean-Yves Le Gallou : « Notre courant de pensée n'est généralement pas représenté dans les bibliothèques françaises. » « Le FN donne dans le symbole. L’idée est de dire “avec nous, on revient aux vraies valeurs” », explique Gilles Ivaldi. Les maires frontistes s’appuient sur ce que Bruno Mégret appelle la culture “Rap-tag-Lang”, « un amalgame entre la jeunesse, la contestation de l’ordre établi, la lutte anti-racisme », explique le chercheur. Ils appliquent la stratégie nationale du FN, résumée par Jean-Marie Le Pen en 1996, et thème au cœur de l'université d'été du parti la même année : « gouverner les esprits par la culture ». Une « reconquête » menée par Samuel Maréchal, patron du Front national de la jeunesse (FNJ) et gendre de Le Pen, qui associe « combat politique » et « combat culturel ». En 2002, le programme présidentiel du FN est explicite sur ce point : il déplore « le glissement du terme “civilisation” au terme “culture” » dénonce un « génocide culturel » et fustige « la culture Lang » accusée de « refuser toute idée de Beau ». Sa politique culturelle est guidée par trois principes des plus classiques – « le beau, le bien, le vrai » – et l’art est envisagé comme une « tension vers le Beau absolu ». Ce sont ces principes que vont appliquer les quatre maires frontistes. Enracinement dans l'identité provençale La culture version FN s'articule autour du triptyque « racines, tradition, identité » et d'un enracinement des villes dans leur « identité provençale ». À Toulon, Jean-Marie Le Chevallier célèbre régulièrement « Raimu le Toulonnais » ; à Orange, Jacques Bompard exalte le poète provençal Frédéric Mistral. À Vitrolles, Bruno Mégret parle carrément de « rupture énergique » et commence son mandat en plantant un drapeau tricolore sur le rocher qui domine la ville. Il rebaptise la commune « Vitrolles-en-Provence » ainsi que de nombreuses rues. L’avenue Jean-Marie-Tjibaou (leader indépendantiste kanake) devient l’avenue Jean-Pierre-Stirbois (secrétaire général du FN décédé en 1988), la place Nelson-Mandela se transforme en place de Provence, l'avenue François-Mitterrand en avenue de Marseille, le square Dulcie-September (militante sud-africaine anti-apartheid assassinée) en square Marguerite-de-Provence et l'avenue Salvador-Allende devient l'avenue Mère-Térésa. L'opposition socialiste dénonce un « laboratoire » frontiste dont les habitants sont devenus les « cobayes » À Toulon, la sculpture-fontaine contemporaine de l’artiste René Guiffrey est rasée par le FN – sans en informer l’artiste –, pour y planter... un olivier, « symbole de la civilisation provençale ». Censure de livres C’est à Orange, ville de Jacques Bompard depuis 1995, que le Front national a expérimenté en premier sa purification culturelle. Le maire s'entoure d'André-Yves Beck, directeur de la communication et cofondateur du mouvement fasciste Nouvelle Résistance, qui donne le ton dès le début du mandat : « Fini les spectacles pour sous-branchés. On va trouver ce qui intéresse l'Orangeois moyen. Moi, je ne suis pas comme ces cultureux de gauche qui font venir leurs copains. » Première offensive, les livres. En juillet 1996, un rapport commandé par le ministre de la culture met en évidence le grand ménage réalisé à la bibliothèque par la mairie. Sont ainsi rayés des listes d'acquisitions : des livres taxés de « cosmopolitisme », ceux écrits par des auteurs de gauche, ou traitant de thèmes comme la Seconde Guerre mondiale, le rap et le racisme. Exemples : L’Homme qui ne mourut jamais, qui raconte la vie du prophète Élie ; Le Griot africain, poète et musicien, l’album de Catherine Dolto On s’est adopté, qui raconte l’adoption d’un enfant de couleur, ou encore Olivia à Paris, l’histoire d’une poule qui se dévergonde, va à Montmartre voir un spectacle de french cancan et revient avec une ribambelle de poussins. Mais le maire ne s'arrête pas là. Les 35 ouvrages acquis au rayon « nouveautés » à la rentrée 1996 sont exclusivement édités par les Éditions nationales, et pratiquement tous écrits par des responsables du Front national, de Jean-Yves Le Gallou à Bruno Mégret (la liste ici). Dans les autres municipalités frontistes, les maires, sans manifester le même zèle que Bompard, marchent dans ses pas. À Vitrolles, les bibliothécaires qui refusent de suivre la politique éditoriale de la mairie sont écartés. À Marignane, les abonnements à Libération, L'Événement du Jeudi et au quotidien local communiste, La Marseillaise, sont remplacés par les journaux d'extrême droite Présent, National Hebdo et Rivarol. Des ouvrages sont refusés pour raisons « économiques », tandis que 75 autres, tous rédigés par des membres du FN ou auteurs d’extrême droite, font leur apparition dans les rayons en janvier 1997 (la liste ici). Même chose à Toulon. L’adjoint à la culture impose notamment un ouvrage d'Alexis Carrel, l'Homme, cet inconnu (le prix Nobel de médecine, vichyste, y théorise l'eugénisme et recommande l'élimination de certains délinquants et malades mentaux). Jean-Marie Le Chevallier met aussi la main sur la traditionnelle Fête du livre de Toulon, rebaptisée « fête de la liberté du livre » et exige des stands de littérature d'extrême droite. « En l'organisant nous-mêmes, nous nous libérons de la dictature de Saint-Germain-des-Prés, qui fait la loi dans le monde de l'édition comme le faisaient Jean-Paul Sartre et les communistes dans les années 60 », justifie-t-il. Il invite « la Varoise BB » (Brigitte Bardot) et dénonce l’hommage à l'écrivain Marek Halter, français d'origine polonaise et juif, prévu par les organisateurs de la Fête du livre. Trop « internationaliste et mondialiste », juge-t-il. Suppressions des subventions aux lieux alternatifs Plusieurs dizaines d'associations culturelles sont liquidées par les municipalités frontistes. À Vitrolles, le Sous-Marin, un café-musiques, est la cible numéro un de la mairie, qui lui supprime sa subvention équivalant à 20 % de son budget. Le motif ? Produire du rap, « une musique de dégénérés, développant les mauvais instincts de la jeunesse », selon les Mégret. La mairie décide de récupérer les locaux du lieu, devenu le symbole de la résistance au FN, en murant l'entrée. Quitte à être condamnée en référé quatre jours plus tard pour « effraction et voies de fait ». Le lieu est soutenu dans toute la France. Le cas du Sous-Marin n’est pas isolé : Régine Juin, directrice du cinéma Art et essai Les Lumières, géré par la mairie, est licenciée pour avoir refusé de déprogrammer « L'amour est à réinventer, dix histoires d'amour au temps du sida ». L’association Moulin à jazz voit sa subvention amputée de 70 % et résistera grâce aux aides du conseil général des Bouches-du-Rhône. À Marignane, le maire privilégie l'importante communauté pied-noir et programme un son et lumière retraçant la conquête française de l'Algérie. Attaques contre les grands festivals À Orange, Bompard s'attaque aux Chorégies et au centre culturel Mosaïques, organisateur des « Nuits du théâtre antique », en leur coupant les subventions et en menaçant de faire payer une lourde indemnité pour occupation du théâtre municipal. « Il faut se débarrasser de cette structure malséante, j'allais dire malodorante », explique-t-il au sujet des Mosaïques, lors d’un conseil municipal. Il envisage aussi d’organiser les Chorégies « à sa manière » pour les « rendre aux Orangeois », loin des « branchés parisiens ». Le festival, qui sera finalement subventionné par l’État, est menacé année après année. À Toulon, c’est le TNDI (Théâtre national de la danse et de l'image) de Châteauvallon qui sera dans le viseur de la mairie. Et notamment son directeur, Gérard Paquet, qui refuse de bénéficier de subventions d’une municipalité FN pour ne pas « servir d'alibi culturel au FN ». Il décrète le site « lieu de résistance culturelle ». Le début d’un long bras de fer avec le maire. En juin 1996, Le Chevallier qualifie l’invitation du groupe de rap NTM de « faute culturelle ». Le très pasquaïen préfet du Var, Jean-Charles Marchiani, lui prête main forte. En tant que « représentant de l'État, chrétien et homme », il subordonne la subvention de l'État à l'annulation du concert de NTM, au nom de la « morale républicaine ». NTM est déprogrammé. En 1997, le maire finit par obtenir le licenciement de Paquet, avec le soutien de Marchiani. Cette hostilité au monde de la culture, on la retrouve encore aujourd’hui au Front national. Pendant la campagne présidentielle, les attaques contre les « bobos » ont fusé. Selon Gilles Ivaldi, « Marine Le Pen a conservé cette idée qu’il existe une culture populaire, du vrai, du beau, qui n'est pas cette culture du boboisme parisien ». Son programme 2012 en matière de culture est d’ailleurs un copié-collé de celui de son père en 2007, le paragraphe sur Internet en plus. Elle estime que la culture française est « menacée par la globalisation mondialiste » et qu’elle doit « se mettre suffisamment à l’écoute des goûts et des attentes de notre peuple ». Elle prône l’application de son principe de « priorité nationale » et lie les subventions à l’audience des « structures subventionnées » qui « devront prouver qu’elles touchent un public important ». Si Marine Le Pen et Steeve Briois conquièrent la mairie d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en 2014, l’Escapade, le centre d’animation culturel de la ville, sera sans doute leur première cible. Première maison de la jeunesse et de la culture du département (MJC), la salle est un lieu éclectique qui brasse toutes les catégories sociales et diffuse de nombreux spectacles évoquant le vivre-ensemble en s’adressant autant aux Maghrébins qu’aux fils de mineurs (lire nos reportages en 2009 et en 2012). Lors des municipales partielles de 2009, le tandem frontiste l’avait dit et redit : s’il prend le pouvoir, ces structures seront aidées « à condition qu’elles fassent l’effort d’élargir leurs offres culturelles afin que tous les habitants s’y retrouvent dans un souci de pluralisme culturel ». [Lire l'article sur le site] Publié par Mediapart - le 18/09/2012 par Marine Turchi
  3. PASDEPARANOIA

    Roucas déprogrammé

    Alerte sur la politique culturelle locale du Front national. Le Syndeac dénonce, entre autres, la coupure des subventions municipales au Centre culturel d'Orange. l faut alerter les élus et l'ensemble des formations politiques sur les dangers du populisme et de la régression culturelle.» C'est une conférence de presse en forme d'appel à la mobilisation civique qu'avait convoquée hier Didier Thibaut, président délégué du Syndicat national des directeurs d'entreprises artistiques et culturelles (Syndeac), qui regroupe essentiellement des organismes publics. «Sous l'influence du Front national, on assiste à une contagion, à un déplacement des frontières idéologiques. Même dans des villes qui se situent en principe dans la continuité républicaine, des élus reviennent en force pour dicter des choix de programmation ou de politique culturelle...» Sans rentrer dans les détails de ces dérapages, l'orateur du Syndeac a rapidement centré la réunion sur deux cas extrêmes de modification de la donne culturelle locale, liés à l'avènement du FN à la tête d'une municipalité: Toulon et Orange. Extrêmes, mais cependant différents. A la tête du Théâtre national de la danse et de l'image de Châteauvallon, Gérard Paquet a décidé de lui-même de renoncer, dès le lendemain de l'élection de Jean-Marie Le Chevallier, à la subvention de «quelque 5 millions de francs» de la mairie de Toulon. Cette somme, a-t-il expliqué, représentait environ 40% du budget de subventions de Châteauvallon, qu'il espère trouver à compenser. «Toulon, Orange, Marignane ne sont pas des épiphénomènes a-t-il commenté. Il y a un vrai danger néofasciste dans ce pays, contre lequel il faut cesser d'être en situation de négociation pour mener une lutte frontale. Je ne crois pas à une réponse politique contre le FN, je crois à une réponse culturelle.» Aux côtés de Gérard Paquet, tenant du refus, Liberto Vals, du Centre culturel Mosaïques d'Orange, incarnait un tenant du maintien... réduit à l'échec. Manquait à ses côtés Thierry Mariani, député RPR et président des Chorégies d'Orange, qui s'était fait excuser. On n'eut donc pas le dernier état des difficultés (ou des négociations) entre les Chorégies et le maire FN d'Orange, Jacques Bompard. Vainement candidat à la présidence des Chorégies cet été, ce dernier dispose, dans son conflit avec elles, d'éléments de pression budgétaires (les Chorégies touchent 5% de subvention de la mairie sur un budget d'environ 1,8 million de francs) et surtout logistiques (disposition du théâtre antique). Mais, sur le Centre culturel, en revanche, nulle ambiguïté: le conseil municipal du 26 septembre, expliqua Liberto Vals, «a en effet dénoncé la convention triennale signée avec la municipalité précédente». Suppression donc de toute subvention pour 1996 (1,5 million de francs), mais aussi des sommes restant dues sur le budget 1995. En quatre ans, Liberto Vals se prévaut pourtant d'avoir impulsé «44 spectacles par an, ayant amené 13.000 spectateurs dans une salle de 260 places». La décision de couper les vivres à Mosaïques, témoigne, selon Paquet, «du refus du FN d'assurer la continuité républicaine du fonctionnement des villes». Des recours devant le tribunal de grande instance et le tribunal administratif vont être engagés, mais ces procédures qui demandent au moins un an. Sans la solidarité financière des autres instances publiques, le centre Mosaïques semble condamné et «ni de l'Etat, ni de la région, ni du département ne nous sont pour le moment parvenues de réactions officielles». BOUZET Ange-Dominique
  4. http://www.debunkersdehoax.org/blog/lire-article-723900-10274027-la_protection_animale_recuperee_par_l_extreme_droi.html Dans l'ignoble, l'extrême droite n'a pas de limite. Sur ce lien on voit comment ils prennent deux photos, celle d'un site morbide de voyeurisme, et celle d'un blog de jeune de Roubaix, en titrant que la racaille s'amuse à exploser les chatons. Les amis des animaux ne peuvent que s'en émouvoir. Mais tout est bidonné de A à Z.
  5. On peut se distraire sans dépenser d'argent. Un concept de pauvre, tu peux pas comprendre. Et je ne doute pas que le groupe LM gagne de l'argent. Ils peuvent mieux le redistribuer aux employés méritants. Je trouve ça pathétique que des gens se plaignent de ne pas pouvoir passer leur WE dans un centre co. Faut surtout pas oublier sa carte cofigourou pour s'endetter sur 20 générations en essayant de rendre beau un pavillon en carton acheter lui aussi à crédit. Pauvre France.
  6. T'as pas du lire l'histoire. C'est des entreprises qui illégalement, des délinquants donc, j'adore ce mot décidément, obligent les salariés à travailler le dimanche. Un autre délinquant s'étant fait pincer, va porter plainte contre la concurrence, une balance dans le jargon. T'as pas travailler dans la grande distribution, hein ? Tu ne sais pas comment ça se passe là bas. Tu ne choisis pas, tu subis.
  7. Pourquoi j'ai l'impression que peu de gens comprennent de quoi nous parlons ici...
  8. Mais ils sont européens. Ils sont là.
  9. Là ce n'est pas les syndicats, mais la concurrence. Et à mon avis les employés qui vont rester chez eux dimanche sont très contents.
  10. Le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné jeudi aux enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin de cesser d'ouvrir quinze magasins d'Ile-de-France le dimanche, selon l'ordonnance dont l'AFP a obtenu copie. Un juge des référés avait été saisi en juillet par Bricorama, qui s'estimait lésé. Il a assorti sa décision d'une astreinte provisoire de 120.000 euros par magasin et par dimanche en cas de non respect du jugement par Castorama ou par Leroy Merlin. Les magasins Castorama de Ballainvilliers, Fresnes, Créteil, Villetaneuse, Montgeron-Vigneux-sur-Seine et Villabé sont concernés. Pour Leroy Merlin, ce sont les enseignes de Massy, Sainte-Geneviève-des-Bois, Chelles, Collégien, Rueil-Malmaison, Livry-Gargan, Gennevilliers, Vitry-sur-Seine et Ivry-sur-Seine qui sont touchés. Bricorama, qui n'a pas reçu d'autorisations dérogatoires pour ouvrir ses magasins le dimanche, a plaidé qu'il encourait un "dommage imminent constitué par la perte de chiffre d'affaires et la perte de clientèle (....) au profit de ses concurrents Leroy Merlin et Castorama". Le juge lui a donné raison, estimant que les magasins concernés étaient "ouverts en violation flagrante de l'interdiction" des dispositions du code du travail sur le travail dominical et que Bricorama souffre donc d'une "rupture d'égalité". L'avocat de Castorama, Me Richard Renaudier, a indiqué à l'AFP que son client étudiait la possibilité de faire appel. http://www.boursorama.com/actualites/castorama-et-leroy-merlin-condamnes-a-fermer-15-magasins-le-dimanche-627cf33f68fafb345f13ac7e80252e70
  11. Mon dieu ! Je suis d'accord avec trois cerveaux !
  12. Les criminels sont dans leur pays, pas ici. Ici, on les traques. Il faut proposer autre chose que le crime pour qu'ils s'en sortent, et ça l'école peut y faire beaucoup pour les enfants. On a des pauvres en France ? Oui, mais combien ça nous coûte cette criminalité au final ? On va les renvoyer, ils vont revenir, et puis on recommence. Pour casser le cycle de la criminalité, il faut impérativement en sortir les gosses et être sans pitié avec les mafieux.
  13. Il dit des conneries quand il proclame que les Roms ne sont pas assimilable. C'est une généralité sans fondement, puisque ils sont nombreux à l'être. Il y a des enfants scolarisé, français. On ne va pas les renvoyer se faire exploiter là bas, faut pas rêver. Il faut d'urgence mettre au point une politique sociale d'envergure européenne sur le sujet de façon à les assimiler à l'ensemble du territoire. Et ça passe par l'école. On pourrait, par exemple, financer des écoles sur place avec subvention pour les familles temps que les gosses y sont présents, pour inciter au maintient dans les écoles. Mais ce n'est certainement pas en stigmatisant et repoussant le problème qu'il va disparaître.
  14. En quoi les reconduire à la frontière va les empêcher de recommencer ?
  15. Comme un délinquant routier ?
  16. Personne ne trouve ça normal de bosser la nuit, saut cas particulier, genre médical, imprimerie. La vente de cosmétique ne rentre pas dans ce cadre. Il faut changer la loi.
  17. On pourrait, pour le bien de tous, nous et eux, envoyer nos ordure en Roumanie. Comme ça ils pourraient bosser 24/7 sans nous déranger. Moi ça me gène un peu quand même de voir des enfants jouer autour des camions bennes, ils pourraient les abîmer et il faudrait les réparer. Le jus d'enfant ça colle à mort et en plus les mouches viennent pondre dessus, c'est sale je trouve. Voilà typiquement l'exemple du mec qui ne pense pas. Ouste et puis quoi ? Ils vont revenir. Ils faut se poser la question du comment les garder dans leur décharge. Je pense que des barbelés et quelques miradors devraient être assez dissuasifs. On stérilise de force les femmes, et dans 50 ans la question est réglée.
  18. Non mais j'vous jure, si on peut plus vivre comme des rats en France, je comprends qu'on ne si retrouve plus. On a des traditions quand même. Le problème Roms ne se résoudra pas en les renvoyant, mais en mettant sur pied un programme européen pour les sortir des mafias qui se nourrissent sur la pauvreté. Donc Valls est de droite qui croit que la misère disparaît avec une frontière.
  19. Remarquer l'islamophobie chez un mec, c'est pas être antifa, c'est comprendre ce qu'il dit. Et on ne peut réduire son interlocuteur à anti ou pro, faut essayer de dépasser le sub zéro un jour. Ici on parle fête religieuse et intégration, moi ça me parrait positif, si la fête est partagée par tous. C'est clair que si tu te pointe avec une tête de cochon que tu balance dans la salon en beuglant non à l'islamisation de Ma Terre Chrétienne, ça va gâcher l'ambiance.
  20. Ca c'est la classe parisienne la vrai !
  21. Ca dépend, des fois oui, quand je fais des trucs de touristes. Mais j'évite de me mélanger aux étrangers. Sauf si elles sont jolies.
  22. A Paris j'ai autre chose à faire que d'aller zoner sur les Champ pour renifler des cosmétiques à minuit. C'est illégal d'ouvrir après 21h. Laissé des entreprise se faufiler dans la brèche, et demain c'est jurisprudence pour tout le monde, et là j'en connais qui vont vachement moins trouver ça cool, le taf de nuit pour faire plaisir aux touristes et aux actionnaires.
  23. Je t'invite à contrôler le taux d'émission de je ne sais quoi chez Séphora. Moi je sais qu'à 5 mètres de l'entrée, j'ai déjà la tête qui tourne. Un employé qui doit se sniffer cette merde industrielle à longueur de journée, ça doit laisser des trace, et pas que de rouge à babines. On parle des composés organiques volatils. Et c'est pas bon du tout surtout en cas de longue exposition. Maintenant sur ce dossier je ne sais pas ce qu'on fait les syndicats, mais ils ont a priori mandat pour. C'est donc que les salariés se sont prononcés contre l'esclavagisme de nuit. 21.00 pour aller faire son shopping, c'est bien suffisant. Séphora, c'est LVMH. Ils ont donc du fric, et mon avis est qui si ils payaient tout le monde correctement on n'aurait pas besoin de bosser la nuit. Autre précision, l'enseigne en France affiche 4500 salariés. Combien sont les signataires pour l'esclavage ?
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