Tout comme il n'existe aucune réparation de l'injustice concernant l'homocide involontaire.
Si on suit ta phrase il faut donc condamné à mort le criminel qui tue par accident.
En fait, selon ce que tu dis ici, seul compte l'acte et les circonstances sont à mettre aux oubliettes.
Il faut donc condamner à mort, sans distinctions aucunes, le violeur multi récidiviste, le violeur occasionnel, le meutrier psychotique, celui qui tue par accident, celui qui n'est pas responsable de ses actes pour diverses raisons ( attardé, mineur ou personne sous contrôle d'une quelconque substance ou émotion.) et j'en passe.
La même loi pour tous ne signifie pas la même sanction pour tous.
L'idée de justice est souvent définie comme le fait de donner à chacun ce qui lui revient.
Le sens de la justice est donc considéré comme inné par la chrétienté qui en fait l'une des vertues cardinales, et par certaines philosophies antiques comme le stoïcisme, ainsi que par d'autres philosophes antiques tels que Socrate ou Platon.
Néanmoins, même si ceux ci considèrent le sens de la justice comme inné, ils ne disent pas que faire justice n'est pas un comportement rationnel, au contraire. Platon définit la justice comme une disposition qui consiste à se gouverner suivant la raison. Il dit également qu'une âme juste maîtrise ses passions.
De plus, de part sa simple définition, le sens de la justice fait référence au rationnel. Faire justice c'est donner à chacun ce qui lui revient, or comment définir ce qui revient à un être si ce n'est par la raison?
Qui plus est, le fait de définir le sens de la justice inné chez l'être humain et animal de surcroit, est largement discutable, mais ce n'est pas là l'objet du débat.
A aucun moment je ne dis que la sentence est là pour rééduquer qui que ce soit.
Mais elle n'est certainement pas là pour que les victimes aient le sentiment que justice soit faite.
Réfléchis un peu: si vraiment le but de la justice était seulement de donner cette impression aux victimes, pourquoi ne pas les laisser faire justices elles même puisque c'est ce qui leur donnera plus certainement cette impression. Parce qu'elles n'en n'aurait pas forcément le pouvoir? Mais, alors pourquoi ne pas les faire juger tient! En voilà une idée qu'elle est bonne. Ainsi la justice ne serait plus que le bras armé des victimes qui auraient enfin toutes le sentiment que la justice fonctionne. :smile2:
Enfin bref, la justice ne se soucie pas du fait que son jugement apporte une réelle satisfaction aux victimes ou pas, ce n'est absolument pas son but et heureusement. C'est d'ailleurs même parce que la justice ne considère pas la satisfaction des victimes que l'on dit souvent qu'elle n'est rien d'autre que l'injustice équitablement partagée.
Le but de la justice est de maintenir une cohésion sociale en éloignant de la société ceux qui sont considérés comme dangereux, ainsi que de rendre, autant que faire se peut, ce qui revient à chacun.
Ainsi, lors d'un meurtre, le but de la justice est d'éloigner le meurtrier de la société pour maintenir la cohésion sociale. Et c'est seulement cela, puisqu'il est alors impossible de rendre quoique ce soit aux victimes et leur famille.
Les dommages et intérêts ne sont qu'une façon de rendre aux victimes ce qui leur revient en compensations de ce qui leur a été prit. ( que ce soit matériel ou même que cela concerne leur image et leur intégrité.)
L'exemple militaire ne convient pas, puisque les lois martiales sont différentes des lois civiles.
L'Etat ne conçoit pas de donner la mort à un innocent dans le cadre civile.
Et, toujours dans ce même cadre, la justice considère qu'il vaut mieux dix coupables en liberté qu'un innocent en prison.
C'est l'un des principes élémentaires, des principes premiers, des principes fondamentaux de la justice. (puisque principe de base te dérange.)
Sinon, tu dis que la vengeance est une forme de justice. C'est vrai.
"La vengeance est une justice sauvage" Francis Bacon
C'est une forme de justice, tout comme la loi du plus fort, mais qui n'a pourtant rien de juste.
Concernant la loi du talion, tu cites un exemple où elle est plus ou moins règlementé, ce qui ne signifie pas que ce que j'ai dis sur la loi du talion est faux.
L'exemple que tu cites n'est, je le rappelle, qu'un exemple et non une règle générale. Tu nous montre que la loi du talion déjà été appliqué selon une certaine interprétation, interprétation qui la déforme quelque peu, il serait plus juste de le préciser.
Puisque la loi du talion ne nécessite pas de juges. "Oeil pour oeil, dent pout dent". Il suffit pour l'appliquer que de faire subir à l'autre ce qu'il nous à fait subir.
De plus, la loi du talion stipule que la riposte doit être égale à l'injure, or dans ton exemple tu montres bien qu'un voleur doit remboursé plusieurs fois ce qu'il à prit.
L'exemple que tu montres n'est donc pas l'application de la loi du talion mais une application possible suivant une certaines interprétation.
Enfin bref, il aurait sûrement été bon d'expliquer les raisons qui firent que la justice que tu cites ne dura pas. Non? Ah moins que tu ne cites que partiellement un exemple en ne montrant que ce qui t'arranges.
Enfin bref. La loi du talion repose sur la réciprocité des peines en infligeant au criminel le sort qu'il a lui même infligé. C'est donc un principe de justice qui répend la violence en doublant celle ci chaque fois qu'elle apparait.
Or, une justice ayant l'égalité dans la violence comme principe premier n'est certainement pas souhaitable.
Pour finir, il a souvent été dit que la peine de mort serait une alternative pour pallier au fait que les peines de prisons ne soient pas tenues. Mais ne serait il pas envisageable de mettre en place une fermeté des peines plus importante, sans pour autant exclure totalement les remises de peines?