Stop !

Quoi qu'il en soit, qu'on prenne le récit de la tempête apaisée comme un texte poétique façon Illiade, je veux bien, mais qu'on fasse croire (à des enfants par exemple) que ces faits se sont réellement déroulés, quand on a un peu analysé l'histoire, c'est proprement scandaleux. Cette histoire est une fable totale.

J'ai lu la suite du texte auquel j'avais répondu là, et j'ai compris qu'on n'atterrira jamais nulle part mais qu'on planera ad vitam æternam. Quand on lui demande de nous guérir et qu'il "nous rappelle à lui", c'est bien la preuve qu'il a répondu.

Ainsi, quelle que soit la suite des prières, c'est Dieu qui a répondu. C'est très pratique.

Que n'étiez-vous à Fatima en 1917 pour mieux répondre au chantage de votre Vierge et lui faire stopper la guerre ! Mais proposez donc vos services aux hôpitaux. Un Romain rendu abruti par Dieu-le-Grand qui avait concocté un plan foireux et qui voulait absolument le voir réalisé.

Vous remarquerez que je ne parle pas, moi, de vos problèmes, mais des problèmes de la Bible. Et que vous ne répondez pas, du moins pas de façon pertinente, à ces problèmes. Vous vous bornez à tenter de me décrédibiliser par des gesticulations verbales et des émoticônes. Mon dieu, dirais-je si j'étais croyant, où va-t-on atterrir ?

Ce n'était que l'esprit du mensonge.

Si, c'est bien un sophisme parce qu'on tient tour à tour pour vraies des affirmations qui s'opposent.

Que ce soit en mer ou sur le lac de Tibériade ne change rien au ridicule du scénario. Tous les évangélistes qui racontent l'aventure décrivent la barque se remplissant d'eau, prête à couler, et les disciples terrifiés. Seul, en fait, Apator sait comment se termine une tempête qui, par ailleurs, ne se profile pas mais qui est déjà bien active. Il est manifeste que les disciples ignoraient ce point météorologique apatorien. Qu'ils pêchent ou qu'ils traversent le lac ne change rien non plus à la bêtise du récit. Il est bien dit que Jésus dormait et que les disciples ont dû le réveiller, seul à nouveau Apator peut écrire "il ne dormait pas", et faire mentir des évangélistes. Tous ceux qui ont déjà dormi dans une barque en pleine tempête te diront qu'il faut dormir profondément pour ne pas être réveillé à la première secousse. Enfin, Jésus a bêtement engueulé ses disciples qui venaient de lui prouver leur foi en sa magie. Replouf donc, mais cette fois-ci pour la tentative d'Apator, et sans mensonges ni émoticônes de secours. Ce n'était que l'esprit du mensonge.

Souffrir ou ne pas souffrir, that is the question.

C'était en effet une honte, mais de la même teneur que les exécutions pour sorcellerie qui avaient précédé. Nous n'en sommes heureusement plus là aujourd'hui, à part dans quelques pays musulmans.

Mais au fait, si vous commencez à creuser un peu les évangiles, on va finir par se rejoindre. Une argumentation difficile à contrer, je l'avoue.

Oui, tout autant que les autres, avec un taux de réussite un peu moindre parce qu'il n'a pas fait beaucoup de prophéties (courbe de Gauss).

Et on sait que la Bible n'a jamais rien exagéré. Sauf peut-être les évangélistes sur ce coup-là qui voulaient dramatiser la situation. ....Non, ça c'est impossible, un évangéliste !!. En tout cas c'est bien eux qui parlent de la mer, pas moi, je n'ai pas écrit d'évangile.

Mais j'ai très envie de revenir sur cette histoire de tempête calmée. Avec, cette fois-ci, l'œil d'un metteur en scène (que je ne suis pas) décidé à porter l'épisode à l'écran, avec la ferveur indubitable d'un Cecil B. DeMille tournant Les dix commandements. Comment installer Jésus dans la barque ? Je ne rigole pas. La mer (oui la mer) est grandement agitée, des vagues très grosses secouent l'embarcation, la ballotent dans tous les sens. Comment peut-on alors faire rester Jésus sur le banc, ou même au fond, endormi, sans qu'il aille se cogner contre les parois ou qu'il valse à la mer ? Faut-il faire flotter Jésus au-dessus du banc ? Mais les bancs sont secoués, eux ! Faut-il faire suivre à Jésus les mouvements du banc ? Ça risque de faire un peu con. On ne peut pas l'attacher, ça serait contraire à la réalité historique... Merde, je dérive, moi aussi. Allez-y, c'est nul. Y a qu'à voir Poutine et Kirill...

Comment pourrait-on être contre la connaissance d'une culture qui a façonné notre société ? Bien au contraire il faut l'enseigner mais, comme tu le dis, il faut en prendre et en laisser. Le Jésus-Père Noël qui n'a probablement même pas existé et qui est venu ici vivre des aventures absurdes a dit des belles choses, mais que l'humanité aurait été capable de dire sans lui. Cependant il faut aussi enseigner ce que racontent les autres confessions d'importance comparable... et ce qu'en déduit également une prise de hauteur (on peut dire aussi de recul) par rapport à ces racines culturelles. Désolé, les croyants, mais le mot "hauteur" est à sa place.

Bien tenté mais.... Seul Luc parle d'un lac, qu'on peut donc supposer être celui dit de Tibériade. Matthieu et Marc parlent de la mer (m.e.r.) sans préciser laquelle, mais comme la Bible nous a habitués à cette imprécision puisqu'on ne sait toujours pas si c'est bien la Mer Rouge que Dieu-le-Grand a ouverte, on peut se contenter de savoir qu'il s'agit bien d'une mer puisque deux évangélistes l'emportent sur un seul évangéliste. Ainsi, comme vous l'apprenez peut-être, dans une tempête en mer on parle de "paquets de mer", et d'autant plus dans une "grande" tempête. Luc aurait donc menti... ou se serait trompé... Que penser de l'expression "parole d'évangile". Pour Apator, on peut deviner.... Je n'ai donc pas besoin d'ajouter une émoticône pour faire croire que j'ai raison puisque c'est le cas.

Étude d'un texte saint par un athée (moi), réflexion et argumentation pour s'étonner qu'on puisse se pâmer devant ça : Évangile selon Saint Matthieu 8, 23-27 La tempête apaisée Il monta dans la barque et ses disciples le suivirent. Et voici qu'il y eut sur la mer une grande tempête, au point que la barque allait être recouverte par les vagues. Lui cependant dormait. Ils s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, au secours ! Nous périssons. » Il leur dit : « Pourquoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ? » Alors, debout, il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Les hommes s'émerveillèrent, et ils disaient : « Quel est-il, celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ! » Imaginons donc la scène : une barque, sans doute assez grosse puisqu'elle accueille à son bord Jésus-Oint et ses disciples, est prise dans une "grande" tempête sur la mer. Elle est donc secouée par les vagues, menace de se remplir d'eau, et on peut facilement imaginer les disciples se cramponnant comme ils peuvent, pris de terreur et croyant leur dernière heure arrivée. C'est d'ailleurs ce qu'ils disent en ces termes « Nous périssons. » Oint, lui, n'a pas besoin de se cramponner et peut même dormir comme un loir sans craindre de passer par-dessus bord et de se retrouver à la baille. Il n'est pas attaché, aucune raison ne l'a poussé à le faire au départ. Racontez ça à un cheval de bois et vous prendrez une ruade ! Aucun humain, évidemment, ne peut dormir tranquillement dans une barque ballottée en pleine tempête, fouettée d'embruns et de paquets de mer, quand tous les autres passagers sont affolés et remplis de terreur. Oint a donc visiblement usé de sa magie pour ne même pas remarquer la situation. Et surtout pour ne pas prendre un bain forcé. Que s'était-il passé ? Était-il fatigué au point de ne plus pouvoir attendre le soir pour aller dormir, comme ses disciples ? La condition humaine à laquelle il avait souscrit pouvait certes l'autoriser à entamer cette sieste réparatrice sur les flots, et n'importe lequel de ses disciples aurait eu le même droit mais il se serait vite réveillé ou aurait valdingué par-dessus bord. Oint était censé participer aux efforts de ses disciples pour surmonter la situation. Bien sûr, il a fait mieux que ça, il a ordonné à la tempête de se calmer. Il fait ce qu'il veut, bien entendu, mais en la circonstance il triche par deux fois avec sa condition d'humain : une première fois seulement pour son confort personnel (très important), une deuxième fois pour sauver ses disciples d'une façon radicale, miraculeuse et promotionnelle comme ses autres miracles. Et que dit-il alors à ces malheureux disciples ? « Hommes de peu de foi » ! Il leur fait un reproche alors que, justement, ils viennent de le réveiller pour qu'il les sauve ! Si ça ce n'est pas de la foi ! Alors qu'ils auraient eu bien d'autres choses à tenter pour essayer de se tirer d'affaire que de le réveiller s'ils n'avaient pas cru en sa magie. Mais ils n'auraient même pas dû avoir peur ! Devaient-ils se demander s'il leur fallait le réveiller sur-le-champ ou attendre que la barque se remplisse encore un peu ? Ou même ne pas le réveiller ? Boire la tasse d'abord ? Comment, alors, expliquer cette erreur manifeste de jugement de la part du fils de Dieu ? Voici mon hypothèse : il ne s'agit pas d'une erreur mais d'une façon de reporter sa faute sur d'autres et de noyer le poisson, comme ça se pratique si souvent chez les humains. On peut alors, pour cela, admirer Oint d'avoir su renouer aussi pleinement avec sa condition d'homme. Tricheur un jour, tricheur toujours ? Et pourquoi pas sur la croix ? Allez-y, insultez et émoticonez ! Chier sur la croyance des gens n'est pas chier sur les gens, et si cette croyance est à chier, c'est parfaitement légitime et salutaire.

Y en a un qui a essayé récemment : Paco Rabanne.

Les aventures d'Enki et Ninhursag nous renseignent plutôt sur l'origine de l'Ancien Testament, et plus précisément de la Genèse. Il a, par exemple, complètement raté son Déluge mais il n'a jamais recommencé.

Tout le monde (objectif et honnête) aura pu voir que je n'insulte pas les croyants mais que je me fais insulter par eux. Il s'agit encore d'une inversion à la Poutine. Tout le monde aura pu voir aussi que mon argumentation est solide, qu'elle déroute les croyants qui en arrivent, pour certains, aux insultes, alors qu'ils ne sont pas obligés de venir prendre connaissance des réalité que les athées exposent ici pour aider ceux qui le veulent à voir un peu clair dans le fatras des boniments religieux.. Mais les insultes ne sont que la preuve que mon argumentation est trop difficile à contredire... avec honnêteté. Un conseil... Révisez vos "donc".

Une argumentation, plutôt que des émoticones à la suite de rien ?

Le malheureux Dieu n'avait pas de voisine.

Et te terrifier... N'y avait-il pas quelques musulmans face aux croisés ? En conclusion pour ce soir et pour ma part, on peut voir que les religieux me sont tombés dessus à bras raccourcis pour quelques ironies sur les fables qu'ils affectionnent et qui le méritent bien, alors que plusieurs d'entre eux ne font depuis plusieurs pages que me décerner les titres d'inculte, d'athée sans cervelle, de non comprenant, de ridicule.... "Pas envie de répondre", "l'athéisme n'a pas de fond", mes arguments non plus, n'en jetez plus, vous êtes démasqués. Pour Flower00, que je n'ai pas envie de faire souffrir : la confrontation d'idées avec des athées comporte des risques.

Je n'ai de haine que pour la bêtise et le mensonge. Tape "croisades". Je comprends bien que c'est très difficile, en effet.

Non non, lisez mieux, l'ironie ne tient qu'une petite place parmi plusieurs longues argumentations sérieuses auxquelles vous n'avez que très peu répondu, et encore, par des mensonges. NB : Je ne tiens pas un émoticone (ou une émoticône), ni même plusieurs, pour un argument. Une belle esquive pour ne pas répondre sur le fond.