-
Compteur de contenus
913 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Fiphi
-
La langue française me convient comme elle est. S'efforcer à ne pas faire de faute est d'une très bonne hygiène intellectuelle ! Maîtriser son orthographe est la marque d'un caractère appliqué et soigné, et respectueux envers celui qui le lit. Une réforme pourrait desservir notre langue si subtile, nuancée et précise.
-
Pour mieux vendre -Mohamed -doit devenir -Alexandre-
Fiphi a répondu à un(e) sujet de nanouchka47 dans Société
Je n'ai pas réellement suivi le débat, cependant je peux donner mon avis ... Sur les prénoms d'une part : ils ont des origines diverses, la langue ou la religion principalement, la région, la mythologie, ou certaines croyances régionales. J'entends en terme de langue même le dialecte. Le prénom "Mohamed" a une connotation orientale, et religieuse (Islam). Il nous conduit hors des frontières de l'Europe, dans des régions dont nous avons combattu les peuples, régions, qui d'un point de vue historique, ne partagent pas non plus nos convictions religieuses. On peut donc reprocher à celui dont le prénom "Mohamed" dérange (client) qu'il a un a-priori sur l'origine du prénom, ou la religion qu'il peut incarner, laquelle n'est manifestement ni discrète, ni pondérée (négatif). C'est regrettable certes. Cependant cet individu est-il tout simplement "sensible" à l'attachement à sa terre, à ses origines, à sa religion et en aucun cas "raciste". Le commerce est une affaire de confiance. Le moindre grain peut faire achopper une vente. Pour les raisons exposées, c'est vraisemblablement ce qui peut arriver .... -
Ce qui me parait essentiel pour l'une ou l'autre des religions n'est pas tant le rite qui permet de se mettre en rapport avec le dieu (car bien évidemment, nous allons trouver des rites ancestraux déjà usités), mais la parole qui a été donnée et transcrite du dieu unique. C'est ce qui diffère dans nos religions monothéistes ... Le message, c'est qui fait la différence ...
-
Sans nul doute que les croyances et les rites d'un peuple ont été empruntés au fils des siècles à diverses religions. On appelle cela le syncrétisme. Il s'explique par l'annexion de diverses régions du monde et un mélange des populations qui vivaient sur les territoires annexés et qui avaient eux-mêmes déjà leurs propres rites et leurs propres croyances, de même leur propre language ... (Cf Max Müller - Georges Dumézil - mythologie comparée)
-
Je la vois tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. D'autre part, sa position, déhanchement, inclinaison de la tête, bras droit en avant et bras gauche le long du corps, jambe droite levée et en avant, jambe gauche au sol servant de pivot, m'incitent à penser que mon observation est juste. Adoptez cette même position et essayez de tourner dans un sens ou dans l'autre ! Le sens inverse des aiguilles d'une montre me parait contraire à la physique !
-
Franchement, c'est dans la nature propre de l'homme de vouloir prendre l'ascendant sur son prochain. Alors quand le sexe s'en mêle ... Selon moi, femme et homme ont des qualités propres chacun en ce qui les concerne. Il me semble qu'il se dégage de ces deux sexes des caractères très spécifiques. Il convient donc d'en tirer le meilleur parti, sans forcément les opposer l'un à l'autre. Plus généralement, cette manière qu'a eu l'homme de réduire les femmes au silence durant tant de siècles ne me semble pas correct ! Il est donc normal et logique qu'elles réclament un droit depuis trop longtemps écarté.
-
Convenons-en ... Les hommes occupent encore la plupart des organes décisionnels, en politique comme dans l'entreprise ! Il n'y a guère que dans l'enseignement et la justice qu'elles ont une vraisemblable prééminence. Enfin, les quelques femmes qui sont arrivées à se hisser à l'égal des hommes ne suffisent pas à inverser les mentalités, alors que la société elle-même est encore machiste. Par ailleurs, ces femmes là ont souvent du se battre avec les mêmes armes que celles des hommes. Ce qui fait qu'elles tendent plus à ressembler aux hommes qu'à conserver leur nature propre !
-
Pyrenne aurait-elle porté un coup fatal à toute justification du port du voile dans nos démocraties "contemporaines" ... occidentales. Le port du voile trouve sa raison dans la religion islamique, quoique, principalement dans des courants fondamentalistes. Affligeant. Sur nos terres occidentales, le port du voile est identifié a de l'intégrisme religieux, régressif en terme de liberté, d'expression, d'identité, pratique avilissante pour la femme ...
-
Un policier qui tire 7 fois en pleine rue pourrait être acquitté
Fiphi a répondu à un(e) sujet de saint thomas dans France
Tu as vu juste Pocahontas. Un corps parfois exemplaire et courageux, entaché aussi par des attitudes regrettables. Il faut cependant re-situer le contexte : une france, un peuple, qui a dit oui à un gouvernement de Vichy ! Enfin, le gendarme est un militaire qui obéit à un ordre. L'ordre vient du commandement ... Cependant, le fait du gendarme Monchal, regrettable en tout point, ne doit pas confusément laisser croire que tous les gendarmes sont ainsi. Bien des gendarmes ont aussi du discernement et n'auraient pas tiré ! Il en serait ainsi de tous les corps de métier ? Un membre corrompu, ses semblables le sont aussi ! L'acte du gendarme est terrible et inexcusable, irréfléchi, accompli sans discernement, ... autorisé par la loi .... Un dilemme ! J'ai recherché le verdict. je ne l'ai pas trouvé. Quelqu'un l'aurait-il ? J'aurai aimé également que l'on s'interroge sur les raisons de ce manque de discernement ... -
Un policier qui tire 7 fois en pleine rue pourrait être acquitté
Fiphi a répondu à un(e) sujet de saint thomas dans France
Ta conclusion me stupéfait ! Hâtive, entachée de préjugés, de la méconnaissance d'un corps séculaire qui a eu plus à souffrir des services rendus à la société et pour ses justiciables que quelques très regrettables faits divers qui viennent entacher son éthique. Bien des gendarmes, militaires de surcroit, n'ont pas été défendus par leur corps lorsqu'ils le méritaient ... -
Un policier qui tire 7 fois en pleine rue pourrait être acquitté
Fiphi a répondu à un(e) sujet de saint thomas dans France
Quelle sanction méritait-il ? Une peine d'emprisonnement ? Ce gendarme qui a fait usage de son arme tel que l'autorise la loi (convention européenne et code de la défense) est-il réellement un meurtrier au sens commun du terme ? Est-ce un homme potentiellement dangereux pour la société ? Doit-il se racheter en accomplissant une peine ? Si cet homme n'avait pas été gendarme, aurait-il tué un homme ? Je m'étonne que l'on ne fasse pas référence à ses états de service ... Combien d'auteurs de crimes ou délits identifiés, pour le bien de la société, au service de malheureuses victimes ? Oui, la loi peut changer, doit changer en ce qui concerne le droit d'usage des armes du gendarme ... Cependant ce gendarme ne mérite pas une vindicte telle qu'elle s'exprime chez certains d'entre nous ! -
Citation (Fiphi @ vendredi 24 septembre 2010 à 14h40) * 2- l'article 222-18 n'incrimine pas la menace de commettre des violences, mais la menace de commettre un crime ou un délit. Les violences sans incapacité ou avec une incapacité de moins de 08 jours sont contraventionnelles. La peine délictuelle à l'égard de celui qui impose à autrui le port du niqab par menace, contrainte ... est justifiée. Ces violences deviennent délictuelles (trois ans de prison et 45.000¿ d'amende) dès qu'elle sont commise contre le conjoint ou la conjointe. Ton argument ne tient donc plus : la menace de commettre une violence contre sa femme est bien la menace de commettre un délit (et ce même s'il n'y a aucune jour d'ITT). Citation (Fiphi @ vendredi 24 septembre 2010 à 14h40) * 3- Plutôt que la règle selon laquelle les lois spéciales dérogent aux lois générales, j'énonce le concours idéal d'infractions. En conséquence les poursuites seraient basées sur ce principe ci-après : Pour le concours d'infractions, il est nécessaire que les faits constitutifs des infractions soient différents, ce n'est pas le cas ici. Dans le cas présent, ce sont deux lois qui condamne le même fait. Dans ce cas, c'est la règle de la loi spéciale qui s'applique. ----------------------- Grenouille verte, tu sembles confondre : 1- Le concours réel d'infractions : une personne est l'auteur de plusieurs faits matériels successifs dont chacun constitue une infraction 2- et le concours idéal d'infractions ! un fait matériel unique enfreint à la fois plusieurs dispositions de la loi pénale et constitue à lui tout seul plusieurs infractions. D'autre part, mon propos sur les violences contraventionnelles a pour but de démontrer le bien fondé de cette précision dans le texte de loi puisqu'on peut envisager que la personne qui impose le port du voile n'est pas forcément le conjoint ! Et effectivement, si c'est le conjoint qui impose le port du voile par menace de violence, on peut envisager en ce cas le concours idéal d'infractions : Deux infractions pour un même fait matériel 1- menace de violence fait à son conjoint sous condition du port du voile - Entre dans le champ de menace de commettre un crime ou un délit. 2- Fait pour toute personne d'imposer à une ou plusieurs autres personnes le port du voile... Seule la qualification la plus grave sera retenue !
-
Un policier qui tire 7 fois en pleine rue pourrait être acquitté
Fiphi a répondu à un(e) sujet de saint thomas dans France
"La parole est libre ; l'écriture est serve". En ce sens, le magistrat du parquet peut recevoir des réquisitions écrites de sa hiérarchie. Cependant, au cours du procès, le ministère public est "libre" dans le prononcé oral de son réquisitoire ! En matière criminelle, l'ouverture d'une information est obligatoire. Le juge d'instruction instruit, à charge et à décharge. Il met en examen, peut émettre un avis en faveur d'une détention et d'un contrôle judiciaire. La détention provisoire est décidée par le juge des libertés et de la détention, après débat contradictoire (ministère public, mis en examen, avocat). Enfin, il prononce une ordonnance de renvoi ou un non lieu. Des charges paraissaient suffisantes ; un procès était nécessaire ... D'autre part, dans une affaire criminelle, l'accusé est jugé aux assises. Ceci signifie que 09 jurés expriment leur avis sur la culpabilité ou non du gendarme. Le jury populaire s'est exprimé, certainement en vertu des lois que j'ai énoncées, en vertu du réquisitoire, de la plaidoirie de la défense, en vertu d'un profil de la victime particulièrement éloquent dans le crime et le délit ! L'usage des armes du gendarme peut choquer. J'admets que la législation peut évoluer .... -
Dans toute communauté d'hommes, il se crée des alliances, des accords, des ententes ... Des clans s'opposent par des convictions, une morale, des idées, une conception. A l'échelle mondiale, cela crée certainement des groupes d'influence diverses et imbriqués qui s'identifient selon une religion, un territoire, une histoire commune, une activité industrielle, un intérêt financier ... Ces alliances se font et se défont au gré d'évènements divers, au gré de gens qui les dirigent, de leur humeur, d'une pensée, d'une action, d'un choix, d'une parole, au gré d'un peuple, d'une nation, selon un enseignement, une information donnée, selon un usage, des découvertes ... Ce qui est établi un jour, peut se défaire le lendemain, ce qui était acquis un jour ne l'est plus le lendemain ... Qu'est ce qui peut paraître plus constant, plus durable, plus vivace ? Une démocratie ? Une sorte de conscience collective ? Dire qu'il existe un ordre mondial, c'est certainement vrai. Cet ordre est-il immuable ? Je ne le pense pas ... Après quoi, peu importe cet ordre temporaire, nous sommes libres de penser, d'agir, de raisonner, d'éduquer ...
-
Citation apocryphe du polémiste anglais anticatholique John Bale (1495-1563) (Lu sur Wikipédia).
-
Grenouille verte écrit : Citation (Enzo37 @ lundi 20 septembre 2010 à 18h35) * il sera désormais interdit de dissimuler son visage ( et d'imposer cette dissimulation...) Imposer cette dissimulation était déjà interdit par la loi. D'une manière générale, la loi interdit d'imposer quoi que ce soit à autrui. Pire, l'ancienne loi prévoyait des peines plus lourdes que la nouvelle. Désormais, un mari qui forcera sa femme à porter le niqab sera moins puni qu'avant. Tout ça parce que ceux qui écrivent les lois sont incompétents. Sur ce sujet, je recommande cet article : Citation II ¿ L'interdiction d'imposer le port d'une tenue dissimulant le visage Le projet prévoit la création d'un article 225-4-10 disposant que: « Le fait pour toute personne d'imposer à une ou plusieurs autres personnes de dissimuler leur visage par menace, violence, contrainte, abus d'autorité ou abus de pouvoir, en raison de leur sexe, est puni d'un an d'emprisonnement et de 30.000 ¿ d'amende. Lorsque le fait est commis au préjudice d'un mineur, les peines sont portées à deux ans d'emprisonnement et à 60.000 ¿ d'amende. » Ce projet est très gênant. S'agissant de la menace (verbale ou non), la violence (verbale ou physique) ou la contrainte, une incrimination existe déjà. En effet, l'article 222-13, 4° du Code pénal punit les violences commises sur son conjoint même si elle n'ont pas causé d'incapacité totale de travail de trois ans de prison et 45.000¿ d'amende. Ce qui est bien le cas prévu par la loi. De même, l'article 222-18 incrimine la menace de commettre des violences, et la punit des mêmes peines, si elle est faite avec l'ordre de remplir une condition : par exemple, « mets un niqab ou je te frappe ». Les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et 75.000¿ d'amende s'il s'agit d'une menace de mort. Or, en application de la règle selon laquelle les lois spéciales dérogent aux lois générales (specialia generalibus derogant), il faudrait désormais appliquer l'article 225-4-10. La peine serait donc moins sévère. S'agissant de l'abus d'autorité ou de pouvoir, depuis la réforme de 1965 les époux sont égaux en droit. L'époux n'a donc ni pouvoir ni autorité dont il pourrait abuser. Les conditions de l'abus d'autorité ou de pouvoir ne seront donc, en pratique, jamais réunies. Espérons que le Conseil constitutionnel censure cette loi. Je ne suis pas d'accord avec cette analyse car elle se fonde sur des erreurs ... 1- La loi énonce "toutes autres personnes ... " En conséquence "épouse" mais aussi toute autre personne liée juridiquement ou non à celui qui imposerait le port du niqab. L'abus d'autorité ou de pouvoir à sa justification dans le texte de loi (ex: un imam, un membre de la famille ou belle-famille) 2- l'article 222-18 n'incrimine pas la menace de commettre des violences, mais la menace de commettre un crime ou un délit. Les violences sans incapacité ou avec une incapacité de moins de 08 jours sont contraventionnelles. La peine délictuelle à l'égard de celui qui impose à autrui le port du niqab par menace, contrainte ... est justifiée. 3- Plutôt que la règle selon laquelle les lois spéciales dérogent aux lois générales, j'énonce le concours idéal d'infractions. En conséquence les poursuites seraient basées sur ce principe ci-après : « Lorsque, à l'occasion d'une même procédure, la personne poursuivie est reconnue coupable de plusieurs infractions en concours, chacune des peines encourues peut être prononcée. Toutefois, lorsque plusieurs peines de même nature sont encourues, il ne peut être prononcé qu'une seule peine de cette nature dans la limité du maximum légal le plus élevé. Chaque peine prononcée est réputée commune aux infractions en concours dans la limite du maximum légal applicable à chacune d'entre elles.».
-
Un policier qui tire 7 fois en pleine rue pourrait être acquitté
Fiphi a répondu à un(e) sujet de saint thomas dans France
Pour info : Article 2 de la Convention Européenne des Droits de L'Homme et des Libertés Fondamentales - Droit à la vie 1. Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi. 2. La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire : 1. pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ; 2. pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue ; 3. pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. Article L2338-3 du Code de la Défense En vigueur depuis le 21 Décembre 2004 Les officiers et sous-officiers de gendarmerie ne peuvent, en l'absence de l'autorité judiciaire ou administrative, déployer la force armée que dans les cas suivants : 1° Lorsque des violences ou des voies de fait sont exercées contre eux ou lorsqu'ils sont menacés par des individus armés ; 2° Lorsqu'ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu'ils occupent, les postes ou les personnes qui leur sont confiés ou, enfin, si la résistance est telle qu'elle ne puisse être vaincue que par la force des armes ; 3° Lorsque les personnes invitées à s'arrêter par des appels répétés de " Halte gendarmerie " faits à haute voix cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et ne peuvent être contraintes de s'arrêter que par l'usage des armes ; 4° Lorsqu'ils ne peuvent immobiliser autrement les véhicules, embarcations ou autres moyens de transport dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt. Ils sont également autorisés à faire usage de tous engins ou moyens appropriés tels que herses, hérissons, câbles, pour immobiliser les moyens de transport quand les conducteurs ne s'arrêtent pas à leurs sommations. -
Danielfr40 fait référence à l'antithéisme ... Effectivement, le prosélytisme islamique devient envahissant ... D'autant plus que le dieu "vénéré" de chacune des religions serait le même pour tous ... Après quoi, tout n'est qu'une question de prophète, de messie (... trinité chrétienne), de transmission de la parole de Dieu, d'interprétation de cette parole .... Pour ma part, je me considère "agnostique". Il est bien évident que le propos de redmatrice ne me convainc pas ! Je m'inquiète également du "fondamentalisme" manifesté par les croyants de l'islam !
-
Le sujet est assez provocateur : interdiction du niquab - Oui à l'islamophobie ! Malgré ce projet de loi, je ne parviens pas à la même conclusion, née vraisemblablement d'esprits fanatiques. Les conversations me paraissent stériles et inutiles dès lors que l'auteur du sujet lui-même refuse curieusement de croire en ce que le sujet posé est arrogant, adoptant lui-même une attitude volontairement prosélyte et bornée ....
-
Je viens de terminer Tristan et Yseult, par René Louis. J'ai quelques autres livres à mon chevet : Je lis actuellement Néfertiti et Akhénaton (Aménhotep IV) de Christian Jacq - Culte d'Aton, qui s'impose par la volonté du pharaon, sur celui d'Amon (dieu thébain)- Création de la cité Akhétaton (Site El Amarna) - Nouvel empire - XVIII ème dynastie. J'ai à lire Max gallo - Les Romain - Constantin Le Grand - L'Empire du Christ. Enfin, un agrégé d'histoire, en une circonstance très particulière, vient de m'offrir "Le choix de Sophie" de William Styron.
-
Le Premier Baiser de l'amour Arrière les fictions de vos romans imbéciles, ces trames de mensonges tissues par la Folie ! Donnez-moi le doux rayon d'un regard qui vient du c¿ur, ou le transport que l'on éprouve au premier baiser de l'amour. Rimeurs, qui ne brûlez que du feu de l'imagination, dont les passions pastorales sont faites pour le bocage, de quelle heureuse source d'inspiration couleraient vos sonnets, si vous aviez savouré ce premier baiser de l'amour ! Si Apollon vous refuse son aide, si les neuf s¿urs paraissent vouloir s'éloigner de vous, ne les invoquez plus, dites adieu à la muse, et essayez de l'effet que produira le premier baiser de l'amour. Je vous hais, froides compositions de l'art. Dussent les prudes me condamner et les bigots me désapprouver, je recherche les inspirations d'un c¿ur qui bat de volupté au premier baiser de l'amour. Vos bergers, vos moutons, tous ces sujets fantastiques peuvent amuser parfois, mais ne pourront jamais émouvoir. L'Arcadie n'est, après tout, qu'un pays de fictions ; que sont ces visions-là, comparées au premier baiser de l'amour ? Oh ! ne dites pas que l'homme, depuis sa naissance, depuis Adam jusqu'à nos jours, a été soumis à la loi du malheur ; il y a encore sur la terre quelque chose du paradis, et l'éden revit dans le premier baiser de l'amour. Quand l'âge aura glacé notre sang, quand nos plaisirs auront disparu, - car les années pour s'enfuir ont les ailes de la colombe, - le souvenir le plus cher et qui survivra à tous les autres, celui que notre mémoire aimera le plus à se rappeler, c'est le premier baiser de l'amour. Lord Byron
-
Comment définissez-vous votre role dans la société
Fiphi a répondu à un(e) sujet de alexdesdébats dans Philosophie
En ce qui me concerne, c'est l'abnégation. Je me suis mis au service des autres, essayant d'être juste, équitable. On me le reproche parfois. -
Les vieux ont ils toujours raison ?
Fiphi a répondu à un(e) sujet de Brownies dans Actualités - Divers
"Toujours" me parait être le terme rebelle de la question posée. Reformulons en usant de "souvent" ou "fréquemment", les chances d'être enfin d'accord sont accrues ! "Vieux" également me parait péjoratif. Il évoque cet être décharné qui ne comprend plus rien à rien. "Ancien" eut été préférable selon moi. Il suggère un individu abîmé par l'âge, riche de ses expériences, de ses anecdotes, de son savoir. Enfin, je crois sincèrement que l'on doit respecter l'avis d'un antique personnage, en considérant le lieu, l'époque, les circonstances précises qui lui permettent de le formuler. Cet avis d'ailleurs est souvent une histoire racontée qui se conclue par une sorte morale. En cette circonstance, il est vraisemblable qu'on en retire un enseignement, d'où cette sagesse dont on les loue. -
Je lis "Les Misérables" de V. Hugo. Tout le monde connaît ce roman, sauf que bien peu l'on lu. Une ¿uvre magistrale - une description de l'humain, de ses vices et de ses vertus. Une épopée, celle de Jean Valjean. Des individus qui gravitent autour de lui, qui infléchissent sa destinée. Le roman se compose de cinq tomes, eux-mêmes divisés en parties, puis en livres. C'est une ¿uvre considérable qui demande beaucoup de temps pour sa lecture. Je n'ai lu que la première partie du tome premier intitulée Fantine (deuxième partie : Cosette). Il me parait nécessaire de vous en faire quelques évocations, avant de poursuivre. Je vous délivre quelques pistes de lecture, et non un résumé précis. Un roman d'un autre siècle ? Non je ne le crois pas ! Rien n'est plus actuel que la misère sociale, la misère morale, la misère humaine, tout simplement. L'homme est, et restera. Le progrès n'y fera rien. (malgré le respect dû à Auguste Comte). Sa conscience est invariablement partagée entre la bienveillance et la perversité, à des degrés divers, certes. Un seul espoir, une seule issue, son éducation : C'est en cherchant à instruire les hommes, que l'on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l'amour de tous (Montesquieu). Quoique, lorsqu'elle n'est pas détournée au service des plus viles actions. C'est un livre de chevet, pour les décideurs de ce monde ; leur rappeler combien l'humain est fragile, flexible, capable de connaître sa propre nature lorsqu'on lui montre, et d'en perdre jusqu'au sentiment lorsqu'on la lui dérobe (Montesquieu). Fantine - Il s'agit bien évidemment de la maman de Cosette. Elle est abandonnée par le père de l'enfant, Tholomyes, aristocrate, qui la quitte, rappelé par ses parents. Il se fait un devoir de rentrer dans l'ordre, "au grand trot", puisqu'il importe à la patrie, qu'il soit comme tout le monde, préfet, conseiller d'état ... Il se sacrifie, le bougre. Et Fantine, dans tout cela. Il la laisse, sur le carreau, lui expédie un courrier, qu'il rédige avec des amis, concluant : "Pendant près de deux ans nous vous avons rendues heureuses. Ne nous en gardez pas rancune". La pauvrette, seule, sans un sou, confie son enfant aux Thénardier, cupides, fourbes. Ils lui réclament de l'argent pour élever l'enfant ; elle se mutile et se prostitue pour leur adresser ce qu'ils en demandent, argent finalement détournés. Elle ne le saura pas ; croyant, jusqu'à sa mort, avoir fait le bien de sa fille, tout en se faisant le mal. Miséricorde ! Monseigneur Myriel, dit Bienvenue, homme d'église, bon et juste, désintéressé. Un homme trop rare. Il ne suffit pas que l'homme soit ecclésiastique pour être bon, mais il se trouve qu'il l'est. Homme respecté et courageux. Il est la providence même, la probité divine, non celle de la loi dont on verra qu'elle peut présenter une face ténébreuse (Javert). Myriel brisera la haine contenue dans l'esprit de Valjean. Ils se rencontrent à Digne. Valjean sort du bagne. Enfin, dirons-nous. Dix neuf ans à l'ombre, pour un vol de pain qui n'en valait au moment de la condamnation que trois. Le pain volé était pour ses neveux. L'état de nécessité ? Au XIXème, point de cette sorte d'indulgence. La peine fut alourdie par diverses tentatives d'évasion. Lorsqu'on est emprisonné, on aspire, avant son terme, à la liberté. Au début de ce XIX ème, Alexis De Tocqueville n'est pas encore revenu des Amériques (De la Démocratie en Amérique). Les questions sur la détention, les aménagements de peine, le rachat, l'amendement, ne se posent pas. D'où certainement ces évasions, et l'endurcissement de Valjean dans sa haine à l'égard de la société. "Jean Valjean était entré au bagne sanglotant et frémissant ; il en sortit impassible. Il y était entré désespéré ; il en sortit sombre. Que s'était t-il passé dans cette âme ?" Recueilli par le prêtre, après avoir été rejeté par les aubergistes, malgré avoir été nourri et logé, il lui vole de l'argenterie. Il est si difficile de se débarrasser de cette haine, de cette violence, si bien apprise durant toutes ces années de détention. Attrapé par des gendarmes, Monseigneur défend le prévenu et lui fit faire une promesse : "L'évêque s'approcha de lui, et lui dit à voix basse : - N'oubliez pas, n'oubliez jamais que vous m'avez promis d'employer cet argent à devenir honnête homme. Jean Valjean, qui n'avait aucun souvenir d'avoir rien promis, resta interdit. L'évêque avait appuyé sur ces paroles en les prononçant. Il reprit avec solennité : - Jean Valjean, mon frère, vous n'appartenez plus au mal, mais au bien. C'est votre âme que je vous achète ; je la retire aux pensées noires et à l'esprit de perdition, et je la donne à Dieu. » L'évêque lui donnait aussi deux chandeliers. Mais la Fatalité reparaît, toujours à l'affût ; elle s'en prend irrésistiblement toujours d'abord aux âmes faibles. Il y eût donc ce vol « malencontreux » d'une pièce d'argent au petit Gervais. Ce dernier l'avait échappé et Valjean y posait le pied sans s'en apercevoir. Au regard de la loi, il s'agit d'un vol, en état de récidive. Valjean était armé, il s'agit donc d'un vol à main armé. Il encourt la perpétuité. Lorsque Valjean s'aperçut de sa méprise, non intentionnelle, Gervais s'était enfui. Seul, comment Valjean pourrait-il justifier qu'il n'avait aucune intention de commettre ce crime. Jean Valjean, après sa rencontre avec Myriel, accablé par l'épisode du petit Gervais, au prix d'une lutte morale acharnée, entre le bien et le mal, devint Monsieur Madeleine à Montreuil sur Mer. Il allait s'employer à faire le bien autour de lui. Devenu Monsieur le Maire, le pouvoir qu'il avait à présent entre ses mains se mettait au service du genre humain. Je ne peux clore mon propos sans évoquer l'existence de Javert, le policier, qui se pose ici comme l'interprète stricte de la loi pénale. Il est superbe dans la mission qui est la sienne, aussi sévère pour lui-même que pour autrui. Il veut remettre sa démission à Monsieur Madeleine lorsqu'il croit s'être trompé sur son identité. Il traque Valjean, le bagnard récidiviste. Il est ignorant car les circonstances, les causes du mal, il les ignore. Il ne croit pas en la réhabilitation, malgré les preuves qui sont devant ses yeux. Il devient même répugnant, arrogant et glorieux, lorsqu'il vient arrêter M. Madeleine ¿ Valjean. La première partie se termine sur la fuite de Valjean, échappant à Javert. M. Madeleine se dénonça comme étant le bagnard recherché, pour sauver un homme qui était injustement pris pour lui (Champmathieu). Il eut à choisir entre sa liberté, au prix de la condamnation d'une autre âme, et endosser la responsabilité qui était la sienne. Il choisit la deuxième solution, celle de la sincérité. On pourrait reprocher à Victor Hugo d'appuyer les traits de ses personnages, le drame, sans sursis. Mais ces derniers sont tous des symboles, des héros ; ils resplendissent en ce qu'ils incarnent. La société, elle-même, éclate dans l'exposé de ses plus graves travers. Enfin, Criterium lançait récemment un vibrant plaidoyer en faveur de la prose. Ce roman est une prose ; preuve que l'on peut être poétique sans les contraintes de la versification. A lire.
-
Trop rares sont les femmes qui ont écrit ce qu'elles éprouvaient en amour ;comme une sorte de bâillon les empêche, un voile recouvre leur esprit et des liens ligotent leurs mains ... Voici un contre exemple qui nous vient de Louise Labé. Quel homme comblé fut celui à qui elle adressait ces quelques vers .... é beaux yeux bruns, ô regards détournés é chauds soupirs, ô larmes épandues, é noires nuits vainement attendues é jours luisants vainement retournés ! é tristes plaints, ô désirs obstinés, é temps perdu, ô peines dépendues, é mille morts en mille rets tendues, é pires maux contre moi destinés ! é ris, ô front, cheveux, bras, mains et doigts ! é luth plaintif, viole, archet et voix ! Tant de flambeaux pour ardre une femelle ! De toi me plains, que tant de feux portant, En tant d'endroits d'iceux mon coeur tâtant, N'en est sur toi volé quelque étincelle.