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Tout ce qui a été posté par ashaku
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Et moi qui croyait être le principe créateur de l'univers, la conscience universelle qui anime toute chose, l'ensemble de ce qui existe parce que j'ai tout créé. Mais voila que j'ai le mollet présomptueux
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Si on nomme "néant" un groupe qui répond à la définition "tout ce qui se trouve en dehors de l'existence", le néant existe-t-il ? On serait tenté de dire non, c'est sa définition après tout. Mais attendez, si j'en donne la définition alors ça existe non ? En tout cas, ça échoue à ne pas exister. On peut (doit?) en conclure que l'existence existe et que la non-existence n'existe pas. "Tu n'existais pas" : C'est là qu'on plonge au cœur du concept. Que signifie cette phrase ? Que la personne n'est pas née ? Et alors ? Les atomes qui formeront son corps existent déjà. Qu'est ce qu'une personne, son corps, son esprit, le mélange des deux ? En tout cas, le raisonnement du bateau de Thésée peu s'appliquer au corps humain pour dire qu'un corps, ça n'existe pas. Il n'existe que l'idée de corps, les atomes prennent temporairement cette forme le temps de la vie de cette personne, comme les pièces du bateau. Ce qui existe chez une personne, c'est son esprit ou le mélange corps-esprit. Et quelle preuve dit qu'il n'est pas pré-existant au corps dans lequel il nait ?
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Bonjour, qui êtes-vous ?
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Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
La flèche du temps n'a qu'un seul sens. -
Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Je préfère justement le mode être civilisé responsable que l'état de bête soumise à ses instincts. -
Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
Comprendre qu'elle fait partie du packaging humain et l'accepter puis, la comprendre. Comment elle est liée à nous, comment on fait des choix qui la favorisent ou pas. Ensuite on peut avancer sans qu'elle soit un poids. -
Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
J'ai bien peur de n'être d'aucune aide sur ce coup-là, il faut consulter un juriste. La légitime défense qui débouche sur un résultat quelconque qui est ensuite questionné se sera toujours produite entre deux êtres humains sous la forme d'actes. Dans ce cas de figure, les êtres humains ont constitué un code décrivant qui a raison et qui a tort. Chacun possède bien la liberté de façonner sa propre opinion mais dans les faits, les forces armées de la société imposeront par la force ce qui a été mis dans le code, que ça corresponde à la notion de justice ou non. En résumé, on peut s'amuser à en parler pour échanger nos recettes, mais on est quand même obligés d'agir d'une façon unique sous peine de déclencher de plus négatives conséquences. A propos de l'acte "blesser quelqu'un", la question n'est pas "est ce que j'étais dans mon droit sur ce coup-là ?" mais "si on organise la société, doit-on laisser les gens se blesser entre eux ?". -
Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
C'est une échelle intéressante que vous proposez pour évaluer le sujet de départ : combatif <--------> soumis Je note en premier qu'elle contredit avec pertinence mon propos principal sur la valeur négative de la haine. J'ajoute ensuite que j'évoque bien un % inconnu de cas possibles où la haine déboucherait sur une situation positive. Une sorte de cygne noir. Mais en ré-évaluant l'échelle que vous proposez je me demande si la haine est à bien sa place dessus. Y a-t-il un lien avec la haine pour être un conquérant ou un soumis ? Il me semble que les deux rôles -et donc toutes les variétés intermédiaires au milieu- peuvent se jouer avec ou sans haine et que leur état est indépendant de celui de haine. Pour reprendre mon cheminement : être combatif mène à de plus fréquentes victoires et peut être associé au positif. Une cause inverse, être soumis, produit un résultat inverse (la société des hommes reste la même) et peut être associé au négatif. Donc, toujours avec les mêmes pincettes de l'imprévisibilité, on peut dire que sur l'échelle "combatif / soumis" il vaut mieux être combatif, tout comme sur l'échelle "haine / pas haine", qui est une échelle différente, il vaut mieux être "pas haine". Si je tente malgré tout de fusionner les deux, il me semble que le trait "haine" vient polluer à la fois le combatif et le soumis, augmentant leurs chances d'accomplir des actes négatifs dans leurs vies respectives. Même s'il vaut mieux être combatif que soumis, il vaut mieux être soumis sans haine que combatif avec. -
J'aurais du mal à vous contredire j'ai nommé le papier "Ce que vous savez déjà". Le fil de discussion est fait pour accueillir la participation et la vôtre est bienvenue. J'ai noté le coup de l'existence VS vital. Je me pencherai dessus dès que le désir de le faire se manifestera.
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Peut-on avoir raison de ressentir de la haine?
ashaku a répondu à un(e) sujet de sirielle dans Philosophie
En mode philo : Je ne pense pas que l'on puisse être sûr d'avoir raison de faire quoi que ce soit, ni qu'on aurait raison de ne pas le faire d'ailleurs. Ca impliquerait que l'on connait par avance toutes les conséquences de ses actes, ce qui me semble illusoire. En mode socio : Parmi le vaste chaos de nos actes et de ceux des autres, malgré l'imprévisibilité des conséquences, nous avons tous observé que certains comportements mènent à des résultats positifs et d'autres à des résultats négatifs. D'expérience personnelle et de témoignage d'autres personnes, tous les actes accomplis sous l'emprise de la haine forment plus tard des regrets, que l'on peut facilement associer au négatif plutôt qu'au positif. Donc, et bien que je ne puisse l'affirmer à 100%, la haine est associée à la production de résultats négatifs avec une très forte probabilité et la raison devrait conseiller de pas laisser le mécanisme de la haine se déclencher. Ce qui, au passage, court-circuitera la raison d'ailleurs. -
En fait, je remonte tout juste d'un creusage et j'en expose le résultat. Par curiosité, quelle partie du discours trouvez-vous en contradiction du concept que vous décrivez ?
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Le papier traite essentiellement de dualité, la séparation entre deux concepts est totalement dans l'idée. Vous pouvez vous y risquer si votre emploi du temps se libère.
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Cette conversation est fantastiquement intéressante J'ai personnifié le concept de Vie dans mon précédent post de façon disons romantique, avec beaucoup beaucoup de recul et de hauteur par rapport à la réalité. Trop pour être concret. Vous citez Bergson, vous êtes surement familier de l'élan vital, c'est là qu'était mon esprit en écrivant. D'ailleurs vous qualifiez la vision de spiritualiste, c'est exactement ça. Mais votre description de la vie (en tant que manifestation physique, pas la Vie en tant qu'idée) est parfaitement concrète et j'y adhère en tout point. "une contingence de l'espace-temps en mouvement", cette phrase résonne comme particulièrement vraie je trouve. Elle fait intervenir toute sortes de phénomènes complexes mais les simplifie en un seul mouvement, j'adore. On pourrait regretter que l'humain soit si destructeur mais au fond, à part les végétaux s'alimentant uniquement de lumière, le vivant mange le vivant à toutes les couches de la chaine alimentaire. L'humain est "juste" le plus perfectionné et efficace, d'où son tableau de chasse hors-norme qui le mène à la ruine. "L'humain est une contradiction" me plait beaucoup. C'est l'une des premières choses que j'ai observées par moi-même, il est normal que ma compréhension du monde passe par une forme de dualité (comme la distinction vie / Vie que je fais plus haut). Je ne connaissais pas le mot "étantité", merci de me le faire découvrir. Mais si j'ai bien compris votre dernier paragraphe, l'un des moyens de "façonner le successeur" impliquerait de ne plus passer par la matière, ni l'énergie, ni le temps, ni aucune "modalité contingente de fabrication". Ca dépasse ma capacité d'imagination. Et votre mention de physique-chimie me fait penser que je me suis mépris et qu'il ne s'agit que de se passer de matière, éventuellement d'énergie mais pas de temps ou d'espace.
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Ah, oui. Au cas où je n'ai mis assez l'emphase dessus : l'IA mérite éventuellement de la curiosité ou du mépris, mais aucunement de la crainte. De part son inaptitude à faire ce que les campagnes marketing prétendent et aussi parce que sa version dangereuse doit être créée par nous mais nous est inaccessible. Mais on essaye, on avance sur la voie, on défriche le chemin et qui sait où ça nous mènera ? De part cette recherche sans repos de plus de connaissance et plus de complexité, nous répondons surement à un impératif de la Vie. Cette Vie à laquelle nous appartenons et qui ne cherche qu'à se développer, dans toujours plus de formes différentes pour persister quoi qu'il arrive. Et si le véritable rôle sérieux de l'humanité, en tant que forme complexe aboutie, était de façonner son successeur ?
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Au cas où il y ait un problème avec le lien, je joins le document .docx à ce post. Il faut faudra posséder le logiciel ad hoc pour le consulter après téléchargement. Ce que vous savez déjà.docx
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L'amour, c'est l'oubli de soi-même. (si je puis me permettre de m'immiscer) J'ai un pavé pour backup ma proposition mais j'ai cru comprendre que la densité était requise :)
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Je m'exprime souvent par assertions et j'utilise souvent le présent de vérité générale. Il ne faut pas y voir de l'arrogance mais un souci de clarté. En formulant mes pensées comme des affirmations, il est plus aisé pour mon interlocuteur de cibler précisément où je me trompe lorsque nos points de vue divergent.
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justifier l'usage d'un quota d'un point de vue éthique
ashaku a répondu à un(e) sujet de carrrrr dans Philosophie
Je pense que ChatGPT ou autre serait un bon compagnon de travail pour trouver des références autour d'un sujet. Attention, il le serait moins pour aider à démontrer que l'introduction de quota est issue de valeur éthique ou qu'elle a des effets positifs. -
Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum et je souhaiterais vous soumettre un corpus de 12 pages (4600 mots) autour du thème de l'existence. Ma tentative de réponse à la question posée sur ce fil. Vous trouverez ce corpus dans le document lié ici Je reporte ici des mentions initiales du document pour vous donner une idée : Il y a un préambule qui vous met en garde : c'est un peu long, très abstrait, peu utile et probablement faux. Mais si cela ne vous rebute pas trop, je serais heureux de lire vos remarques et profiter de l'intelligence collective pour élaguer ma bêtise de quelques branches. J'ai choisi de placer la conclusion en premier, histoire de dire d'entrée de jeu ce que je pense. Le reste est une construction qui se veut rationnelle pour parvenir à cette conclusion. "Traité de philosophie métaphysique : ruminations existentielles sur la nature de la réalité, Tome 1" serait un titre idéal pour en décrire le contenu mais personne au monde ne voudrait lire ça. De plus, le titre d'un texte ne devrait pas parler du texte mais de son lecteur potentiel, j'ai donc choisi pour titre "Ce que vous savez déjà". Ainsi, le document vous dit : "ne m'en voulez pas si vous êtes déçus de n'avoir rien appris à la fin" "je vais aborder des sujets si profonds que sans vous connaitre je sais qu'ils vous concernent" "je sert à affuter une arme que vous avez déjà choisi d'utiliser"
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J'utilisais "singer" pour dire "imiter un comportement intelligent sans être doué d'intelligence soi-même". C'est le cas des premières IA, comme les ennemis simulés dans les jeux vidéos par exemple. Je pense comme vous, et d'autres, que l'on peut faire un rapprochement entre humain et IA dans le sens où il y a un apprentissage avant d'être efficace. Pour la crainte de l'IA, notez bien que je dit qu'elle est normale vis à vis de la singularité et j'explique cette normalité par le sens de la survie. Une forme de vie plus évoluée fait disparaitre les formes moins évoluées, nous l'avons vu avec Néandertal par exemple. Un singularité porte le potentiel de notre extinction, avouez qu'il y a de quoi se faire des cheveux ! Mais la singularité n'est que théorie pour l'instant et aujourd'hui on peut sereinement dire que ce scénario est impossible. Cependant, je ne connais pas l'avenir, ce scénario deviendra peut être possible demain.
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"Supérieur" est un rapport entre 2 choses. Les 2 choses considérées ici sont l'humain et sa conscience d'un coté, la machine et le code informatique "évolué" des LLM de l'autre. "Supérieur" demande aussi à s'appliquer à un trait particulier, on est pas supérieur en tout, seulement sur des points précis. Par exemple, je vous suis supérieur en nombre de lettres dans le pseudo mais vous m'êtes supérieur en nombre de jours passés sur le forum. Ceci étant dit, la machine est supérieure à l'humain en terme de capacité de calcul depuis au moins 40 ans. Cela lui permet de simuler des règles logiques et singer l'intelligence avec efficacité. Deep Blue a battu Kasparov aux échecs en 97 avec uniquement de la puissance de calcul. Mais AlphaGo a battu le champion du monde de Go 20 ans plus tard, non pas uniquement par le calcul mais par l'application d'un modèle intelligent, le fameux réseau neuronal. Cette avancée-là montre la potentielle supériorité de la machine non pas à faire des calculs mais à prendre des décisions. Pourquoi cela doit gêner l'humain ? Par survie déjà. Une IA rogue dont les décisions stratégiques sont supérieures aux capacités humaines a le pouvoir de provoquer la fin du vivant organique. Par fierté ensuite, en devenant capable de trouver des solutions originales l'IA vient toucher un domaine qui était jusque là la prérogative des humains seuls. Ce dernier point est à mitiger, à ma connaissance, les joueurs de Go et d’échecs sont ravis d'avoir un outil qui peut sans cesse leur montrer de meilleurs coups que ceux qu'ils connaissent déjà. Pour conclure, je dirais qu'il est normal de redouter ce que les théoriciens appellent une singularité, une IA qui se mettrait à jouer pour elle même au lieu d'obéir à ses constructeurs. Et là autant le dire clairement : c'est de la science fiction. Toutes les IA les plus raffinées, produisant les résultats les plus spectaculaires ont été entrainées spécifiquement à une tâche. Aucune n'a encore le don de raisonner de façon générale sur n'importe quel sujet, de comprendre son environnement par lecture directe ou d'agir concrètement sur la matière. Pour rendre l'image tangible, imaginez un robot violoniste qui pourrait reproduire une sonate de Mozart. L'effet est spectaculaire, la machine rattrape l'humain, etc. Mais enlevez lui son violon et son archer, remplacez les par un saucisson et un couteau et regardez le découper des tranches en reproduisant sa série de mouvements pré-programmés. Entre 2 fous rire, vous constaterez qu'il n'y a pas de danger. Actuellement, la singularité est une frontière inatteignable et l'IA n'est encore que le reflet du génie humain. La preuve que nous commençons à décrypter le mécanisme de la pensée pour le reconstruire de façon primitive.
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Bonjour, Je trouve le sujet intéressant, pour le traiter il convient de s'entendre sur la définition de "exister". Par exemple, lorsque vous dites "l'organisme que nous sommes n'existait pas", de quoi parle-t-on ? Les atomes qui constituent notre corps physique pré-existaient à notre naissance, ils ne font que se ré-arranger en un corps humain le temps de notre vie avant d'aller constituer une autre entité après notre mort. Pour la partie "esprit" en revanche, on ne peut pas s'appuyer sur les expériences scientifiques et les lois physiques qui donnent des certitudes. En ce qui me concerne, cet aspect relève de la croyance personnelle quant à l'origine, l'usage, la forme ou l'éventuel report de l'esprit d'un corps à un autre. Mon opinion personnelle est qu'il n'existe qu'une seule chose, que tout ce dont nous faisons l’expérience ou sommes témoins n'est qu'un reflet de cette chose, lorsqu'on la regarde sous un angle différent. Dans cette optique, il n'existe qu'un esprit, partagé par tous les êtres doués de conscience. Si on accepte ce point de vue, que l'on considère volontiers que vous et moi sommes la même personne, oui l'existence et les vies humaines s'enchainent sans interruption. Et c'est bien le même esprit qui anime les corps de Jules César, Elon Musk, ou tout autre être conscient.