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Ocytocine

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Tout ce qui a été posté par Ocytocine

  1. Ocytocine

    OK CORRAL

    ça sert pas à rien ; moi je trouve que c'est très bien résumé.
  2. Quand vingt ou cent terminent le chiffre, ils prennent un S: trois cents, onze cents, quatre-vingts... S'ils sont suivis d'un autre nombre, ils restent invariables: trois cent cinquante-deux, quatre cent vingt-huit... Je ne peux pas faire mieux.
  3. c'est pas en faisant le difficile que tu vas gagner.
  4. Ocytocine

    mes ptits corsets

    une passion très originale et de jolies réalisations. bravo!
  5. cbar n'utilise pas l'argent, mais l'humour
  6. Comment écrire les chiffres? Souvenez-vous: Des traits d'union lient les uns aux autres les éléments des nombres allant de dix-sept à quatre-vingt-dix-neuf SAUF en présence de la conjonction ET: trente et un, soizante et onze. Il n'y a pas de trait d'union entre le chiffre des centaines et celui des dizaines: quatre cent vingt-six, trois cent dix-huit, sept cent quatre-vingt-onze. Vingt prend un S dans le multiple rond quatre-vingts, mais pas quand le multiple est suivi d'un nomre : quatre-vingt-sept. Cent prend un S dans le multiple rond deux-cents, quatre-cents, etc. mais pas quand le multiple est suivi d'un nombre : deux cent vingt, trois cent seize.
  7. aïe a va pas aller s'il est gentil. Ben oui c'est vrai les femmes sont surtout séduites par les voyous.
  8. Ocytocine

    Prostitution

    Koh-Lantah comme référence sociologique? Ah ça fait du bien de rire. :snif:
  9. Sur les rites funéraires vikings. Récit d'un diplomate arabe, Ibn Fadlan (922). Un jour, j'appris que l'un de leurs chefs était mort. Ils le placèrent à l'écart dans une tombe qu'ils couvrirent pendant dix jours jusqu'à ce qu'ils eurent fini de tailler et de coudre son costume ; si le mort est pauvre, ils font un petit bateau et ils le placent dedans, et le brûlent. Mais s'il est riche, ils divisent ses propriétés et ses biens en trois parts: l'une pour sa famille, l'autre pour payer son costume, la troisième pour faire le nabid (sans doute l'erfiöld, ou bière des funérailles) qu'ils boiront le jour où l'on tue l'esclave (femme) du mort pour la brûler avec lui (...). Ainsi, quand cet homme mourut, on demanda à ses esclaves: "Laquelle d'entre vous souhaite mourir avec lui?" L'une d'elles répondit: "Moi". A partir de ce moment elle fut constamment sous la garde de deux autres servantes qui prirent soin d'elle au point de lui laver les pieds de leurs propres mains. On commença à faire les préparatifs pour le mort, à tailler son costume, etc., tandis que chaque jour la femme condamnée buvait et chantait comme en prévision d'un événement joyeux. Qaund arriva le jour où le chef et son esclave allaient être brûlés, j'allai jusqu'à la rivière où son bateau était amarré. On l'avait hissé sur la berge (...). Puis l'on avait disposé autour ce qui ressemblait à un grand tas de bois. Les gens commençaient à marcher alentour en parlant un langage que je ne pouvais comprendre, mais le cadavre gisait toujours dans la tombe ; ils ne l'en avaient pas encore enlevé. Ils apportèrent alors un banc de bois, le placèrent sur le bateau et le couvrirent de tapis et de coussins de dibag (de la soie peinte) de Byzance. Arriva alors une vieille femme qu'ils appellent "l'Ange de la Mort", et elle étala ces coussins sur le banc. C'est elle qui était chargée de toute la cérémonie, depuis l'habillage du cadavre jusqu'à l'exécution de l'esclave. (...) Ensuite le cadavre fut dépouillé des vêtements dans lesquels il était mort. Je remarquai que le cadavre était devenu tout noir à cause du gel intense. Lorsqu'ils l'avaient placé dans la tombe, ils lui avaient également donné de la bière, des fruits et un luth, toutes choses qu'ils lui enlevèrent alors. Très curieusement, le cadavre ne sentait pas, et rien en lui n'avait changé sinon la couleur de la chair. Ils se mirent alors en devoir de le vêtir de caleçons, de pantalons, de bottes, d'un habit et d'un manteau de dibag orné de boutons en or ; le coiffèrent d'un chapeau de dibag et de fourrure de zibeline ; et le transportèrent jusqu'à la tente sur le bateau (...). Ils apportèrent alors du nabid, des fruits et des plantes aromatiques et placèrent ces choses autour de son corps ; et ils apportèrent surtout du pain de la viande et des oignons qu'ils jetèrent devant lui. Là-dessus, ils prirent un chien et le coupèrent en deux et jetèrent les morceaux dans le bateau, après quoi ils prirent toutes ses armes et les posèrent à côté de lui. Puis ils amenèrent deux chevaux qu'ils firent courir jusqu'à ce qu'ils fussent en sueur, après quoi ils le mirent en pièces à coups d'épées et jetèrent cette viande sur le bateau ; il en fut de même de deux vaches. Puis ils apportèrent un coq et une poule, les tuèrent et les jetèrent dedans. Pendant ce temps, l'esclave qui était volontaire pour être tuée allait et venait, rentrant dans chaque tente tout à tour, et le propriétaire de chaque tente avait des rapports sexuels avec elle, disant: "Dis à ton maître que j'ai fait cela par amour pour lui." (...) Ils emmenèrent alors l'esclave jusqu'à quelque chose qu'ils avaient fait et qui ressemblait à un encadrement de porte. Alors, elle monta sur les paumes des hommes et atteignit une hauteur suffisante pour regarder par dessus l'encadrement, et, quand ils l'aurent redescendue, elle dit quelque chose dans une langue étrangère. Ils la soulevèrent de nouveau et elle fit de même que la première fois. Ils la redescendirent puis l'élevèrent une troisième fois et elle fit de même que la première et la deuxième fois. Je demandais à mon interprète ce qu'elle avait fait. il répondit: "La première fois qu'ils l'ont soulevée elle a dit: "Regardez! je vois mon père et ma mère!" La seconde fois: "Regardez! je vois tous mes parents morts assis à l'entour." La troisième fois elle a dit: "Regardez! Je vois mon maître en paradis et le paradis est beau et vert, et il y a avec lui des hommes et des jeunes gens. Il m'appelle.Laissez-moi le rejoindre!" Ils la conduisirent alors sur le bateau. Alors elle enleva les deux bracelets qu'elle portait et les donna à la vieille femme, l'Ange de la Mort, celle qui allait la tuer. Ensuite, elle enleva deux anneaux de cheville qu'elle portait et les donna aux filles de cette femme appelée Ange de la Mort. Ensuite un grand nombre d'hommes portant des boucliers de bois arriva et on lui donna une coupe de nabid. Elle chanta et la vida. L'interprète me dit alors: "c'est ainsi qu'elle dit adieu à toutes ses amies." Puis on lui donna une seconde coupe. Elle la prit et chanta un chant fort long ; mais la vieille femme lui dit de se hâter, de vider la coupe et d'entrer dans la tente où se trouvait son maître. Je la regardai à ce moment-là: elle semblait absolument hagarde. Elle voulut entrer dans la tente et avança la tête entre la tente et le bateau. La vieille lui prit la tête et se mit en devoir de la faire pénétrer dans la tente où elle la suivit elle-même. Alors, les hommes commencèrent à battre leurs boucliers de batons de bois, pour étouffer les cris de l'esclave, afin que les autres filles n'aient pas peur et refusent de mourir avec leur maître. Six hommes entrèrent dans la tente, et tous eurent des rapports sexuels avec elle. Sur ce, ils la couchèrent aux côtés de son maître mort. Deux lui tinrent les mains, deux les pieds, et la femme appelée Ange de la Mort lui passa une corde autour du cou, terminée par une boucle à chaque extrémité quelle remit aux mains des hommes, pour tirer. Elle s'avança alors, tenant une petite dague à large lame qu'elle commença à plonger entre les côtes de la fille tandis que les hommes l'étranglaient avec la corde jusqu'à ce qu'elle fut morte. (...) Alors apparut le plus proche parent du mort. il saisit un morceau de bois et y mit le feu. (...) Ensuite les gens s'avancèrent avec des brandons de bois ; chacun portait un brandon qu'il jetait sur le bûcher, en sorte que toute la masse du bois, prit feu, puis le bateau, puis la tente et l'homme et l'esclave et tout le reste. Régis Boyer, Les religions de l'Europe du Nord.
  10. Ocytocine

    Prostitution

    Effectivement, c'est plein de contradictions: pourquoi les protéger si elles sont volontaires? On part du postulat que c'est un choix? La prostitution par plaisir, je n'y crois pas une seconde. On parle toujours des prostituées mais jamais de leurs souteneurs.
  11. C'est amusant, la barbe viking est justement un élément dont certains chercheurs se servent pour alimenter l'hypothèse selon laquelle les Vikings seraient allés jusqu'au Paraguay: on a retrouvé des statuettes barbues alors que les amérindiens étaient imberbes.
  12. Je ne demande qu'à le croire,ils n'étaient pas tous barbus, bien sûr, mais il faut que ton prof m'explique s'ils se rasaient à l'eau salée sur leur drakkar ou knorr (navire marchand). J'ai la photo d'une pièce d'échecs viking où le personnage est barbu. Je vais voir si je trouve autre chose, cette question est intéressante.
  13. Le nom de viking viendrait du mot nordique vik, qui signifie « baie ». Adopté par les Scandinaves au IXe siècle, il prit la signification de « expédition maritime ». C'est à partir du VIIIe siècle que débutent les invasions en Europe des « hommes du Nord ». Ils seront tour à tour pillards ou commerçants, au gré des opportunités. Quelques repères chronologiques : Juin 793 : pillage du monastère de Lindisfame, sur la côte est de l'Angleterre. 795 : pillage des monastères de Iona, au large de l'écosse, et Morwang, sur la côte sud du pays de Galles. 797 : attaque de l'île de Man. 815 : conquête de l'Islande. 835 : création du Danelag en Angleterre ; 839 : le Norvégien Thorgsil conquiert l'Irlande et fonde Dyflinn (l'actuelle Dublin). 843 : pillage de Nantes. 841 : les Vikings sont dans le bassin parisien 845 : siège de Paris. 864 : les Suédois atteignent la mer Caspienne. 871 à 899 : Alfred le Grand, roi de Wessex, triomphe des Danois. 882 : Oleg le Sage unit Novgorod et Kiev. 900 : Harold fonde le premier royaume norvégien. 932 : Erick Thorvaldsson Raudi, dit « le Rouge » découvre le Groënland. 944 : Igor signe un traité commercial avec Byzance et ouvre son royaume aux influences chrétiennes. 978-1016 : Aethelred, roi d'Angleterre, tente vainement d'arrêter les invasions danoises ; 988 : baptême du grand prince russe Vladimir. 992 : Leifr débarque sur la côte est du Labrador. 1000 : l'Irlandais Brian Boroimbe chasse les Vikings de son île. 1000-1028 : Conversion de l'Islande et christianisation du royaume norvégien. 1016 : Knut le Grand est élu roi par les Anglais. Grâce au climat, la glace fond de plus en plus facilement facilitant la navigation des canoës légers de ancêtres des vikings. Les peuplades de Scandinavie sont souvent nomades et prennent l'habitude de circuler entre les fjords norvégiens et les îles du Danemark. Toujours en quête de terrains de chasse giboyeux, ils se risquent de plus en plus loin, y compris en haute mer pour traquer la baleine. La fin de l'empire romain facilite aussi les migrations. Les Scandinaves développent les échanges commerciaux, vendant essentiellement peaux et fourrures. C'est au VIIIe siècle que les choses commencent à changer. La Suède, la Norvège et le Danemark ont encore des contours très flous. Les Vikings (ils sont près de deux millions) parlent le norrois, vivent dans des fermes isolées, ont un panthéon particulier. Les bardes célèbrent par leurs chants ces dieux et leurs ancêtres guerriers. Ils pratiquent la polygamie et la population va connaître un accroissement qui oblige les cadets à aller chercher fortune ailleurs avec leurs fameux drakkars. Avides de richesses, les Vikings vont devenir pillards et partent à l'assaut des côtes du nord de l'Europe, pillant des monastères à partir de l'été 793. Les assauts deviennent de plus en plus fréquents et violents. Les razzias sont appelées stranghagg et reposent sur l'effet de surprise : quelques drakkars surgissent à l'horizon, s'approchent de la plage, puis déversent à terre un petit nombre d'hommes qui s'élance à l'assaut des monastères. Les édifices religieux sont pillés, les bâtiments incendiés. Les guerriers emportent aussi des animaux domestiques ainsi que des femmes et des hommes réduits en esclavage. En 839, une flotte commandée par Thorgsil débarque dans le nord de l'Irlande. A la tête d'une impressionnante armée, il s'empare rapidement de toute l'île et se fait couronner roi. Quelques années plus tard, les Irlandais se rallient aux Vikings danois qui débarquent à leur tour. Commence alors une guerre entre Vikings norvégiens et Vikings danois pour posséder l'Irlande. Les Irlandais profitent de cette division pour reprendre leur liberté, mais succombent peu après à une nouvelle expédition norvégienne. Peu à peu les Vikings construisent un véritable empire avec l'Irlande, l'île de Man et l'Angleterre occidentale. En l'an 1000, le chef irlandais Brian Boroimbe réussit à chasser les Vikings, mais la civilisation celtique s'est profondément teintée de la civilisation viking. Dans l'autre sens, de nombreux Vikings se convertissent à la religion chrétienne. Les Vikings norvégiens ne se contentent pas de l'Irlande : ils étendent leurs razzias aux côtes de la Manche et de la Gaule jusqu'au Portugal. En 843, ils pillent Nantes, puis remontent la Loire, atteignent Tours et mettent à feu et à sang le centre de la France. Pour s'assurer du contrôle de la route du sel, ils s'emparent de l'île de Groix. En 844, ils arrivent en Espagne, ravagent Cadix, Saint-Jacques-de-Compostelle et Lisbonne. Ils poussent même jusqu'en Afrique du Nord. Charles le Chauve tente d'endiguer ce flot dévastateur et fait élever de nombreuses places fortes. Il paye aussi de lourds tributs. En 885, Paris est attaquée par les Danois, qui ont investi Rouen auparavant. Charles le Gros est en Italie et ne peut défendre les remparts. La ville résiste tout de même héroïquement. Le siège, dit-on, dura une année. Les Vikings mettent à sac la région. La peste s'installe à Paris. En 886, Charles vient libérer les assiégés. Il leur offre de l'or et les laisse s'emparer de la Bourgogne. Leur chef Rollon s'installe ensuite dans le cours inférieur de la Seine et signe le traité de Saint-Clair-sur-Epte avec Charles le Simple, nouveau roi des Francs. Rollon reçoit la Neustrie (actuelle Normandie) et devenant le vassal du roi, se doit de défendre sa nouvelle terre. Il se fait baptiser et abandonne le pillage. De Vikings, les guerriers deviennent Normands et seront à l'origine du duché de Normandie, de la conquête de l'Angleterre en 1066, puis de l'Italie du Sud avant de fonder la principauté d'Antioche. En 815, Floki parvient jusqu'en Islande et construit une grande demeure collective en pierre et en tourbe. Ce premier établissement dans cette île est suivi d'une véritable migration : près de dix mille Vikings s'établissent dans l'île jusqu'en 930. Ils sont soixante mille un siècle plus tard ce qui les obligent à partir à la conquête de nouveaux territoires. A partir de 835, les Danois lancent contre l'actuelle Grande-Bretagne une série de raids spectaculaires. A la fin du IXe siècle, ils conquièrent la Northumbrie, York et Nottingham. Le roi anglais Alfred de Wessex leur résiste et sa mort en 859 ruine la plupart de ses efforts. Bientôt le territoire compris entre le nord du Yorkshire et la Tamise est sous emprise danoise. Mais des guerres opposent ensuite Danois, Norvégiens et Suédois. Du coup le roi Edward disperse les troupes danoises et reprend York. Finalement, ceux-ci s'allient aux Anglais contre les Norvégiens. Le 13 novembre 1002, le roi anglais Aetherld ordonne le massacre des Danois ; les représailles sont si terribles que le roi du Danemark, Svein, s'empare de l'île. L'épopée danoise s'achève en 1069 avec la victoire de Guillaume le Conquérant¿ duc de Normandie. En 932, Erick le Rouge est proscrit d'Irlande (il est accusé d'avoir commis un meurtre de sang-froid). Il décide donc de partir vers l'ouest pour retrouver une terre aperçue quelques années auparavant au cours d'une tempête. Bientôt, il arrive sur des côtes inabordables en raisons des blocs de glace flottants, remonte vers le nord jusqu'à des fjords plus accueillants et des vallées fertiles. Il fait alors route vers l'Islande pour y vanter les merveilles de ce Groënland (« le pays vert ») et décide de nombreux colons à l'y suivre. Beaucoup de navires périrent dans les glaces lors de cette migration. Les matières premières s'avèrent insuffisantes : seule l'exportation de fourrures, dents de morse et de narval permettent aux pionniers de survivre. Cette communauté s'éteindra cinq siècles plus tard. Le fils d'Erick le Rouge, Leifr, quitte le Groënland en 992, à la recherche d'une autre terre. Il découvrira alors le Canada en navigant vers l'ouest. Il parvient à Terre-Neuve, qu'il appelle Vinland où il passe l'hiver avant de rentrer au Groënland. Son frère Thorvald suit ses traces et se retrouve confronté aux Amérindiens, les Skraelings (« les hommes laids »). En 1020, un autre chef, Thorfinn Karlsefni se lance avec trois bateaux à la conquête de l'Amérique. Mais les relations commerciales avec les indigènes tournent très vite au conflit et Thorfinn retourne au Groënland. Au XIe siècle, les Rus (terme finnois qui désignent les Suédois) s'imposent aux tribus slaves et s'emparent de Novgorod et Kiev, laquelle devient la capitale d'un nouvel état. Les Vikings remontent la Neva et se rapprochent de l'empire byzantin. Les négociants suédois vendent des fourrures et des esclaves et achètent la soie venue de Chine. Kiev devient une plateforme commerciale. En 907, Oleg est en vue de Constantinople à la tête de 80 000 hommes. Le chemin de sa flotte étant barré, il aurait fait monter ses bateaux sur des roues et fonce toutes voiles dehors sur la cité. Pris de panique, les Byzantins acceptent un traité commercial et payent pour leur liberté. Le petit-fils d'Oleg, en 963, s'attaque au grand Khan, le long de la Volga. Il se fait néanmoins massacrer par les guerriers petchenègues, nomades originaires des steppes d'Asie centrale. Vladimir, le souverain suivant, accepte de se convertir au christianisme et les scandinaves se fondent dans la nouvelle mouvance orthodoxe.
  14. me v'là. y a pas à dire, ça avantage
  15. Je suis assez d'accord avec Frankel. Donner de soi-même pour autrui c'est une bonne façon de donner un sens à sa vie. On se rend utile, on est pas tourné vers son nombril. On aurait une vie certainement plus heureuse si on s'entraidait plus.
  16. LES MOTS INVARIABLES On englobe sous cette appellation l'adverbe, la préposition, la conjonction, l'interjection (eh! olah! ô...), mais aussi certains adjectifs (quatre, sur mesure, pop...), certains pronoms (qui, dont, autrui...), certains noms, comme les points cardinaux les notes de musique les lettres d'un alphabet les mois d'un calendrier les marques déposées les noms composés issus de verbes (savoir-vivre, m'as-tu-vu...) les noms suivants qui entrent dans des expressions figées: antan (d'antan) archal (fils d'archal) brout (mal de brout) cesse (sans cesse) chabrot (faire chabrot) charlemagne (faire charlemagne) cocagne (pays de cocagne, mât de cocagne) conteste (sans conteste) coulpe (battre sa coulpe) dam (au grand dam de) emblée (d'emblée) emport (capacité d'emport) encontre (à l'encontre de) escampette (poudre d'escampette) escient (à bon escient) eutexie (point d'eutexie) force (force de) fur (au fur et à mesure) gésine (être en gésine) goguette (être en goguette) groie (terre de groie) haro (crier haro sur) instar (à l'instar de) insu (à l'insu de) lanlaire (envoyer faire lanlaire) lurette (il y a belle lurette) martel (se mettre martel en tête) perlimpinpin (poudre de perlimpinpin) revient (prix de revient) tache (réputation sans tache) tantôt (il arrive le tantôt) tapin (faire le tapin) tard (venir sur le tard) tilt (faire tilt) tournemain (en un tournemain) trop (le trop ne vaut rien) vergogne (sans vergogne) zest (entre le zist et le zest)
  17. Ocytocine

    La dictée de Lili

    Observez par exemple un groupe d'hommes comparer les vertus de leur téléphone portable (nouvel attribut viril, plus accessible et facile à manier qu'une voiture) avec force démonstrations et arguments techniques, c'est fascinant et ça peut durer des heures. Attribut prend deux T. Pour s'en rappeler, ne pas oublier que dans une tribu il y a plusieurs personnes. Accessible a deux S et non un ç, pensez qu'on écrit un accès. Force ne prend pas de S, car il s'agit d'une expression, avec force, où ce nom reste invariable quelque soit le mot suivant. Comme elle signifie "beaucoup", elle doit quand même être suivie d'un pluriel ("beaucoup de démonstrations et d'arguments"). Argument prend un E et non un A. Pas de ç à fascinant, bien que SC soit un emploi rare (et se prononce CH dans fascisme ). Fascination s'écrit aussi avec cette combinaison ; les mots de cette famille viennent du latin fascinare= enchanter. On a envie de leur dire: "Attendez les gars, c'est JUSTE un téléphone." Admirez avec quel art consommé l'homme réussit à ne PAS regarder la télé, en jouant de la zappette comme d'une arme de précision, même pas le temps de comprendre de quel programme il s'agit, hop, il a zappé (¿). Mettez une souris, une télécommande, un guidon, une manette, un joujou, ou un « truc à boutons » quelconque entre les mains d'un homme et, tel un petit bébé, il est occupé pendant des heures. L'expression "jouer de la zappette" est préférable à "jouer avec la zappette" car on désigne ici un véritable outil. L'expression est plus élégante, mais pas obligatoire ; cependant, l'utilisation ensuite du comme, rend la tournure nettement plus fluide avec la version corrigée. La zappette prend deux P. C'est un mot difficile à retenir car récent et seul l'usage lui a donné deux P, allez savoir pourquoi. Le terme vient de l'anglais to zap=, et donc comme il y a tendance à doubler la consonne finale dans le substantif, nous avons certainement gardé docilement le double P pour le nom ou le verbe. Pour s'en souvenir, imaginez que vous avez un problème avec la télé et que vous vous escrimez sur la zappette en criant "P* de poste!". Quel s'accorde en genre et en nom avec le nom qu'il accompagne ; comme art est masculin, on ne met pas quelle. Il s'agit s'accorde à la troisième personne du singulier, donc avec un T. Télécommande prend deux M. Attention à ne pas oublier les deux accents sur télé- (du grec têle= loin). Manette prend deux T, comme zappette. Dans l'expression inventée "truc à boutons", on met un S, car on suppose qu'il n'y a pas un unique bouton sur l'appareil. Quelconque s'écrit ainsi et non avec un redoublement du QU comme dans quelqu'un. Je pense personnellement que comme il est issu du latin qualiscumque, le "cum" est devenu "con" avec le temps. "Petit bébé" est assez redondant, je vous l'accorde ; c'est le choix de l'auteur donc cela m'oblige à le laisser. L'attraction de l'homme pour tout ce qui est rationnel, fonctionnel, tangible, se traduit également dans l'attirance pour les trucsmachinbidules chargés de le distraire, le stimuler, de le shooter, de lui permettre de fuir le monde réél. Des choses qui le rassurent par leur mode d'emploi facile à comprendre, leur totale dépendance à l'utilisateur, la toute-puissance qu'elle procure. Beaucoup de consonnes répétées dans cette phrase (attraction, homme, rationnel, fonctionnel, attirance) ; c'est une constante dans la langue française, que l'on retrouve aussi beaucoup dans la langue anglaise, mais qui ne s'explique pas facilement. (attraction/atrophie). Vous pourrez ainsi trouver dans le topic "Pièges et curiosités de la langue française" des exemples similaires d'orthographes inattendues. Tangible prend un A (du latin tangere= toucher). Le mot "trucmachinbidules" n'existe absolument pas, ce qui en rend l'orthographe tout à fait libre: on aurait pu le mettre entre guillemets ou l'écrire ainsi= trucs-machins-bidules (avec le S du pluriel à chaque mot ; pourquoi est-ce que l'auteur n'en a pas mis à "machin"??? ). Par contre, ce terme étant un générique, on optera pour le masculin (il perd en force mais l'emporte toujours ) d'où le participe passé chargés. Personne ne s'est laissé piéger par le shooter, qui a conservé sa forme issue de l'anglais. Toute-puissance était un piège: il s'écrit avec un tiret pour constituer un substantif à part entière. Ces trucmachinbidules entièrement soumis à son bon vouloir, fonctionnent un peu comme des doudous. Ils offrent le dernier refuge face à un monde devenu confus, irrationnel, sans repères, qui lui échappe de plus en plus. Vous trouvez ça régressif ? Attention à la coquille volontaire dans ce long mot: trucsmachinbudules n'a plus de sens du tout. Si toute-puissance prend un tiret, ce n'est pas le cas de bon vouloir. Pour s'en souvenir il faut savoir que bien vouloir (ou vouloir bien) est une expression identique, et interchangeable, très vieillotte mais usitée. Doudou est un néologisme maintenant tout à fait adopté et qui prend donc le pluriel. Irrationnel prend non seulement deux N, mais aussi deux RR. Il comporte en effet le suffixe -IN (qui inverse le sens ou marque l'opposition), qui devient IR- devant un R. On laissera volontiers le pluriel à repères, car il s'agit généralement d'en avoir plusieurs dans ce contexte. Régressif ne prend l'accent que sur la première syllabe: les mots se terminant en -essif ne prennent jamais l'accent sur le E (ex.: excessif). (source: wikipédia)Dites-vous que c'est le pendant masculin de la shoppingmania. Car franchement, vous trouvez ça malin d'acheter un petit top quand vous en avez déjà quinze qui dorment dans l'armoire ou de dépenser une semaine de salaire dans une robe griffée ? Après tout, ça reste JUSTE une robe. Ici également nous avons un shoppingmania totalement inventé. Grâce au suffixe -mania, qui veut dire "folie", on en comprend aisément le sens. Il n'y a pas forcément de doute sur l'orthographe. Bien sûr on pouvait le mettre entre guillements, ou avec un tiret entre les deux mots, mais le tiret aurait mis les mots sur un plan d'égalité dans le sens, ce qui n'est pas le cas ici. Top est passé dans la langue courante pour désigner un vêtement léger (plutôt féminin) qu'on porte sur le buste: le mot veut dire "haut" en anglais ; comme on considère qu'il a été francisé, il peut prendre le pluriel, mais ce n'était pas le cas ici. Attention, "dépenser" est ici sur le même plan que "d'acheter", donc il prend lui aussi l'infinitif et pas le participe passé (de surcroît, il n'accompagne pas de substantif et n'a pas d'auxiliaire). Griffée prend deux F, comme une griffe, qui a prit également le sens de "marque" avec le temps. Merci de votre participation.
  18. j'ai voté pour cbar ça rapporte quoi au fait?
  19. bon anniversaire à quelqu'un qui a un gros comme ça!
  20. Ocytocine

    lolo94

    Pour la gestion de compte, il faut faire une demande en MP aux administrateurs. cf. "assistant" puis "liste des modérateurs" et MP à un administrateur.
  21. La fusion de mon sujet avec celui de Theia n'a pas fait remonter ce dernier. Cela me paraissait pourtant logique d'éviter un doublon. Il n'y avait pourtant pas beaucoup de pages à relire. Est-ce que le sujet n'intéressait personne? Cela me fait réfléchir à la proposition de Kyrilluk. D'autant qu'à partir d'une quarantaine de pages à lire, je me décourage aussi... Mais est-ce que ce sera vivable de "casser" une discussion parce qu'on est arrivé à 10, 20 ou 30 pages? Je pense qu'il vaudrait mieux attendre qu'un sujet se soit "éteint" de lui-même (sans réponses pendant un temps donné) et de mettre un lien quand on recrée un sujet similaire (quand on sait qu'il existe).
  22. Parce que ce sont des orthographes très proches et que leur variation n'est pas logique.
  23. Je ne comprends pas bien ; tu es venu me reprocher un sujet parce qu'il avait été déjà été fait (il y a deux mois) et maintenant tu milites pour des sujets à petit nombre de pages, même si cela veut dire doublons...
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