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Tout ce qui a été posté par Pheldwyn
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Je vois que tu ne réponds pas à la question. Tu taxe la gauche d' "islamofasciste", mais tu es incapable de démontrer en quoi. L'extrême-droite a une histoire en France : un parti fondé par d'anciens nazis, qui a toujours évolué dans la sphère de groupuscules fascistes, antisémites, etc ... Avec un chef devenu président d'honneur qui qualifiait la Shoah de détail de l'histoire, ou qui aimait à multiplier les traits antisémites. Avec bien évidemment un rejet également historique des populations arabes et africaines, et des français issus de ces origines. Sérieusement, tu as vécu sur une autre planète ces 30 dernières années ?? Bref, l'extrême droit se caractérise par un rejet de l'immigration avant tout par xénophobie et par un identitarisme nationaliste exacerbé, réac et souvent proche de milieux catholiques intégristes (civitas, etc ...). D'autres composantes qui caractérisent généralement ces mouvements : la volonté d'un pouvoir fort (encensement de l'armée et des forces de l'ordre), une rhétorique anti-système (remise en cause des organes démocratiques et constitutionnels, de la justice, etc ...) et une bonne dose de populisme (reprise de slogans creux, opportunisme, etc ...) Enfin bref, tu connais déjà tout cela.
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Non, ça ce sont tes fantasmes et tes caricatures, et non pas les idées portées et défendues par la gauche. La sempiternelle technique de l'épouvantail. Tu serais d'une autre époque, face à la liberté d'avorter tu nous expliquerais aussi grossièrement que la gauche veut rendre légal l'infanticide, même pourquoi pas après la naissance. Ce seraient des propos outranciers tout aussi crétins et cons que ceux que tu tiens là. Ou face au vote des femmes, que la gauche veut que les femmes dominent les hommes. Tiens, d'ailleurs c'est toujours le discours de l'extrême-droite dès lors que l'on parle du droit des femmes ou de lutte contres les inégalités sexuelles. Tu oublies juste un petit détail : que le contexte n'a strictement plus rien à voir ! Justement du fait de la révolution : on est en droit de donner son avis, sans se voir taxer d'ennemi du peuple ou embastillé. Par ailleurs, se réclamer d'un individu, c'est en général faire du cherry-picking dans certaines idées ou valeurs de celui-ci. Mais là encore, ta technique est le pourrissement argumentatif par l'utilisation de l'éventail. C'est bien dommage de toujours passer à côté du fond.
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La colonisation date d'avant même les notions de gauche ou de droite. Mais effectivement, la gauche était empreint de racisme et de paternalisme colonial, elle a même été esclavagiste. Mais certainement pas moins que la droite, c'est donc totalement absurde d'accuser les seuls penseurs de gauche. Et surtout, même si cela a mis du temps, elle a su évoluer, même sinla route a été sinueuse : https://www.monde-diplomatique.fr/2021/04/DUCANGE/62998 La droite a mis davantage de temps quant à cette prise de conscience, et d'ailleurs celle-ci est loin d'avoir été faite. Surtout si l'on regarde du côté de l'extrême-droite. On a toujours des gens pour prétendre que dénoncer le passé colonial serait malvenu ou dénué d'intérêt. Pourquoi ne prendre que Robespierre et ignorer la révolution dans son ensemble ? C'est pourtant l'occasion de la naissance de la droite et de la gauche , entre les conservateurs monarchistes et les progressistes républicains.
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Tu en a gros ?
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Quant au droit de vote des femmes :
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Ne sois pas stupide ! Tu penses que la lutte pour l'avortement est née en 74 ? Je te parle des combats idéologiques de la gauche, qui se déroulent sur des années, des batailles politiques et culturelles pour faire évoluer les idées. D'ailleurs, c'est tout à l'honneur de Simone Veil, mais elle a clairement fait adopter ce projet contre son camp : https://www.radiofrance.fr/franceinter/ivg-droite-ou-gauche-qui-avait-vote-la-loi-veil-en-1974-4771470
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Souvent avec le temps. Historiquement, la droite a toujours fini par assimiler toute les réformes progressistes de gauche qu'elle combattait. La réaction abesoin de temps semble-t-il. La droite voulait conserver la monarchie, puis les privilèges, puis l'esclavage, puis le travail des enfants, était contre les congés payés, contre le vote des femmes, contre l'avortement, pour la peine de mort, etc etc etc
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Qu'est-ce que c'est que cette comparaison à la con ? La totalité de ton salaire annuel pourrait rembourser ton crédit immobilier ? Évidemment que non. Et là on parle d'un état en plus. Donc cette remarque n'a aucun sens. Et ça tombe bien, le pays s'enrichit. La productivité a laaaargement augmenter ces dernières décennies, il est normal que les citoyens en profite. Or, beaucoup de ces marges ont été largement accaparées. C'est pour cela qu'il faut promouvoir des encadrements à l'échelle européenne. Et c'est pour cela qu'il ne faut de grandes concentrationsvde richesses comme celles-ci, puisque cela donne trop de pouvoir à ces individus qui ne sont pourtant pas élu démocratiquement. Encore une fois, tu ne fais que prouver ton goût pour un pouvoir aristocratique. Ce qui veut dire, dans ta logique, que l'état était raisonnable jusqu'à lors ? Donc que les cotisations que tu fustiges sont raisonnables, puisque les grands dirigeants restent. Un ressortissant des USA se doit de payer la différence de l'impôt aux USA, s'il est dans un pays plus "favorable". Tu es pour cette disposition ? Forcément, en mettant en concurrence l'économie mondiale et en jouant le jeu du néolibéralisme, tout a été délocalisé. Et par la même, on a tué effectivement des filières d'emploi. Tu ne fais que prouver toute la perversité de ton idéologie.
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C'est que tu es passé totalement à côté de mon message. Je suis pour la démocratie, dès lors qu'on ne manipule pas l'opinion en ne lui exposant pas la réalité mais en la noyant dans des fantasmes. C'est tout l'enjeu normalement d'un état : de laisser décider les citoyens, mais de leur donner les outils et les moyens nécessaires pour décider en toute connaissance de cause. Ce qui ne correspond pas avec l'obscurantisme de l'extrême-droite. Et surtout, contrairement à toi peut être, je ne résume pas la démocratie à la seule volonté de la majorité. Une démocratie, c'est un état de droit : une majorité ne peut pas décider de porter atteinte à la dignité ou à l'intégrité d'autres citoyens.
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Sauf que justement je ne promeus pas davantage le monarque Mélenchon. Et effectivement, il me tarde de la voir laisser la place, comme il l'avait lui même dit. Heureusement, je suppose que tu trouves tout aussi inadmissible la présidence du RN transmise de père en fille ? Pareil, je n'ai pas de sympathie pour elle. Mais encore une fois, je ne suis pas marié avec LFI. Si un autre parti de gauche reprend un programme analogue, je le supporterais sans problème ... Mais en l'occurrence, les autres partis de gauche ne sont pas suffisamment crédibles : le PS est totalement schizophrène, les écolos pas toujours clairs sur leurs positions, quand au PC, là aussi la ligne Roussel vient tout brouiller. Bref, je reste pour ma part davantage intéressé par une offre transpartisane à gauche, qui sorte des chapelles ou des cultes de la personnalités, pour s'intéresser au fond et aux idées.
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C'est assez faible. Poser 4 questions en 5 ans, sans rien changer autour de nos institutions, c'est plus qu'on suffisant. C'est davantage le fonctionnement qu'il faut revoir dans son ensemble, avoir une démocratie davantage participative, et pour le coup prendre exemple sur l'essentiel des autres démocraties davantage parlementaristes. Surtout, le référendum est un souvent un sujet populiste : son aspect démocratique repose avant tout sur une honnêteté intellectuelle dans sa question et les réponses proposées. Il s'étend également avec une information suffisamment développée et objective sur les enjeux. Tu ne peux pas faire un référendum sur le conseil constitutionnel sans que les gens sache en amont à quoi il sert et ce qui motive sa mission. Il faut que les problèmes soit clairement posé... Ce qui est malheureusement tout l'inverse de ce que font généralement les politiques. Bref, un référendum doit se faire à tête reposée, il ne doit pas être la pierre angulaire d'une propagande. Il suffit de regarder l'Angleterre avec le Brexit pour voir vers quoi mène un tel référendum. Je pense également la même chose d'un référendum sur l'immigration : s'il s'agit juste de promouvoir l'expression d'un racisme, l'expression d'une sorte de ras le bol qui s'exprime en visant des boucs émissaires, nous sombrerions dans bien autre chose que de la démocratie. Surtout que l'immigration est loin de se résumer à une simple question, mais entraîne différent sujets ou aspects. Bref, c'est typiquement l'exemple de ce qui serait un très mauvais usage du référendum. Tu penses à quels "gens non élus" ? Si c'est encore le conseil constitutionnel qui est visé, il faut fortement relativiser son pouvoir. Même si je suis pour revoir son mode de.nolination, il reste un organisme essentiel à une démocratie : justement pour avoir un contre-pouvoir évitant les dérives autoritaires ou anti-démocratiques. En ce sens, l'instrumentation qui a été faite du Conseil Constitutionnel par le pouvoir en place est juste d'une irresponsabilité sans nom.
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Oui, c'est surtout ça qui me surprend toujours un peu dans ce genre de comparaison. Par définition, un accident n'est pas prévisible, donc il n'y a pas de raison qu'une année fasse le même nombre de morts sur la route qu'une autre : bref comparer une année sur l'autre n'a pas forcément de sens, surtout sur - au final - de si petits chiffres. Surtout ne regarder que le seul nombre de morts n'est pas forcément significatif. Il faudrait regarder en même temps le nombre d'accidents (car il peut y avoir moins d'accidents, mais impliquant davantages de victimes) et surtout les causes, le contexte, etc ... Bref, c'est davantage cette analyse là qui serait intéressante. Et plutôt l'évolution au long court, l'évolution, que simplement le résultat d'une année sur l'autre. Et enfin, ne se focaliser que sur un critère accidentogène est également un tout autre biais. La vitesse est souvent un critère d'aggravation en cas d'accident, mais les excès n'ont pas le même impact accidentogène suivant les cas. Dépasser la vitesse dans une zone urbaine de 10kmh à l'heure de sortie des écoles n'est pas la même chose que le même excès, ou son double ou son triple sur une autoroute déserte. Et l'excès de vitesse n'est pas le seul mauvais comportement imputable aux conducteurs : non respect du code, refus de priorité, dépassements dangereux, etc ... De même, la réduction du nombre de morts n'est pas forcément due uniquement à de meilleurs comportements. Il y a également l'évolution technologique, qui induit de fait de meilleurs comportements (généralisation des limiteurs de vitesse par exemple). Ou qui amènent une meilleures écurisation des passagers en cas d'accident. On a également l'amélioration des infrastructures. Et l'augmentation du trafic qui induit peut être davantage d'accrochages mais moins d'accidents mortels. Bref, c'est un sujet tellement multifactoriel, que le simple chiffre du nombre de morts à lui seul est - heureusement dans un sens - concrètement trop bas pour une analyse scientifique.
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Tu parles. Le RN propose surtout une fermeture des frontières face aux humains, aux idées, aux cultures, au présent même, dans un enfermement identitaire qui n'a rien de nouveau. Mais concernant l'économie, je pense que leur discours est bien davantage insincère, si tant est qu'il existe. Le RN était historiquement très libéral. Même sous des airs de souverainisme, je ne vois pas trop ce qu'il articule comme proposition alternative. Lol. Le RN serait pour la décroissance ou la sobriété, tant qu'on y est ? C'est surtout loin d'être un parti qui s'illustre par la défense de l'être. Au contraire, il se focalise plutôt sur l'essentialisation que sur la liberté, oeuvrant par stéréotypes. Et il est somme toute assez peu critique du consumérisme ou de ces questions. Encore une fois, il reste dans une conception très libérale économiquement, très conservateur, malgré un discours de surface qui chercherait à faire penser l'inverse : dans les faits, il n'y a rien.
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Qui sont ? Peux tu concrètement nous expliquer de quelles idées tu parles ? En sortant des insultes, des slogans et des invectives à la con, tu peux expliquer sur le fond en quoi la gauche aurait fait monter l'extreme-droite ? En quoi elle aurait promu les thèses racistes du RN ? En quoi tu l'associes à l'islamisme ? Mis à part avoir dénoncé un attentat dans une mosquée, et avoir manifesté (entre autres dénonciations de discriminations) contre la haine des musulmans ? Pour toi est islamiste toute personne qui s'oppose à ce que l'on diffame quelqu'un du fait de sa religion ?
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Depuis quand l' "ultra-gauche" (bon, je suppose que tu parles de la gauche radicale, qui n'est même pas l'extrême-gauche) aurait l'influence que tu dénonces ? Je pense que tu rates une bonne partie des mouvements électoraux : historiquement l'électorat de gauche s'est plutôt réfugié chez les partis de la NUPES ou dans l'abstention. Les "sociaux démocrates" se sont déportés vers la Macronie, qui a aussi capté une part de l'électorat de droite. Et les plus conservateurs ou réacs de la droite se sont déplacés vers l'extreme-droite, à force de promouvoir les thématiques de celle-ci. Mais bien sûr En clair, parce que la gauche dénonce la haine des musulmans, ça en devient un appui des islamistes et des terroristes ? C'est cela, toute la teneur de ta réflexion de merde ? En l'occurrence, la gauche dénonce l'autoritarisme de la Macronie, sa monarchisation à outrance de la Veme et de la déparlementisation qui en découle. Et seule la NUPES a fait des propositions pour changer nos institutions et les rendre plus démocratiques. La droite ne monte pas franchement. Les idées néoliberales ne rassemblent pas une majorité. Même ceux qui votent pour le RN pensent naïvement que celui-ci serait opposé au néolibéralisme. Et c'est bien l'extreme-droite qui est montée, mais pas sur les thématiques économiques. Sur l'alimentation des peurs, des fantasmes et du simplisme. Et c'est pourquoi ce système électoral est une forfaiture, avec au final une minorité qui s'impose aux autres et monopolise le pouvoir souvent en décalage avec la majorité du pays. Il faut aller vers davantage de démocratie, vers un système où chaque texte voté s'appuie sur une réelle approbation majoritaire. En finir avec la gouvernance du prince, à coup de 49-3 et de comités opaques.
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Ainsi que d'une complaisance médiatique. Et bien de sa "dédiabolisation" et sa banalisation, voulue par Marine Lepen, mais largement favorisée par l'appui complice des médias et de la droite qui a repris et valorisé ses thématiques et son idéologie, de Ciotti à Macron en passant par Darmanin.
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A priori, lorsque l'on voit l'augmentation des millionnaires en France, de leur patrimoine, du fait même que ce patrimoine se retrouve toujours davantage aux mains de moins en moins de personnes. Que l'on voit les records de dividendes. Que l'on voit comment les plus riches de ce pays ont multiplié leur fortune durant le COVID, etc ... On peut se dire qu'on est très loin de ces limites. Tout dépend de qui tu parles. Encore une fois, pour des petites entreprises, ça peut-être un frein (mais c'est pour cela que je prône pour ma part un impôt progressif sur les sociétés). Pour les grosses boîtes, il s'agit juste de rogner toujours davantage sur la "ressource humaine" pour maximiser les profits. Les bonnes volontés ne concernent pas que les entrepreneurs. Tu as des gens qui abattent du boulot derrière : et les exploiter en suçant leurs efforts en minimisant toujours moins leurs implications, oui, c'est à même de les décourager. C'est aussi à cela que sert la redistribution. Tu es dans l'idéologie la plus primaire qui soit. Pour toi, les gens qui profitent de la redistribution sont des feignants. Mais les premiers à profiter de la redistribution (et tu ne sembles pas l'avoir relever, étrangement) sont actuellement les plus nantis : je vois assez peu de propriétaires fonciers qui se plaignent que ce soient nos impôts qui leur verse une partie des loyers via l'APL. Assez peu de patrons d'entreprise qui se plaignent que ce soit la collectivité qui mettent au bout des trop bas salaires qu'ils consentent à verser à leurs salariés. Elle est là la véritable hypocrisie. Je n'ai justement jamais affirmé cela ! J'ai même affirmé le contraire : que les riches ne participent pas à hauteur de leurs capacités, laissant le poids sur les classes moins aisées. Bien évidemment qu'il faudrait que les riches payent davantage que la classe moyenne ! C'est pour cela que je parle d'un impôt plus juste : que les riches paient davantage, et les classes moyennes moins. C'est toute la cohérence de mon discours. Mais du coup, je ne vois plus trop celle du tien Non, je t'assures, se dire qu'on reçoit sa juste part dans son travail, plutôt que toujours moins, ça n'a pas pour effet de dissuader. Bien au contraire. De plus, la redistribution profite essentiellement aux travailleurs, c'est toute l'ineptie, encore une fois, de ton discours. Bien évidemment qu'un travailleur peut et doit aspirer à davantage de redistribution, en l'état actuel. Mais pour conclure, je te dirais que la redistribution n'est pas forcément ce que je prône en premier lieu : si, déjà, la distribution était moins inégale, la redistribution serait moins nécessaire.
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Lorsqu'il ne faisait pas peur à la droite et à l'aristocratie des médias, car trop loin de pouvoir prendre le pouvoir ? C'est quoi la gauche "respectable" ? Celle qui va dans le sens d'un programme de droite ? La "gauche néolibérale", oxymore s'il en est ? Encore une fois, je ne vais pas défendre le bonhomme ou sa stratégie de la conflictualisation permanente. J'ai suffisamment exprimé ma distance avec cette stratégie là, ou le culte du chef qui a lieu malheureusement à LFI, et son verrouillage à la cour. C'est un phénomène malheureusement récurrent dans les partis, mais c'est dommageable vu les valeurs qu'est censé porter ce mouvement. Mais cela étant dit, malgré les outrages sur la forme, j'aimerais bien savoir ce que tu trouves de "délirant" dans le fond de ses propos. La gauche a toujours eu à coeur de défendre les minorités : c'est son credo habituel. Cela ne fait pas de ces minorités un "nouveau peuple". Le programme de LFI est clairement un programme de gauche sociale, et les idées de ce programme et du discours de LFI n'est au final pas centré sur la défense des minorités (même si ce sont des mesures qui sont présentes, évidemment), mais bien davantage sur des thématiques bien plus large : la justice sociale, l'emploi, l'environnement, les institutions. Tu peux nous citer les mesures ou propositions défendues par LFI qui mettraient en avant ce "nouveau peuple" dont tu parles ? Je pense que tu es tout de même sacrément dans le fantasme ! Factuellement, les propositions de LFI sont majoritairement sur d'autres thématiques que celles que tu pointes. Tu te fais une représentation (de mauvaise foi ou pas, je ne sais pas), certes largement entretenu par la droite, l'extrême-droite et surtout les médias, mais factuellement celle-ci n'a rien de rationnel. Peux-tu m'expliquer en quoi consiste l'idéologie que tu dénonces, et comment elle s'articule concrètement dans ce que propose LFI ? La hausse du SMIC ? La transition énergétique ? La remise en cause des traîtés de libre-échange ? Sérieusement, essaie de prendre ne serait-ce qu'un peu de recul sur ce que tu dénonces et la réalité. (par exemple pour le RN, on voit de suite vers quoi pointe leur programme : préférence nationale, par exemple). C'est quoi encore cette connerie ? Déjà, j'aimerais bien comprendre ta distinction concernant le "vrai peuple". Ensuite, la masse de la population ... s'abstient. Quand à ceux qui votent, le 1/3 vote Macron, le 1/3 Lepen et le 1/3 restant à gauche (et plutôt, apparemment, sur une ligne de rupture) Donc, comment en arrives-tu à parler de "vrai peuple" ? Ce qui est certain à mon avis, c'est que la gauche (en particulier LFI, mais c'est aussi vrai de EELV et du PS lorsqu'il tourne le dos à sa ligne néolibérale) est à ce jour le camp politique qui propose le programme défendant le plus les intérêts de la population en générale (face aux enjeux climatiques), et bien évidemment ceux des classes moyennes et défavorisées, en prônant la défense de notre modèle social. La macronie et la droite sont dans la lignée néolibérale des 40 dernières années et n'ont de cesse que de vouloir détricoter nos acquis et notre modèle social pour l'uniformiser vers le marché. Bref, défendre en tout premier lieu les intérêts des grands groupes et de la finance. L'extrême-droite surfe sur les disparités sociales engendrés par le néo-libéralisme, mais pointe les immigrés comme l'alpha et l'omega, sans chercher nullement à remettre en cause le système qui créé ces inégalités. En même temps, c'est normal, c'est l'extrême-droite, pas la gauche. Bref, tu parles de trahison, mais en l'occurrence le bilan est assez différent que celui que tu dresses. Il compte exactement sur le même pari que Macron (qui lui a été élu grâce à cela) : que le rejet de Marine Lepen lui permette d'arriver au pouvoir. A la différence prêt que Macron et la clique médiatique ont tout fait pour permettre au RN de monter afin d'être l'adversaire fantoche du second tour ... et que désormais, ils ont tellement réussi à le faire monter, qu'il risque de rafler la mise. En même temps, vu que le RN ne remet absolument pas le système sur lequel se nourrit l'aristocratie de ce pays, que ce soit Macron, Lepen ou Bardella, ça leur convient absolument. Ils ne veulent juste pas d'une gauche qui risquerait de mettre à mal leurs privilèges. Complètement. Et c'est bien pour ça qu'il faudra que tu nous explique à quel moment Mélenchon, LFI ou la gauche promeut l'islamisme ?? C'est là un total délire de ta part ! Donc forcément, oui, c'est crétin de penser que la gauche miserait sur l'islamisme comme valeur de gauche ! C'est totalement incohérent. Par exemple ? Encore une fois, il est aisé d'affirmer n'importe quoi. Et surtout, c'est se foutre de la gueule du monde quand en face on a un parti fondé par d'ancien SS, dont la présidente est la fille qui assumait la campagne d'un type qui faisait des jeux de mots antisémites sur la Shoah, qu'il qualifiait de détail historique. Une présidente qui aime valser avec des néonazis, et qui a pour partenaires le reste de l'extrême-droite européenne. Mais non, les antisémites seraient chez les antiracistes : là encore, tu n'es pas à une incohérence près. Il n'a jamais soutenu le hamas, encore une fois, ce sont des conneries. LFi a eut une comm' désastreuse et tout à fait condamnable dans la forme, mais assez peu contestable sur le fond, dénonçant aussi bien les massacres du 7 octobre que la réponse illégitime du gouvernement d'extrême-droite de Netanyahou, appelant depuis le départ à un cessez-le-feu. Il n'a jamais soutenu la Russie de Poutine non plus : les accointances idéologiques de LFI sont envers des opposants de Poutine. Le tort de Mélenchon, c'est son anti-américanisme primaire qui le pousse à avoir des déclarations binaires ou débiles, là aussi je pourrais te rejoindre. Mais en tirer un soutien à Poutine, qu'il n'a strictement jamais affirmé ? (contrairement à Marine Lepen, par exemple). Ce serait bien que la gauche ait un avenir ... à gauche. Sinon, je n'y vois aucun intérêt. Glucksmann ne représente malheureusement absolument pas l'union à gauche. Mélenchon non plus. Mais le projet autour du programme de la NUPES, oui. Donc pour ma part, c'est plutôt autour de cette base-là que j'attends la gauche. Pas sur un enième cireur de pompe du néolibéralisme, et de surcroît va-t'en-guerre.
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Selon qui ? Et accusé pourquoi, au final ? Parce qu'il critique le Crif ou Netanyahou ? Et l'autre accusation que porte Gouderien : Mélenchon est islamiste ? Il est pour la charia ? Il soutient les dictateurs ? Tout cela est tellement grotesque.
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Un jour il faudra étudier l'irrationalité de la haine obsessionnelle envers Mélenchon de LFI au point de les repeindre en antisémites et en islamistes, ce qui est - rationnellement - à front renversé des faits et de leurs discours. Une autre forme de calomnie. Ce n'est bien évidemment pas comparable à l'antisémitisme et à ses millions de morts et bien davantage de victimes au travers de l'histoire. Mais c'est tout aussi con.
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Non, de la simple logique par rapport à tes propos. Alors tu te tires une balle dans le pied. A moins que tu penses que la classe moyenne correspond à ceux qui gagnent plus de 4000 € net par mois et par personne. La bonne blague : "ceux qui ont réussi" ont sans aucun doute bien moins de mérite que de nombreux travailleurs qui gagnent pourtant des salaires dérisoires. Tu vis dans un conte de fées, en pensant que le "mérite" existe. Que ceux qui débordent d'argent mériterait celui-ci. Ils ne font globalement que profiter d'un système (qu'ils maintiennent ainsi par leur influence) et d'une position au départ de privilégiés, et ont généralement fourni bien moins d'efforts que la majorité du reste de la population. C'est pour cela que je parle d'adoration : tu es en plein dans le culte des bien-nés, une déférence de cour. Et c'est mal ? Ce n'est pas parce que que c'est souvent pire ailleurs que tout irait bien en France. Au contraire : malgré nos richesses et notre place de 7eme puissance mondiale, nous avons toujours une pauvreté inqualifiable, et des disparités qui se creusent. Certes on a un système qui redistribue un peu grâce à l'impôt (mais la Macronie et les gouvernements libéraux successifs font tout pour le détricoter, le libéraliser, le rendre toujours moins redistributif, ce qui est semble-t-il ta volonté). Sauf qu'après cette redistribution par l'impôt et les aides, il y a la vie réelle et son coût. Et le premier d'entre eux : le logement. Et cette simple étape vient annuler une grande partie de la redistribution. Ce que les plus aisés ont payé en plus, que les plus pauvres ont reçu en aide... retourne au final dans les poches des propriétaires, qui représentent au final une fraction infime et aisée de la population au global. Bref, par exemple de nombreux neo-libéraux pointent toujours les allocataires du RSA, les chômeurs ou les bénéficiaires de l'APL comme des assistés, mais ils oublient souvent (ou font mine d'oublier) à qui va l'argent in fine. Et pour la plus grande partie, c'est dans les poches d'une aristocratie rentière.
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Et .... donc ? Tu es très difficile à suivre là ! Il n'y a pas de notion d'abattage rituel pour les poissons chez les musulmans. Chez les juifs non plus apparemment (même si il y a une histoire d'écailles qui se détachent ou non de ce que je viens de voir). Bref. Bah ... oui. Tu l'ignorais ??
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Un menu de substitution ça peut aussi être du poisson ou un plat végétarien.
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Ce n'est pas la haine des riches. C'est de l'opposition à votre haine des pauvres, des classes moyennes, bref des gens en général... et votre adoration face à une aristocratie d'héritiers, de biens nés, de privilégiés et de parvenus. Et je n'ai rien contre ces individus en soit, mais contre le statut dont ils profitent du fait d'un système qui à l'autre bout met une grande majorité dans la panade. Bref, un simple discours de justice sociale, typiquement de gauche en effet, sans qu'il ait rien d'extrême.
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Il ne suffit pas de répéter en boucle que des faits sont des mensonges, sans jamais venir apporter le début d'une argument pour démontrer en quoi. Encore une fois, le déficit est dû en grande partie à la diminution par les gouvernements Macron de nombreux impôts, en particulier pour les plus aisés. Tu nies la suppression de l'ISF ? Tu nies l'instauration de la Flat Tax ? Tu nies la baisse des impôts de production ? Tu nies la suppression de la CVAE ? N'importe quelle personne un tant soit peu informée sait que le problème déficit pointé par le gouvernement est avant tout un problème de recettes, et d'inflation. Encore une fois, pas si particulier que cela. Ça te plaît de l'affirmer, mais c'est faux. Ah bon ? T'as vu ça sur CNews ? Depuis des centaines d'années. Maintenant, le sujet est sérieux, donc ce serait d'arrêter de raconter n'importe quoi, et de se baser sur des chiffres concrets. Certaines criminalités ont augmenter (violence aux personnes et violence intra familiale), d'autres ont baissé sur les différentes décennies. Mais ce n'est pas en brandissant des discours de haine ou en pointant arbitrairement des responsables qui n'y sont pour rien que l'on règle ce genre de problème. Mais en s'intéressant à un moment donné aux causes, et en tentant d'y répondre. Comme tous les services publics. Et ça bat son plein depuis Sarkozy avec sa politique de non-renouvellement de fonctionnaires mais ça date d'avant. Et comme dans l'hôpital, c'est le plus souvent du à des logiques libérales, des volontés d'économie... Sur des secteurs pourtant clés de la société. Dans certaines zones, et encore, parce qu'ont les y laisse et que l'état a volontairement abandonné ces zones. Mais sinon faut pas déconner non plus. Lol, les pauvres chous Mais là encore, tu affirmes des choses, sans rien pour les appuyer, et en passant sous silence la totalité de l'équation, en ne gardant que ce qui t'arrange (et qu'en plus tu ne prouves pas). La France est encore numéro un en Europe en terme d'attractivité des investissements (un cas particulier ?). Il y a davantage de création d'entreprises années après années (alors certes boostées par les auto-entrepreneurs), et effectivement certaines jeunes entreprises périclitent, mais la plupart du temps parce que leur modèle n'est tout simplement pas viable, ou que beaucoup se lancent sans le matelas suffisant derrière. Mais c'est un le jeu de ton système libéral, non ? Tu plaisantes ? 35h, RTT, congés payés, assurance chômage, maladie, retraite... Ce n'est pas la France qui travaille qui s'est assis sur le modèle social, ce sont les gouvernements libéraux qui font tout pour le détricoter depuis des décennies ! A un moment faut arrêter de prendre les gens pour des cons, ça se voit un peu ! Il a pourtant une existence bien réelle : la preuve, tu ne penses qu'à t'en défaire. Improductif en quoi ? Encore une fois, pour éviter de perdre 70 millions, on a renoncé à 5 milliards. Tu sais compter ? Ce sont des maths assez simples pourtant. La poule aux oeufs d'or, ce ne sont pas les riches. Eux ne sont que des parasites. La poule aux oeufs d'or dans un pays, c'est son activité économique : la masse des travailleurs qui créent de la valeur ajoutée, et la masse des citoyens qui consomment. C'est cela qui fait tourner la pompe. Les super-riches ne sont que des rouages superflus : sans leurs employés, sans le savoir faire des talents de leurs entreprises et l'argent généré par les travailleurs, ils sont à poil. Mais, et c'est humain, ils prennent ce que les autres ont la naïveté de leur laisser.