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carnifex

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  1. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    « Petite et moyenne entreprise » sont des termes imprécis désignant des réalités diverses, et utilisés par les partisans du capitalisme pour tenter de gonfler le (faible) poids démographique de la classe possédante par celui des travailleurs indépendants. Ce que je peux te dire est que : 1°) aucun système n'a jamais interdit au travailleur indépendant de travailler ni ne le propose. Le droit pour les travailleurs indépendants de travailler n'est pas une spécificité du capitalisme. 2°) L'essence du capitalisme est que les entreprises collectives ne soient, ni de droit, ni de fait, la propriété collective des travailleurs. Si elles le deviennent, on n'est plus dans le capitalisme, mais dans le socialisme.
  2. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Vers plus de communisme, au moins à terme, probablement. Le socialisme peut prendre cette forme dans une économie primitive, on parle alors de réforme agraire. Mais, en l'occurence, redistribuer la propriété des grandes entreprises n'a pas de sens. Elles doivent faire l'objet d'une appropriation collective. Non, ça, c'est le système dans lequel nous vivons : le capitalisme avec un vernis « social ». Non. Je pense que les grandes entreprises doivent être la propriété de l'état. Je pense que les entreprise de taille intermédiaire, si elles sont des réalités économiques et non des fictions juridiques, doivent être la propriété collective des travailleurs concernés. Dans le capitalisme d'état, les grandes entreprises sont la propriété de l'état, lequel est la propriété, de fait, d'une oligarchie. Le socialisme exige la démocratie : le fait que l'état soit la propriété de fait du peuple. L'abolition de la monnaie et la gratuité, c'est le communisme intégral. Il n'est pas incompatible avec le socialisme, mais n'en est pas une condition nécessaire. Alors que le socialisme est essentiellement une organisation sociale (comme le capitalisme), la planification est une organisation économique. Le capitalisme est certes hostile à la planification pour des raisons idéologiques : l'appropriation privée des grandes entreprises n'y est justifiée que par une nécessité de l'économie de marché. Néanmoins, quand une nécessité encore plus impérieuse se fait sentir (compétition économique et militaire exacerbée entre les nations durant les guerres mondiales et la guerre froide), le capitalisme met en oeuvre une planification de l'économie. La planification n'est donc pas tant une caractéristique du socialisme que la condition sinequanone de progrès ou transformations économiques majeurs à la laquelle se refuse le capitalisme quand il n'y est pas contraint et parce que sa survie politique est en jeu.
  3. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Oui, notre système n'est pas réellement démocratique. Il n'est pas non plus socialiste ; il devrait être les deux.
  4. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Le peuple a plus de pouvoir face à un servic public (ici bancaire) national dont il est le propriétaire, dont il peut exiger des résultats et un contrôle de l'activité par le biais des procédures démocratiques, que face à plusieurs banques (dilution de responsabilité) ou pire : plusieurs banques privées (au service de leurs actionnaires et aucunement responsable de l'intérêt public). Cela reste l'héritage d'un bien que tu n'as en tout ou partie pas mérité par ton travail. C'est une injustice faite à celui dont les parents ne possèdent rien. Ce n'est pas parce que le communisme est le partage intégral que les anticapitalistes sont pour le partage intégral. Il existe non pas deux mais trois façons de partager les richesses produites : en fonction des titres de propriété détenus (par exemple les actions), en fonction du travail (principe socialiste), en fonction des besoins (principe communiste). L'anticapitaliste propose d'abolir la propriété capitaliste afin de mettre fin au prélèvement inique et parasitaire que représente le premier de ces trois modes de partage de la valeur ajoutée. Il se démène pour « faire aboutir son projet » ou uniquement « pour le pognon » ? Il faudrait savoir. Le pognon n'est certainement pas la motivation unique de tous. Et ceux qui ont d'autres motivations (le travail bien fait, l'utilité sociale) font tout aussi certainement du travail de meilleure qualité.
  5. Titovaudoo a je crois raison de nous rappeler que les arabes ne sont pas une race inférieure juste bonne à élever des chameaux, battre leurs femmes et vivre sur le dos de leur pétrole - ce que laissent souvent, implicitement, entendre nos media, mais sont capables de développer une économie comme n’importe quel autre peuple, en tirant intelligemment profit des ressources naturelles dont ils disposent, en l’occurence le pétrole, à défaut de terres arables. Ensuite, il est vrai qu’il y a développement et développement. Une société plus égalitaire, un pouvoir plus démocratique, une économie plus tournée vers les besoins du peuple et moins vers le grand luxe eût été a la fois plus légitime et moins sujette à la crise mondiale du capitalisme. éa marchait très bien en termes de taux de profit, pas mal en termes de PIB/habitant, et c’était une catastrophe en termes de salaire médian, d’inégalités sociales, d’accès aux soins et à l’éducation, et de libertés publiques. La révolution cubaine n’est pas née sur n’importe quel terreau.
  6. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    L'argent, y compris dans un sytème socialiste (ie non capitaliste), est une créance sur le produit du travail de la société, le droit de consommer le produit du travail social. L'épargne consiste à renoncer à ce droit. é l'échelle de la société, l'investissement en capital fixe permet d'améliorer la productivité du travail, et consiste, également, pour la société, à ne pas consommer une partie du produit du travail social. Or, l'épargne, notamment dans un système socialiste (et contrairement à un système capitaliste où elle peut se traduire en spéculation), est centralisée dans une banque publique unique, et contribue intégralement à l'investissement en capital fixe, donc est utile à la société. Il est donc légitime que l'épargne fasse l'objet d'une rémunération réelle, ie supérieure à l'inflation. é l'heure où le capitalisme exige des prolétaires qu'ils soient mobiles, il me semble difficile de défendre le capitalisme et de prétendre que les prolétaires peuvent vivre toute leur vie dans la maison familiale. Ensuite, une grande partie des français ne possèdent pas de bien immobilier et ne transmettent quasiment rien à leurs enfants. Enfin, si l'héritage d'une maison habitée a une part de légitimité, l'héritage d'une entreprise capitaliste n'en a pas plus que son appropriation privée. Le communisme peut aussi être partiel. Il est alors parfaitement réalisable et est même déjà partiellement réalisé. On peut ne partager qu'une partie du produit du travail en fonction des besoins : l'éducation, la santé, les transports publics etc. Libre à chacun de travailler plus et consommer plus en fonction de ses désirs, dans les limites posées par la loi. En matière de travail forcé et de corruption des partis politiques par les puissances de l'argent, les pays que tu appelles communistes n'avaient rien à envier aux pays réellement capitalistes actuels. Oui, les glandus qui gagnent des millions doivent être remis à leur place, celle du travailleur ordinaire.
  7. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    La propriété privée des moyens sociaux de production serait une bonne chose, tandis que l'épargne liquide serait « hypercapitaliste » ? La majorité des travailleurs épargnent. Sont-ce des « hypercapitalistes » ? Il n'est pas à mes yeux illégitime de recevoir une compensation (la rémunération de l'épargne) contre un travail fourni à la collectivité sans consommation matérielle immédiate d'un produit du travail équivalent. En d'autres termes, en deça d'une certaine limite, l'épargne est légitime. L'héritage est une institution entièrement contraire à l'intérêt public, contraire au principe d'égalité. Encore faut-il trouver un acheteur. Un compte en banque est plus liquide. Le communisme n'est pas « prétendument » égalitaire. Il l'est effectivement. Partager les fruits du travail commun en fonction des besoins est la façon la plus efficace de réaliser l'égalité sociale. Le capitalisme tue 40 000 personnes chaque jour en ses marges exploitées. Oui, le capitalisme, car la misère n'est pas le fruit du hasard, mais de l'exploitation capitaliste.
  8. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    L’objectif d’un placement n’est pas seulement de conserver la valeur d’un patrimoine ; il s’agit aussi de rémunérer le détenteur du patrimoine et/ou d’en maintenir la liquidité. N’est-il pas illusoire d’imaginer que les gens placeront leur argent à taux zéro, et sous une forme non liquide, quand le moindre livret A en offre plus ? Autre question : é défaut d’offrir une rémunération à son détenteur, cette propriété privée lui donne-t-elle des droits particuliers quant à la gestion de l’entreprise, relativement aux autres travailleurs ? Et, de façon plus générale : quelle est la signification, la finalité, d’une propriété privée de moyens de production sociaux qui (ne semble) n’apporte(r ) aucun privilège à son détenteur ?
  9. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Si le résultat est partagé entre les travailleurs et non les propriétaires, quel intérêt un individu a-t-il à utiliser son revenu pour devenir propriétaire privé d'une part de l'entreprise ? Nota bene : Mon propos n'est pas ici de défendre l'exploitation capitaliste, mais de présenter la contradiction entre le maitien de la propriété privée des moyens de production collectifs, et l'axiome suivant lequel l'exploitation des travailleurs doit être abolie.
  10. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    +1 Si le résultat de l'entreprise revient à l'entreprise, donc à ses propriétaires, il faut que tous les travailleurs soient également propriétaires de l'entreprise, sans quoi les travailleurs non-copropriétaires sont exploités par les autres. Que les travailleurs soient nécessairement et également propriétaires, cela implique que les parts ne soient pas cessibles, en d'autres termes que la propriété soit collective. +1 Dans cette optique, il y a une solution radicale : le tirage au sort.
  11. En cela au mininum, effectivement.
  12. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    On est d'accord sur ce point essentiel. La propriété capitaliste n'a aucune forme de légitimité. C'est un régime de propriété qui s'adresse aux immeubles et non aux entreprises, non ? Pas moi. Enfin, pas exploiteur en tout cas. Si les dirigeants des entreprises étaient élus et responsables devant les travailleurs et non des actionnaires, ce serait différent. La taxe professionnelle est un impôt local annuel qui est dû par toutes les entreprises, à l'exception des artisans et agriculteurs, assis sur les locaux commerciaux, au même titre que la taxe d'habitation est due par les occupants pour les locaux d'habitation qu'ils occupent. J'aimerais bien entendre les partisans de la suppression de la taxe professionnelle au nom de la justice défendre avec autant de violence celle de la taxe d'habitation, et proposer des alternatives en termes de fiscalité.
  13. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    L'exploitation des travailleurs par l'oligarchie capitaliste repose sur l'appropriation de richesses considérables (juridiquement des actions et des obligations, économiquement les grandes entreprises) par des personnes privées. En limitant à, disons, 1 million d'euros le patrimoine mobilier de chaque individu, on met effectivement fin, de fait et à 99%, à l'exploitation capitaliste. Faut-il pour autant en conclure que chaque individu doive à titre privé posséder, par exemple, un 60 millionième de chaque grande entreprise, ou environ un millionième d'une des 60 plus grandes ? Quel sens cela aurait-il ? L'appropriation privée des grandes entreprises n'a d'autre sens que l'accaparement des richesses par une infime minorité. Plafonner le patrimoine que peut détenir un individu est une bonne idée. Attribuer à la collectivité la propriété des grandes entreprises aussi.
  14. Oui. On peut aussi être con sans être retardé mentalement. Est-ce souhaitable pour autant ? Non. Le terme race ne figure qu'une fois dans la constitution, dans le contexte suivant : On pourrait presque dire que, quant à l'égalité des citoyens, la république nie l'existence des races. Le passage n'est donc pas raciste. Qui ? Comment peut-on modifier l'histoire passée d'un pays ? Sans aller sur Google, je dirais le baptême de Clovis (pas sûr), Valmy (sûr), l'exécution du roi (pas sûr). Plus sérieusement, ne pas être nationaliste n'implique pas la méconnaissance du passé. Bien au contraire.
  15. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Dans un système communiste, ou même seulement socialiste, la collectivité emploie la majeure partie des travailleurs et peut donc s'assurer du plein emploi. Le chômage de masse, et la féroce concurrence entre les travailleurs qui en résulte, est spécifique au capitalisme. Ce chômage et cette concurrence sont les bases de l'exploitation capitaliste. 15 millions de chômeurs. 3 millions de sans abri. Quelle réussite. Le capitalisme, c'est le patron qui commande, un chef, et les travailleurs qui obéissent. Si l' « humain veut la liberté », le capitalisme ne peut être « ce que tout le monde veut ».
  16. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Les media pèsent très peu de chose dans la production et les profits. La portée de ton argument est donc très limitée. Il est également discutable. Je ne sais au juste ce qu'est un media libre. De mon point de vue, les mass media, publics ou privés, sont essentiellement des intruments d'asservissement de ceux qui les écoutent. Je sais par contre, pour l'avoir entendu le dire de vive voix, sur une radio du service public, que M. Dassaut « chasse les idées malsaines » de son empire médiatique. L'état est en partie un état bourgeois, un état au service de la classe possédante. Mais il n'est pas que cela, il est aussi un peu entre les mains de fonctionnaires et d'électeurs. Il pourrait l'être plus. Contrôle ouvrier. Démocratie. L'état peut changer de camp ; ce qui a été fait peut être défait. Je ne pense ni l'une, ni l'autre de tes deux alternatives. Je ne suis ni libéral au sens premier, ni partisan de l'oligarchie. Je suis démocrate et socialiste. La détention individuelle généralisée du capital, ç'aurait été bien au XVIIIe siècle, cela n'a plus de sens depuis la révolution industrielle. Les entreprises de production sont aujourd'hui des entreprises collectives par leur fonctionnemenent, et de dimension nationale. Elles doivent être la propriété du peuple, gérée par les travailleurs, et dirigées par des élus du peuple. Nationalisation et contrôle par les travailleurs de la production ne sont pas antagonistes. La nationalisation signifie que l'état devient propriétaire de l'entreprise, non qu'il en gère le fonctionnement. Est-ce que les actionnaires d'une entreprise capitaliste en gèrent le fonctionnement ? Non, ils se contentent d'en retirer les fruits. Et bien, une nationalisation, cela signifie que les fruits doivent abonder les recettes publiques et servir la collectivité. Ni plus, ni moins.
  17. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Je partage ton opinion quant à la nécessité de démocratiser les entreprises, et l'état. Mais alors, pourquoi préférer, si ce n'est opposer, la « démocratisation des entreprises » à leur nationalisation ? Si l'état peut avoir un fonctionnement plus démocratique qu'une entreprise capitaliste - et c'est déjà le cas, quoique des progrès gigantesques puissent encore être fait - une nationalisation est déjà un progrès de la démocratie. Pour ce qui est de la possibilité de « redistribution du capital », c'est en effet un progrès politique et social relativement à la concentration de la propriété du capital caractéristique du système capitaliste. Cependant, en ce qui concerne les grandes entreprises, celles de dimension nationale (banques, moyens de communication, industrie lourde), ce serait une régression économique. L'égalité et la démocratie peuvent prendre plusieurs formes, en ce qui concerne la notion de propriété. Il y a le partage, la petite propriété privée, d'une part, et d'autre part, la propriété collective. La propriété collective peut enfin être celle d'une collectivité de travailleurs, ou celle de la collectivité des citoyens - l'état. Pour les grandes entreprise, cette dernière solution est celle du bon sens.
  18. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/...jean&xtcr=1
  19. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    La nationalisation d'une liste de grandes entreprises, répondant à certains critères précis, ne prive pas les travailleurs indépendants de leur outil de travail. Le socialisme ne consiste pas à retenir de force les capitalistes, mais à les exproprier. Qu'ils partent, vexés qu'on les ait privés de la base matérielle de leur fortune, est compréhensible. éa n'est pas vraiment un soucis. La véritable richesse, celle dont il importe de se soucier, ce n'est pas M. Mulliez, mais ses caissières. Ce sont elles qui travaillent et font de notre pays un pays riche. Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours !
  20. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Mais le travail de qui, au juste ? La principale particularité de la France des trente glorieuses, relativement à aujourd'hui, c'est que une bonne partie des grandes entreprises (banques, énergie, moyens de communication, etc) étaient la propriété de l'état, et non de « milliardaires ». En somme, le « capitalisme peut marcher » quand il y a moins de capitalisme. Donc ... De Gaulle et Massu se sont tout de même posé la question d'une telle opportunité à Baden Baden. Ils ont jugé que ça n'était pas nécessaire, et l'histoire leur a malheureusemet donné raison. La majorité était favorable au statu quo, ce que les élections de juin ont démontré. En quoi ne l'est-il pas ? Il ne l'est pas précisément en ce que le peuple conteste la légitimité du système « politique et économique ». Le virage à gauche de Zelaya lui a aussi été imposé par le climat social. Un coup d'état était donc nécessaire pour (tenter de) remédier à tous ces problèmes. Il y a le profit brut, et le profit net. Ou encore l'EBE et l'ENE (excédent brut d'exploitation, excédent net d'exploitation) Le bénéfice comptable est le profit net. Il est pour l'essentiel distribué en dividendes ou sous d'autre formes. Quand on dit que la part des profits dans la valeur ajoutée est de l'ordre de 40%. On parle par contre du profit brut, soit le profit net + les investissements en capital fixe. Or, s'il peuvent être utile socialemement en ce qu'ils accroissent la productivité et/ou la production, les investissements en capital fixe n'en sont pas moins un accroissemet du patrimoine des milliardaires, puisque ce capital fixe appartient aux entreprises, dont ils sont propriétaires. Le capitaliste ne peut jouir, en termes de train de vie, que du profit net, au maximum. Cependant, c'est bien de l'intégralité du profit, le profit brut, que son patrimoine est accru. Tondus, soumis et heureux. Nous sommes des moutons, oui. Combien de temps encore ?
  21. Contrairement au Guatemala d'avant Arbenz, la France n'appartient pas toute entière à une entreprise capitaliste (la United Fruit), mais à quelques unes. Et, si l'on s'en tient à ses fréquentations, Sarkozy est bien leur homme, plus qu'aucune droite ne l'a jamais été depuis longtemps, en France.
  22. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    1 Mulliez Gérard - 15000 M¿ - GROUPE AUCHAN 2 Arnault Bernard - 14583 M¿ - LVMH 3 Bettencourt Liliane - 10074 M¿ - L'OREAL etc. Peut-on posséder un patrimoine de 15 milliards d'euros par le fruit de son travail ? Non. Nul salaire ne permet d'accumuler en une vie 15 milliard d'euros. Or, les grandes entreprises valent réellement des milliards d'euros. Il s'agit de richesses réelles, et d'un patrimoine réellement extraordinaire. Il n'est pas le fruit d'une baguette magique. Il est le fruit de l'accumulation de décennies de profit, transmis éventuellement de génération en génération. Il est le fruit de l'exploitation du travail de milliers de salariés pendant des décennies. Il est vrai que la part des profit dans la valeur ajouté est bien plus importante dans les pays pauvres, et ce, d'autant plus qu'ils sont pauvres (70% en Turquie, 90% en Egypte par ex). L'exploitation des travailleurs, bien que moindre en proportion de la valeur ajoutée, n'en est pas moins réelle dans les pays riches. éa dépend lesquels et quand. éa dépend surtout quelles sont les idées de la majorité. Tant que la majorité est favorable, ou du moins accepte, la propriété capitaliste, les citoyens peuvent exprimer leurs idées librement. Quand la majorité commence à se poser des questions, et vote en conséquence, on aboutit très souvent un coup d'état militaire (ou une invasion étrangère) et la suppression des libertés publiques. Exemple le plus récent : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d%27%C3%...009_au_Honduras
  23. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    L'égalité des revenus n'implique en rien l'uniformité des cervelles. Pas plus que l'inégalités des revenus, dans le système capitaliste, ferait de chaque citoyen un libre penseur. En fait, le capitalisme s'accomode aussi bien de la religion que de la libre pensée. De plus, les citoyens consommateurs des pays capitalistes sont assez ... standardisés. La « liberté » de posséder une grande entreprise et d'exploiter des milliers de salariés est incompatible avec le collectivisme. Le reste de la liberté est tout à fait concevable. Mieux, l'autonomie du travailleur a des chances d'être plus grande dans un système où il est responsable de la production en lieu et place du capitaliste.
  24. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    L'être humain, ou bien le citoyen d'un pays capitaliste ? Le citoyen iroquois était-il identique ? Nos gènes ne régissent pas tant notre comportement social que la société à laquelle nous sommes confrontés, ses lois, ses richesses, et ce en quoi elle nous formate, depuis la naissance.
  25. carnifex

    Communisme et capitalisme.

    Les richesses produites, la valeur ajoutée, se décompose entre rémunération du capital (profit, dividendes), et salaires. Tu souhaites une plus grande pour les salaires. Ok. éa recoupe ce que je disais dans la mesure où le principal facteur de l'inégalité des revenus est l'importance de la part des profits dans la Valeur Ajoutée. Le capital total des grandes entreprises appartient majoritairement à quelques milliers de personnes, ce qui est une infime minorité sur 60 millions de français. Le capital d'une grande entreprise peut appartenir majoritairement à une seule personne. Le groupe Auchan n'est pas une exception. 1 Mulliez Gérard - 15000 M¿ - GROUPE AUCHAN 2 Arnault Bernard - 14583 M¿ - LVMH 3 Bettencourt Liliane - 10074 M¿ - L'OREAL 4 Puech Bertrand - 7676 M¿ - HERMES INTERNATIONAL 5 Louis-Dreyfus - 7000 M¿ - LOUIS-DREYFUS 6 Pinault François - 4952 M¿ - PPR 7 Dassault Serge - 4700 M¿ - GROUPE INDUSTRIEL MARCEL DASSAULT 8 Zaleski Romain - 3837 M¿ - ERAMET Industrie 9 Servier Jacques - 3800 M¿ - LABORATOIRES SERVIER 10 Wertheimer Alain - 3500 M¿ - CHANEL 11 Halley Robert - 2769 M¿ -CARREFOUR 12 Niel Xavier -2680 M¿ -ILIAD 13 Bouriez Jacques - 2500 M¿ - GROUPE LOUIS DELHAIZE 13 Castel Pierre - 2500 M¿ -CASTEL FRERES 15 Moulin Ginette - 2300 M¿ - GROUPE GALERIES LAFAYETTE 16 Besnier Emmanuel - 2200 M¿ - GROUPE LACTALIS 16 Saadé Jacques -2200 M¿ -CMA-CGM 18 Bolloré Vincent - 2195 M¿ - BOLLORE 19 Courtin-Clarins - 2000 M¿ - CLARINS 20 Beaufour -1996 M¿ -GROUPE IPSEN 21 Bouygues Martin - 1948 M¿ - BOUYGUES 22 Rothschild Benjamin de - 1900 M¿ - CIE FINANCIERE EDMOND DE ROTHSCHILD 23 Duval- 1803 M¿ -ERAMET 24 Ricard Patrick - 1744 M¿ - PERNOD RICARD 25 Decaux Jean-Claude - 1705 M¿ - JCDECAUX 26 Peugeot Robert -1682 M¿ -PEUGEOT SA etc. http://www.challenges.fr/classements/fortune.php
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