konvicted

Que tu dis. Par ailleurs, le groupe ne joue plus cette chanson depuis des années. Tu ne trouves pas l'interdiction injustifiée et la polémique contre-productive ?

Tu tiens ça d'où ?

Remplace "voile" par "mini-jupe" et "agression raciste" par "viol", et observe comment tu te fais lyncher (à juste titre).

Relance :

Relance :

Dénoncer un raisonnement pervers en le mettant en lumière de manière crue et choquante. Ce que tu appelles botter en touche, c'est en faire prendre un minimum de distance sur un texte, mais comme on a déjà fait le tour du sujet plusieurs fois, je laisse tomber l'idée utopique de te convaincre. Ciao, à plus !

Relance, "caché" :

Une chanson n'est pas tenue d'avoir un message. En l'occurrence, il y en a bien un, implicite, mais c'est difficile de le trouver quand on s'entête à refuser de considérer les motivations des auteurs. Mais si ça t'intéresse, je t'invite à lire l'interview dont theredled a donné le lien deux pages plus tôt.

Je ne sais pas, combien de temps comptes-tu encore juger les paroles d'une chanson comme tu jugerais un discours politique ?

Cette chanson ne légitime rien du tout. Je te rappelle que tu as admis qu'elle n'était évidemment pas à prendre au premier degré, alors pourquoi est-ce que tu continues d'en parler comme si l'auditeur ou le lecteur était incapable de comprendre que le groupe se sert de ce cliché misogyne de culpabilisation des victimes simplement pour choquer ?

Non, elles relatent un viol. Personne ne crie à l'incitation au viol quand il y a une scène de viol dans un film ou dans un bouquin. Pourquoi tant de mal à faire preuve de cette même distanciation quand il s'agit d'une chanson ?

Merci pour le lien, tout y est dit, notamment :

Non, non, et trois fois non. C'est une chanson, bordel !, ce n'est ni un essai ni une confession. Il n'y a aucun moyen de savoir ce que le groupe pense vraiment du viol à la simple lecture des paroles et ça n'a aucune importance puisque le but est de choquer et certainement pas de promouvoir des idées. Depuis quand faut-il apprécier une chanson pour défendre son droit à être exprimée ?

Non. Au bout d'un moment faudrait comprendre que ce dit un artiste n'est pas forcément ce qu'il pense.

"Mon anus est un héliport à gland." C'est même ridiculement contre-productif de créer une polémique autour d'un vieux titre qu'un groupe underground ne joue même plus sur scène, sans quoi le grand public, que les censeurs tiennent tant à protéger, n'en aurait jamais entendu parler. J'aime beaucoup ses réponses à ses détracteurs à ce sujet, notamment dans The way I am ou dans Sing for the moment : "They say music can alter moods and talk to you. Well, can it load a gun up for you and cock it too? Well, if it can, then the next time you assault a dude, Just tell the judge it was my fault, and I'll get sued."

Dans son sketch, , on rit essentiellement de Monique. C'est pourtant évident que Coluche joue un personnage.

Ce texte me fait penser au film Irréversible, qui a été très controversé pour deux scènes ignobles dont l'une est un viol, mais qui font tout l'intérêt du film. On entend tellement parler de violence dans les médias, on en voit tellement dans la fiction qu'elle devient banale, parfois glamour ; dans Irréversible, par contre, elle est vraiment choquante, répugnante. De même, ce groupe a de toute évidence écrit cette chanson dans le but de choquer, et c'est bien ce qu'elle fait, elle met en exergue la laideur du raisonnement pervers d'un violeur. Reconnaître le second degré flagrant de ces paroles et parler tout de même d'incitation au viol, ça ne me semble pas très cohérent. Édition : Je trouve cela dit que ce texte est maladroit et sans grand intérêt. J'espère quand même que le groupe en question est moins chiant à écouter que ce film à regarder.

Mais c'est vous qui me posez trop de questions !

Ce n'est pas mon genre. Et je jure que les 50 ans n'ont rien à voir avec ladite sagaga.

Ah, tu m'as fait peur, le temps d'une seconde j'ai cru que c'était spécifiquement la phrase que j'ai citée qui devait me faire plaisir. Pour revenir à la question de la souffrance végétale, on sait que les plantes sont capables de réagir à une agression, de ressentir quand elles se font manger toutes crues. Or, qu'est-ce que la douleur sinon une information sur une menace ou sur un dysfonctionnement, un message d'alerte pour nous dire : "enlève ta main de la plaque, ducon !, ou tu vas te la cramer" ? Le dédain envers la souffrance végétale (mais aussi celle d'animaux au système nerveux élémentaire ou inexistant, ou encore celle des microbes) n'est-il pas davantage le fait d'une définition anthropocentriste de la douleur que d'une incertitude sur les connaissances biologiques ?

Ah bon, pourquoi ?

500 connards sur la ligne de départ : Relance :

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