à Gio:
Elle piétine à l'entrée du cimetière
Privée de toi, a perdue ses repères
Son corps est voûtée, ses larmes à terre
Elle suit le convoi, mais ne peux se défaire
A l'idée d'avancer sans toi, notre frère
Le coeur vidé, ses tripes à l'air
Elle réalise peu à peu son enfer
Entourée de vos familles, vos amis, sa mère
Elle assiste à ton départ, elle doit s'y faire
Elle te bénie et dis d'un ton fier:
"Je t'aimerais toujours et nos âmes se mêleront un jour dans l'éther".
août 2008