Notre beau pays, réputé pour sa gastronomie, sa tour eiffel, son coco chanel et son romanticisme l' est aussi pour ses colibets, noms d' oiseaux et autres charmantes réparties scabreuses que peut proposer notre jolie langue de molière. On peut ainsi affirmer que les insultes font partie intégrantes de notre patrimoine national.
Les insultes sont-elles politiquement correctes?
Souvent sexistes, homophobes, traitant de races...
C' est la question que je pose ici.
La scatologie, surement propre à l' enfance, se distingue avec fais chier, vas chier et bien sur merde instinctivement laché en de nombreuses circonstances.
Certaines langues étrangères ont participer à enrichir, avec de nouveaux mots et expressions, cette fabuleuse panoplie dont nous disposions déjà, ainsi le classique nique ta mère, nous vient de l' afrique du nord (nous noterons que dans le sud de la france on lui préferera le moins direct vas niquer ta mère.), les gitans espagnols nous ont rapporté vas manger la racine à tes morts (ou, plus léger, manges mon pet).
Les mères sont souvent dans l' oeil du cyclone nous apprécierons donc les éléments cités plus haut ainsi que ta mère la pute, la con de ta mère, la putain de ta mère, fils de pute et plus amusant ta mère suce des ours ou encore ta mère la chauve.
Certaines insultes font quand à elles allusion aux homosexuels de façon trés distinguées comme les fameux enculé, pédé et tapette.
Il apparait nécessaire de démontrer que le caractère sexuel est quasi omniprésent dans les insultes avec pour prendre quelques exemples bien sur ceux cités plus haut mais aussi suce ma bite, j' te baise ou bien vas te faire enculer.
Avec le trés grand panel qui nous est offert, la langue française dispose en outre d' insultes à ralonges, ce qui multiplie énormément les possibilités comme par exemple: la putain d' enculé de ta race maudite de batard de fils de putain de ta mère la chienne qui suce des ours en rut.
On peut se rendre compte que la censure rendrait incompréensible cette phrase: la d' de ta de fils de de ta mère la qui des ours en rut.