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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn
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C'est une constante, en effet. Mais pas forcément qu'innover techniquement, il faut aussi innover dans nos systèmes. Et comme je le disais, il est bien souvent insuffisant, ce qui n'est pas normal dans la 6ieme économie mondiale. Je ne comprend pas vraiment où tu veux en venir. On peut en effet déplorer que le travail prenne autant de place dans nos vies. Mais vivons nous réellement au dessus de nos moyens ? N'est-ce pas plutôt que nos moyens ne sont pas utilisés convenablement ? Encore une fois, nous sommes l'un des pays les plus riches au monde, l'un de ceux qui compte le plus de milliardaires... Bref. On peut aussi se questionner sur ce "niveau de vie" : quaquand on voit certains gâchis, ou toute notre surconsommation polluante. Ensuite, tout le monde ne peut déjà pas travailler, et l'automatisation de nos tâches est l'avenir... Bref je ne suis pas certain que l'évolution de l'humanité passe par travailler davantage. Philosophiquement, c'est même absurdes. Bref, ce qui bloqué, ce sont les modèles et règles économiques : mais elles ne sont pas imanentes, il s'agit de normes créées et décidées par les hommes. C'est différent pour les États, ou plus globalement l'humanité : à qui va t'on rembourser la vie ou les ressources naturelles ? À Dieu ? D'ailleurs, c'est plus là l'enjeu : le préservation des ressources, car c'est un problème concret.
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j'en ai marre des féministes excessives
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de philte dans Actualités - Divers
L'abus du féminisme, c'est lorsqu'il tombe dans le sexisme. Malheureusement, il y en a. Mais bon, globalement les féministes dénoncent le sexisme à l'encontre des femmes, qui reste malheureusement établi dans bien des mentalités. -
Déjà il faut relativiser les dépenses publiques : oui la France dépense globalement plus que les autres pays d'Europe (dans les 8℅ du pib en moyenne je crois), mais une bonne partie de cet écart est due au "modèle social français" : régime des retraites, système de santé, et même si les disparités se creusent malgré tout, un système redistributif qui atténue (mais insuffisamment encore) la chute. Ainsi s'il y a une paupérisation des ménages, certains filets limitent la grande pauvreté (même si les pays d'Europe du nord font mieux). Bon donc déjà une dépense publique plus élevée n'est pas forcément un mal : ça démontre aussi en partie un choix de société, en privilégiant des systèmes solidaires plutôt que des systèmes assurantiels privés, qui au final coûtent aussi aux ménages (voire davantage), et inéquitablement. Ça permet également de moins subir une pandémie , par exemple. Et si une part de cette dépense va dans l'investissement, ce n'est pas non plus en soit un problème. Mais cela dit, après il y a des choix de répartition à faire dans ces dépenses : par exemple on a tendance à dépenser moins dans l'éducation que nos voisins, ce qui explique une part de notre retard. Après il existe sans doute des problèmes de fonctionnement, des surcouches inutiles, etc ... je ne dirais pas le contraire... Mais peut être faut il savoir investir par moment pour que des administrations tournent mieux ? Au final, je pense qu'il est toujours biaisé de faire des comparaisons entre pays : les démographies ne sont pas les mêmes (une population plus jeune implique forcément davantage de dépense dans l'éducation, par exemple), les infrastructures (qui sont également un atout d'attractivité) ne sont pas les mêmes, l'activité économique non plus, etc ... Bref, il faudrait réellement rentrer dans le détail pour juger concrètement des dépenses publiques et comparer honnêtement. Je t'avouerais que je suis très loin d'avoir les connaissances suffisantes pour me livrer à ce jeu, pour savoir distinguer les différences entre pays, ce que cela recouvre, et juger à chaque fois de la pertinence ou non des écarts. Bien souvent une comparaison brute nous donne un a priori, que vient relativiser ou contrer l'analyse détaillée : mais bien évidemment que l'exercice en soit est très intéressant. Bon, on peut tout de même s'interroger sur certains choix, pas tant à la marge que cela : la suppression de l'impôt sur la fortune (certes "symbolique", même si les 5-6 milliards par an ne sont pas non plus ses clopinettes et pourraient servir pour bien des sujets !) qui n'était pas justifiée concrètement lorsque l'on regardait le solde annuel des gens soumis à cet Impôt, positif année après année (donc pas de fuite à constater : les riches savaient déjà "optimiser" à l'étranger la plus grande part, ou peut-être n'avaient pas vocation à quitter leur pays et consentaient tout simplement à cet impôt), le CICE dont une bonne partie allait à des grandes entreprises qui n'avaient absolument pas besoin de cette aide, et ne se comportaient pas pour autant de façon vertueuse par ailleurs (d'où le cruel manque de critères, de contreparties). Bon, ce sont des détails (encore que) , mais on pourrait cumuler les exemples. Et puis, si l'on veut avoir un modèle social différent, plus protecteur, qui se veut en avance par rapport aux autres (ou du moins qui a la réputation d'être envié), on peut également assumer d'avoir une fiscalité différente, peut-être plus lourde mais cohérente avec ce modèle (et encore : il y a également beaucoup à faire pour améliorer la répartition de cette fiscalité, d'abord entre les ménages, mais pourquoi pas entre les entreprises, en demandant moins proportionnellement aux plus petites/pauvres et davantage aux groupes rentables et largement bénéficiaires). On nous parle toujours de la concurrence entre pays (déjà c'est déplorable de baser une union de pays sur la concurrence économique entre ses membres : sur le plan européen, il faut militer pour harmoniser autant que possible nos avancées, arrêter de s'imposer un dumping social en interne), et que cette fiscalité plus lourde plombait la France. Pourtant celle-ci a souvent été n°1 ou figure de toute façon dans le top des pays les plus attractifs... Tout simplement parce que d'autres éléments entrent en ligne de compte : infrastructures, formations, sécurisation des employés .... et puis y'a du pognon à se faire, donc forcément des boîtes s'installent en France, comme elles s'installent dans d'autres pays. Là j'ai juste abordé le côté dépenses publiques : l'autre, c'est celui des recettes, évidemment ... Et le principal moteur de recette, il n'y a pas de secret, c'est l'emploi (surtout qu'assez vertueusement, la baisse du chômage implique la baisse du coût des aides sociales ... et l'augmentation des recettes grâce aux cotisations) ! Et vu la désindustrialisation massive du pays (on a tout misé sur le tertiaire), ce n'est pas à coup de mesurettes qu'on va en sortir. Il faut investir, essayer de relocaliser ou miser sur des emplois non délocalisables. Et une solution logique, du moins lorsque l'on s'inquiète de l'environnement, c'est la transition énergétique, qui peut être source de nombreux emplois (nouvelles sources d'énergie, rénovation thermique, etc ...). Un autre levier, souvent cité par les politiciens de tout bord, mais où je n'ai pas non plus l'impression que l'on ait fait des miracles : la formation professionnelle, avec surtout les reconversions vers de nouvelles technologies ou compétences .... Et bien évidemment des efforts en terme d'éducation, encore une fois : on a un système sans doute trop rigide, une formation supérieure, considérée avec prestige, qui focus sur le théorique (alors que l'on ne met pas les moyens en terme de recherche pour en récolter les fruits), et une formation professionnelle, dépréciée et souvent en décalage avec la réalité du terrain. Ensuite en dehors d'investir sur des projets créateurs d'emploi, de formation/reconversion, on peut aussi améliorer je pense l'aide au retour à l'emploi, qui est dépassée et pas forcément très efficace. C'est un constat, je ne connais pas les causes, mais je ne pense pas que ce soit la fainéantise ou la mauvaise volonté des chômeurs le problème (les réformes de l'assurance chômage tapent souvent là dessus, alors même que nous manquons d'activité : cela relève de la plus grande mascarade). En soit, mais je vais faire bondir les libéraux, la diminution du temps de travail peut aussi être une piste : les gens de droite vont nous expliquer que l'emploi n'est pas un gâteau à partager, en expliquant quoi ? Que chacun peut créer de l'activité, toujours et toujours, simplement par l'entreprenariat ? Pourtant il y a des limites : le budget des ménages n'est pas illimité. Tu peux leur créer un nouveau besoin, il se fera au détriment d'un autre... Ou alors, au mieux tu augmenteras leurs dépenses sans augmenter forcément leur revenus, ce qui les appauvrira, etc... Par ailleurs, d'un point de vue écologique, plus d'activité créée artificiellement par de nouveaux besoins implique une plus grande consommation de nos ressources, etc... Bref, il y a rarement une solution magique. Mais sur le principe, je préfères partir sur le principe de nos besoins, de combien nous sommes pour les remplir, pour décider au final du nombre d'heures de travail demandées à chacun (je schématise, forcément) : mais en gros d'adapter le besoin d'activité sur des besoins concrets, et non pas adapter l'activité sur des règles arbitraires (un temps de travail imposé à 35h, 39h auparavant), déconnectés de nos besoins réels. Bref, on part du principe que tout le monde doit travailler tous les jours de la semaine, et on cherche à voir comment créé de l'activité pour tous .... mais pourquoi fondamentalement ? Qu'est-ce qui impose de devoir travailler ce nombre d'heures là et pas un autre ? Sur la base de quoi ? A la place, et selon moi plus intelligemment, on pourrait se demander combien d'heures imposerait l'activité déjà existante (ou mieux : l'activité souhaitable, par rapport à nos ressources, nos besoins et notre environnement). Et de là décider des répartitions de la création de cette activité. Pour prendre un exemple à la con, c'est comme si l'on demandait à un boulanger de produire des baguettes toute la journée, toute la semaine, alors même que toutes ces baguettes sont en bien trop grand nombre par rapport à la clientèle. De plus en plus, on créé des métiers qui ne veulent rien dire ou ne servent pas à grand chose, ou des besoin inutiles ... ou des gens pour accompagner ou porter ces besoins inutiles (pubs, assurances, commerciaux, etc ...). Alors oui, on crée de l'activité. Mais pourquoi, au fond ? Simplement pour être dans les clous du système qui veut que les gens passent 80% de leur temps à bosser, malgré toutes les innovations technologiques qui devraient au contraire nous décharger des contraintes de travail ? Bon, là je vais un peu plus loin que ta question, nous sommes dans une toute autre conception philosophique de nos sociétés. Mais pour résumer, étant de gauche, j'ai toujours tendance à partir d'un objectif, d'un résultat désiré et de voir comment on y arrive, plutôt que de partir de comment on fonctionne à présent en essayant de compenser comme on peut les écarts avec le résultat désiré. Pour être explicite : je pense pour ma part qu'un système juste devrait permettre de base à toute personne travaillant un quota d'heure légal (à déterminer donc, pas forcément imposé au préalable par idéologie) de pouvoir avoir un logement, se nourrir, se soigner, etc... sans finir à découvert. Et s'assurer que chaque citoyen ait accès au minimum à cela. En adaptant le reste du modèle pour arriver à cet objectif. Sinon, on cautionne un modèle forcément injuste et inégalitaire, puisqu'il permet d'avoir de base des gens qui jouent le jeu et sont pourtant perdants de fait. Comment parler de mérite dans un tel système ? (qui est actuellement le notre). Donc il y'a des mesures immédiates qui peuvent découler de cela : encadrement des loyers (pour assurer qu'un salaire minimum permet d'avoir un logement), encadrement des écarts de salaire (parce que je pense philosophiquement que si 2 personnes bossent le même temps, aussi douée ou compétente que soit l'une par rapport à l'autre, il n'est pas concevable que les écarts dépassent 1 pour 20 par exemple ... et encore !), ... Mais là aussi on est dans l'idéologie à droite : on juge un employé non pas pour le travail qu'il produit, mais pour ce qu'il rapporte apparemment. Ainsi, on va juger le rendement d'un cadre sur ce que rapporte ses équipes (ou à plus haut niveau, un patron de ce que rapportent ses employés). Non pas qu'il ne faut pas reconnaître les qualités que demandent l'encadrement d'équipe ou la gestion de société : mais on ne peut pas personnifier ou résumer une entreprise à son seul dirigeant, une équipe à son seul cadre, lui donner l'intégrité des lauriers alors qu'il n'a effectivement pas réaliser directement le travail. Ni même le placer comme étant à l'origine de l'activité : celle-ci est le fait de l'ensemble, quoi qu'il en soit. Je sais que ce n'est pas là le logiciel à droite : on aime se créer des idoles économiques à vénérer, et à nier tout le travail mené par les gens en coulisse, ou ignorer réellement les réalités d'une société pour simplement se limiter à son dirigeant. Comme si l'on vénérait un sélectionneur d'équipe en se désintéressant totalement des joueurs sur le terrain, en les prenant pour valeur négligeable. Voilà pour la partie économique. Mais tout n'est pas qu'affaire de budget. Derrière, il y a aussi le sentiment d'appartenance à une société commune. Et pour ça, déjà, il faut revenir sur la désertion de l'Etat par les services publics. Supprimer la police de proximité a été à mon sens une connerie (et compenser ça par des polices municipales qui aggravent les inégalités suivant la richesse des communes est une insulte à la république). La désertion des postes, écoles, commissariats, médecins, associations, etc... a entraîné un sentiment d'abandon, de seconde zone (avec pour certains français en plus une dose de racisme subi qui est venu amplifier cette défiance), une autre forme de pauvreté qui vient s'additionner déjà à la pauvreté économique. Et qui a surtout laissé le champ par endroits (en banlieue) à d'autres "sociétés", des bandes et des trafiquants. Sur ce sujet, je pense que la légalisation du cannabis est une piste à suivre. Mais qui nécessite encore là des moyens pour encadrer sa consommation (mais cet encadrement peut-être une nouvelle source de revenus), et mener malgré tout en parallèle une lutte contre la reconversion des réseaux : briser leur main mise sur les quartiers. Mais bon, le gros problème : le trafic est devenu malheureusement un autre filet de sécurité face à la pauvreté. Bref, il faut casser cet état de fait, bien évidemment, mais pouvoir gérer le retour de flamme. Bon, voilà, je te file des idées un peu à la volée, façon café du commerce. Je ne suis pas politique non plus hein, ni même militant. Juste électeur de gauche qui essaye de se faire un avis. Le problème (mais c'est sans doute pareil ailleurs) consiste dans le fait que résoudre la plupart des problèmes demande de l'investissement et surtout du temps, souvent sur plusieurs années. Donc un politique élu sur un court mandat va se voir reprocher les dépenses, mais ne sera pas reconnu pour les résultats, puisque ceux-ci se feraient bien souvent au delà de son mandat. Ça ne les intéresse évidemment pas, surtout lorsqu'il est plus facile de prendre des mesurettes démagogiques, ou du moins de se battre davantage dans l'arène politique et chercher à faire illusion plutôt que d'agir concrètement. Ce qui compte n'étant pas le bilan concret, mais plutôt la communication pour présenter un bilan fantasmé. Puis ils peuvent parfois avoir d'autres intérêts, parfois plus personnels ... ou simplement être guidé par leur idéologie, pour coller à des modèles économiques imposés ... par le marché, bref par des acteurs privés qui roulent pour leur propre intérêts, et se désintéressent absolument de ceux des populations, que sont cependant censés représenter les élus. Après, mais je ne suis pas économiste donc c'est plus un sentiment qu'une affirmation, il faut aussi rappeler que depuis Giscard les emprunts (la dette) ne se font plus auprès des Banques nationales (ou supranationales), mais via des acteurs privés... et avec intérêts. Et j'ai l'impression que ce changement idéologique est à la base de l'explosion des dettes un peu partout dans le monde, toujours à s'endetter pour rembourser les intérêts d'avant. Alors certes, la situation est meilleure ces derniers temps avec des intérêts négatifs (mais on continue à rembourser des vieux emprunts avec intérêts, qui se sont cumulées au fil des ans, ou les emprunts faits pour racheter ces intérêts ... bref, effet boule de neige). Enfin, du moins si j'y ai compris quelque chose J'espère avoir répondu à ta question sans démagogie.
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L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
Bah on sait que véritablement 24% des électeurs voulaient Macron. On peut rajouter les 20% des LR qui au final (meme5 si certains ont mis du temps à la comprendre ou à l'admettre) ont eu un candidat qui cadrait bien avec leurs valeurs. Après tu ne peux raisonnablement pas croire que les électeurs de gauche ont adhéré ou kiffé de voir Macron élu. Tourne toi plutôt vers les électeurs LREM et LREM-compatible. Et admets que ta candidate est un repoussoir idéologique pour une grande partie des français. Enfin en 2017. On verra si les digues se sont rompues pour 2022, avec la promotion d'une grande partie de la droite pour les thématiques du RN. -
L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
Parce qu'on a pas vraiment le choix. Tu fais mine d'ignorer le contexte et de faire comme si c'était un voté volontaire. Tu avais deux choix : - favoriser la finance (qu'on se tape depuis des années et qu'on essayé de combattre) - favoriser un parti d'ED, raciste et xénophobe, qui remet en cause les valeurs républicaines Bref, parmi les deux choix de merde, beaucoup ont voulu éviter le pire, ce qui se conçoit tout à fait. -
L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
Euh bah non, la il était justement davantage du côté de la gauche radicale, assez logiquement. Non, quand à t'il vrillé dans le délire islamo-gauchiste caricatural, va-t-on dire ? Ouais, enfin c'est très faux-cul parce que concernant la consultation de LFI, elle ne proposait évidemment que 3 choix : Macron, blanc ou abstention. Le choix Lepen ne faisait bien évidemment pas partie des options possibles, cela allant bien évidemment de soi ! Bref. -
L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
Bah déjà si c'est "30 responsables", c'est que ce n'est pas la direction de la CGT qui s'est exprimée. Mais bon, surtout on s'en fout : en appelant à voter Macron, il ne s'agissait pas d'appeler à votre POUR Macron, par adhésion ou autre, mais bien la mort dans l'âme pour voter CONTRE Lepen. Cela à logiquement fait débat et divisé la gauche : perpersonne ne voulait de Lepen... Mais voter Macron après avoir déjà voté Chirac... Au bout d'un moment on sature. Parce que pour le coup, la présence du RN et du banquier au second tour était déjà tout SAUF de la faite des électeurs de gauche. Donc assumer pour les autres, oui, c'est dur. Parce que déjà on voit que la majorité des autres électeurs hésitent entre le racisme et la finance, et que l'on se retrouve de fait piégés, obligés de faire pencher vers l'un .... Et du coup de légitimer l'autre (parce que l'on sait comment cela marche, que ces candidats ou les medias ont rarement cette mémoire là dans les faits). Bref, je comprends autant les gens de gauche qui ont voté Macron que ceux qui ont voté blanc. J'ai pour ma part voté blanc parce que j'ai fait le pari que Macron passerait malgré tout... Et aussi parce que j'étais déjà bien dégouté par cette extorsion de vote, et de ce système électoral à la con. -
L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
J'aimerais bien retrouver à quel moment et pourquoi Onfray a vrillé ? -
L'antifascisme fait-il le jeu de l'extrême droite
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de existence dans Politique
Et oui, et c'est malheureux. Parce que pour le coup je trouve le fond idéologique et le programme très intéressant. Disons que c'est un programme de gauche, solidaire et écologiste (qui ne plaira donc pas à tous). La proposition de changer les institutions me semble tellement évident depuis des années. Bref, il y a réellement du fond chez LFI, quoi qu'on en pense. Mais c'est vrai que Mélenchon est parti sur une stratégie avec laquelle j'ai pour ma part beaucoup de mal. La stratégie du Clash. Il s'est dit qu'il avait acquis les voix de gauche lors de la dernière présidentielle... Et comme il a vu LePen et le RN attirer des classes populaires sur des anathèmes, récupérer les gilets jaunes en faisant dans la démago la plus totale, en essayant de se faire passer pour un parti socialiste et anti-système, uniquement basé là aussi sur le clash et l'inventivité, il s'est dit qu'il pouvait jouer sur ce terrain pour récupérer les gens qu'il ne pourrait pas convaincre par le discours argumenté ou nuancé. Sauf que du coup, il dégoûte beaucoup de monde avec cette méthode là. Mais je le répète, c'est dommage puisqu'il y a du fond dans ce mouvement. C'est dommage aussi que l'union avec les EELV ou la gauche du PS (pas le PS de droite donc) ne puisse se faire, c'est du gâchis. Oui, il y a des points d'achoppement majeurs, mais penser qu'aucun compromis n'est permis ? -
La hausse des disparités (le fait que pour beaucoup l'avenir ce soit le chômage), la non-reconnaissance de la valeur travail (avec un pseudo mérite totalement hypocrite, des tas de gens se tuent au travail sans arriver à joindre les deux bouts, quand à l'autre bout on leur explique qu'ils sont des loosers ou des feignasses), avec le recul de l'Etat et des services publics nécessaires dans les territoires les plus défavorisés (banlieues, zones rurales), avec de graves problèmes d'éducation, une justice à la ramasse (des années pour juger d'un simple délit), une police desoeuvrée qui par endroit tombe dans le piège de la confrontation ey n'arrive plus à apaiser les tensions, voire s'en retrouve actrice. Tout cela sur une toile de fond libérale fondée sur l'ndividualisme, de réussite à tout prix, de culte de l'argent, d'élites qui par leur comportement donne l'exemple de totale amoralité, de combine, etc... Et donc de moins en moins de lien social entre les citoyens, de projet d'avenir commun. Avec bien évidemment une once de racisme pour relever encore tout cela. Et donc des réseaux de deals, une économie parallèle qui offre pour le coup un réel avenir en terme de "réussite", et non plus la réussite républicaine qui n'est devenue qu'une carcasse creuse et hypocrite, non, la réussite, celle des thunes, la réussite tant vantée par notre modèle économique et les "élites". Bref, un système profondément inégalitaire et injuste qui malheureusement n'inspire plus le respect. Enfin, en résumé quoi.
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vous préférez qui comme président en 2022 pécresse ou bertrand
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
Ca s'appelle le macronisme ton "gouvernement idéal" Réunir des arrivistes, enfin des traîtres comme dit Daty, ET de droite ET de gauche. Le problème, c'est que ce gouvernement n'a en soit rien d'idéal. La politique ce n'est pas quelques idées d'un côté et d'autres de l'autre. La politique, encore une fois, c'est aussi une façon d'envisager le monde, d'avoir des priorités et des objectifs. Alors certes, il peut y avoir des points de convergence, et il est effectivement dommage que juste par soucis partisans les gens n'arrivent pas à des compromis. Mais ces points sont loin d'être majoritaires. Et il faut pouvoir orchestrer ces grands objectifs les uns avec les autres. Ainsi Macron n'a jamais été "ET de gauche", il n'a jamais été que "ET de droite" : son logiciel est économiquement de droite, ses objectifs et sa façon d'appréhender le monde est avant tout dans le traditionalisme économique néo-libéral. Il pense que "quand on veut on peut", qu'il suffit de traverser la rue pour trouver un travail, et que la majorité des chômeurs sont des grosses feignasses. Comme tous les gens de droite en général. Cela pour éviter de remettre en question leur idéalisation du mérite au travail, le même qui leur permet de considérer avec adoration les opportunistes qui ont su faire du fric sur le dos des autres, l'adoration du bling-bling. Quand tu as cette idéologie là, tu peux voir qu'il y a un danger climatique, et te prétendre écolo, mais tu limiteras toujours ta pensée à ce modèle économique que tu ne veux absolument pas remettre en cause. Quand tu as cette idéologie là, tu te gargarises en public de la France et de son modèle social, mais tu ne fais que le discréditer par rapport aux voisins, à expliquer qu'il faut le détricoter pour le sauver, à chercher la privatisation à tout va car tu es convaincu que mettre en compétition des agents qui ne recherchent que leurs intérêts personnels sera forcément le mieux pour le citoyen, en toute occasion. Bref, tu est déjà en total contradiction idéologique avec le "modèle social à la française". Au final, on voit que ça limite assez grandement la cohabitation de mesures allant dans ou sens ou dans un autre. -
vous préférez qui comme président en 2022 pécresse ou bertrand
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
Bah ce n'est pas non plus "quelques idées" qui suffisent. Tout est question de façon de penser, de philosophie, d'appréhender le monde et ses enjeux entre gauche et droite. -
vous préférez qui comme président en 2022 pécresse ou bertrand
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
La vie et la nature c'est aussi l'osmose, l'amour, l'evolution, .... Mais effectivement, chacun ses aspirations. La mort non plus n'a ni sentiment, ni pitié et est très efficace. Tu la trouves peut être belle, je ne sais pas ? -
vous préférez qui comme président en 2022 pécresse ou bertrand
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
Bof, ils sont les copies des uns ou des autres. Tous aussi mauvais acteurs dans la démagogie avec leurs tons doucereux ( mais ça marche ) . Et sur le fond, même politique de privatisation de tout, d'augmentation des disparités, de reculs sociaux, de clientélisme, de totale désinvolture sur les enjeux climatiques. La droite quoi. -
Le rapport entre Immigration et délinquance ? Je pense c'est surtout va le problème, c'est que vous êtes tellement aveuglé par votre obsession sur l'immigration, que vous ne savez même plus réfléchir et voir d'où vient réellement la délinquance, comment elle se créé. Bref, justement, contre la délinquance je préfère des politiques qui s'attaquent aux réelles causes, surtout que la délinquance n'est qu'un symptôme d'un problème bien plus profond.
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vous préférez qui comme président en 2022 pécresse ou bertrand
Pheldwyn a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
Bah tu changeras pas grand chose en remplaçant Macron par un de ces deux là, Macron mène leur politique depuis 5 ans (et déjà avant sous Hollande). Tu parles d'un changement -
Et c'est déplorable. Nous sommes donc condamnés à avoir un pays de plus en plus inégalitaire, et à finir à la ramasse au niveau écologique. Je me doute, cela n'a aucune importance pour toi.
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Oh, j'ai de l'humour, mais uniquement lorsque c'est drôle La franchement, je ne sais pas si voir le clientélisme de droite se répandre dans le Val d'Oise peut prêter à sourire.
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Ça ne marche malheureusement pas comme cela. La participation sera sans doute de plus du double aux présidentielles. Si les médias nous refont une campagne sur la sécurité, rien ne dit que le RN ne sera pas au second tour. Enfin, bref, j'ai bien peur que ces régionales n'aient pas changé grand chose.
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Ce sont surtout 75% des électeurs qui sont portés disparus. Sinon l'union de la gauche a fait autant que l'addition des 3 listes. Au final, ce sont sans doute des gens qui avaient voté LREM ou RN au premier tour qui se sont rabattu sur Pécresse. Pas de rebond dans la participation. Quel bolchevisme ? Tu crois réellement aux âneries que tu racontes ?
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On n'en sait rien.
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Non, bien sûr (mais qu'elle assume et arrête de se dire "ecolo").... Mais je suis curieux c'est quoi au juste les mesures de gauche dans ma description ? Tu es en train de nous dire qu'il est normal à droite: - de faire du clientélisme en filant des thunes aux département les plus riches- - de ne rénover en priorité que les lycées des plus riches - de limiter au maximum les logements sociaux pour faire en sorte de réserver la région aux riches - s'occuper des transports juste pour filer quelques chantiers à des amis du privé, mais se foutre éperdument des transports du quotidien pour l'ensemble, puisque les riches ont des voitures - ne pas faciliter le transport (et donc l'emploi) des plus précaires ou des jeunes étudiants (dont on a pu se rendre compte des problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés) parce que seules comptent les grandes écoles Ah bah oui ! Tu as raison, on a bien là une politique de droite. Mais du coup, je ne comprendrais jamais pourquoi les gens (qui ne font majoritairement pas partie des riches) sont assez cons pour voter contre leurs intérêts ?
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Encore une fois, je me demande sur quoi les sondés jugent le bilan (qui le connait concrètement ?). Sur les lycées, oui elle dit que c'est la faute du mandat d'avant (facile) et fait comme si elle ignorait tout avant arriver aux manettes : sérieusement, elle nous explique que la droite en IdF ne savait pas dans quel état étaient les lycées de la région ? Et en 6 ans, à priori seul un minorité ont été pris en charge : et la elle nous promet de 's'occuper de la totalité dans un mandat aussi long... Du coup, il y a là un probleme de cohérence... Et à priori, là aussi, clientélisme oblige, tous les lycées n'ont pas forcément été mis sur le même pied d'égalité. Comme les dotations de la région allant essentiellement vers les Hauts de Seine, pourtant département le plus riche. Comme la bienveillance envers les maires (de droite ?) qui ne respectent pas la SRU. En parlant de logement.... Division par 2 du budget pour la construction de nouveaux logements, gel pendant 4 ans des mesures de rénovation thermiques, ... Mais mis en branle l'année avant la réélection. Sur le pass Navigo, elle avait déjà pleuré au départ que la mesure de dézonage et de Tarif unique n'était pas financée : elle avait donc elevé le tarif de 7%...elle a beau jeu de l'avoir gelé ensuite Quand à la sécurité, qui n'est toujours pas une compétence de la région, la Présidente Pécresse oublie juste de remercier la ministre Pécresse qui avait supprimé des milliers de poste dans la police sous Sarkozy (et la suppression de la police de proximité ?). Quand à la commande de rames, à priori les chiffres avancés ne sont pas exacts, enfin il convient de biens plus nuancer : de nombreuses rames avaient été commandées lors de la magistrature précédente (mais ce sont des projets aux long cours), et une bonne partie n'a été que rénovée, c'est à dire un coup de pinceau ou des nouveaux tissus pour les sièges. De ce que j'ai compris, Pécresse n'a pas un effort particulier par rapport à la magistrature précédente : elle a suivi les demandes du STIF, ni plus ni moins. Bref, argument exagéré du côté de la campagne de Pécresse. Surtout si on écoute Autain, le grand Paris (dirigé par la droite et Ollier) avait par le passé voulu mettre en place des primes pour l'achat de voitures électriques (face à la ZFE)... Ça ne se serait pas fait à cause de la région, et de Pécresse ... Qui propose aujourd'hui une mesure analogue dans son programme. Bref, clientélisme et démagogie. C'est bon, Pécresse est rodée pour la presidentielle.
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Non, non, la région la plus polluée de France est : l'Île-de-France. Ce qui pour le coup est assez logique, vu la densité de population et d'activité. Mais clairement, il ne fait pas compter sur Pécresse pour arranger les choses... Son bilan n'est pas brillant, je pense qu'il ne faut s'attendre à rien de mieux. De toute façon elle ne cherchait qu'un tremplin pour la présidentielle., alors la région...
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Bon, bah voila, on va encore se taper 6 ans de Pécresse. Les lycées vont continuer à se délabrer (enfin sauf pour les hauts de Seine et les villes de droite, elle va pouvoir continuer son clientélisme). La région va prendre de graves retard en terme d'écologie, et on va nous proposer des caméras plutôt que remettre du liant social. Va t'elle davantage se bouger pour les transports ? Pour quoi faire ? Elle nous dira dans 6 ans que si rien n'a avancé, c'était la faute de la magistrature d'avant avant. Bref. J'espère que les abstentionnistes voulaient au moins cette politique là.