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yop!

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Tout ce qui a été posté par yop!

  1. Ça fait plusieurs fois que je vois des interventions de ta part et je suis obligé de constater que tu dis n'importe quoi. Et toujours en présumant que tes interlocuteurs chercheraient une sorte de pureté absolue... Il s'agit surtout de passer à de comportements inconséquents (et irresponsables) à des comportement intelligents, et également de trouver des alternatives durables, moins polluantes et mieux insérées dans l'environnement à ce qu'on fait actuellement. Et en plus, de les intégrer matériellement (à partir de la situation actuelle) et économiquement. Mathématiquement, l'humanité va polluer de plus en plus car la population augmente et que la conversion à la société de consommation et l'économie de marché se répand. Si en plus on choisit ton idée de polluer sans souci, en passant d'un pillage total de ressource à un autre, sans modifier les technologies et en comptant sur demain, je te laisse imaginer le développement exponentiel du truc. Les besoins vont croître et il faut être un peu aveugle, égoïste ou idiot pour ne pas vouloir anticiper les conséquences de tout ça. Sans même parler de réchauffement climatique, on peut juste constater la dégradation de la qualité de l'eau, de l'air, des écosystèmes, des aliments,... et aussi les variations de systèmes locaux (ex : les excès de particules atmosphériques en Chine font monter les cours d'eau - car l'eau s'évapore moins vite) qui peuvent avoir beaucoup de conséquences. Pour le cas des algues, il y a un projet de culture près de chez moi qui est pour l'instant soumis à une consultation publique. Je pourrai en dire plus quand j'aurai suivi tous les débats mais je peux déjà répondre à ton propos. Les algues ne poussent pas "grâce à la pollution". Elles poussent naturellement. Elle prolifèrent dans certaines zones car la pollution (rejets dans l'eau et ruissellements pollués) perturbe les équilibres, augmente massivement certains nutriments (entre autres substances) et donne lieu à des explosions démographiques incontrôlées (qui peuvent menacer ou détruire les flores et faunes locales). Les algues vertes en Bretagne sont même un danger toxique. C'est ça la pollution : des conséquences non voulues ou dont on se fiche. Dans le cas des algues, la valorisation des déchets d'usine ne doit surtout pas être un appel à polluer encore plus. Au contraire, ça permettrait de réduire un peu l'impact écologique. Si on en profitait pour polluer plus, on gâcherait tout. Parce qu'on ne pourra pas espérer tout éponger avec la culture d'algues, qui elle-même doit être faite de manière raisonnée et responsable, et pas coloniser tous les océans de façon débile (" Oh ! Bein on a tué tous les poissons. La sardine s'est éteinte. "). Les algues n'ont surement pas vocation à tout remplacer et de toute façon, elles ne pourront pas : la demande serait trop forte et les cultures trop massives auraient trop de conséquences fâcheuses. L'environnement est aussi une ressource à préserver. Il ne faut pas faire plus mais faire mieux.
  2. Veuillez vous calmer et débattre dans la courtoisie et la bonne intelligence.
  3. Je ne suis pas sûr que la prostitution règle quoi que ce soit. L'a t-elle déjà fait ? On risque même de jeter en pâture des jeunes femmes déjà soumises à des maquereaux, qui vont en plus devoir absorber un mélange de frustration, de violence et de fantasmes sexuels de plus en plus extrêmes. En fait, j'ai plutôt tendance à penser que ça contribue à la mentalité d'objetisation de la femme. Le décalage est grand. On n'est pas dans une société qui permette d'avoir une forme saine de prostitution - qui ne s'appellerait plus prostitution d'ailleurs. Titsta, là tu vas un peu vite en besogne... Voilà, das ist der Problem. Dans une société de plus en plus individualiste, marchande et violente, comment conceptualiser la prostitution comme un acte de solidarité et non une exploitation odieuse ? Vas dire ça à Valérie Trierweiler ! :D Heu... Je ne lis pas la société comme ça. On est passé dans un univers de domination masculine à une société concurrentielle plus large, où les femmes ont maintenant leur mot à dire. Ça laisse mathématiquement plus de gens sur le carreau. Ça a aussi donné lieu à la marchandisation de la rencontre, du profil sentimental, à la relation jetable... C'est un mode de consommation qui fait des dégâts. On a aussi beaucoup de gens socialement délaissés, qui grâce à nos médias assistent quasi quotidiennement au spectacle de la société aisée, hyper-sexuée, hyper décomplexée. Ça génère des frustrations. La tyrannie féministe a bon dos, je trouve. A force de se focaliser dessus, de l'imaginer, on en oublie presque qu'il y a d'autres facteurs plus puissants. Tu mélanges frustration et désir... Le désir naît du manque, d'une envie frustrée. Les femmes aussi en éprouve. Tu insinues que les hommes ne sont pas capables de jouer à ce même jeu ? Qu'ils ne le font pas aussi ? Quand on a un minimum confiance en soi, qu'on a une vie sociale, qu'on fait des rencontres, on n'arrive pas à ce niveau de frustration ou à la sensation d'une oppression féministe. Là où les femmes ont vraiment fortement le monopole, c'est sur la maternité. Ce n'est pas un trait féminin : c'est un trait général moderne. On est dans la société de consommation à fond. Les gens jettent plus vite à la poubelle une relation après les premières contrariété. On est dans la société de la frustration et de l'impatience aussi. Hommes et femmes. Ces comportements-là, c'est très partial de les imputer à un seul sexe alors qu'on les constate dans les deux bords. Si l'homme se sent soumis à son désir pour la femme, c'est avant tout son problème et le problème des impératifs de performance de la société, du modèle hyper-sexué... Il reste heureusement des hommes et des femmes qui pensent le couple autrement que par la frustration. Faire le bonheur de l'autre, c'est épanouissant. Mais c'est une vision du couple plutôt... décroissante. A contre courant des tendances actuelles.
  4. Magistral, ce post dans le sujet "Je n'ai jamais eu de chance " ! Si on pouvait liker 20 fois, je l'aurais fait ! ^^

  5. C'est ça qui est vicieux dans leur clip. La phrase finale culpabilise en disant " tu aurais pu faire quelque chose" mais comme il n'y a pas de pistes claires et que l'accent est mis sur ce que font les filles (se maquiller, danser, boire, dragouiller,...) on en déduit vite que ce sont ces comportements qui sont incriminés. On ne s'arrête pas vraiment sur le fait que la fille soit isolée en fin de soirée - et de plus, la remontrance est faite à la victime. Donc même pas de message du type : " Ne laissez pas rentrer seules vos amies qui ont trop bu". Pour tout ton message.
  6. Je remets ce clip que je trouve parfait : Il va toucher des gens qui sont encore susceptibles d'entendre le discours (pas juste sur le viol mais aussi sur le simple respect). Ce sont des codes très efficaces (désamorçage du scénario d'un porno, Clara Morgane en nuisette mouillée) et on finit par condamner le réflexe de l'agresseur - on le définit, déjà comme un début d'agression. Le fait que ce soit Clara Morgane, ça rend la vidéo plus efficace car la concurrence est rude au niveau des messages envoyés dans la société. On est beaucoup dans la transgression, l'égoïsme, la violence, l'objetisation des autres... tout ça sur des supports très cool ! Et il y a des ilots - comme le traditionalisme machiste islamique- pour lesquels il faut trouver d'autres moyens de communication. Pour les psychopathes purs et durs, je ne suis pas sûr qu'on puisse faire de la prévention. L'un n'empêche pas l'autre. La vidéo ci-dessus montre aussi l'effet non contrôlé que peuvent avoir certaines tenues ou comportements sur des hommes. Les messages sexués ne sont pas anodins, il faut connaître les conséquences possibles - sans que ça puisse dédouaner le violeur. Il ne faut pas faire comme si tout était normal, comme si chacun avait les mêmes curseurs de pudeur, comme si toute prise de conscience était une tyrannie barbue. ===== Oui, ça pourrait aussi être un mec lambda qui n'a fait qu'observer. Reste que l'accent est mis sur les filles et leur responsabilité, ce qui rend cette interprétation très secondaire, anecdotique voire invisible. Compare avec le clip du dessus. ===== On pourrait lancer une légende urbaine (ou même un vrai produit) : l'iris vaginal ! :D Facile à installer, répondant à une commande vocale ou à une simple contraction du périnée, l'iris vaginal coupera net le pénis de votre agresseur, le mettant hors d'état de nuire. Avec l'iris vaginal, la peur va changer de camp.
  7. Merci de vous calmer, en effet. Si vous n'y parvenez pas, nous avons des avertissements en réserve.
  8. Je suis quand même choqué que les femmes d'aujourd'hui osent aller aguicher en boîte sans maîtriser le close-combat... Elles ne peuvent pas venir pleurer après si elles se font violer... non mais ! EDIT : un ami me fait remarquer que c'est totalement fou qu'elles aillent en boîte sans leur mec, déjà.
  9. Oui, je ne me rappelle pas avoir vu de spot de prévention mettant à contribution l'entourage, les autres mecs. On présente toujours le violeur comme un gros maniaque isolé qui respire fort, qui a un poignard sur lui et cède à une pulsion... Or, les viols ont majoritairement lieu dans d'autres contexte (ex : le viol conjugal). La vigilance, si elle doit être, est l'affaire de tous. L'éducation aussi. Sur le net, j'ai juste vu des tuto "que faire si vous assistez à une agression ? ". Bientôt, on va en arriver à faire des spots de prévention du genre : " Attention, ne minimisez jamais la question du viol car vous pourriez l'encouragerier tacitement. " Oui, mais tout bon gentilhomme ne viole pas. C'est quand même la base.
  10. Il faudrait que ce soit pour de bonnes raisons. Si les femmes désertent les boîtes par peur, je ne suis même pas sûr que la criminalité sexuelle baisse drastiquement. L'effet serait peut-être des femmes plus vigilantes mais est-ce le manque de vigilance qui est la principale cause de viol ? Les prédateurs sexuels savent isoler leur proie, choisir le moment, la charmer avant de montrer leur vrai visage,... De toute façon, on ne peut pas corréler de façon fiable une baisse des viols et la diffusion de la vidéo. Vidéo qui ne présente aucun pouvoir de dissuasion pour les violeurs, et même une excuse en demi-teinte du genre "cette allumeuse l'a cherché, c'était à elle de prendre ses précautions ", c'est pour ça que je trouve ce clip nocif. E on n'empêchera pas les jeunes femmes d'aller en boîte... En sommes-nous bien sûr ? Le viol n'a pas la même place dans les sociétés, il est soit fermement condamné soit reproché à la femme. Les ambiances sociales ne sont pas les mêmes dans les société très pudiques et les sociétés plus libérées. Mais les violeurs, peu importe où ils trouvent leurs excuses, ont en commun une absence d'empathie, un usage pervers de la violence physique/moral, un plaisir égoïste pris dans la soumission et la souffrance d'autrui. Pour moi, le fondement est le même, c'est juste l'appréciation qui diffère. Le curseur "pudeur" est juste à des places différentes. Les déviants nourris au porno et les musulmans rétrogrades ont à peu près la même anesthésie d'empathie envers les femmes qu'ils méprisent, les mêmes arguments de fond. Ils les justifient différemment, dilue plus ou moins leur responsabilité dans un dogme social ou autre chose... Le viol, il existe bien dans toutes les sociétés, non ?
  11. En effet, pour ce public là je pense que la vidéo avec Clara Morgane est plus efficace. Il s'agit de mieux éduquer aux limites, au respect du consentement.
  12. Je comprends ton point de vue sur la prévention, la mise en garde, les appels à la vigilance. Je crois que tout le monde est d'accord sur ce point : malheureusement, on ne peut pas les éviter car le monde est parfois dangereux (et pas que sur le viol, d'ailleurs). L'appel à la vigilance : OK. Le seul point noir serait l'excès d'alarmisme créant un climat de peur permanente, mais passons... Là où nous divergeons, c'est sur la force du second message, le culpabilisant. On ne peut être responsable que de ce qu'on peut maîtriser. Aucune femme ne peut porter la responsabilité d'un violeur qui attend dans une ruelle. Ce n'est pas elle qui l'a mis là. En boîte, les gens viennent danser, boire, séduire. Ce sont des comportements normaux qui, s'ils peuvent être excessifs ou insouciants, ne deviennent dramatique QUE dans le cas où un malveillant veut en profiter. Dire : "attention" et " et voilà, c'est de ta faute", ce sont deux message distincts.
  13. C'est différent. Pour l'otage, on considère que certains territoires sont très risqués car théâtre d'action de prédateurs attendant des cibles. Ça reste pourtant des situations exceptionnelles (de moins en moins, mais bon). Pour la prévention contre le viol, ce serait prétendre qu'il ne faut simplement pas aller en boîte de nuit parce que vous allez vous faire violer (sous-entendu : si vous y allez quand même, et bien vous l'aurez bien cherché). Ça change du message de vigilance qui dirait : attention, il peut y avoir des prédateurs. Un contexte normal de boîte de nuit n'est pas le viol, c'est bien un agresseur qui a un comportement anormal. Perso, je ne suis pas contre les mises en garde. On n'en fait jamais assez, surtout auprès des jeunes. C'est l'autre message moraliste derrière qui n'est pas bon.
  14. Ça dépend, là aussi, comment on aborde la question. Le violeur n'est pas exactement comme un chauffard, d'ailleurs : ce serait un conducteur qui voudrait t'écraser consciemment. Pour les piétons, le bon message serait : respecter le code de la route ne suffit pas toujours, car d'autres ne le respectent pas. Soyez vigilants ! (et pas : si tu t'es fait écrasé, c'est de ta faute - on implique aussi la responsabilité d'autrui).
  15. Mais non, tu caricatures. Il encourage indirectement, par banalisation. En disant à la victime "tu y es pour quelque chose, tu peux faire quelque chose pour éviter cela", on la rend presque complice, actrice du viol. Ça atténue la responsabilité du violeur, non ? On peut faire des appels à la prudence autrement.
  16. La phrase de fin est très dérangeante : Tu y es pour quelque chose, tu peux faire quelque chose pour éviter cela Avec une autre conclusion, on aurait pu défendre le simple "conseil de prudence" mais là, le message est autre.Du coup, je reviens sur ma lecture précédente : la vidéo ne dit même pas "attention, les prédateurs sont partout". Elle dit "la prédation, c'est normal et tu l'as attirée parce que tu t'es conduit comme une inconsciente".
  17. Le mécanisme de ce spot est similaire à ceux de la prévention routière : des jeunes gens insouciants qui adoptent une conduite à risque, et PAF, le drame. Et PAF, c'est de ta faute, imprudent ! L'erreur est que c'est très différent : le viol implique l'agresseur. Tu peux ne rien faire de ce qu'elles font dans la vidéo et te faire violer quand même... le message de fond est perdu. ========= Voir ci-dessus, ma réponse à Eternel Voyageur. Pour moi, ce clip ne dit pas, même tacitement, viol open-bar. Il dit plutôt "les prédateurs sont partout". En tout cas, le problème est qu'il exclut le violeur de l'équation, or c'est lui le moteur de tout ça. Il est dépersonnalisé, voire neutre, donc banalisé. Comme un platane.
  18. C'est un point important : dissuader du passage à l'acte. Je ne sais pas s'il y a proportionnellement plus ou moins de viols qu'avant ou s'il y a une banalisation mais en tout cas, on en parle plus. Il y a eu des spots de prévention à l'intention des violeurs potentiels : C'était assez malin car ça utilisait les codes de pas mal de gens (porno, langage jeune...), et du point de vue de l'aspirant violeur, qui pourrait être beaucoup de mecs. Mais peut-être pas assez choquant. Et puis, le passage à l'acte est permis par une absence d'empathie. C'est un problème de fond dans une société qui réduit de plus en plus l'autre à l'état d'objet.. C'est une question difficile à traiter, je trouve. Toute recommandation de prudence faites aux femmes est vite perçue comme une validation du viol comme fait de société, culpabilisation des victimes, etc... Sur ce spot, en tout cas, c'est clairement le cas. Je ne sais pas comment c'est perçu en Hongrie. Peut-être que leurs jeunes sont très imprudents et qu'il y a beaucoup de viols en boîte de nuit ? On pourrait faire plein de vidéos sur les risques de l'alcoolisation ou même juste de sortir de chez soi, ou sur les accidents domestiques. Mettre en garde contre l'imprudence, ce n'est pas condamnable mais traiter la question de cette manière est maladroit. Ça créé en plus de la paranoïa... Vaste débat !
  19. Tu fais encore des erreurs d'appréciation dans ton analyse. Premièrement, y a de nouveaux besoins créés par ce marché du smartphone : auparavant, personne n'avait besoin d'autant de choses au même moment. L'occasion fait le larron (on télécharge beaucoup plus de musique, on prend plus de photos, on échange un flux d'informations titanesque et de manière continue, sans compter les réseaux de partage...). Le stockage de cet océan de données a un coût, leur traitement aussi. Mais c'est vrai que le smartphone réunit de façon pratique plusieurs chose, comme l'ordinateur a remplacé.. heu...hum... On peut aussi imaginer qu'il représente des économies de fret (sauf que le fret ne fait qu'augmenter n'est pas unique à chaque produit). Et il ne faut pas le résumer à l'objet : le smartphone est un ensemble de structures, ne serait-ce que le cloud, les antennes,... Deuxième erreur d'appréciation : le smartphone n'a pas magiquement fait disparaître tous les autres secteurs : les gens achètent encore des étagères, ils achètent des livres, des disques, achètent des appareil photos (plus performants). L'ordinateur n'a toujours pas remplacé la télé : beaucoup de gens ont encore les deux. On est donc dans un état de superposition des marchés, de cumul. Les gens ont aussi un ordinateur pour y transférer leurs photos, etc... Et enfin, on peut évoquer le bilan écologique des ordinateurs, tablettes et smartphones. Il n'est en lui-même pas sain et l'empressement mercantile nous offre des exploitations de ressources totalement débiles, ultra-polluantes et même inhumaines. On a du mal à traiter les nombreux déchets de cette industrie. Est-on ultra gagnant par rapport à d'autres secteurs sur lesquels on avait fait des avancées ? La question mérite d'être débattue. La médaille a toujours deux revers. L'innovation est souvent gâchée par l'idéologie de marché de masse, l'absence de régulation (écologique), etc... Bon, du coup on s'éloigne du débat sur le climat, ses causes et les recommandations écologiques et anti-écologiques...
  20. yop!

    Existe-il des sous métiers ?

    Bon, bein avec tout ça, on n'a toujours pas trouvé de classement objectif. :D Que des classements subjectifs qui varient selon la vision de la vie. Même l'importance du salaire peut être subjective.
  21. Il ne s'agit pas de maîtriser la biosphère mais bien les modes d'exploitation, l'impact de nos activités. L'idéal n'est pas de rendre la planète toute propre dans un bêtifiant idéal de Nature Immaculée mais bien de placer des régulations à notre expansion débile. En premier lieu, pour l'humain lui-même. Petit cadeau visuel du rêve chinois : http://www.espritsciencemetaphysiques.com/pollution-33-photos-montrent-chine.html Comme tous les ultra-libéraux, tu prends la nature humaine (apparemment cupide et irresponsable) comme excuse à tous les comportements. C'est avec ce genre de raisonnements en circuit fermé qu'on en vient à un système à la bêtise titanesque. Les mentalités sont dures à changer, oui, surtout si on n'essaye même pas. On n'a pas les mêmes visions idéologiques mais ne crois pas te mettre dans le rôle du sage pragmatique contre le babos rêveur. L'écologie, c'est très concret. Effectivement, c'en est une. On pourrait justifier ce coût par l'impact environnemental du produit - une sorte de TVA écologique. Les trucs suremballés ou nécessitant des transports excessifs seraient taxés. Idem pour les objets qui ne sont pas bien recyclés, par manque de filière. Mais je vois d'ici les levées de bouclier contre cet attentat au sacro-saint profit... Et puis ta solution est inéquitable : elle favoriserait la pollution des riches. Quel droit à la consommation ou à la pollution ? Ce sont tes propres théories qui mènent à ça, pas les miennes. Personnellement, je ne suis pas partisan de la logique uniquement punitive car on voit bien qu'elle échoue, par contournement, mise en place molle,... Qui sont "les écolos". Tu parles d'EELV ? Ils ne représentent pas tout le monde. D'autre part, du point de vue qualité de l'air, l'éviction du Diesel n'est pas un mal mais là, c'est juste déplacer le problème, en créer d'autres. Il vaudrait mieux réduire le parc automobile mais problème : beaucoup de gens ont déjà acheté leurs véhicules, en ont besoin. Les transports en commun ne pallient pas à tout... Ce point-là est juste : une politique écologique doit être globale et transversale, la plus équitable possible, proposer une transition acceptable. D'où l'intérêt de soutenir certaines filières. Ça ne servirait à rien : tu n'as pas la mentalité écologiste... Le problème est que l'écologie est encore traité comme un sous-sujet politique, on adopte des mesurettes séparée de tout plan général et ça en devient des contre-sens, les gens perçoivent l'écologie comme punitive, comme un boulet ou une lubie que les riches bobos veulent imposer à tout le monde. Or, j'imagine mal les parisiens être contre une amélioration de la qualité de l'air... Dans ma conception de l'écologie, on n'impose rien : on discute, on incite et on fait. C'est la meilleure façon de porter des expériences à leur terme et de faire jurisprudence. En vue d'une transition de masse. C'est un chantier qui va être long...
  22. yop!

    Existe-il des sous métiers ?

    C'est marrant de demander le respect mais de ne trouver comme attaque principale de dévaloriser le métier de Vilaine. Qui n'est peut-être même pas son métier, donc vous attaqueriez potentiellement toute une catégorie de gens... Pour pécho... ===== C'est marrant aussi cette incapacité à dissocier la fonction de la personne. J'ai une bonne estime de moi et j'ai fait des métiers très cons, très sots. Mais ils étaient payés correctement - ça ne répond donc pas à ma définition de sous-métier. J'en ai fait d'autres, plus épanouissants à divers titres. Le métier que j'exerce aujourd'hui peut être considéré comme un sous-métier au vu de la plupart des conditions déjà de merde et qui se dégradent (pour plusieurs raisons), certains me demandent d'ailleurs si c'est un vrai métier. Quoiqu'il en soit, un individu ne se résume pas à son emploi. Même si ça peut indiquer des choses sur son parcours. Il y a plein de gens courageux qui font des métiers de merde et des jean-foutre qui ont des postes qu'ils ne méritent pas. ===== Oui. Je plussoie à fond : les classements des métiers ou des gens, ça fait écho à une vision de la société, à comment elle devrait être organisée. Certains trouvent très bien qu'il y ait des sous-métier du genre esclave dans un sweat shop en Asie du Sud. D'autres non. Certains trouvent très bien que les gens ne se mélangent pas entre les classes aisées et les classes pauvres, qu'ils évoluent dans deux mondes hermétiques. D'autres non. Et la place du travail dans nos vies aussi. Globalement, on subit de plus en plus l'impératif du système économique en place (flexibilité, disponibilité, tend vers l'interim,...) alors qu'on peut avoir d'autres aspirations. ==== Des esclaves, il y en a malheureusement. " Boniche", c'est de la provocation à dessein : elle emploie un langage qui existe car des gens en traitent d'autres de boniche. Boniche, ça symbolise bien cette vision sociale. Ou alors, elle est très bête et ne maîtrise pas ses mots. Ne tombe pas dans le piège !
  23. Vu les prévisions, nous avons le devoir d'aller vers des modes d'exploitation plus raisonnés, lutter pour la préservation des ressources, etc... Le Japon va pêcher du poisson contaminé pendant encore longtemps. Ce qui a un coût en contrôle, en dépenses de santé ou en importation. Sans compter qu'un dragage de fond non réfléchi peut également baiser l'avenir de leurs réserves halieutiques. Tout ça, avant même d'être de l'écologie, c'est une question d'économie. Qui sait quelles ressources ont détruit en ne voulant pas responsabiliser nos façons de faire ? En ce qui concerne le climat, il est lié à toutes les autres questions. Tout est intriqué. ======== ======== Tu es mal informé, elbaid. Les projets écologiques sont au contraire des modèles futurs visant la simplicité, des modèles ayant pour but d'être démocratisés et généralisés. Où est-ce que tu vois quiconque brimé par une dictature écolo ? On n'a jamais autant pollué, du quidam aux entreprises, des pays développés aux pays pauvres. C'est la doxa ultra-libérale qui veut faire passer toute notion de responsabilisation comme une contrainte inacceptable. Comme si les usines qui déversaient leurs déchets chimiques dans les rivières se seraient régulées toutes seules (et elles continuent). Comme l'écologie est aussi un projet de société mondial, il est évident qu'il doit y avoir discussion. Pour l'instant, les USA et la Chine ont encore des années de pollution (CO2 notamment) devant eux. Et d'ailleurs, tu la tires d'où ton équation sur la diminution de l'accès au ressources au nom de l'écologie ? Tu parles des quotas de pêche ? Ah oui, c'est toi qui parle de ressources illimitées... c'est vrai que sous cette logique, c'est idiot. :D Le cancer aussi croît et finit par tuer son hôte, se suicidant avec... C'est complètement idiot de dire que les ressources sont illimitées. Certaines sont du vivant, certaines sont aussi vierges d'exploitation commerciale, et ce vivant peut s'éteindre. L'écologie, ce n'est pas crier "y'aura plus de pétrole". C'est vouloir des modes d'exploitations moins nuisibles, c'est vouloir aussi préserver la qualité de ces ressources. Dans le futur, on aura peut-être toujours de l'eau mais sera t-elle encore potable à prix raisonnable ? Déjà qu'on dépense pas mal en dépollution... Ce que tu proposes, c'est de piller ici pour aller ensuite piller là-bas. C'est déjà ce qu'on fait sur Terre, souvent sans trop de considération pour la durabilité ou le bien commun, dominé par l'appât du gain. Ose me dire que c'est la responsabilité qui prime ! D'ailleurs, vous n'êtes pas pour le "il faut qu'on vive". Vous êtes dans le "laissez-nous vivre n'importe comment maintenant, demain, ce n'est pas notre problème". Appliqué à l'atmosphère, bien sûr qu'elle sera toujours là. Mais est-ce qu'elle nous sera encore vivable si on ouvre grand les vannes à toute pollution atmosphérique ? Le Japon subit aussi des alertes pollution dans ses villes : il subit les rejets de l'Inde et la Chine. Dans une société moins sur-consommatrice, il y aurait moins de rejets... mathématiquement. Que dire alors d'une société écolo ! Avec ce genre de mentalité, on va y aller à fond... mais nous deux, on sera mort avant d'avoir vu le pire. On en aura juste un avant goût si on continue comme ça. Cela est censé dédouaner les hommes de leur pratiques déraisonnables d'aujourd'hui ? On n'a pas encore trouvé comment utiliser les wormholes pour y aller. Donc, cet horizon est peut-être très lointain. Il ne représente pas un futur direct : c'est pour le moment de la fiction. La science avancera peut-être mais pour le moment, il faut parier sur des choses atteignables. Le futur, ça se prépare. L'écologie est justement pile dans cette anticipation, qui n'est pas du tout incompatible avec l'économie. C'est une pensée de construction, qui traverse plusieurs champs (économique, philosophique, social,...). C'est toi qui la caricature en un "régressisme borné". Ce qui est borné, c'est de se dire que ceux du futurs se démerderont et de vouloir continuer pareil. Déjà qu'il y a très peu de régulation. Je le répète mais on vit dans la dictature des pollueurs, pas dans la dictature écologique. La taxe carbone ? C'est une fumisterie puisqu'elle est contournable. C'est le plus gros compromis qu'on pouvait faire avec les gros groupes. Ce n'est même pas le scepticisme face aux raisons du changement climatique qui fait frein. C'est la non-volonté de responsabiliser les pratiques car ça impacterait le chiffre d'affaire. Minimiser l'impact humain, c'est un argument lobbyiste pour pouvoir gagner du temps et continuer à ne rien changer. Les entreprises veulent la liberté sans la responsabilité. Des particuliers pensent aussi comme ça. Une société écologique est responsable, c'est un gros danger pour ce système de la course à la dette, de la croissance éternelle. ======== ======== L'innovation va tout à fait dans le sens de l'écologie, tu le constates toi-même ! Dans ton bilan, tu oublies quand même de faire la balance : ces nouvelles technologies se sont aussi accompagnées de booms de consommation, booms de production et d'autant exploitations massives de ressources. Et il y a des effets pervers : on n'a jamais autant imprimé qu'à l'heure où on pourrait le plus s'en passer, grâce aux écrans. On n'a jamais autant communiquer, ce qui écrase le petit gain faire sur les lettres par la nécessité de faire des fermes de serveurs, de les nourrir en énergie et d'équiper tous les recoins de la Terre, de proposer sans cesse des outils. Un clou chasse l'autre. L'innovation ne suffit pas : il faut aussi un changement de société. C'est ça l'écologie. Le bras de fer autour du climat est très parlant. Vous n'avez pas compris que l'écologie est tournée vers l'avenir. L'innovation EST écologique puisqu'elle vise à réduire le coût matériel, énergétique, etc... ce qui n'est pas écologique, par contre, c'est la production de masse qui vient mettre par terre ces avancées avec le culte de la consommation individuelle, de l'offre pléthorique, du gaspillage... D'ailleurs, c'est aussi être tournés vers l'avenir que d'envisager les conséquences climatiques, humaines ou non. Le passé ne nous sert qu'à essayer de mesurer le futur, l'idéal écolo n'est pas de retourner à l'âge de pierre. Croire que nos émanations massives et rapides de CO2 (et autres gaz, et poussières) est un événement anodin, sans conséquences, ça va nous engager sur un certain futur. Penser autrement, sur un autre. Il faut faire des choix de société, même si c'est plus facile de se laisser porter par l'inconséquence générale, la main invisible, les gentils savants du futur...
  24. Je n'ai pas dit que je n'y connaissais rien mais que je ne connais pas tout et qu'il y a... beaucoup trop à dire. Il ne s'agit pas que de "ressources vertes" (d'ailleurs, ce terme ne veut pas dire grand chose à mes oreilles). Il y a plein d'initiatives dans tout un tas de secteurs dont certaines sont encore expérimentales, surement pas totalement abouties. C'est tout ce panorama qui représente un tissu de PISTES à suivre. La solution est dans la généralisation de ce qui fonctionne bien. Ça s'accompagne de changements de logique économique, de mutations des mentalités pour les faire accepter et peser face aux marchés (lobbyisme des consommateurs), de réduction des coûts, d'entreprises et financements, etc... Je peux te parler de géothermie, de puits canadien, d'habitat passif. D'habitat écologique partagé, même. Ou encore mieux : de projets d'éco-quartiers, l'habitat étant le plus gros consommateur d'énergie. On peut aussi parler des réserves sur les panneaux solaires dans le temps, des projets d'hydroliennes, de la pertinence (ou non) des bio-carburants. Ou simplement des changements d'habitudes instaurés par des politiques audacieuses (voir sur Grenoble). Je peux te faire une liste longue comme 30 000 hors-sujets. Mais si tout ça intéresse vraiment Heven, il ira chercher la documentation au lieu de m'attendre. Comme j'ai l'humilité de ne pas me prétendre expert (juste très curieux et plutôt initié), autant aller lire les vrais experts. Tout ce qui va dans le sens de réduire notre impact sur le climat (et l'environnement en général) peut être qualifié d'écologique (du moins, ça va dans ce sens, à moins d'invoquer l'argument fataliste "de toute façon les chinois et le boom démographique va anéantir ces gouttes d'eau"). Voilà un portail intéressant qui traverse un peu tous les domaines, pour commencer : http://fr.ekopedia.org/Accueil Dans ma signature, on peut suivre le lien Colibris, aussi... Quant à toi, Con Testeur, tu es le mec qui commente et qui en dit encore moins ? Ou le mec qui dit systématiquement : " Ils font chier, ces enverdeurs ! Le monde est très bien comme il est ! Le Giec c'est caca ! "
  25. yop!

    Existe-il des sous métiers ?

    C'est ce qu'on appelait de mon temps une voie de garage, oui. La filière pro est tellement dévalorisée (sous-filière ?) qu'on donne des diplômes en toc et on continue d'y caser des élèves en les incitant quasiment à abandonner tout cursus général. Le bac général n'est pas beaucoup plus crédible : en lui-même, c'est aussi du toc mais si tu ne l'as pas, ça ferme des portes. C'est aussi parce qu'on est dans un pays très centré sur le diplôme. Notre système éducatif est clivé, peu souple et à mon sens arriéré. Ça, il faut le dire aux conseillers en orientation.
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