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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Dans les faits, si, puisqu'il s'est allié avec des députés Ciottistes. Sauf que le nombre de voix n'est absolument pas le critère déterminant dans une élection majoritaire à deux tours. Vous avez décidément du mal avec ça !! (Et pourtant c'est vous qui tenez à cette 5ieme république et à ce scrutin majoritaire, c'est assez comique en définitive). Et de plus, le nombre de voix a encore moins de sens puisqu'avec le front républicain, le NFP et la Macronie ont de fait présenter beaucoup moins de candidats au second tour, qu'ils ont mécaniquement reçu moins de voix, et qu'en plus les électeurs des uns se sont reportés sur les autres (et inversement). Donc tout cela n'a pas grand sens. Ce qui en a, par contre, pour un scrutin législatif majoritaire, c'est le nombre de députés. Et là le RN a connu bien plus de rejet que les autres coalitions. "mon" comportement ?? Ils ont risqué de se retrouver aux commandes à cause d'une seule et unique personne : Emmanuel Macron qui leur a fait le cadeau de dissoudre au moment même où ils étaient le plus en tête. Bon, il n'avait pas prévu que la gauche s'organise et mette en place un front républicain. Il comptait nommer Bardella, et il s'est retrouvé pris à son propre piège. Car sinon ça fait 7 ans que Macron fait tout pour faire grimper le RN. Et ça fonctionne. Au bout d'un moment, posez vous les bonnes questions : en quoi Macron serait opposé au RN ? En rien. Sa seule crainte, c'est la gauche, car elle risque de remettre en cause toute sa politique de casse sociale et de privilèges octroyés à sa caste. La dissolution n'avait qu'un but : fracturer la gauche, quitte à donner le pouvoir à l'ED, ce qui ne dérangeait pas Macron.
  2. Avec 50 députés en moins que le NFP ? Et une vingtaine de moins que la coalition macroniste ? Pour quelle raison serait-il en droit de gouverner alors qu'il est arrivé en 3eme position de ces élections ??
  3. Rien n'impose de choisir des ministres dans chaque bloc. Le gouvernement est une chose, les débats et les majorités à l'assemblée par projets une autre. Le NFP va gouverner dans la cadre de son programmer, qu'il va falloir certes amender ou négocier lors des débats à l'assemblée, mais pour pouvoir négocier, il faut des ministres qui soient au départ en adéquation avec le programme.
  4. Le RN n'est aucunement majoritaire. Aucune force ne l'est. Après, le NFP sont les plus nombreux à avoir fait coalition clairement autour d'un programme. La droite, on comprend qu'ils veulent le pouvoir : la Macronie pour le conserver, les LR pour dire oui sans se mouiller, pensant encore avoir une chance de peser aux prochaines présidentielles. Mais sont ils seulement capables de se mettre d'accord sur un programme ? Sans compter que cela ne leur donne même pas une quelconque majorité. Bref, le résultat des élections est assez clair : la seule coalition en tête, c'est bien le NFP, même si cela vous déplaît. C'est donc logique qu'ils soient aux responsabilités. Après, comme ils sont loin d'être majoritaires, ils doivent composer avec une telle assemblée : mais eux sont prêts à le faire contrairement à la Macronie qui a fait tout l'inverse depuis 2 ans.
  5. Plus de 40% des gens qui ont voté Macron au second tour en 2022 l'ont fait avec comme principale raison avant tout de faire barrage à Marine Lepen. Chez les électeurs macronistes, la retraite était bien après la dixième position comme mesure sollicitée dans le programme. Pour résumer : quasiment personne n'a voté Macron pour cette réforme, à rebours qui plus est des précédentes promesses de Macron lors de la mandature d'avant. Sauf que logiquement la tradition veut que l'on se tourne vers la coalition arrivée en tête Surtout lorsque cette coalition, elle, a clairement annoncé ses alliances et son programme AVANT l'élection, par respect pour les électeurs.
  6. Les élections, la démo tatie, tout ça tout ça. En effet, rien qui ne vaille tripette devant le pouvoir de notre bon roi Emmanuel.
  7. Tu n'as pas tort. Je suis content des succès français, mais c'est vrai que c'est absolument chauvin. Je pense que beaucoup ici vont se rappeler dans quelle épreuve nos français ont raté la plus haute marche si on leur donne leur nom... Mais sauront-ils seulement quels pays ou quels athlètes sont arrivés devant eux ? Les médias n'en avaient que pour les français, en délaissant justement ces valeurs olympiques de promouvoir aussi les vainqueurs des autres pays. Même pire, en fait, mais c'est l'aspect médiatiques de nos sociétés : on met en avant des stars, où il faut forcément trouver une histoire à raconter, que ce soit une épopée personnelle, etc ... Par exemple avec les frères Lebrun au tennis de table : tout le monde pour citer leur nom (et ils le méritent, ce n'est pas mon propos), mais Simon Gauzy passe en arrière plan, alors que par exemple sa contribution a au final été la même qu'Alexis. Mais bon, c'est toujours comme cela : se trouver une idole, plutôt que de magnifier des compétiteurs qui souvent se valent largement (l'exemple flagrant du 100m) ou dont les efforts et mérites sont bien là, même chez les perdants.
  8. Bof, le Monarc va nous dire "c'était bien les jeux, non ? Allez, vous avez déconné tous pour la dissolution en ne votant pas pour la raison, c'est à dire moi. Mais je suis bon prince (ah ah), je ne vous en veux pas les réfractaires. Donc je vous propose que dans ce temps de paix, on oublie vos errances. Donc je dis au jeune blanc bec de revenir (bon je vais lui foutre deux trois claques pour qu'il m'écoute), et on repart comme avant ? On oublie ces élections où vous avez été déplorables , et on repart pour 3 ans. Je suis prêt à oublier."
  9. Ouais, enfin c'est jamais qu'un classement. Libre à toi de faire ton classement selon tes critères si ça te chante, de toutes façons ce classement n'a aucune incidence sur quoi que ce soit. Ce que je trouve plus dommageable par contre, c'est l'inégalité qu'il y a entre certaines épreuves par équipes où dans certaines tous les athlètes alignés sur le papier reçoivent une médaille - qu'ils aient au final concouru ou pas (bref les remplaçants) - et dans d'autres il faut au moins qu'ils aient participé, même si c'est 30 sec (et selon les sports, il est possible de faire tourner tout son effectif, pas dans d'autres). Ça, c'est complètement con et mesquin, pour quelques médailles en plus.
  10. "Nettoyer la Seine" consiste surtout à arrêter d'y déverser "le pire", comme tu le dis. Bref, plus que la nettoyer, il s'agit juste d'arrêter de s'en servir comme poubelle.
  11. Pheldwyn

    Une affiche, un film (jeu)

    Il fuit. Ses parents, leur violence, sa vie toute tracée, un certain type de société où il ne se retrouvait pas, ... Il ne fuit pas tout contact humain, au contraire, tout le film prouve à quel point il va vers les humains. A quel point il rencontre leurs peines et les soulagent dans le même temps. Mais il veut au contraire exister, et se prouver sa valeur, et il pense que c'est face à la nature, que la vie, la véritable vie est là. En oubliant que la vie, ce n'était son objectif, mais tout ceux qu'il a rencontré... Et abandonné. Sa sœur, sa famille, etc ... Bref, on pourrait lui reprocher cette forme d'égoïsme, d'egocentrisme quelque part. Mais c'est aussi un film sur la jeunesse, sa fougue bienvenue et en même temps une forme d'inconscience ou en effet d'arrogance (même s'il apprend, tout du long). Une quête initiatique. Sans compter que c'est basé sur une histoire vraie, et qu'il y avait je crois une ville à quelques kilomètres d'où il était (mais pas en rebroussznt chemin). Bref, même s'il a quelques faiblesses, c'est un film plein d'humanisme, avec un super casting, une superbe photo, des paysages grandioses et une BO excellente. Oui, je ne suis pas objectif, mais je l'aime beaucoup celui là. Renvoie-le à l'occasion. Ah oui, ça me dit quelque chose ...
  12. Pheldwyn

    Une affiche, un film (jeu)

    J'ai pas suivi le sujet, donc j'espère que ce ne sera pas un doublon. Mais bon, pas très dur je pense ...
  13. Pheldwyn

    Une affiche, un film (jeu)

    J'ai d'abord pensé au Mariage de mon meilleur ami, puis à 4 mariages 1 enterrement... Mais les affiches n'ont rien à voir. Et puis bien sûr, l'évidence (excellent film)
  14. "De la meilleure manière qui soit pour la société" ? Par quel biais ? Je ne vois rien dans le capitalisme qui lui fasse chercher la "meilleure manière qui soit pour la société". Étrange définition. Le problème de morale avec la recherche de profit, c'est que cette recherche n'implique aucunement d'être morale. Tu dis que c'est neutre, mais justement, c'est cette neutralité qui permet au capitalisme de céder à toutes les dérives immorales, du moment qu'elles sont bénéfiques. Ce n'est pas du mérite alors. Le mérite n'est pas par définition quelque-chose d'inné. Ça, ce serait plutôt le talent (enfin, une forme de talent, car le talent n'est pas forcément inné). Déjà au XIXeme siècles il y a avait divers types de patrons. Mais ce n'est pas un jugement moral que je fais en soit sur les patrons : c'est juste le résultat d'un système. Le but d'un patron n'est pas de faire du social ou d'avoir de la compassion pour les gens qu'il emploie ou licencie (rien ne l'empêche de le faire, car c'est un être humain'avant tout, mais il ne le fait pas en sa qualité de patron). Après, oui, il peut le faire par intérêt si cela aide à la productivité... Mais le pendant, c'est que si la pression et le chantage sont plus efficaces pour ses intérêts, quitte à avoir davantage de turn over, si délocaliser son activité, si remplacer un employé senior trop coûteux par un jeune qui coûte moins, si on lui donne la possibilité d'avoir des conditions d'emplois plus intéressant pour ses intérêts et moins pour ceux du salarié... Et bien à un moment donné l'aspect "pragmatique" de la recherche de profit peut totalement prendre le pas sur une quelconque humanité. C'est d'autant plus vrai dans les grands groupes où la relation avec les salariés est anonymisée. Tu avoueras que c'est sans doute un cas qui n'est absolument pas représentatif.
  15. Pheldwyn

    L'amour de Dieu.

    L'amour n'est pas toujours réciproque ou raisonnable. On ne connait pas forcément l'autre, et souvent on aime d'abord davantage son sentiment que véritablement l'autre, et l'on vit dans une illusion. Mais au moins on est sûr que l'autre existe, il s'agit d'un individu, avec une personnalité,.etc ... Bref, je vais être franc avec toi : j'ai effectivement du mal à concevoir de l'amour pour une idée, une croyance ou une notion, ou une force que l'on ne connait pas véritablement et dont on est même pas véritablement sûr.
  16. Pheldwyn

    L'amour de Dieu.

    Cela veut dire quoi, être son propre dieu ? Ensuite, en parlant d'humilité : les chrétiens (et tous les croyants dans leur ensemble) sont-ils humblent lorsqu'ils pensent détenir la réponse à l'existence ?
  17. Et même sans poser de question : on a déjà tous les médias et opposants qui cherchent des boules puantes. Genre lui reprocher de ne pas s'être mise en disponibilité... Alors que pour le moment elle n'est nommée à rien. Donc ce n'est plus mal de gérer la comm' avant que les rumeurs et autres médias tentent d'instrumentaliser cela. Au final, a-t-on besoin d'un premier ministre ? Le Monarc s'est assis sur les résultats des élections et se contrefichent de la démocratie. Le pire c'est que la plupart des médias et politiques n'y trouvent rien à redire. Du coup, je propose que le Monarc se choisisse des ministres à ses ordres et continue son autocratie en leur donnant des ordres. Et qu'on laisse tomber cette idée stupide d'élection.
  18. Euh : où tu as vu ne serait-ce que la suggestion de cela ?
  19. Sur combien d'années ? Et surtout, tu penses réellement que les JO étaient le principal objectif ? Refaire de nos fleuves des zones saines est aussi un enjeu envirommental de premier plan, qui a des répercussions notable sur la faune et la flore.
  20. Sauf qu'un système économique est à la base de l'organisation d'une société. La monarchie et la noblesse octroyait par la naissance des terres et des privilèges à une catégorie de la population, qui n'avait pas à travailler mais exploitait la plèbe. C'était à la fois un système politique et un système économique. Il n'était pas moral, c'est bien pour cela qu'on lui a tourné le dos. Bref, pourquoi un système économique ne devrait pas être jugé sur sa moralité ? Disons que l'idéologie capitaliste a tout de même été bien plus mise en oeuvre et qu'elle s'impose quand même largement aujourd'hui un peu partout sur la planète. Enfin, pour être plus précis, le néo-libéralisme s'impose. Mais encore une fois, pourquoi distinguer le système économique du système politique et des lois ? Comme si le premier s'imposait de fait, et qu'il fallait adapter la politique (je dis "comme si", mais c'est exactement ce qu'il se passe). Mais pourtant l'économie n'est jamais qu'un pan de la politique, et décidée par elle. Or, contrairement à ce que tu dis, le capitalisme est présenté comme moral par ses promoteurs : le mérite en serait la clé, le pouvoir justifié par la réussite, donnant ainsi le droit d'exploiter les autres pour son propre intérêt Et il est profondément immoral puisqu'il ne repose pas sur un réel mérite ou qu'il n'y a pas de réel équité. C'est un jeu, avec ses règles, et ceux qui savent les tirer à leur avantages rien de plus. En soit, il n'est pas profondément démocratique. Ça, c'est la théorie. La pratique est tout autre. Car le système capitaliste impose à la plus grande masse des travailleurs d'être exploités, pour que ces derniers puissent simplement vivre. Ils n'ont pas le choix de travailler, et dans des économies où le chômage est un levier de pression, un patron a malgré tout de quoi abuser sur les droits du salarié. La nature même de l'entreprise est de toutes façons une zone autocratique : oui, les salariés ont des droits, mais ils n'ont aucun poids sur les décisions concernant leur propre travail. L'entreprise est l'un des rares lieux où le citoyen laisse son libre-arbitre au vestiaire. Mais bon, je m'égare. Le truc est qu'un patron pourra un tant soit peu respecter ses salariés dès lors qu'il en tire profit. Mais il n'aura aucune raison de la faire dans l'absolu s'il a intérêt à les jeter ou les remplacer le cas échéant, car il n'a de fait aucune responsabilité sur leur devenir. Juste les exploiter le temps que cela lui est bénéfique.
  21. Les mêmes qui fustigent le politiquement correct sont les premiers à dénoncer la "bordélisation à l'assemblée" et à louer la "respectabilité" du RN. Des hypocrites.
  22. Je confirmes surtout ce que je disais au départ. Aucun système économique n'a généré magiquement de la démocratie sur les cendres encore chaudes d'un totatilatarisme. Il n'empêche pas que le principe, mais ce sens moral ou ces lois empiètent se fait sur celui-ci. Bref, l'Etat intervient forcément à un moment donné, car le capitalisme ne va absolument pas vers ce sens moral. Si l'on considère le droit des travailleurs ou l'environnement, ce sont des contraintes dont le capitalisme n'a que faire.
  23. C'est le principe du profit par l'investissement et la privatisation des moyens de production. Mais en effet, c'est toas récent : le servage, c'était déjà ça. Un type qui contre de quoi à peine survivre venait faire le boulot pour que TU fasse du profit. Ça c'est encore autre chose : la mondialisation et le néo-libéralisme. Bref, plutôt que seulement parasiter et niquer la population d'un pays, le faire à grande échelle entre pays.
  24. Autant pour moi, j'ai lu trop vite ton message. Mais même sans institutions, il y a tout de même une figure patronale au centre. Et la plupart des chrétiens sont adeptes d'un de ses courants. Les deux sont souvent mis dans le même paquet et vont de pair. Mais la privatisation de moyens de production, l'exploitation par le propriétaire de ces moyens de production du travail des salariés en vue de s'enrichir est la base même du capitalisme. Comme la solidarité et l'égalité était des notions qui datait d'avant le communisme. Au final, beaucoup de choses existaient avant. Mais lorsque je parle de doctrine, il s'agit des theorisations organisée et réfléchie de ces concepts.
  25. Le christianisme pose tout de même une institution au centre de tout. Institution qui établit une hiérarchie et ne s'est jamais véritablement opposé à une forme quelconque d'aristocratie, souffrant elle même de ces mêmes disparités. Non, le capitalisme est bel et bien une doctrine. Qui promeut d'autres valeurs. A savoir la liberté d'entreprendre et la privatisation des moyens de productions (et par là même l'exploitation), et la soi-disante libre concurrence. Je n'ai pas parlé d'humanisme ou des lumières. Le communisme est une doctrine économique qui tend à chercher un moyen d'avoir une société égalitaire et solidaire, sans exploitation de la masse des travailleurs par une minorité. Bref, sortir d'un schéma de classe sociales, où une aristocratie vit du travail d'une plèbe. On se retrouve là dans la continuité de la déclaration des droits de l'homme, mais ce n'est pas forcément le seul chemin ou la seule doctrine Le fait d'un PCF à presque 30%, la puissance de la CGT et des salariés sur le patronnat qui avait collaboré à tout de même pas mal aidé !
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