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Pheldwyn

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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn

  1. Je reprends : du temps de Borne 1, LREM composait avec la droite pour avoir la majorité. Suite aux législatives de 2024 et du Front Républicain, NFP et Macronie était majoritaires ... donc la Macronie aurait pu laisser le NFP gouverner et composer avec lui. Sauf qu'il a préféré composer avec les LR (alors qu'il n'en était pas contraint, surtout qu'ils ne faisaient pas partie du Front Républicain). Voilà tout ce que je dis.
  2. C'est pour cela que j'ai parlé de la gauche, pas du PS.
  3. Ils étaient majoritaires en composant avec les LR. Là, alors alors que la majorité doit inclure la gauche ... ils continuent de composer avec les LR. Cherchez l'erreur. Barnier a fait beaucoup de concessions. Au RN. Bayrou n'en a pas fait tellement plus, que des symboles qui n'engagent à pas grand chose. C'est Macron qui n'a pas voulu jouer le jeu. Et la Macronie. A quoi sert de faire un FR, si c'est pour faire une entente avec ceux qui n'y ont pas participé, et en s'appuyant sur la bienveillance du RN ? C'est d'une hypocrisie sans nom. Remarque, aussi hypocrite que le "ce vote m'engage". Des fumistes.
  4. Parce que je ne fais pas confiance aux politiques en général, et aux macronistes en particulier. Surtout lorsque ces postures avaient pour but de faire pression pour éviter un PM NFP, lorsque l'on attendait sa nomination. Mais mis au pied du mur, c'est de suite une autre histoire. Pour rappel, les macronistes ont aussi été élus par le biais du Front Républicain : donc en faisant croire qu'ils s'opposaient au RN et à ses idées. On a vu depuis que cette opposition avait plutôt donner lieu à une bienveilllance. Et au fait : qu'ont fait Borne et Attal ? Qu'a fait Barnier et que fait Bayrou ? Ils n'avancent que sur leurs seuls textes,.et n'ont jamais admis aucun compromis. Bref.
  5. Je répète mon argument : ce n'est pas parce qu'un centriste n'est pas prêt à censurer un gouvernement de sa couleur politique (ce qui se comprend) qu'il est forcément rétif dans l'absolu à ne pas censuré un gouvernement d'une autre couleur qui se montre un tant soit peu ouvert. Bref, ce n'est pas parce que l'on n'a pas de majorité pour censurer sans le RN, que l'on n'aurait pas par ailleurs une majorité de non-censure à notre rencontre. (Lol je ne sais pas si je suis compréhensible). C'est pour cela que censurer avec les voix du RN ne me dérange pas. Parce qu'ils le veulent bien. Encore une fois. Tu sais bien que je n'ai jamais rien dit d'autre. Mais je le vois davantage devoir céder sur le PM au bout d'un moment que de démissionner ou autre. Ou de laisser un gouvernement sur sa ligne, qui en plus adouber par le PS et les mains libres, donnerait le moindre compromis. Et encore une fois, s'il dissout, la seule option de la gauche c'est de rester unis. Et là, c'est tout de même sacrément mal barré. Mais elle se fait déjà pleinement à droite. Le PS ne fait au donner son aval, sans rien en retour. Et non, je n'exagère pas. Tout ce qu'aurait "gagné" le PS en apparence s'accompagne d'une mesure en parallèle qui rabote davantage encore. Même là, j'ai des doutes. Encore une fois, il a refusé parce qu'il avait compris que son boss allait forcé une "coalition" à droite en écartant la gauche. Si demain la gauche est à Matignon, je pense que Gabin retrouvera l'usage de son téléphone et de ses jambes pour aller discuter. Ce n'est pas tout à fait cela : l'idée c'est que ce pourrait être une mesure contestable. Mais si tout le monde est pour et que personne ne conteste la forme puisque cela amène une forme de stabilité aux français, je ne vois pas trop où se situe le problème. Encore une fois, on a la reconduite des lignes de crédit de l'année dernière. Cela permet de traiter énormément de sujets et d'urgences. Pour peu que le gouvernement joue le jeu. Je me répète : rien n'empêche de censurer avec le RN pour se retrouver non-censurés par les macronistes. Encore une fois : ce n'est pas parce qu'on Macroniste refuse de censurer Bayrou qu'il censurera forcément Castets si la situation se présente. Je ne vois pas trop quelles conséquences plus néfastes il aurait. On ne sait pas ce que fera Macron si Bayrou tombe (on se doute qu'il ne démissionnera pas). Par contre, on sait vers quoi on va avec un Bayrou qui reste, et qui applique son budget, encore une fois pire que celui de Barnier. La coalition ne tient qu'à la nomination d'un PM sur cette ligne. Si tu nommes un PM qui ne parle qu'à la gauche et aux macronistes, et pas aux LR, tu coupes de fait cette coalition. Encore une fois, je ne dis pas que c'est ce que Macron va faire. Mais c'est le seul chemin pour lui forcer la main. Ca ne limite rien. Ca limite juste les scissions entre macronistes et LR, puisque le PS capitule et consent à leur union. Je prends toujours ces questions avec des pincettes : et tu me demanderais si je veux la stabilité pour le pays, et si je souhaite que la gauche puisse négocier avec la Macronie, je te dirais sans aucun doute oui. Et pourtant je suis pour censurer en l'état le gvt Bayrou. Bref, les enquêtes d'opinions ont toujours un biais de formulation. C'est d'ailleurs pour cela que les "journalistes_ sur les plateaux s'étonnent toujours des "paradoxes" chez les français,.sans voir que souvent ces paradoxes tiennent essentiellement a leurs interprétations. Ce 49.2 est pour le coup un coup d'épée dans l'eau. Comment l'ai-je entendu qualifié ? Ah oui, un tir de pistolet à eau. Elle n'a pour le coup aucun chance d'être voté. Tout simplement parce que même si les centristes sont gênés par Retailleau ou la submersion, ils ne vont pas - encore une fois - s'auto-censurer. Je n'ai pas parlé de sincérité. Ils basent leur vote selon l'opportunité du moment, et comment ils vont utiliser leur choix en terme de comm'. Qui tomberaient de toute façon avec cette la censure. Et face à cet abandon, le deal est perdant car il y a en face la diminution du taux de remplacement, qui fait davantage que contrebalancé. Un recul. Et combien de milliards en moins sur le budget du logement ? Encore une fois, un pas avant... Pour deux pas en arrière. Baisse du budget de l'écologie. Les 1,2 milliards de la santé ne suffiront pas à combler les déficits de l'hôpital récemment annoncé. Ils ne permettront donc aucune avancée, aucun recrutement, etc... Qui n'ont pas bon plus lieu si le budget est censuré. Qui pourraient donc repasser sur un autre budget. Le budget de 2024.ne comprend pas la plupart des reculs que tu as cité, que les socialistes auraient évité... Donc ils évitent ... ce qui de toute façon n'a même pas été voté. Bref, face à une situation où tu as tes deux bras, plutôt que de te couper les deux, j'arrive à te faire accepter de n'en couper qu'un. Après, tu as aussi la possibilité de m'envoyer bouler pour que je n'en coupe aucun. Aucun a priori. Le MEDEF n'est pas du tout contraint a un accord. Et le MEDEF ne veut absolument pas revenir sur la mesure d'âge. Le seul "accord" qui pourrait résulter de ces discussions, ce serait pour libéraliser encore davantage, par exemple entre le MEDEF et la CFDT, nous ressortir la retraite à points, etc ... Ou pas. On ne pourra rien construire tant qu'on laisse Macron appliquer sa politique. Que le NFP ne puisse appliquer pleinement la sienne, c'est une chose. Mais qu'il laisse Macron continuer le sienne, c'en est une autre. Et c'est ce que fait le PS.
  6. Bref. Un fasciste qui soutient un autre fasciste pour proposer des solutions fascistes.
  7. Le complotisme ne consiste pas à présenter chacun de ces points. Mais à imaginer un scénario, sans fondement, qui les relie. Et a décréter ce scénario comme forcément certain.
  8. Mais c'est un fait : il n'y a pas de majorité alternative. Il n'y a pas de majorité tout court, pour personne. La seule chose qu'il peut y avoir, c'est une minorité qui gouverne, avec une majorité qui ne la censure pas. La question est de savoir en quoi cette minorité au pouvoir devrait être la droite, le centre ou la Macronie, avec la gauche comme ceux ayant la responsabilité de les soutenir, lorsque c'est le NFP qui est arrivé en tête de ces élections et devant ces partis Mais tu ne pourras jamais obtenir d'eux qu'ils s'auto-censurent : c'est eux qui sont aux manettes, ils ne feront jamais le choix de les lâcher. Si par contre le gouvernement Bayrou tombait, même si comme je l'ai dit je crois que Macron s'enfoncerait dans la politique du pire, il y a une possibilité qu'il finisse par respecter les élections et nommer quelqu'un du NFP. Et là, je suis d'accord avec toi, les députés centristes devraient assumer de maintenir la stabilité. Ce que l'on somme aujourd'hui la gauche de faire, en dépit des résultats des élections. C'est un rapport de force : mais à partir du moment où le PS cède, accepte de ne plus revendiquer la légitimité de mener le gouvernement, bien évidemment que Macron a les mains libres pour nommer un énième clone pour appliquer sa politique sans chercher de compromis. Car non, Bayrou n'a cherché aucun compromis, et n'en a d'ailleurs fait aucun au PS . Ce dernier n'a rien obtenu, si ce n'est une posture d'ouverture, tout à fait illusoire. Sauf que là tu tombes dans le chantage de la droite et de la Macronie. Seraient-ils réellement prêts à faire tomber un gouvernement du NFP en 48h si Macron en nommait un ? A droite et au RN, sans doute. Mais ils ne seraient pas assez nombreux. Donc si les rôles étaient inversés, et que le NFP menait les négociations auprès du centre, j'aimerais bien voir si ces derniers iraient censurer pour se retrouver avec quoi ? A nouveau le même gouvernement Barnier-Bayrou ? A nouveau une censure ? Et quand bien même, l'organisation de nouvelles législatives serait dès lors la seule échappatoire. Et c'est là que le move du PS est particulièrement malvenu : ils viennent de tirer une balle dans la tête du NFP. Ce serait vrai si les gouvernements Barnier ou Bayrou traitaient ces urgences. Ou si le budget Bayrou était mieux que le budget Barnier. Ou mieux que la loi spéciale qui a reconduit celui de 2024. Comme l'a bien expliqué Coquerel, et c'est ça qui est le plus choquant, c'est que l'on a un Bayrou qui fait du chantage au budget. Même si ce n'est pas équivalent à un budget, on a tout de même cette fameuse loi spéciale qui de fait permet d'ouvrir des crédits pour bon nombre d'urgences. La gouvernement a volontairement fait le choix de n'ouvrir que 25% de ces vannes budgétaires ? Pourquoi ? De même, sur d'autres soucis, comme la problématique de la revalorisation des barêmes de l'impôt sur le revenu, il existe des possibilités de contournement qui ne passent pas par un budget et seraient votées à l'assemblée. Mais encore une fois, c'est normal : ils ne le feront pas tant qu'ils sont en position de gouverner. Tant qu'ils sont dans une "coalition" avec la droite. C'est aussi cela qu'il faut casser. La légitimité de ces élections passait par la nomination d'un représentant de ce front républicain (donc sans les LR), et au sein de cette majorité, la tendance aurait dû aller au NFP, dans logique d'une rupture avec le macronisme. C'est dans ce cadre que des compromis auraient pu être possibles. J'évite d'interpréter ce que "les" électeurs ont préféré ou à les assimiler une entité pensante d'un tout totalement divers et hétérogène. Donc sans parler d'une intelligence, il y avait effectivement un rejet de l'ED, mais les électeurs de gauche n'ont pas non plus souscrit pour continuer le macronisme vaille que vaille. Comme les électeurs de droite ou qui se considèrent du centre ne sont pas forcément pour une politique de justice sociale. C'est con, mais c'est comme ça. Ah ça, je ne peux malheureusement que partager. Ce n'est pas nouveau de sa part, mais il a amplifié son travail de sape cette dernière année, clairement. C'est justement bien pour cette raison que le comportement du PS dans le moment est suicidaire, et pour lui, et pour la gauche. Ce serait vrai si Macron via ses gouvernements était prêt au compromis. Il n'en est rien. On l'a su dès le soir où il a nommé Bayrou, ce dernier s'empressant de donner des gages à Retailleau. Il n'y aura pas de compromis possible tant que Macron passera au dessus des élections en mettant sa ligne au pouvoir. Et il le fera tant qu'il aura loisir de le faire. Et donner l'impression d'être au final d'accord avec ce déni de démocratie ne le fera pas changer d'avis. Bref, le PS avait bien joué au début en jouant l'ouverture à partir du moment où Macron laissait les manettes au NFP. Ils n'ont juste pas su reculer lorsqu'il leur a claqué la porte au nez. Ce n'est pas maigre. C'est rien. Certes le PS permet de faire que ce gouvernement ne dépende plus du RN... Mais sans qu'il y ait d'inflexion ou de réorientation politique pour autant. La preuve, le RN ne censure même pas. Nous avons les bases de celui de 2024. Ca ne suffira pas pour finir l'année, mais si le gouvernement était responsable, ça pourrait suffire à voire passer des législatives. Encore une fois, on a débloqué des crédits avec la loi spéciale. C'est de la responsabilité du gouvernement de les utiliser. Le budget proposé par Bayrou retire des fonds pour le logement. Bref, le laisser passer ne va certainement pas arranger cette situation ! Pareil : malgré le maintient des 4000 postes, le budget Bayrou enlève au final davantage de fonds que ce qu'avait prévu le budget Barnier, et bien plus que le budget de 2024. En quoi faire passer ce budget arrange la situation ? Rien n'empêche ce sujet d'avancer à l'assemblée. N'est qu'une vague fumisterie. Encore une fois, est-ce l'horizon offert par Bayrou ? Même pas : il nous parle de submersion et nomme Retailleau et Darmanin. Bref, je le répète : pas de compromis possible avec un gouvernement qui n'avait manifestement pas prévu d'en faire. Ce que lui a offert le PS, ce n'est pas un compromis : c'est une compromission, totalement stupide qui plus est car dénuée d'intérêt pour eux.
  9. En gros, l'idée c'est de garantir le budget Bayrou pour le dégager ensuite ? Je ne vois pas trop la logique. Et encore moins le message envoyé. Et donc elle ne passera pas. Et le PS le sait très bien en la proposant. C'est davantage pour la forme, histoire de dire. Tu sais bien que ce n'est en rien une alliance. Tout comme la censure de Barnier n'était pas davantage une alliance. Je pense que si de tels "vrais centristes" existent, et s'ils pensent déjà tout cela, je ne vois pas en quoi on aurait à les convaincre. Tu nous les décris déjà convaincus. La réalité, c'est que ces centristes suivent la ligne de leur camp. Ils ont accepté Barnier et Retailleau, ils ont accepté sa prolongation ainsi que le retour de Darmanin à la justice, ils ont accepté les sorties de Bayrou. Ils avaient déjà accepté la loi immigration il y a un an. Ils pourraient complètement accepter de rogner symboliquement sur l'AME, du moment qu'on n'augmente pas les impôts (... des plus riches). Bref, je ne vois pas trop ce que l'on peut attendre d'eux, ni en quoi ils seraient en assez grand nombre pour censurer. Car la plupart ne veulent pas de la gauche, et préfèrent se compromettre avec l'extreme-droite. C'est ce qu'il se passe depuis 6 mois, et bien davantage en fait. Bref, la censure ne passera certainement qu'avec le RN. Après, ça ne m'étonnerait pas qu'ils la vote malgré tout demain, et contrairement à leurs déclarations du jour. Mais sans le PS, ça coincera. C'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'ils la voteront. Je crois qu'on ne contraindra Macron à rien. Il s'en tape. Si Bayrou tombait, il nous mettrait Retailleau ou Darmanin à la place. Ou Borne. Ou Aurore Berger. Tout sauf des concessions à gauche. Il dissoudra quand il jugera que le moment est propice pour s'assurer que ce soit au pire le RN au pouvoir. Je trouve assez déplorable que Faure manoeuvre pour son congrès lorsque c'est l'avenir du pays qui est en question. Je pense que l'attitude de Mélenchon n'a pas aidé, mais que Faure aurait de toutes façons joué la même carte. J'ai bien peur que cela ait bien davantage de conséquence qu'ils ne l'imaginent. Ils viennent juste d'affirmer clairement que le NFP ou la NUPES n'étaient que des instruments électoraux et aucunement une union de projet. Bref, je pense qu'ils ont clairement rompu la confiance (déjà largement entaillée) des électeurs de gauche. Qui doivent juste pour la plupart être dégoûtés des outrances de Mélenchon et de la totale non-fiabilité du PS. Bien évidemment, l'aile Hollande du PS n'attendait que cela. Mais c'est à se demander si l'autre aile voulait réellement autre chose. Surtout que les gesticulations de Mélenchon pour une présidentielle anticipée relèvent du déni de réalité (et je ne parle même pas de la gagner). Je peux bien évidemment me tromper, mais je ne vois aucun monde où Macron démissionne. Ca ne cadre absolument pas avec le personnage, et il n'a concrètement aucune raison de démissionner et toutes les raisons de rester président. Il se fout totalement de sa popularité, il n'est pas là pour les français de toutes façons. Bref. On a une gauche de plus en plus stupide. Le PS n'a pas su se couper du Hollandisme, et LFI n'arrive pas à se couper de l'ego de Mélenchon (ni la volonté d'ailleurs). On ouvre un boulevard au RN.
  10. Non, pas nécessairement. Il suffit juste que le gros mensonge soit un tant soit peu plausible (même bourré d'incohérences) et surtout qu'il comble une incompréhension ou une rancoeur quelconque. Qu'il aille dans le sens de celui qui va y croire, davantage par confort qu'autre chose. Aussi, la vérité importe généralement peu : il faut juste un mensonge à propos pour que beaucoup y croient.
  11. Ce n'est clairement pas une mesure de gauche (surtout qu'elle a été compensée pour une partie par la hausse de CSG). Surtout, c'est justement par ces versements de cotisations que les syndicats de salariés ont légitimité à siéger à l'UNEDIC (forcément, puisqu'ils représentent les cotisants). Plus de cotisants : plus de représentants. C'est au contraire un très bon move de droite. De toutes les façons, la suppression des cotisations, qui finissent par remettre en question le modèle social français en sapant son financement, sont des mesures largement prônées à droite. C'était par exemple la proposition d' "augmentation" de 10% des salaires proposées par Pécresse (et reprise par le RN) : la suppression de toujours davantage de cotisations. Ce n'est pas non plus une mesure de gauche, puisque cela impliquait, encore, un appauvrissement des collectivités territoriales. Une démarche de gauche eut été de modifier cette taxe, ou de trouver une autre forme d'imposition. Encore une fois : complètement une mesure de droite ! (on devait déjà la défiscalisation à Sarkozy, non ?) La gauche défend un modèle social solidaire : cela veut dire qu'un patron, quand il rémunère un salarié, doit réellement le rémunérer, en s'acquittant de toutes les cotisations qui servent à assurer l'avenir de ce salarié. De même que le salarié lui même doit participer à cette solidarité. Sans compter l'effet pervers de ces mesures qui incitent à faire davantage travailler des gens déjà en poste, plutôt qu'inciter à un partage de ces heures travaillées. Encore manqué : c'est totalement une mesure de droite. Je ne connais pas suffisamment le sujet. Est-ce que l'on pourrait faire un effort supplémentaire ? Est-ce que la droite aurait été incapable d'une telle augmentation ? (la preuve que non, j'ai envie de dire ^^) Lorsque la gauche milite pour que ce minimum vieillesse soit bien plus haut. Et surtout, c'est un peu se moquer du monde de pointer ce seul point dans le domaine des retraites, en feignant d'ignorer la réforme autour. Encore une fois, ça n'a rien d'une mesure de gauche. Déjà parce qu'une prime ne compte ni dans la retraite, ni dans le chômage en tant que rémunération. Ensuite parce qu'elle "profite" à tous les employeurs, leurs permettant de moins rétribuer leurs salariés. Bref, ce n'est pas à l'Etat de rémunérer les salariés, mais aux entreprises et à l'activité économique. La bonne blague ... On parle du gel du point d'indice des fonctionnaires ? Tu n'es clairement pas très crédible. J'arrête là la liste. Je te donne le point pour le reste à charge pour les lunettes/dentiste, guère plus. Le doublement des classe, lorsqu'on ne fait rien pour avoir des profs et les rémunérer à hauteur, et que l'on ferme d'autres classes, c'est un peu du vent. Et à l'inverse, la politique de Macron a été de favoriser les plus aisés (suppression de l'ISF, Flat Tax qui favorise les grands actionnaires), de flexibiliser l'emploi en facilitant les licenciements, en généralisant les abus en fixant un barême face aux infractions, et l'on pourrait ajouter toutes les mesures d'appauvrissement des chômeurs. Il y a bien évidemment la grande injustice de la réforme des retraites, qui enlève toute possibilité de partir avant 64 ans (même avec une perte de pension) à des travailleurs usés. Enfin bon, pas besoin de détailler toutes les mesures, il suffit de regarder le bilan : - un enrichissement record, jamais observé, des 10% et surtout des 1% des plus riches (doublement du patrimoine des principaux) - une paupérisation du reste de la population. Avec par exemple les files d'étudiants à l'aide alimentaire Donc non, la Macronie, c'est l'inverse de la justice sociale. Et ça tombe bien, c'est leur objectif et leurs intérêts qu'ils défendent.
  12. Ah bon ? J'ai plutôt l'impression que le but du centre c'est de concilier l'économie de marché avec ... bah avec elle même. La Macronie n'a jamais défendu aucune justice sociale. Elle nous vante le pseudo-mérite, la fable du "quand on veut on peut", le fait de traverser la rue, etc ... Et toutes leurs décisions ont plutôt été un recul de cette justice sociale. Donc je ne vois rien de probant dans ta définition. Je ne me réfère pas au CE tu l'auras noté, mais tout simplement aux sciences politiques (sur lesquelles s'appuie le CE). Il ne s'agit pas simplement de placer les partis sur un axe symétrique : ça c'est la réécriture post-vérité de la Macronie. Les notions d'extrême-gauche et d'extrême-droite se basent sur des critères historiques et culturels, des idéologies. C'est là dessus que se base la classification de LFI à gauche (et non pas à l'extreme-gauche, car elle n'en présente pas les critères), et du RN à l'extreme-droite (car là par contre les critères y sont présents). Bah voilà, tout simplement. Pas besoin de la remaquiller en ce qu'elle n'est pas. Et justement, parce qu'elle est radicale, LFI est justement davantage ancrée à gauche que ne le sont les mouvements sociaux démocrates. Encore une fois, la dénomination a été revendiquée par Macron lui même. Et en soit, il y'a malgré tout une réelle dérive autoritariste dans ce mouvement : c'est cette composante là qui est la cause de cette dénomination.
  13. Parce que tu crois que la dénomination d'extrême-gauche organisée ces 7 dernières années à l'égard de LFI (et maintenant même des écologistes, que les macronistes ont aussi nommé "éco-terroriste") par la Macronie, la droite et les médias n'a pas été pensé dans une volonté péjorative ? Le but était à la fois de banaliser le RN, tout en déplaçant l'échiquier vers la droite. De créer une symétrie qui n'existait pas auparavant. Bien évidemment il y avait déjà les mouvements d'extrême-gauche, avec le NPA/LCR et LO, qui étaient qualifiés ainsi, mais sans orchestré le terme ou en faire des partis exclus du débat politique. Or, la campagne de propagande ces 7 dernières années a été de galvaudé le terme d'extrême-gauche, d'en affubler des partis que les sciences politiques ne classent justement pas à l'extreme-gauche (qui il y a 10 ans affublait Mélenchon de cette classification ? Qui utilisait ce tetmenavany pour parler du Front de gauche ? Les lignes étaient pourtant les mêmes), et d'ensuite criminaliser le terme d'"extrême" pour exclure en fait une partie de la gauche du débat. Il s'agit de décrédibiliser un discours plutôt que de s'y confronter. L'ère de la post vérité. Qui a consisté à mettre un signe égal entre les idées de gauche (pourtant démocrates et républicaines) et celles de l'extrême-droite (qui ne partagent pas - elles - les valeurs de la république). Ce n'est rien d'autre qu'un pourrissement volontaire du débat public, afin de faire taire les oppositions et imposer un discours hégémonique.
  14. Chacun est en effet libre de lire l'heure qu'il est, quand d'autres préfèrent ne rien voir.
  15. Il faudra l'expliquer à Macron, alors. Sinon, parler d'extrême-centre a sans doute bien davantage de sens que de ranger LFI à l'extrême-gauche, car c'est nier en fait ce qui catégorise ces mouvements politique. La gauche s'inscrit dans une remise en cause de l'ordre établi, de son questionnement, cherchant à perpétuellement mesurer les systèmes en place à l'aune des besoins et des droits humains. Ce que l'on qualifie de progressisme, et qui est basé sur des convictions humanistes, d'égalité et de solidarité, ainsi que de combat de classes en cherchant une justice sociale. Mais sa démarche n'est pas d'envoyer valdinguer cet ordre établi, mais de le modifier, en s'y inscrivant au préalable. Bref, les partis de gauche reconnaissent le principe de République, par exemple, et des élections. Les mouvements d'extrême-gauche, eux, veulent envoyer proprement valdinguer l'ordre établi : ils veulent s'asseoir sur un peuple réellement souverain, qui s'auto-organise, afin que le pouvoir ne soit pas accaparé par des représentants. Ils se défient généralement du carcan républicain (mais pas de la démocratie) et totalement du modèle capitaliste. Bref, l'extrême-gauche est résolument universaliste, et ne valorise non pas l'Etat ou les institutions, mais le peuple. LFI appartient clairement à la première mouvance, car même si elle questionne les institutions, elle développe une pensée plus souverainiste. La droite représente le conservatisme : c'est la défense de l'ordre établi et du système en place. Donc généralement du capitalisme et du libéralisme. Mais l'économique ne prime pas entièrement sur les autres systèmes de pensée : hiérarchie sociale (la droite reste avant tout la défense d'une aristocratie bourgeoise), système de classe, vision patriarcale et traditionnelle de la famille, des mœurs, et une certaine conception réactionnaire de la culture et des traditions. Le paradoxe étant que la droite sait malgré tout faire évoluer les mœurs auxquelles elle s'accroche, mais qu'elle y met généralement le temps. L'extrême-droite porte une vision encore davantage nationaliste et identitariste. Plus que conservatrice, elle s'attache à défendre des traditions ou un peuple fantasmés. Souverainiste, teintée parfois de monarchisme, elle s'appuie sur l'idéalisation de l'incarnation d'un pouvoir fort. Le centre est une forme qui se veut plus moderne de la droite. Bien qu'ancré dans une forme de conservatisme social, il se veut davantage à l'écoute des évolutions des différents modèles, qu'ils soient sociétal ou économique. Il n'érige pas l'état comme un absolu, ni les traditions, ni le peuple. Bref, il est davantage ouvert à accepter des systèmes extérieurs, dominants. Il sait tourner le dos au capitalisme à papa pour aller vers davantage de libéralisme voire de néolibéralisme. Il reste cependant pleinement de droite, dans le prolongement de la hiérarchie sociale. Même s'il peut entendre et chercher à aménager à la marge des frictions entre les systèmes et la population, et se montrer plus "social". Il est d'ailleurs parfois difficile de distinguer le centre d'une droite sociale, gaulliste. L'extreme-centre, s'il est tout autant de droite, se distingue par une acceptation bien plus grande du néo libéralisme, avec de plus assez peu de considération pour les traditions ou le carcan étatiste. Il défend pour l'essentiel l'ordre économique et la hiérarchie sociale établie, porté par des privilégiés du système qui tiennent à le rester. Défendant davantage le système économique, il se moque peu ou prou des autres systèmes en place, à commencer par les conceptions démocratiques. Il se conçoit comme le "camp de la raison", ou le pragmatisme éclairé.
  16. Dans ce contexte, trahir signifie laisser percevoir, divulguer, révéler, ... Par exemple : "par ce lapsus, il a trahit sa pensée véritable", "son regard trahissait ses intentions", ...
  17. Sauf que la nature de la décision est cruciale également. Que ce soit l'abolition de la peine de mort ou le droit à l'avortement, ou encore le mariage homosexuel, le point commun de ces mesures est qu'elles vont vers des gains de nouveaux droits, droits qui ne s'opposent à aucune autre liberté. Bref, qu'elles font plutôt lever des verrous qu'en imposer. Du reste, ces lois ont été votées par des représentants du peuple, élus en connaissance de cause, et n'ont pas été remises en question depuis, malgré les changements de majorité. A l'inverse, la réforme des retraites, en plus d'être impopulaire et de restreindre les droits des citoyens, n'a jamais été votée. Et surtout on voit bien que l'on a un pouvoir qui se joue des institutions pour empêcher les représentants du peuple de voter, anticipant la résultante. Encore une fois, tu as une vision assez réductrice de ce qu'est une idéologie. Ce n'est jamais qu'un agencement d'idées, qui n'est pas forcément imposé ou immobile. Il ne faut pas confondre cela avec un dogme. Et donc, les idéologies, encore une fois, existent sans les partis. La gauche radicale et l'extrême-gauche sont deux courants idéologique différents. L'extrême-gauche par exemple ne se réclame généralement pas de la République, qu'elle verra comme un carcan des puissants. Elle réclame généralement la sortie du capitalisme. La gauche-radicale (dans laquelle s'inscrit plutôt LFI) reconnaît la République et ses institutions (même si elle propose de les modifier, elle ne s'inscrit pas en dehors), et de la même manière, si elle entend encadrer le capitalisme, fortement, ne parle pas d'en sortir concrètement. Le terme "gauchiste" est utilisé essentiellement péjorativement, afin d'exprimer davantage un dédain et un mépris que d'indiquer la radicalité de la position. Après, l'utilisation a été aussi détournée pour se qualifier de "sale gauchiste", un peu en pied de nez. Mais comme souvent, la question revient à savoir qui l'utilise et pourquoi. Après tout, on a bien des gens qui ont villipendé pendant des années des gens de "droitdelhommiste", car évidemment, la défense des droits de l'homme, c'est mal. Heureusement, pares leur avoir proposé islamo-gauchiste, ils ont fini par reprendre le terme de Trump pour s'inventer les "wokistes". Alors, soit tu feins de ne pas avoir compris, soit tu n'as réellement pas compris. Donc, je te laisse relire mon propos, je parlais d'une cohérence économique. Tous les partis de droite, du centre aux extréme-droites, défendent grosso-merdo le même modèle économique, et par delà la même sociologie des inégalités, la même logique de classes. Ce sont tous des mouvements profondéments libéraux économiquement, avec une tendance néo-libérale plus ou moins assumée. Ce sont les mêmes logiques libérales et économiques qu'ils portent, et ce sont ces logiques que la majorité des médias mettent en avant. Les distinctions entre ces mouvements sont ensuite d'ordres social, sociétal ou culturel. Je ne dis pas que ces différences là n'existent pas et ne façonnent pas des partis différents entre eux. Je dis qu'ils sont sur la même colonne économique de droite qui malgré tout structure leurs idéologies respectives, et que c'est cette proximité et cette porosité qui leur permet d'entretenir les mêmes politiques depuis 30 ans. Car, comme je l'ai dit précédemment, un parti qui se revendiquait de gauche, le PS, a pour l'essentiel lorsqu'il était au pouvoir, soutenu au final cette même orientation économique. Et c'est cette même logique que l'on retrouve un Macron qui choisit de nommer un PM tour à tour de droite ou du centre, en s'appuyant sur l'extreme-droite qui dans l'absolu est d'accord sur le maintien de cette orientation, et qui refuse catégoriquement - malgré les élections - de laisser le pouvoir à des mouvements qui remettraient en cause cette orientation néo -libérale, à savoir des mouvements de gauche.
  18. Ca fait combien d'années.que tu n'as pas lu France Soir ? Ce truc, qui n'est plus un journal depuis longtemps, est surtout un déversoir complotiste. Le Point est assez clairement de droite traditionnelle. Le Parisien et les Échos sont sous la houlette de Arnault, avec une inflexion du Parisien à droite alors qu'il se voulait se présenter plus apolitique (mais bon, il était déjà à droite. C'est un peu comme le centre qui nous la joue neutre, mais est idéologiquement de droite). Ah oui, tu as du seulement "un peu" regardé alors. LCI a toujours été de droite. C'est la maison Bouygues-TF1. Bon, c'est vrai que depuis la guerre en Ukraine, c'est surtout devenu la chaîne d'infos militaires en continu. BFM, ça a toujours été davantage droite modérée, donc plutôt macroniste. Si peu Une rédaction dépend de qui tu mets à sa tête. Et du moment que tu mets quelqu'un qui va dans ton sens, tu n'as guère besoin de donner des ordres. Depuis quand se dire de Gauche ou de Droite implique d'être inféodé à un parti ? La philosophie et les idées de gauche existaient bien avant les partis et en dehors d'eux. Les partis ne sont que des structures pour agencer ces idées dans des programmes politiques, suivant des orientations et des nuances. Mais il n'est nullement besoin de faire parti ou de soutenir un parti pour être de gauche. Encore une fois, si je devais soutenir un parti actuellement... ce serait le NFP. Les autres ne font guère envie. Bref, nul besoin d'invoquer les partis pour te situer à gauche ou à droite. La pensée de gauche a sans doute évoluée. Mais encore une fois, elle n'est pas prisonnière des partis, et ce ne sont pas eux qui la façonnent principalement. Ils n'en sont que des chambres d'écho. Mais par contre ces partis ont effectivement changé. On pourrait citer le PS, qui effectivement a cessé progressivement d'être la chambre d'écho des idées de gauche pour devenir celle d'un libéralisme acceptable. Je ne connais pas ce Pheldwin. Mais si c'est de moi dont tu parles, j'aimerais bien voir la teneur des "insultes". Je suppose que tout tient au "mine de rien". Et que ce que tu appelles insultes consistent sans doute plutôt à des moqueries concernant tes outrances. Car effectivement, j'ai assez peu tendance à insulter les individus habituellement, surtout par écrit. Mais je serais prêt à m'en excuser si tel était le cas, bien sûr. Ah, Bolloré serait le seul à orienter ses médias ? C'est à se demander pourquoi tous ces milliardaires veulent à tout prix avoir leur réseau d'informations à eux... pour surtout le garder indépendant ? S'ils veulent garder les médias indépendants, ils n'ont qu'à demander la création d'un pot commun pour y déverser leurs contributions, contributions qui serviraient à faire fonctionner pleinement tous ces médias en garantissant réellement l'indépendance de ces rédactions avec lesquelles ils n'auraient réellement aucune interaction.
  19. L'extrême-centrisme, dont s'est revendiqué Macron je crois, c'est en quelque sorte le néolibéralisme pragmatique, qui tente de se faire passer pour neutre et de bons sens (déployant une expertise dans la post-vérité), et qui n'a pas de valeurs morales particulières. Ils ont une colonne vertébrale politique assez claire cependant, c'est juste qu'elle ne se structure véritablement que sur l'économie (contrairement à la droite traditionnelle, plus réactionnaire et traditionaliste). Sont-ils pirent sur l'extrême-droite ? Sans doute pas autant, mais comme ce sont des cyniques, elle ne les dérange pas, et ils sont prêts à l'utiliser ou à reprendre ses termes. On l'a parfaitement vu ces dernières années. Bref, la Macronie représente assez bien cet extrême-centre et nous en a bien prouvé. Bayrou vient du centre modérée (bref la droite libérale mais pas trop réac), mais il apprends peu à peu à se radicaliser.
  20. Ils en ont l'inspiration et les discours. Malheureusement, savoir s'ils en ont la volonté et les moyens arrive généralement trop tard.
  21. Tu vois une grosses différence entre le programme économique d'un Zemmour et celui d'un "centriste" ? Ensuite, l'extrême-gauche référencée dans ces graphiques, c'est en fait la gauche, car LFI, qui effectivement partage les grandes lignes des autres partis de gauche, sur l'économie également (du reste, l'extrême-gauche partage les mêmes critiques du libéralisme ). Mais comme je le disais, tu as par contre une frange de la gauche "centriste" qui développe finalement les mêmes thèses libérales que la droite. Encore une fois, ça ne fait que démontrer quel courant idéologique promeuvent globalement ces chaînes. Ce qui est assez logique lorsque l'on sait qui les détient. Doit-on parler de dérives idéologiques pour ces chaînes ?
  22. C'est un jugement complètement subjectif. Parce que j'ai par exemple l'opinion totalement opposée, et que je ne vois pas quelles positions de Mélenchon laisseraient supposer de tels délires sur Mélenchon. Alors que Sarko, on le suspect quand même d'avoir dézingué un dictateur pour cacher un financement illégal.
  23. Je dois avouer qu'à part l'info originelle du Canard, je n'ai vu celle-ci reprise que dans les médias d'extrême-droite/Bolloré. C'est étrange que les autres ne lui soit pas tombé dessus. Ils n'ont peut-être pas pu recouper la source. Mais effectivement, cette rencontre surprend.
  24. Alors non, l'antisémitisme et le racisme ont par défaut en totale contradiction avec les valeurs de gauche. Philosophiquement, ce serait un contresens. Après, un parti peut se dire de gauche sans en respecter les valeurs : ça, ce serait autre chose, et un tel parti ne serait plus franchement de gauche. Et puisque tu parles de LFI, même si l'on peut condamner Mélenchon pour un propos à la con (l'antisémitisme qui serait résiduel), et que l'on pourra reprocher des ambiguïtés qui frisent parfois la provo de quelques uns, le message idéologique et le programme que porte LFI n'a rien d'antisémite. Car : critiquer Israël en tant que pays dans ses actions, et en fait son gouvernement, ce n'est pas de l'antisémitisme critiquer le génocide en Palestine, ce n'est toujours pas de l'antisémitisme s'interroger sur les dérives communautaristes du CRIF, lorsqu'il se fait l'ambassadeur de l'extrême-droite israélienne, ce n'est toujours pas de l'antisémitisme Car au final, ces 3 critiques reviennent à critiquer les mêmes individus : l'extrême-droite au pouvoir en Israël. Qui ne représente absolument pas les juifs, et encore moins les juifs de France.
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