konvicted

Ma verve Voilà des minutes, des heures que j' gamberge, Ayant peur que nos sentiments divergent ; Voyant ses joues tourner au rouge canneberge, J' croyais pourtant avoir bien joué d' ma verve. L'asperge insistait très fort pour que je Lui conte la crème de mes poèmes, ce que J'ai fait avec joie avant de, pour le jeu, Lui demander de me tenir la quille. Elle s'est penchée sur la question de suite Et pour éviter une réponse subite, A tourné sept fois sa langue et ensuite, A commencé à bien m'échauffer la bile. Puis, elle a finalement fermé la bouche Mais la sentant partie pour r'mettre une couche Après disons une simple mise en bouche, J'ai émis la suggestion qu'elle se calme. Mais elle a préféré s'asseoir dessus, J'ai renoncé à m' débattre, convaincu Qu' les idées comme ça, elle r'vient pas dessus, Mais qu'elle voudrait p't-êt' me céder son cœur. Et effectivement, elle s'y est pliée, Là, je l'ai vu tout sombre et fendillé ; Elle m'a laissé entrer pour essayer Et, c'est vrai, je me suis pas fait prendre. "Ça fait un moment, me dis-je, que j' gamberge, Mais faut croire que nos intentions divergent, Ma verve lui met les joues couleur canneberge, C'est pas pour autant qu'elle saute sur ma verge." Comme vous avez pu le remarquer, j'ai laissé tomber l'idée de demander une note. En revanche, je vous demanderais pour ce poème de bien vouloir expliquer comment vous l'avez compris - j'expliquerai ma demande par la suite.

A un smiley près, je t'aurais dit : bien rattrapé. Là, en revanche, je te dis : ♪ Apprendre à smiler ♪. :p Euh peut-être mais il va falloir m'éclairer là.

La peinture me laisse plutôt indifférent en général mais je dois admettre que j'adore La Clairvoyance et La Reproduction interdite. Pourquoi vouloir soigner une obsession saine, constructive et tout à fait naturelle ?

Jedino va prendre cher, il n'a pas idée... "La colère" ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ?

♪ Apprendre à citer. ♪ Si ça te choque de voir des seins nus, tu n'as qu'à pas regarder. C'est ça aussi la pudeur - quoiqu'il n'y ait pas besoin d'être choqué pour avoir la pudeur de ne pas arrêter son regard sur des seins nus qu'on voit.

Je ne donne pas dans la demi-mesure mademoiselle ! konvicted, siouplait. Tu es pardonnée pour cette fois grâce à ta remarque selon laquelle je suis à 90° de la triple infinité. Merci d'avoir voté.

Ne m'oblige pas à avoir le même débat qu'avec Jedino ! N'importe quelle note sincère me va, je ne demande que les ressentis des lecteurs, pas des avis d'experts. Merci au passage pour ta promesse de note pour Mélancolie. Je n'oublierai pas de te la rappeler si j'ouvre un sondage pour ledit poème.

Je ne sais pas, avec une particularité que je n'essaierais pas de ne plus avoir. :p Non, ce sont des répliques de l'épisode de Kaamelott où Perceval et Karadoc - j'avais mal orthographié son prénom d'ailleurs - essaient de faire une potion mais deux ânes bâtés ne font pas un cheval de course.

C'est un vrai puits de science.

Ah pardon. Non, les lunettes je m'assois dessus - aux toilettes.

Tu marques un point. Ils sont censés être objectifs et je parlais plutôt de subjectivité, mauvais exemple. Cela dit, peut-on réellement être tout à fait objectif en jugeant une œuvre ? Non mais je suis psychorigide. Je ne te cache pas que je préférerais que ma poésie soit singulière d'une autre manière. C'est exactement ça. "J'en mets combien ? - Vous en mettez pas trop."

Qu'est-ce que tu dis ? Parle plus fort, j'entends pas !

Je doute que les critiques de cinéma fassent eux-mêmes des films. :p C'est justement quelque chose que je n'aime pas faire. J'attache beaucoup d'importance à la mesure et par conséquent, je garde toujours un nombre de pieds constant dans un même poème, ou une même partie de poème - ou alors, il m'arrive d'alterner comme dans Mon âme sœur ?, toujours est-il que j'ai à cœur de garder une certaine rigidité dans la structure. Il m'arrive donc parfois de ne pas prononcer des e pour arriver à respect cette métrique. Mais c'est tout à fait artificiel. Si tu regardes Rencard avec mon Ricard par exemple, où j'ai usé et abusé de ce procédé, tu as des e rendus muets, ce qui fait effectivement langage parlé, qui coexistent avec des e qui ne sont pas rendus muets mais qui ne seraient pas non plus prononcés à l'oral en temps normal. Au final, ça donne une espèce d'hybride entre les paroles d'une chanson et un poème classique qui n'a rien de naturel. Après, tant mieux si ça te plait mais personnellement, ça me dérange. C'est quelque chose que je me suis permis en cédant à la facilité mais j'ai la ferme intention de ne plus me le permettre. A la rigueur, il est possible et assez probable que je fasse des poèmes qui se liraient comme on parlerait mais plus des textes hybrides ou alors très peu - à l'image Coma hydraulique où je me suis limité à deux e muets qui disparaîtront d'ailleurs probablement par la suite si je décide de peaufiner ce premier jet. Oui, je ne suis pas mécontent de mon titre. J'ai construit tout le poème dans le but de l'amener et à partir de l'idée de retarder la montre pour remonter dans le temps. Le sujet, quant à lui, était parti pour être tout autre mais j'ai pensé qu'il serait plus fort avec un deuil. C'est moi ou on dirait Perceval et Karadoc qui s'essaient à faire une potion magique ? Ça m'a l'air bien erratique. :p