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Tout ce qui a été posté par yop!
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C'est bien, ça va les aider et aller dans l'intérêt de l'enfant. J'imagine que les gens qui braveront l'interdiction seront soit très cons, soit très déterminés (et récalé pour une raison quelconque). Du coup, la pénalité n'aurait pas beaucoup de sens... Et que faire des gens qui réussissent le test mais qui deviennent de mauvais parents ? Et quel genre de contrôle continu tu mets en place ? Quel genre de parcours tu estimeras acceptable pour l'enfant ? Je doute que la société arrive à se mettre d'accord sur des critères autres que matériels, et encore... Pénaliser le mauvais parent, est-ce que ça marche déjà ? La dissuasion ne sert souvent à rien : des gens sont hermétiques, ou ils recommencent, ou ils changent de tactique et finalement, les contrôles étant des passoires.... peu de choses changent. Les services sociaux font des suivis, des associations s'engagent mais ça demande beaucoup d'investissement humain. Le test, sous prétexte de prévenir, donne lieu à trop d'ingérence. C'est comme si on faisait passer un Test de Délinquance Potentielle. Il vaut mieux renforcer les prises en charge précoces de parents défaillants. Ça nécessite la vigilance de tous, des moyens,.. mais surement moins qu'un système aussi intrusif, inique et autoritaire. ===== Supprimer les allocations ne va rien résoudre : l'enfant sera encore le premier à trinquer. Du coup, la solution est le retrait de l'enfant ou une sorte de tutorat. En fait, le défaut de parentalité, on ne peut le constater qu'une fois le mal fait (et bien fait). Et l'enfant est otage : sanctionner le parent est aussi sanctionner l'enfant. Il faut mieux éduquer les gens, qui deviendront peut-être des parents plus responsables. Ce travail là est immense, permanent, infini. C'est le squelette de notre société. Ce n'est pas seulement une histoire d'alloc'. Couper une allocation, ça ne sert à rien...
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Admettons qu'on mette en place ce test. Comment on contrôlerait ensuite les gens ? On fait un test obligatoire et on stérilise ceux et celles qui échouent (ne leur laissant aucune chance de mûrir et de le retenter) ? Ou alors, on force les contrevenants à avorter ? On leur retire leur enfant sur la base des résultats au test ? On les met en prison et l'enfant aux services sociaux ? Et puis, on voit des personnes changer avec la parentalité, devenir plus responsables. D'autres avaient plein de rêves qui s'écrasent sur la réalité de la parentalité et qui se transforment en parents odieux...
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Les gens qui défendent la liberté d'expression ne le font pas forcément en tant que fans de Charlie Hebdo. La plupart des gens y étaient indifférents, ceux qui n'aimaient pas ne lisaient pas. Mais on était habitué à ce que cette presse-là existe et d'ailleurs, le fait qu'elle périclite doucement ne faisait pas grand bruit. Il suffit qu'on vous enlève brutalement une chose pour que sa valeur se rappelle à vous. Pour Dieudonné, c'est un peu différent parce qu'il est très mal vu dans l'opinion populaire. Principalement parce qu'il est devenu monomaniaque sur les juifs/sionistes, qu'il cherche la ligne rouge sur le sujet et qu'il sort lui-même du discours d'humoriste pour aller sur des terrains sérieux (militantisme idéologique politique). Les poursuites en justice, c'est normal (comme pour Charlie Hebdo et auparavant Hara Kiri). Les excès judiciaires, attention quand même. On a vu beaucoup de gens s'opposer à l'interdiction systématique de ses spectacles pour des motifs fumeux. Justement parce que c'est tout simplement inacceptable pour la liberté d'expression. S'il se faisait tuer pour son oeuvre, j'espère qu'on lui rendrait quand même hommage car ce serait une nouvelle preuve de l'extrémisme imbécile. Il y en a bien un qui appelle au peloton d'exécution...
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Sujets combinés. Merci de ne pas multiplier les sujets identiques.
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Le Coran en rupture de stock après les attentats de Paris. Du jamais vu depuis des années en librairie
yop! a répondu à un(e) sujet de Taib dans Religion et Culte
Sujet nettoyé. Merci de cesser le flood, les attaques personnelles, les provocations inutiles et veuillez discuter dans le calme, le respect et la bonne intelligence. -
Le Coran en rupture de stock après les attentats de Paris. Du jamais vu depuis des années en librairie
yop! a répondu à un(e) sujet de Taib dans Religion et Culte
Ce sont des pays qui n'ont pas la même histoire que la nôtre, pas les mêmes climats. L'hyper-richesse est arrivée par-dessus la précarité des populations de pays arides, par exemple. Et elle a tout écrasé, donnant un pouvoir énorme à des gens ps forcément éclairés. Les guerres diverses ont achevé de radicaliser les courants musulmans, de faire monter la corruption. Les ingérences étrangères ont, comme en Amérique du Sud, braqué pas mal de pays pour qui l'islam est une alternative idéologique à la prédation économique. La crise et le fait d'avoir mis la laïcité dans les mains d'autocrates meurtriers ont poussé l'islam vers la fermeture et la radicalité En fait, l'islam n'est pas le seul facteur du dévoiement de l'islam. Il ne se dévoie pas tout seul : il est instrumentalisé, d'autant plus facilement qu'il comporte des passages pouvant être lus comme guerrier. Les chrétiens ont déjà montré l'art du dévoiement, les musulmans ont les pieds dedans aujourd'hui. Je suis assez critique de l'islam, comme des autres dogmes. Je ne pense pas que les religions mènent vers quoi que ce soit si les croyants sont assez cons pour prendre le chemin des armes et du meurtre imbécile. En ce moment, c'est la mode parce que l'Islam est au top dans la barbarie visible, assumée et médiatisée. Cela dit, ça ne sert à rien de dévaloriser l'ensemble des musulmans : ils sont trop variés, il y a des raclures criminelles comme des héros du bien. Et en chiant trop dessus, sans discernement, et PIRE, en faisant mine de croire que l'islam est GENETIQUEMENT meurtrier, on renforce tous les extrémismes. Hitler a prouvé que l'humain pouvait s'inventer des dogmes afin de tuer en masse. Les extrémistes font pareil : ils capitalisent sur la haine de l'autre. Et il ne faut pas oublier qu'on ne parle pas de l'exploitation indirecte d'esclaves du monde entier par l'industrie occidentale (textiles, mines, électronique,...), ni des interventions armées (Lybie, notamment) que l'on range NOUS dans les choses normales mais qui sont de la barbarie high-tech également. A barbares, barbares et demi ! C'est clair qu'il ne s'agit pas du meilleur modèle. Et si Allah avait choisi de faire passer sa parole par quelqu'un d'imparfait, voire de mauvais, pour tester la clairvoyance des musulmans ? Selon les lectures, on voit bien que certains cherchent le sens profond, le squelette moral qui émerge d'une analyse large du Coran quand d'autres prennent des extraits au pied de la lettre, sans aucune réflexion. Ce sont toujours ce second type d'individus qui ont posé problème à l'humanité. Ils s'entretuent même entre musulmans de courants différents... Le problème a plusieurs angles d'approche. Quant à la parole d'Allah, il faut savoir d'où elle vient. Le truc des vierges, il peut avoir été inventé... -
Oui, oui, tu as compris... Racisme n'est pas le bon terme mais on ne peut pas ignorer la musulmanophobie.
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Bien sûr que le père est convoqué en tant que responsable de ce que fait son enfant devant la loi. Il n'était pas simplement là pour faire joli. Ce sont bien les parents qui doivent assumer les délits de leurs enfants jusqu'à majorité. Peu importe que la convocation ait donné lieu à une sanction ou à rien du tout, les parents ne changent pas de statut pour autant. Après, rien n'empêche que cette convocation serve aussi à une enquête sociale, auquel cas le gamin peut se retrouver dans le rôle de victime et que la responsabilité du père dans le délit de son enfant soit chargée. Voire qu'on découvre d'autres choses. Mais du coup, l'affaire change de nature.
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Ce qu'ils refusent surtout, c'est de se voir imposer un changement de mode de vie par des firmes étrangères. Ils ne sont pas génétiquement fainéants : ils savent bien qu'ils n'en profiteront pas à juste valeur, que ce sera irréversible et qu'à la fin ils seront prisonniers. Il y a eu beaucoup de précédents. La résistance est également culturelle, sur des valeurs. Sacrifier son patrimoine pour une entreprise pillarde, sans aucun autre idéal que son bénéfice ? Je comprends qu'on puisse refuser. C'est ça aussi la liberté. Néanmoins, les firmes arrivent à s'implanter un peu partout. Elle profitent de la pauvreté qui finit par ne plus laisser le choix, par la faiblesse des populations ou la complaisance de gouvernements. Il n'y a qu'à voir ce qui arrive aux Guarani, au Brésil... Les gens de certains pays n'ont jamais été aussi démunis que lors d'invasions industrielles, ou agro-alimentaire c'est-à-dire lors de la conversion au système mondial productiviste, financier et prédateur/pillard. C'est un chemin à sens unique, qu'on nous vend toujours au prétexte des progrès sociaux, techniques et de confort (comme si c'était, d'ailleurs, la SEUL moyen de progresser). Mais c'est pour cacher le sale revers de la médaille. Ce ne sont pas tant les pays pauvres qui ont besoin des pays riches mais les pays riches qui ont besoin des pays pauvres. Ou les firmes riches, plutôt. Cette liberté n'est qu'un élément de langage, ce n'est pas une liberté PURE. On voit bien qu'il y a d'autres barrières qui s'installent, une perte de pouvoir et des effets pervers à long terme. Que les richesses se concentrent de cette manière totalement ahurissante montre bien qu'il y a un problème de spoliation, d'un accaparement du privé avec des miettes de redistribution (et encore) et une perte de responsabilité et de sens du devoir. Je trouve ça plutôt effrayant.
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Non, tu n'es pas le seul. Il y a beaucoup de gens qui sont attristés des dérives quasi-proxénètes de la société, de l'intrusion de plus en plus forte de la publicité - notamment celle des grandes firmes comme Coca-Cola (qui n'hésite pas AILLEURS à soutenir des exactions comme l'expropriation de gens pour la culture de canne à sucre, qu'elle sous-traite bien sûr, pour s'en laver les mains). Tu n'as qu'à lire No Logo, pour avoir un autre avis occidental sur la question de la pub et de la société. Et ça te montreras que nous en sommes victimes plus que promoteurs, que la notion de liberté n'est pas ça du tout. C'est marrant se réflexe de croire que les gens valident ce genre de trucs. Ça montre que tu as une position orientée... ===== Pas pareil du tout. Là, il s'agit d'un acteur payé et clairement adulte, avec une diffusion de l'image dans un contexte publicitaire. Il ne s'agit pas de jeunes filles naïves qui servent de femmes-sandwichs à des marques prédatrices lors d'un événement qui a pour but d'opérer une promotion virale et plus intrusive dans l'intimité des gens. Si ce ne sont pas des initiatives des gens eux-mêmes, ce qui montrerait la GRAVE ingérence de la pub dans notre esprit culturel. Le seul point commun est le corps comme argument promotionnel. La publicité de prostitution. Quoiqu'au moins, les images que tu as mises sont belles, travaillées. Le mec fait bien moins pitié que ces femmes avec Coca-Cola sur le cul.
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Oui, c'est critiquable mais bon, c'était occasionnel et ça montre juste que Hollande, comme d'autres politiciens, est prêt à beaucoup de contorsions pour séduire une partie de l'électorat. Mais il ne maîtrise pas les messages qu'il envoie et la lecture aggravée de ceux-ci. En bout de téléphone arabe, ça donne des collégiens ou lycéens persuadé que "tout pour les juifs et rien pour les autres". Mais ce n'est pas que les errements de Hollande qui causent ça : ce sont tous les prédicateurs déformants, obsédés par un "deux poids, deux mesures", prônant une sorte de revanche. . Voile et kippa sont interdits à l'école. La loi vaut pour tous (idem pour les grandes croix). Leur interdiction, de toute façon, n'a pas arrêté le climat de tension et de violence scolaire. Le débat n'est donc pas là. Dans la rue, il y a le droit se se voiler (non intégralement, visage apparent) et de porter sa kippa. J'ai comme l'impression que tu n'abordes la question que sous l'angle ou "la domination victimaire organisée de la communauté juive". Toi-même, tu fais de la concurrence victimaire en essayant de mettre en avant la traque des femmes en niqab PAR RAPPORT aux juifs en kippa. C'est stérile... et ça ne change rien à ce qui se passe dans les écoles et ailleurs. Ce "par rapport", il émerge de toutes parts et provoque un cycle de communautarismes divers qui fait du mal à l'idéal de vie apaisée en société.
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Je ne critique pas ton droit d'expression mais j'essaye de t'inviter à dépasser le lancement de Zelig en lui-même. Il sait très bien qu'il a fait du VSD et qu'il exprime un sentiment (très partagé, quand même) avant un constat chiffré et concret. L'école est poreuse à ce qui se passe dans la société. Le 11 septembre, Merah, les derniers attentats,.. tout ça a un retentissement. Ça peut commencer tôt : http://www.leprogres.fr/faits-divers/2014/12/07/mions-une-plainte-deposee-pour-une-agression-verbale-antisemite-a-l-ecole ======== Non, non :smile2: Je pense cependant que faire sans arrêt des procès en communautarisme est aussi stérile que le communautarisme en lui-même. C'est l'enlisement du débat que je visais surtout. Tu as raison sur le principe éducatif : il doit nous permettre de dépasser les communautarismes, les mauvais réflexes. Tout en sachant qu'on ne peut pas effacer les appartenances multiples des uns et des autres, ça fait partie de l'identité des gens. Apprendre l'altérité, quoi. La base ! Le creuset, c'est la République laïque, c'est sûr. La lutte anti-communautarisme, elle est dure : - l'individu vis-à-vis de son propre milieu (ouverture d'esprit/esprit critique) - l'individu face à ses préjugés sur les autres - l'individu face aux préjugés des autres sur lui - le contexte social autour Ce qui vaudra pour les juifs vaudra pour tout le monde (ou l'inverse). Je ne dis pas l'inverse.
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Dur de quantifier le racisme de tel ou tel pays, à moins qu'il prône une politique ouvertement raciste. Le racisme, c'est très vague, ça a plusieurs cibles. Islamophobe, antisémite, anti-blanc,... on pourrait qualifier la France de pays raciste mais la régression opère partout en Europe. Les gens se crispent, les problèmes divisent. Au moins, nos valeurs national invitent à être anti-raciste, à surmonter. Je ne trouve pas que la France soit spécialement raciste à comparer aux pays anglo-saxons. Le modèle n'est pas tout à fait le même et il ne faut pas se leurrer sur les illusions d'intégration "à l'américaine". C'est le libéralisme qui domine, pas forcément la tolérance...
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Oui, ce serait bien - à défaut d'avoir des statistiques ou des enquêtes chiffrées- d'avoir des trucs un peu concrets, des témoignages. Ce serait bien de se concentrer sur le sujet plutôt que sur la façon excessive dont il a été lancé... Parce que les vidéos de Hollande en kippa ou le FN, c'est encore du parasitage. On trouve facilement des articles avec témoignages. Sur la progression de l'insécurité, on ne sait pas quantifier mais le sentiment d'insécurité monte. Et il y a de quoi quand tu peux potentiellement te faire tuer en allant faire tes courses. L'événement est rare mais très marquant. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-juifs-de-france-ont-ils-raison-d-avoir-peur_1564195.html
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Quand on est convoqué pour un délit d'apologie du terrorisme, on est bien dans le pénal. Et pas le pénal du règlement intérieur d'un établissement. Le gamin est convoqué en tant que délinquant, pour un malheureux mot (ou d'autres raisons mais on ne les connait pas). C'est ça qui choque. Le père aussi se voit convoqué comme suspect, présumé coupable (au moins médiatiquement). Si cette histoire n'est due qu'aux propos du gamin, je trouve ça grave. Si c'est juste pour enquêter sur le milieu familial, c'est que les enseignants ont relevé des choses très anormales, mais lesquelles ? Et si c'était juste un excès de zèle ? Que vaut cette notion d'apologie de terrorisme dans la bouche d'un gamin de 8 ans ? On ne peut pas placer ça à égalité avec des propos tenus par un adulte. Bien sûr, la police peut faire un peu de médiation mais son travail, ce n'est pas d'être éducatrice. A moins de rêver d'une sorte d'état policier... La police est souvent le recours de directeurs dépassés par certaines situations. Elle fait office de grosse dissuasion, ou de vague béquille autoritaire mais si on la sollicite pour des broutilles (toujours en admettant que ce ne soit dû qu'au propos de l'enfant) c'est du n'importe quoi...
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Il serait peut-être bien pour toute la société d'arrêter de clasher les gens parce qu'ils sont plus sensibles à certaines questions. Bien sûr que le harcèlement et les violences ne concernent pas que les juifs. Il suffit de le dire et c'est bon, on ne va pas passer 10 000 ans sur " est-ce que ça met les juifs en avant au détriment du reste ? "Je ne crois pas que Zelig le nie. On pourrait faire un sujet sur chaque prétexte à la violence et au harcèlement, sur chaque profil de victime ou d'agresseur. Je pense que la question de la violence pour cause de judéité, elle est sur le devant de la scène vu le contexte international et les échos qu'il trouve au sein de notre propre territoire. Il ne me semble pas qu'on ait flingué des roux, même si il y a une mode du harcèlement de roux (c'est très con mais c'est aussi le réel). Je ne comprends pas ce besoin de dire " et les autres alors ? ", avec une sorte de chantage qui ne mène qu'à des bras de fer rhétoriques stériles. Et les autres AUSSI. S'arrêter sur un cas n'est pas synonyme d'ignorer tous les autres, du moins, pour qui se réclame humaniste. Et la question du sujet, elle est à notre portée. A hauteur d'homme. A hauteur d'éducation, de dialogue. Le conflit Israël/Palestine, il nous dépasse beaucoup plus. Et les gens n'ont pas l'indignation sélective mais subjective. On va être plus chamboulé par l'agression de quelqu'un qu'on connaît que par la violence quotidienne au Mexique, par exemple. Ça ne sert à rien d'aller contre ça, d'en faire le reproche ; il faut s'accompagner et se rassembler. ===== Ouip. Pas "en tant que juifs", comme on veut le faire dire, mais en tant que jeunes qui se font emmerder sous ce prétexte. Ou d'autres. Si c'est bon pour l'un, c'est bon pour l'autre puisque les mécanismes sont quasiment tout le temps les mêmes. Mais il s'agit bien de défendre des jeunes écoliers, collégiens, lycéens. Pas d'autre chose. Mais c'est vrai que les jeunes qui se font emmerder parce qu'ils sont moches, gros ou intello n'ont pas (ou moins) cette capacité à former un corps conceptuel pouvant servir à porter la question, à faire lobby, à s'organiser. Il y a un peu les LGBT mais bon... Un combat peut porter les autres, je pense.
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Tu connais cet homme pour dresser de telles supputations ? Si ça se trouve, c'est juste un père imparfait dans un contexte compliqué. Rien ne dit qu'il ne soit pas honnête et il a quand même condamné le terrorisme face à une caméra. Hypocrite ? Sincère ? On ne peut pas savoir. Quant au gamin qui répète les choses entendues à la maison, heu... je te signale qu'on n'arrête pas de parler que de ça en ce moment. Le terrorisme, Charlie Hebdo, etc... Pour les enfants, ça devient aussi un sujet de discussion, qu'ils maîtrisent mal. Si ça se trouve, ils jouent au GIGN contre les terroristes... Le gamin, à ce que j'ai lu, n'a pas tenu de propos construit imputable à un bourrage de crâne parental. Savonarol a témoigné avoir fait des croix gammées quand il était petit. J'en ai fait aussi. Ou dit "Heil Hitler !". C'était de la provocation de gamin parce qu'un gamin, c'est con et ça teste les limites. Je disais aussi "Nique ta mère" et ce n'est pas à la maison que j'apprenais tout ça et en plus, on avait un copain juif dans la bande... il faisait pareil ! Mes parents ne sont pas nazis, ils respectent leurs mères et ils n'auraient pas compris une convocation policière pour "apologie du nazisme". Tout à fait d'accord... mais comme tu le démontres, on ne peux pas s'empêcher de commenter (je m'inclue dedans aussi). Les médias sont de plus en plus imbéciles, je trouve aussi.
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Bonjour. Si vous avez besoin d'explication sur la suppression d'un de vos sujets, ma boîte MP est ouverte. Vu l'orgie de création de sujets en ce moment, on n'a pas le temps de prendre des pincettes et de discuter. Il me semble que c'est moi qui ait supprimé. Si ce n'est pas moi, je peux retrouver votre sujet et vous justifier les motifs de suppression. Les autres, vous parlez sans avoir vu le sujet. Sans savoir les motifs. Donc...
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Zelig grossit le trait, oui. On dirait un titre de VSD (si ça existe toujours). Ce ne sont pas " toutes les écoles, collèges, lycées publics de France", ça reste confiné à certains types de quartiers mais bon, ça se répand... ou ça s'aggrave. On n'a pas de statistique ethnique, ni même de volonté/moyens de quantifier ce sujet à l'instant T. Du coup, c'est le ressenti qui domine. Mais factuellement, va voir dans les collèges craignos de banlieues et tu vas écouter les discours, la mentalité qui fait loi. Ou parle juste avec des enseignants en ZEP. Tous les collèges publics de banlieue ne sont pas craignos, heureusement, mais beaucoup craignent. Il y a une sorte de communautarisation, qui existait déjà par la racaillitude, qui elle-même devient très réceptive aux discours antisémites (ou misogynes, ou anti-sociaux, homophobes, etc...) via un certain dévoiement de l'islam qui a été un chemin de vie pour des parents et qui maintenant sert de vecteur aux fondamentalistes cherchant des ados en crise identitaire. Dans les familles les moins éduquées, aux parents dépassés ou déserteurs, ça fait des usines à crétins nuisibles. En tout cas, par une lente impuissance, on voit que le public est l'otage des imbéciles, des jeunes caïds, de la violence ordinaire. Il est poreux aux mentalités en vogue dans le quartier. La montée de la violence est parallèle dans et hors de l'école. C'est un sale climat. C'est le privé, le confessionnel, le communautaire qui ramassent les miettes (sans rien résoudre du tout). Paradoxal mais pas incohérent. Les parents mettent leurs gamins dans des trucs confessionnels pour éviter à leurs enfants un climat quotidien pesant de violences, brimades, etc... Pour leur donner un environnement plus calme, plus épanouissant. Et moins "tricard" aussi, parce que plu tard, on est aussi jugé sur "d'où on vient". Ils ne mettent pas leurs enfants dans une Panic-Room anti-mitraillage non plus. Et, comme Zelig, ils ne font pas spécialement l'apologie de l'école confessionnelle parce que la majorité des juifs de France est laïque. Ce que démontre l'affaire Merah, c'est juste qu'il a une mentalité de gros con antisémite allant traquer des juifs "dans leur nid". Parce qu'en plus de se faire emmerder, on va reprocher aux gens d'être communautaires ? De plus, les écoles confessionnelles (pas que juives) peuvent accueillir d'autres élèves. Et les parents juifs ne mettent pas forcément leur gamin dans une école juive mais juste dans des collèges moins craignos. Ils font comme beaucoup de gens, en fait. Ou comme beaucoup de gens voudraient faire. C'est facile de coller l'étiquette "juif" sur leur démarche et de tout lire sous un angle communautaire. Je ne suis pas juif mais mes parents ont fait encore mieux pour m'éviter de rester dans un collège bien craignos (racket, viol, agression de profs,...) où j'aurais probablement fini agresseur pour ne pas subir : on a déménagé. ===== Hmm... C'est une sorte de solidarité communautaire, surement. Le cinéma est un milieu de réseau, la culture juive promeut la réussite et le réseau (mais pas que juif). Cependant tous les juifs du cinéma ne se connaissent pas forcément à la base, ils ne sont pas un grand lobby tentaculaire et coordonné. Il n'y a pas 5 juifs derrière chaque juif, même si oui, ils ont bien réussi dans ce milieu. C'est ce genre de vision, encore plus simplifiée et poussée dans ses extrêmes, qui éclot dans certains esprits. Ils voient des juifs partout, les assimilent à des trucs obscurs, même si c'est le petit juif du quartier qui plus proche d'eux que d'un juif hollywoodien. Des gens qui pensent comme Youssouf Fofana, il y en a pas mal. Les jeunes sont très poreux aux trucs complotistes, aux quêtes identitaires par désignation de l'ennemi commun, à un défouloir... Le juif en est un. C'est plutôt triste de voir que quelqu'un qui déplore la dégradation de certains établissements publics se voir reprocher de vanter les écoles confessionnelles et le communautarisme. Je me demande si vous lisez, des fois... Le harcèlement ne concerne pas que les juifs, et tous ne vont pas non plus en écoles privées. Certains parents sont surement plus alarmistes que d'autres mais on peut constater qu'il n'y a pas que des juifs qui retirent leurs enfants de certains bahuts publics. Tu parles du fayot mais la réussite scolaire est toujours motif de brimades. Je dirais même qu'il y a un mélange de culte du cancre mélangé à un truc anti-social, voire raciste. Et les grosses brutes n'ont pas forcément envie d'être un peu moins bêtes. Maintenant, quand tu parles juste un français correct, tu peux te faire cataloguer et emmerder. Les attentats ont marqué justement parce qu'ils sont la traduction extrême des discours qu'on entend dans les cités depuis un moment. Je ne suis pas sûr que les parents étaient des flippés de l'attentat avant l'affaire Merah (quoique l'affaire Halimi...) mais plutôt d'un climat quotidien. Bon, bein avec tout ça, j'ai encore fait une tartine...
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Les familles aussi peuvent se racailliser. Mauvaise foi, solidarité avec le fiston racaille, etc... La bêtise, c'est contagieux. Et puis, les familles tranquilles, on les remarque moins. Ce sont toujours des gueulards dont on se rappelle. La violence appelle aussi la violence. En tout cas, c'est triste. Cette violence-là met ses tentacules dans les écoles. Quand j'étais petit, je me rappelle de "grands" qui lançaient des cailloux à une institutrice avec des mots que je tairais. Heureusement, les petits frères n'étaient pas solidaires. Et à l'époque, c'était moins pire qu'aujourd'hui. Pour revenir au sujet, un juif est facile à montrer du doigt. On peut dire que c'est un motif de brimade parmi d'autres -c'en est un, certes. Il n'est cependant pas anodin car la haine entretenue va chercher très loin, prenant comme référence les enfants morts de Gaza - par exemple, ou même des montages photos sur les exactions de Tsahal. Des idiots peuvent se montrer très violents sous d'autres prétextes également, c'est pour ça que ce n'est pas qu'un problème de juifs... mais pour les juifs de ces endroits, un GROS problème. En fait, Chaouyia, on constate les mêmes choses sauf que tu vas plus vite dans des raccourcis.
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De toute façon, recourir à une convocation policière, c'est un sacré aveu d'échec et d'impuissance. On en est pourtant là, apologie du terrorisme ou non. L'école et même la société sont un peu dépassées, les acteurs de terrain débordés ou livrés à eux-mêmes, avec la police comme faible recours. @casedenor : le titre du sujet relaye le titre d'un article mais il faut se méfier. On est dans l'air du racolage, du simplisme journalistique, du flux tendu qui laisse tout dire pour ensuite faire des démentis mous en cas de connerie. Il s'avère que le cas est plus compliqué, rélève d'autres problèmes, n'est pas une conséquence directe du bombage de torse de Valls et des recommandations de Vallaud-Belkacem. En fait, cette médiatisation vient tout parasiter.
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Moi j'avoue, j'ai répondu un peu à chaud et mon propos précédent mouline un peu dans le vide. Je vais devoir revenir dessus... ====== On peut (trop) facilement mettre cet événement en lien avec le serrage de vis officiel demandé par le gouvernement (c'était mon propos). J'ai commenté un peu trop vite. En plus, je suis con d'avoir politisé le truc puisque je vois bien comment ça se passe en milieu scolaire, toutes ces histoires familiales parfois compliquées,... Le risque moderne : tout événement en milieu scolaire risque d'être lu sous l'angle politique. Il faut faire attention à cette lecture (promue par les martyrologues anti-Hollande). Hors de ce contexte de réprimer les apologies de terrorisme, il y a des cas difficiles qui dépassent la compétence de l'école. On n'a pas le dossier du gamin. A mon avis, ça dépasse le simple propos idiot d'un petit garçon qu'un prof, dans un contexte normal, peut gérer et qui ne nécessite pas la police. Et on n'a pas le dossier du père non plus. Par contre, si tu prônes de faire du zèle en demandant aux écoles de criminaliser tout propos idiot d'enfants de 8 ans, je ne suis pas d'accord. On ne peut pas agir à la louche, chaque cas est particulier. Et prôner ça de loin, sans mettre les mains dans le cambouis (le suivi), ça ne serait qu'un effet de manche...
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Non non. Enfin, tu es dans la mentalité des caïds de cités. Ce sont eux qui imposent aux autres de se conformer à un certain moule : être l'agresseur pour ne pas être l'agressé. C'est pour ça qu'on voit indifféremment des blancs, des noirs, des beurs ou autres adopter le même comportement. Ils parlent fort, ils s'imposent, ils sont en bande, ils sont plutôt violents et irrespectueux et te le montrent bien, ils te testent. Même les filles adoptent ces codes pour ne plus subir. Ça a été peut-être plus vite chez les enfants d'immigrés, pour qui la bande a été un point d'ancrage, mais tout jeune voulant être pacifique se fait cataloguer "victime" et se fait emmerder. Celui qui est isolé mange dans sa gueule. Celui qui est sérieux et réussi un peu, même tarif. Et le juif, bien souvent, il reste le juif dans l'esprit des idiots. C'est pour ça qu'on peut avoir une coalition d'imbéciles black-blanc-beur contre. Sans même être fondamentalement antisémite, tu peux te retrouver à jouer à un jeu de con. Ça existait déjà avant Dieudonné et Soral. J'ai l'impression que beaucoup de gens ne connaissent pas la mentalité imposée dans les cités par les bandes. C'est vrai que c'est un monde étranger à beaucoup de français, qu'on préfère éviter même. Il y a beaucoup de gens bien qui vivent aussi en cité, qui finissent par la déserter... et laissent la zone se dégrader. Les autres se sentent prisonniers. Ceux qui restent sciemment, pour changer les choses, sont des héros ! Big Up au docteur Ménard et aux gens de la même trempe !
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La France n'est pas raciste. Qui prétend le contraire ici ? Il faut savoir : une dizaine d'abrutis peut pourrir la vie d'une centaine de gens, surtout dans les zones populaires denses, les cités dites délaissées. 10 abrutis peuvent faire fermer la bouche et détourner le regard à une trentaine de gens. Et pour 1 idiot violent, combien d'autres idiots cautionnent ? On n'a jamais réussi à enrayer vraiment ce phénomène. Et puis, ce ne sont pas des petits actes aléatoires et indépendants : c'est une sorte de sous-culture, qui se renforce depuis internet. La bêtise, c'est contagieux. Ce n'est pas simplement un problème de français juifs, d'ailleurs. Et ça ne représente pas la France. C'est un phénomène qui se passe surtout dans certaines zones, mené par certaines personnes. Des zones et des profils qu'on connaît depuis plus de 20 ans (à l'aise !). Ils restent minoritaires mais ils font chier un maximum. Le chantier à engager est immense, quand je vois déjà le travail à faire sur UNE personne qu'on arrive à plus ou moins couper de son milieu habituel et dans un endroit plutôt favorable...
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@ Chaouyia et JC1404 : Les têtes de bites violentes qu'on trouve dans les écoles, collèges ou lycées de cité ne se posent même pas ce genre de question. Pour ceux-là, juifs = cible parce que juif, parce que Israël-Palestine, parce que musulman (soi-disant), etc... Les effets de groupe sont très forts dans les ZEP violentes. Violence morale comme physique. Qui ne suit pas peut être brimé et donc on préfère que d'autres prennent. Je connais surtout le 93 mais même simplement dans les quartiers de.. Lorient (Bois-du-Château), on peut entendre des discours assez hallucinants. Je parle avec des gens d'un peu partout, qui bossent dans des quartiers difficiles, et on constate les mêmes phénomènes. Ce n'est pas pour rien qu'on a des " je suis Kouachi !". J'ai bien lu des tag "Vive Ben Laden à Allonnes (Le Mans), en... Février 2001 !