Aller au contenu

ashaku

Membre
  • Compteur de contenus

    499
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par ashaku

  1. Bien malin qui pourra l'affirmer. Instinctivement, je dirais que non, je pense que c'est un concept comme "la conscience", quoi que ce soit (une vibration, un hologramme, un objet de la quatrième dimension) qui effectue la transition de "schéma neuronal" à "idée". Mais définir ce qu'est la pensée et ce que sont les idées n'a pas donné de résultat concluants. L'approche scientifique matérialiste ne donne rien de concret. L'approche intellectuelle donne des choses invérifiables. J'accorde de l'estime à des approches parallèles pour trouver ce qui en nous ne relève pas des stimuli physiques (méditation, philosophie). Si tu trouves quelque chose, préviens-nous, je suis très intéressé.
  2. Il y a bien une distinction entre "voir" et "regarder". A peu près la même qu'entre "entendre" et "écouter". Digression (offerte par "Ballade mentale") : les cellules du corps meurent et se reproduisent. L'ensemble des cellules du corps d'un adulte ne contient aucune cellule de son corps d'enfant. Comme dit l'adage "tous les matins je change de chaussettes, tous les 7 ans je change de squelette". Les cellules de la cornée se renouvellent en un mois. De quoi poser un regard neuf sur le monde.
  3. OK, il faudrait retranscrire les termes exacts énoncés par l'auteur de la vidéo. Je vois parfaitement à quoi tu fais référence et c'est un débat qui fait rage. Il n'y a pas de solution à ce jour. Certains parlent d'hologramme, je m'arrête personnellement à "interprétation des impulsions électriques dans le réseau neuronal", les idéalistes diront que c'est la seule chose qui existe le reste n'étant qu'une illusion produite par ce quelque chose qui nous fait penser. C'est un sujet passionnant, qui demande d'assimiler des connaissances en physique, psychologie, philosophie et qui sait quoi d'autre encore ? Toute découverte sur ce thème sera grandement appréciée par l'humanité, ne relâche pas tes efforts !
  4. Non. Bien que ce que nous comprenons, ce que nous manipulons soit l'idée de l'arbre, ce qui correspond au verbe "voir" n'est pas une idée mais un objet. "Voir", sans plus de définition et donc dans son sens commun, fait référence à un phénomène physique : la lumière émise par un objet frappe les yeux. Il faut que tu exprimes des questions moins naïves si tu ne veux pas noyer ton interlocuteur dans un flot de considérations sur le langage (à moins que ce ne soit ton but ?) Le monologue n'étant pas une forme optimale de discussion, n'hésites pas à apporter ta pierre à l'édifice de la conversation. Plus tu apportes de contenu, plus la conversation est enrichissante et plus la réponse sera adéquate à ton questionnement plutôt qu'une approximation qui ne fait avancer personne. Par exemple : quel moment de ta vie personnelle t'a amené à penser que ce que tu vois, c'est une idée d'arbre ? Quel raisonnement as-tu suivi pour en arriver à cette conclusion ?
  5. La question est un peu crue, il faudrait développer l'angle sous lequel ce phénomène t’intéresse. En l'état, j'ai envie de répondre que "arbre" est le nom qu'on a donné à certains végétaux. Donc, quand tu en croise un, de ton point de vue c'est un arbre, comme la dernière fois que tu en as vu un. C'est parce que "arbre" est un mot vernaculaire, comme "animal". Un naturaliste saura qu'il a vu un frêne et que maintenant il voit un bouleau.
  6. Ce serait étrange, non ? Enfin je ne sais pas, il faudrait demander à plein de gens pour savoir. Moi, je parle plutôt de pensée qui vagabonde. Certains regardent un arbre et voient des branches et des feuilles. D'autres pensent aux racines qui boivent de l'eau. D'autres se disent "ça ferait 2 stères et demi de bois de chauffage" quand d'autres encore se disent "c'est la maison d'un écureuil". On peut analyser le schéma des branches et voir comment l'arbre cherche la lumière du soleil. On peut se demander pourquoi il ne s'est pas implanté 1 mètre plus à gauche et s'il y a une nappe phréatique ou du compost à cet endroit. On peut se demander quelle espèce d'oiseau niche ici et en quelle saison, ... Observer un arbre, c'est tendre vers la méditation sans en faire officiellement. On est en général au calme, sans agenda, détendu et on autorise l'esprit à suivre un cours que l'on ne contrôle plus. C'est agréable je trouve, ça compense le productivisme caractéristique de l'occident. J’espère que tu ne vas pas me demander si les ouvriers d'un chantier bruyant ont le droit de regarder les arbres ou si les branches de l'arbre ont toujours des feuilles ou si les écureuils ne peuvent pas s'abriter ailleurs que dans un arbre ... Tu pousses le Socratisme un peu loin parfois. Je vais me prémunir ici : OK je suis ignorant mais j'ai choisi de communiquer avec des gens même si je ne sais pas tout sur tout, c'est en communiquant qu'on apprend. N'hésites surtout pas à fournir des faits toi aussi, pour partager.
  7. Nous utilisons chacun notre matière grise d'une façon parmi d'autres. Il n'y en a pas une meilleure mais une avec laquelle on a des affinités. Tu as essayé le test MBTI ? Il te donnerait des réponses.
  8. Bonjour Je suis tes interventions ici et là et je pense que tu devrais changer de pseudo pour "Socrate", tu appliques merveilleusement sa méthode. Le vocabulaire que j'ai employé est simple : "regarder", "monde". Des mots courants qui peuvent en fait receler tellement de choses ! Même si les combiner ensemble permet de réduire les possibles, il existe surement autant de façon de regarder le monde qu'il y a de gens sur notre planète. Mais je pense que toutes ces façons ont un point commun : une personne qui ouvre ses yeux pour recevoir de l'information du monde, et qui ouvre son esprit pour traiter cette information. Ma remarque d'origine dit simplement de fermer les livres une fois qu'on en a tiré le B.A.BA qu'ils peuvent nous transmettre et de se tourner vers la réalité et son observation afin de raffiner le savoir basique transmissible par texte. Mais ta question porte spécifiquement sur la manière de procéder. Que dire ? Je crois que je ne me suis pas posé la question moi-même (et du coup, merci de le faire) et que je me suis contenté du pilote automatique de ma tête. J'aime rester assis à regarder un arbre par exemple, la pensée vagabonde, on en tire parfois des petites perles de savoir, qu'on aurait pas acquises en ne faisant que des choses constructives ou utilitaristes. Je crois que la méthode doit être personnelle. Mais plus encore que la volonté doit être personnelle. Pendant longtemps, j'ai accepté le savoir livresque et puis un jour, j'ai décidé de regarder les choses par moi-même pour décider de ce qu'elles sont. Je trouve que "le monde" ou l'univers ou la réalité est un objet fantastique qui change en fonction de celui qui le regarde. Je me suis disputé avec mon père un jour, un homme bon et rationnel dont j'espère avoir hérité le comportement, et je me suis demandé après coup comment il était possible que nous ayons de telles divergences idéologiques alors que nous avons la même culture, la même nourriture, le même vécu. J'ai réalisé que "le monde est simultanément beau et laid, l'intention au moment de regarder influe sur le résultat". Regarder le monde, c'est une activité sérieuse. La principale activité du philosophe selon moi. Et au fur et à mesure que le savoir d'une personne grandit, son regard change. Et sous ce regard changé, le monde a changé.
  9. Est ce un essai ou un message ? Quel est le propos de fond en une phrase ? Moi qui ne suis pas affilié aux clubs de philosophie, qui n'ai jamais ouvert un livre de philo pour apprendre comment voir le monde, je me fait un peu les mêmes réflexions (moins poussées te circonstanciées). Il suffit de fermer le livre et de lever les yeux pour regarder le monde et y réfléchir, c'est-à-dire faire de la philo. Contrairement à mémoriser le nom des morts, qui est de l'Histoire. Les auteurs de ces livres sur lesquels jurent les gens avec qui j'ai parlé de philo, ils ne se sont pas contentés de lire, à un moment ils ont regardé et réfléchi par eux-même. Ensuite ils ont écrit pour transmettre, mais lesquels ont écrit "il faut fermer les livres et regarder le monde soi-même" ? Bien peu j'en ai peur. Il en résulte ces débats où on triture la définition d'un mot au lieu de saisir ensemble le sens de la vie qu'on expérimente aujourd'hui.
  10. ashaku

    Philosophons

    La communication humaine s'atrophie gravement ... bonne chance pour ta vie mec.
  11. ashaku

    Philosophons

    En fait le photon est le boson vecteur de la force électromagnétique. La lumière est une onde électromagnétique, comme les micro-ondes qui réchauffent les petits plats ou les ondes radio qui transportent la musique qu'on écoute en voiture. Tous ces phénomènes sont dus à une onde électromagnétique, des photons à différentes fréquences. Nos yeux voient ces ondes lorsque leur longueur d'onde est comprise entre 380 et 780 nm, le dégradé entre les deux nous fait percevoir les couleurs. Au dessus de ces fréquences se trouvent les ultra-violets, les rayons X et les rayons gamma. En dessous se trouvent les infra-rouges, les micro-ondes et les ondes radio (AM/FM). Dans le cas des objets magnétisés, ce sont des photons virtuels qui sont à la manœuvre. Le nom de virtuel vient de leur durée de vie si courte qu'on ne peut pas en faire l'observation. Mais ces derniers sont solidement établis par le calcul. Je ne sais pas si c'est sérieux mais c'est factuel. Et c'est du langage, je n'invente pas ces mots, je les utilise. Réel se rapporte à la réalité et virtuel à la virtualité, c'est à dire une simulation non-réelle. L’exécution d'un programme informatique se fait dans l'espace virtuel, littéralement. Le doigt est un objet réel, je ne sais pas ce qui te semble manquer de sérieux ici. Peut-être peux-tu expliciter ton interrogation ?
  12. ashaku

    Philosophons

    Ce qui est virtuel dans ma réponse précédente, ce sont les photons. Wikipédia dit : Lorsque vous approchez un aimant du frigo, la force que vous ressentez provient d'une multitude de photons virtuels qui se créent entre la surface ferromagnétique du frigo et l'aimant. Sinon, l'informatique théorique est virtuelle, tout comme le code informatique ou l’exécution de programme informatique. Mais l'ordinateur, le clavier et la main sont réels. Par contre, toujours pas de contact direct en tapant au clavier, c'est la force électromagnétique qui transfère le travail mécanique de la main. La touche s'enfonce mais le doigt n'a pas été en contact direct avec.
  13. ashaku

    Philosophons

    Bien sûr qu'elle représente la réalité ! Ce qui est interessant dans cette image c'est que lorsqu'on "touche" quelque chose il n'y a pas de contact réel avec cette chose. Nous lévitons sur nos chaises, et même un baiser n'implique pas de contact physique, juste un échange de photons virtuels.
  14. ashaku

    Philosophons

    Cela me fait penser au concept de "Logos". Ce dernier inclut comme une seule chose le savoir et le langage, ce qui est contre-intuitif de prime abord. Ce qui m'a permit de le comprendre, c'est de le visualiser comme "information structurée". Sous cette forme, je comprend que ce que je sais est stocké dans ma mémoire et qu'il y a donc un système pré-conçu pour stocker/lire des informations dans le cerveau et cela implique bien une structuration cette information pour la manipuler correctement. De la même manière, et c'est plus intuitif, le langage est une façon de structurer l'information. Les liens entre les deux sont forts, je ne sais pas si vous connaissez l'hypothèse de Sapir-Whorf (rendue célèbre par le film "Premier Contact" de Denis Villeneuve) mais nous pouvons difficilement concevoir une idée si nous n'avons pas de mot pour la décrire. A l'inverse, les mots qui nous sont courants conditionnent notre perception du monde. Là où les choses échappent à l'entendement, c'est quand on "réfléchit". C'est à dire quand on utilise sa pensée mais pas par mémorisation, ni par perception, on parle d'intellect. Quand on choisit volontairement des idées et qu'on leur applique des opérations pour voir si ça donne un résultat conforme à la solution attendue. Ces moments ne font pas appel à la mémoire ni à la sensation. Au mieux de ma compréhension, je vois que le réseau neuronal est stimulé, parcouru d'impulsions électriques qui empruntent différents chemins et formant un "schéma". A chaque schéma est associé une idée, ce qui nous permet de manipuler l'immatériel pour réfléchir. Quant à savoir exactement comment ça se produit, je n'en ai aucune idée. Pour votre exemple d'apprentissage d'un savoir à une autre personne, j'ai constaté les mêmes effets Il est important de savoir que chacun emprunte une route personnelle pour accéder à la vérité. C'est le test MBTI qui m'a permit de comprendre que le fonctionnement du cerveau peut être d'une façon ou d'une autre -même opposée- d'une personne à une autre mais c'est normal, les deux parviennent à la compréhension, il n'y en a pas une mieux que l'autre. C'est juste une question d'affinités et de rapport à la réalité en fonction de son expérience propre. Car effectivement, tout ce que nous percevons, nous l'interprétons. Je ne sais pas ce que ressent mon pied qui s'est cogné, je ressent l'information "douleur au pied" dans mon cerveau. De manière générale (je ne sais plus si c'est vous ou quelqu'un d'autre qui m'a dit ça) nous sommes condamnés à rester dans nos corps et dans nos têtes, ne nous faisant du monde extérieur qu'une représentation interne. Même lorsque nous touchons quelque chose, il n'y a pas de contact réel, la couche électronique des atomes extérieurs de ma main et de ce que je touche se repoussent mutuellement à une échelle très basse. Je ressent qu'il y a quelque chose mais il n'y a pas de contact à proprement parler, seulement de la force électromagnétique.
  15. ashaku

    Philosophons

    Ca dépend la partie du discours Lorsque je regarde le monde, que je le mesure -ce que je fait la plupart du temps- je trouve que le monde est matériel, c'est la science et c'est irréfutable. Et puis lorsque je m'interroge sur le monde par la pensée seulement, je trouve les thèses idéalistes, ce qui existe, c'est les idées. C'est amusant comme l'existence répond "oui" qu'on la questionne par la matière ou par la réflexion, mais sous deux formes différentes, adaptées à la façon d'interroger. D'où mon motif : unifier les deux visions en les considérants vraies toutes les deux, histoire de voir où ça mène. Pour ce qui est du matérialisme, je n'ai pas grand chose à faire celui-ci est solidement installé par les sciences et certaines branches philosophiques. Par contre, faire accepter que notre espèce se distingue par la capacité d'avoir et de manipuler des idées est étrangement difficile tant auprès des scientifiques (qui utilisent pourtant constamment les idées) que des philosophes (même remarque). Je ne sais pas si je me dirige vers la construction d'une axiomatique en philosophie (mais vos descriptions judicieuses le pointent pourtant, je ne l'avais pas vu) , j'ai commencé comme un hobby où je me suis demandé sérieusement "et si j'essayais de comprendre ?" Je parlais de tout, la nature de la réalité, le temps, la conscience, voir l'origine de la création. Pourquoi pas ? Ca peut faire de mal à personne. Et les problèmes impossibles sont "simples" dans le sens où échouer à les résoudre est normal, il n'y a aucune pression sur ces problèmes. En cours de route, j'ai plusieurs fois changé d'orientation et fait des pauses pour statuer exactement ce que j'avais dans les mains. Une théorie philosophique ? Un outil géométrique ? La définition d'une discipline ? Un modèle conceptuel ? Après avoir assez vite eu des idées, j'ai mis énormément de temps (et j'y suis encore) à tenter de cerner les contours et définir les limites de ce que je faisais. Il semblerait que ce soit une description de ce que je fais intuitivement pour comprendre et que la chose me soit personnelle. Vous avez néanmoins fait une belle analyse, en l'appuyant par votre expérience. Je suis plutôt dans la branche scientifique aussi (informatique) et c'est pour aborder des questions que la science ne traite pas de façon satisfaisante que j'ai tenté un peu de philo pour "combler les trous". C'est un voyage passionnant ne serait-ce que pour discuter de ces sujets avec des interlocuteurs comme vous.
  16. ashaku

    Philosophons

    En tout cas, pour l'instant, c'est très intéressant. Et cette notion de "noyau + membrane" est un modèle important dans tout un tas d'objets responsables de l'existence, de la vie et de la création en général. J'ai observé ce modèle assez tôt ça sur ma route pour comprendre. Une étoile créé des atomes complexes, elle a un noyau de réaction nucléaire et une couche de matière qui appuie dessus. La structure atomique permet la création de molécules de plus en plus complexes, jusqu'à l'ADN. L'atome a un noyau et un nuage electronique. L'humain créé des idées et des objets et il est une chose douée de conscience contenue dans un corps matériel. La cellule comme vous le rappelez, représente la vie et suit ce modèle. De manière générale, un être est posé au centre d'un espace qui a des bords (l'univers observable) et peut interagir avec cet environnement. C'est aussi le point de couleur opposé de chaque coté dans le symbole du yin yang, c'est pour moi la marque d'une interdépendance. La membrane se tient autour du noyau et le noyau est à l'intérieur de l'espace défini par la membrane. La relation d'interdépendance est au centre de mon idée, dans laquelle je considère que tout est lié de cette façon (je ne me le représente que conceptuellement pour l'instant, pas physiquement)
  17. ashaku

    Philosophons

    Et votre résumé est exemplaire, merci d'avoir compris et expliqué si clairement tout ça. Il s'agit effectivement de dualité et de non-dualité. A l'exception que je ne pense pas qu'elles soient incompatibles. Je me trompe peut-être dans les exemples que je prend mais les choses sont simultanément deux et un à la fois : entre 2 piquets il y a 1 espace. 1 médaille à 2 faces. 1 structure ADN donne 2 royaumes (animaux, végétaux). 1 humain a 2 aspects : corps et esprit. C'est peut-être naïf mais j'en suis encore sur cette vision, à mon niveau. Mais le cerveau mort et le cerveau vivant sont rigoureusement identiques sur le plan matériel. Je trouve que cela affirme l'existence de l'esprit dont on constate la disparition chez le mort sans aucun changement d'ordre matériel. Il y a encore pour moi des arguments : comment en est-on venu à élaborer des objets complexes parvenant à un objectif précis ? Je pense au programme spatial et à la conception d'un lanceur. Il a fallu du "jus de cerveau", des idées, des réflexions, des calculs, on n'a pas posé les vis, les câbles et les tuyères comme ça, en observant un tarmac vide comme seul stimuli sensoriel du corps, il y a eu une part de détermination par l'esprit de comment agencer les choses pour qu'elles atteignent l'objectif. Et l'objectif atteint montre que l'agencement était bon, il y avait des chances infinitésimales qu'un agencement si complexe soit bon sans intervention consciente. Je ne tiens évidemment pas à soutenir la thèse idéaliste comme seule source de connaissance. Je pense qu'il y a un aller-retour entre les sensations matérielles et les conceptions idéelles. Je ne nie pas l'influence du corps sur l'esprit, mais je pense encore que l'esprit pilote le corps. C'est parce que je forme l'idée de lever le bras que mon bras se lève. Je soutiens encore qu'il y a un canal de communication qui va de l'esprit vers le corps et donc qu'il y a bien un "esprit", une chose immatérielle et inconnue qui est responsable de la sentience et aussi de l'intellect. Je peux charger ma mémoire de travail de concepts choisis par moi, effectuer des opérations virtuelles sur ces concepts "dans ma tête" et modifier la réalité en fonction du résultat de ma réflexion. Cette modification montre la présence de mon esprit par les effets qu'il a sur le matériel. Par exemple, ce message ne consiste pas en un ensemble de signes aléatoires mais en une suite logique de symboles qui traduisent ma pensée. Ma pensée pourrait être autre et la suite de symbole sera autre aussi. Il y a donc d'abord "quelque chose" en dehors de la matérialité PUIS un écrit dans la réalité. J'en suis encore à essayer de donner du sens à ces concepts Comme vous avez eu la gentillesse de m'éclairer sur les points précédent, acceptez-vous de commenter mon point de vue ? La conscience, pour moi, existe bien sûr. Elle est responsable de notre sentience, elle permet d'accéder à autre chose que le monde matériel et manipuler des concepts virtuellement. Elle permet de choisir et aussi de créer. Si des choses existent, c'est qu'elles sont crées, si de choses sont crées, c'est qu'un processus de création est à l'oeuvre. Les explications fournies par Guillemant dans a vidéo disent quasi mot pour mot ce que j'en pense : il y a une conscience au niveau univers pour expliquer la création de ce que l'on voit. Et il y a une conscience au niveau humain pour expliquer que nous créons des idées et des objets. La vérité est un concept nécessaire à tout espace comme notre univers. La vérité dit "ce qui est permis". Imaginons un hypothétique univers qui existe avec des lois physiques différentes des nôtres, "ce qui est vrai" dans cet univers ne le sera pas forcément dans le nôtre. La vérité est donc ainsi "les règles de la création, en dehors desquelles, les choses telles qu'elles existent pour nous ne se vérifient pas". La recette que j'ai trouvé pour La Vérité est de prendre, parmi toutes les informations existantes, des liens et des relations logiques entre toutes ces informations. De ces relations, on ne va conserver que l'essence nécessaire en retirant "tout ce qui pourrait être autrement". De cette essence, on va tirer des axiomes universels en les rendant indépendant de tout contexte. Ce qui reste à la fin est une vérité. Une règle qui est conforme à chaque aspect de l'existence telle que nous en faisons l’expérience dans notre univers.
  18. ashaku

    Philosophons

    (je cite partiellement pour la clarté mais je répond à tout le message) Merci beaucoup pour avoir considéré cette idée et fait un commentaire, que j'estime constructif. Il est clair qu'en l'état, ce n'est pas très compréhensible, c'est sorti d'un tout sans explication des origines. Si vous le permettez, j'aimerais clarifier -rapidement- la présentation de cette idée qui encore une fois m'est personnelle et ne vaut que mon opinion, en dehors de toute observation scientifique sérieuse. Voila : - j'accepte l'existence des objets matériels car j’interagis avec eux par les sens de mon corps physique - de la même manière, j'accepte l'existence des idées car j'interagis avec elles par les sens de mon esprit - je constate que les objets réfutent l'existence des idées et vice-versa - je résout le paradoxe en les faisant exister dans des espaces séparés, avec des règles différentes - je constate que l'humain est au milieu et permet aux idées et aux objets d'interagir Je pense que c'est un système équilibré car il donne la même existence aux idées et aux objets. Et aussi qu'il ne réfute ni le matérialisme, ni l'idéalisme mais invite à penser que les deux camps ont raison. Vous avez aussi raison en remarquant que "esprit" n'est pas un terme scientifiquement précis, c'est juste un concept auquel chacun a appris à accoler un sens en fonction de ses expériences. Mais c'est justement là que je trouve que c'est intéressant : en manipulant les concepts dans des raisonnements, on laisse à chacun le soin de les comprendre à sa façon (contrairement aux mathématiques par exemple, dont l'interprétation ne dépend pas du lecteur). Ce n'est certes pas précis, mais c'est souple et adaptable à la compréhension de tout le monde. Vous dites que vous ne le comprenez pas et ça me chagrine. Parce que c'est en fait un outil fait pour comprendre, même s'il ne permet pas de prouver. J'ai fini par développer le bouzin jusqu'à une méthode d'analyse spécifique des concepts sous un angle logique, s'appuyant sur le raisonnement ci-dessus. (Détails possibles si intéressé). Comme vous le soulignez, c'est la recherche "d'une solution qui me satisfasse", un "premier pas". Mais j'espère que ma vision fasse sens pour tout un tas de gens qui pourraient l'utiliser pour comprendre des choses, voire utiliser mon formalisme pour partager ou unifier leurs compréhensions.
  19. ashaku

    Philosophons

    Bah un commentaire sur la construction complète que j'ai proposée plutôt qu'une correction sur un mot, c'est possible ?
  20. ashaku

    Philosophons

    Je vois. Il s'agit d'un problème de terminologie. Je ne suis pas versé dans le vocabulaire spécifique à la philo. En utilisant le mot "être", je voulais désigner un "être conscient". Un assemblage de matière spécial : celle qui bouge toute seule, et une matière qui bouge spéciale : celle qui pense en plus de bouger. Quelqu'un comme moi ou toi par exemple. Et en me demandant ce qui existait, je suis parti de moi, de mes perceptions. J'ai vu que les objets existaient parce que je peux les toucher. J'ai aussi vu que les idées existaient parce que je peux les penser. Ensuite j'ai vu que les notions "objet existe" et "idée existe" n'étaient pas compatibles. J'ai mis l'être (moi) au milieu pour justifier de leur existence à tous les deux.
  21. ashaku

    Philosophons

    Dans ce déroulé, ma propre compréhension (en dehors de la nécessité de la rendre accessible à un enfant) : [Monde matériel] : [inatteignable directement, envoie des signaux bruts] Niveau de perception 3 : de la lumière parvient à mon œil après avoir été réfléchie sur un poisson, une onde sonore produite par l'eau parvient à mon oreille, etc. Ce niveau filtre "ce qui parvient jusqu'à moi" (de tous les signaux de l'univers, seuls certains sont offerts à ma compréhension, en fonction de ma position dans l'espace) Niveau de perception 2 : l’œil, l'oreille transmettent vers le cerveau un signal électrique structuré correspondant aux phénomènes analogiques. Ce niveau filtre "ce que je peux percevoir et traiter" (De tous les signaux qui me parviennent, seuls certains sont inductibles en impulsions nerveuse. C'est ici que les infrasons ou les ultraviolets sont bloqués) Niveau de perception 1 : les impulsions nerveuses dans les synapses forment dans un schéma spécifique que j'interprète comme l'idée d'un poisson dans l'eau. Ce niveau filtre "ce que je comprend" (même si j'ai la théorie de la relativité sous les yeux, en français, mon réseau neuronal ne prend pas forcément une configuration correspondant à un savoir dans ma mémoire) [point d'équilibre où se tient l'être] Niveau d'abstraction 1 : "le poisson nage dans l'eau" Niveau d'abstraction 2 : "les animaux se déplacent" Niveau d'abstraction 3 : "les choses font des choses" [Monde des idées] : [trop abstrait pour être descriptible, idée pure ? mathématiques ?] Par symétrie, j'ai fait un schéma qui traite autant du corps que de l'esprit, dans ma théorie personnelle que l'être est un lien entre les idées et les objets. Ce schéma montre comment l'information transite du monde matériel vers le monde idéel en passant par l'être. La partie qui t’intéresse est celle qui lie le monde matériel à l'être.
  22. ashaku

    Philosophons

    Ca, c'est le "potentiel", plutôt. Non ? Le réel serait ce qui est actualisé. Et de ce réel, nous tirons nos réalités (en fonction de nos filtres, oui. Il y a l'aspect sexuel mais d'autres aussi, comme l'éducation)
  23. ashaku

    Philosophons

    Plait-il ? curieusement, votre message a plus de sens en mettant les phrases à l'envers. condamné au dialogue : c'est un peu fort, mais sur un forum on peut parler oui les fusils : non, si possible je préférerais éviter réalité-cogito-sujet-"est" : plait-il ? Nous appelons réalité ce que nous percevons du réel. Ayant chacun nos propres "filtres", nous avons chacun notre réalité, mais on s'entend pour dire qu'il n'y a qu'un réel à l'origine de nos réalités. Est ce que réduire un message à trois mots suffit à y répondre ? Après ces trois mots, il y avait la description d'une image illustrant justement la différence entre réalité et réel, avec la contrainte "compréhensible par un enfant".
  24. ashaku

    Philosophons

    La réalité perçue est un film, le réel c'est le lieu de tournage du film avec le réalisateur qui houspille ses troupes, les acteurs qui se mettent en place, la scripte qui note tout furieusement, les techniciens qui se pressent avec leur matériel d'enregistrement, etc. En regardant le film, on ne voit rien de tout ça. Mais on peut en déduire des parties, si on applique des modèles (la physique). Je sais que l'acteur s'est bien tenu sur cette place, je sais qu'à l'endroit d'où je le vois, il y a une caméra qui l'a filmé. Je peux reconstruire partiellement le lieu de tournage en retirant tout ce que j'analyse comme factice dans l'image du film et que je repositionne tout ce que mon modèle me dit qu'il doit se trouver. Merci pour la vidéo, vraiment très intéressante, ainsi que tes mentions de "sciences compréhensives" VS "sciences explicatives". Je fais de mon coté mon petit bonhomme de chemin dans la compréhension des choses en général et ces concepts recoupent ceux que j'ai identifié par moi-même.
×