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ashaku

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  1. ashaku

    Athéisme

    Flemme de lire 40 pages ... A-t-il été dit que l'athéisme est une croyance ? Affirmer l'absence d'une chose sans preuve relève de la croyance, exactement comme affirmer la présence d'une chose sans preuve. Si on mesure la croyance sur une échelle de 1 à 10, l'athée est à 1, le croyant est à 10 et l'agnostique choisit où il se place entre 2 et 9.
  2. ashaku

    Un monde dénationalisé ?

    Dénationaliser me semble trop radical, il y a tout un socle d'interaction entre les peuples qui se base sur le découpage des pays. En revanche, il est demandé par beaucoup un parlement mondial pour traiter de questions mondiales. Pour trancher sur des problèmes qui concernent tout le monde (comme le climat) ou qui dépendent de tout le monde (comme les serveurs internet). Une telle entité se situerait au dessus des pays mais ne les effacerait pas. Son rôle serait limité à l'organisation des flux mondiaux et n'aurait aucune jurisprudence sur les individus, qui resteraient dépendants de l'organisation de leur pays respectifs. En fait, quel serait l'objectif visé par la dénationalisation ? Et quels seraient les moyens d'atteindre ce but sans casser ce qui s'est construit au fil des siècles ?
  3. ashaku

    Démocrite

    Démocrite était un pionnier dans le domaine de la compréhension du monde, donc. Compréhension que nous avons raffiné depuis. Un peu comme le premier humain qui a attrapé un bout de bois pour se faire un outil. Outils que nous avons raffinés depuis. Mais on n'écrit pas de biographie du deuxième.
  4. ashaku

    Dialogue philo avec IA

    Merci de cette définition, j'en suis toujours friand. Cette définition implique qu'il n'existe rien qui ne se manifeste pas ? Selon la définition de "se manifester", cela peut mener à des impasses. Disons que même un caillou se manifeste : on le voit, il a un poids, etc. Mais dans cette définition, un gaz sans couleur et sans odeur n'existe pas ? Si par "se manifester", on entend "interagit avec les humains", il y a un paquet de choses qui n'existent pas : les ondes électromagnétiques, les atomes au centre de Jupiter ou ceux à l'autre bout de la galaxie ... Ou alors "se manifester" signifie "faire quelque chose, n'importe quoi, avec humain ou pas". Et cela pose le problème de savoir si un objet immatériel existe. Un théorème mathématique qui décrit parfaitement le fonctionnement du monde, nous ne l'inventons pas, nous le découvrons. Existait-il avant qu'on le trouve ? De quelle manière se manifestait-il ? Auprès de qui ou quoi ? La définition que j'ai proposé : "quelque chose existe quand 2 choses font quelque chose ensemble". C'est à dire qu'une chose doit interagir avec une autre pour appartenir à l'existence. J'ajoute tout de même une notion de hiérarchie où 2 choses font ensemble une troisième chose (la gravité et la force nucléaire font les étoiles ; le noyau et le nuage électronique font l'atome ; les animaux et les végétaux font l'écosystème ; ...). Cela décrit une structure globale unique et suggère que tout ce qui existe est lié et participe à un ensemble.
  5. ashaku

    Dialogue philo avec IA

    Ah mais justement, j'ai utilisé le concept d'existence car il recouvre pour moi le plus grand nombre de choses. J'ai choisi "existence" comme sujet de réflexion car ce concept est équivalent à "tout". Mais il est difficile de définir "tout" en termes manipulables alors que "existence" permet des définitions. Expliquer l'existence, c'est être potentiellement capable d'expliquer n'importe quoi. Quel que soit le sujet, si on en parle, c'est que ça existe. Une définition de l'existence serait une définition applicable à n'importe quoi, une clé de lecture universelle.
  6. Les jeux sont certes de plus en plus réalistes mais faut-il pour autant les rapprocher de la réalité ? Ce sont des espaces différents. Peut-être le message d'origine essaye-t-il de dire que l'humain moderne est impacté par l'omniprésence du numérique ? Que les programmes vidéoludiques modifient son corps et son esprit ? Si c'est cela, il ne faut pas oublier les développeurs de ces programmes. Les jeux mobiles qui se répandent sur tous les téléphones ont une courbe de progression conçue avec des psychologues pour doser finement la "récompense" virtuelle (montée de niveau, gain de ressources, etc) à octroyer au joueur pour le faire rester sur le jeu le plus longtemps possible. Si cette altération de l'humain a lieu, elle est opérée par l'humain.
  7. ashaku

    Se servir des autres.

    Vivre n'est pas l'affaire d'une minute mais de plusieurs décennies, un temps long. Un système dure longtemps lorsqu'il est stable. Le système est stable lorsqu'il est équilibré. Le meilleur moyen de fonctionner à long terme est d'équilibrer ce qu'on donne et ce qu'on prend. Ceux qui font autrement finissent par apprendre de leur erreur. Et comme au Go, on cherche à obtenir éventuellement juste un peu plus, si on veut gagner. Mais si on est trop gourmand, on perd tout. Cette théorie étant dite, nous vivons en pratique dans un monde où il est possible de "tirer sur la corde" plus que de raison. Certains le font longtemps avant d'être rattrapés par leurs choix.
  8. Rien de matériel n'existe éternellement. Vivre éternellement impliquerait de changer souvent, de ne jamais être le même. Pas d'ennui à l'horizon dans un renouvellement permanent. Pas trop d'identité non plus d'ailleurs. Peut-être que l'univers est un tel être, il a trouvé comment être une multitude de consciences et ne doit pas s'ennuyer.
  9. Non. On ne dit pas aux autres ce qu'ils doivent faire. Mais on a le beau rôle de rétablir la vérité lorsqu'on est témoin d'un mensonge. Le mensonge sera forcément préjudiciable à quelqu'un, si on veut se mêler de la vie des autres pour le meilleur on peut ouvrir sa bouche pour dire, avec neutralité, que telle phrase est un mensonge et que telle autre est la version vraie. Il faut être sûr de son coup et laisser l'interlocuteur décider de ce qu'il fait avec.
  10. J'ai relu le passage, c'est en fait un positron, oui.
  11. Si je puis fournir mes spéculations : ne serait-ce pas derrière les "cordes" que se trouvent les règles de composition de la matière ? Si je fais une analogie mathématique, l'émergence est une opération et les composantes matérielles sont des nombres. Donc oui, le concept émergeant trouve ses attributs dans ses composants, mais il est lui-même autre chose que ses composants. Un biome est constitué de matière vivante, tout comme un arbre le constituant est aussi composé de matière vivante. Mais biome et arbre sont différents. Dans l'ouvrage "lumière et matière", R. Feynman explique son électrodynamique quantique et montre que le comportement des photons (de notre point de vue) implique qu'ils remontent le temps. Les particules virtuelles sont issues d'un champ quantique, je crois ? Serait-ce une étape intermédiaire entre la matière cohérente que l'on connait et les règles étranges du monde microscopique ? NB : Je n'ai pas acquis ce savoir "de première main", je ne suis pas physicien, juste amateur de vulgarisation scientifique. Merci de ton indulgence si j'ai écrit des choses fausses ou approximatives. Je trouve très intéressants ces sujets et je me permet de participer à la conversation pour enrichir ma connaissance.
  12. Peut être que ces deux philosophies peuvent sortir de ce schéma et travailler ensemble. En substance, elles devront changer. Et le carburant de cette relation doit être une autre essence. La Réconciliation d'Ésaü et Jacob - Pierre Paul Rubens - 1624
  13. Tout à fait, c'est pourquoi la terminologie est cruciale pour traiter de ces sujets immatériels et complexes. "Imaginer" devrait être employé pour le fictif alors que la représentation mentale de ce qui est constaté devrait utiliser un autre verbe comme "visualiser". Il y a l'objet physique comme la chaise sur laquelle on est assis en ce moment et le concept correspondant : une chaise générique, en tant qu'idée. Il est important de distinguer les deux pour éviter les quiproquo. Surtout qu'ensuite, il faudra distinguer "la perception de la chaise par la peau", "l'induction du toucher en signaux nerveux qui traduisent le contact avec la chaise", "le schéma de synapses activées par les signaux nerveux", etc. On part perdant si on reste avec des mots génériques.
  14. Bien malin qui pourra l'affirmer. Instinctivement, je dirais que non, je pense que c'est un concept comme "la conscience", quoi que ce soit (une vibration, un hologramme, un objet de la quatrième dimension) qui effectue la transition de "schéma neuronal" à "idée". Mais définir ce qu'est la pensée et ce que sont les idées n'a pas donné de résultat concluants. L'approche scientifique matérialiste ne donne rien de concret. L'approche intellectuelle donne des choses invérifiables. J'accorde de l'estime à des approches parallèles pour trouver ce qui en nous ne relève pas des stimuli physiques (méditation, philosophie). Si tu trouves quelque chose, préviens-nous, je suis très intéressé.
  15. Il y a bien une distinction entre "voir" et "regarder". A peu près la même qu'entre "entendre" et "écouter". Digression (offerte par "Ballade mentale") : les cellules du corps meurent et se reproduisent. L'ensemble des cellules du corps d'un adulte ne contient aucune cellule de son corps d'enfant. Comme dit l'adage "tous les matins je change de chaussettes, tous les 7 ans je change de squelette". Les cellules de la cornée se renouvellent en un mois. De quoi poser un regard neuf sur le monde.
  16. OK, il faudrait retranscrire les termes exacts énoncés par l'auteur de la vidéo. Je vois parfaitement à quoi tu fais référence et c'est un débat qui fait rage. Il n'y a pas de solution à ce jour. Certains parlent d'hologramme, je m'arrête personnellement à "interprétation des impulsions électriques dans le réseau neuronal", les idéalistes diront que c'est la seule chose qui existe le reste n'étant qu'une illusion produite par ce quelque chose qui nous fait penser. C'est un sujet passionnant, qui demande d'assimiler des connaissances en physique, psychologie, philosophie et qui sait quoi d'autre encore ? Toute découverte sur ce thème sera grandement appréciée par l'humanité, ne relâche pas tes efforts !
  17. Non. Bien que ce que nous comprenons, ce que nous manipulons soit l'idée de l'arbre, ce qui correspond au verbe "voir" n'est pas une idée mais un objet. "Voir", sans plus de définition et donc dans son sens commun, fait référence à un phénomène physique : la lumière émise par un objet frappe les yeux. Il faut que tu exprimes des questions moins naïves si tu ne veux pas noyer ton interlocuteur dans un flot de considérations sur le langage (à moins que ce ne soit ton but ?) Le monologue n'étant pas une forme optimale de discussion, n'hésites pas à apporter ta pierre à l'édifice de la conversation. Plus tu apportes de contenu, plus la conversation est enrichissante et plus la réponse sera adéquate à ton questionnement plutôt qu'une approximation qui ne fait avancer personne. Par exemple : quel moment de ta vie personnelle t'a amené à penser que ce que tu vois, c'est une idée d'arbre ? Quel raisonnement as-tu suivi pour en arriver à cette conclusion ?
  18. La question est un peu crue, il faudrait développer l'angle sous lequel ce phénomène t’intéresse. En l'état, j'ai envie de répondre que "arbre" est le nom qu'on a donné à certains végétaux. Donc, quand tu en croise un, de ton point de vue c'est un arbre, comme la dernière fois que tu en as vu un. C'est parce que "arbre" est un mot vernaculaire, comme "animal". Un naturaliste saura qu'il a vu un frêne et que maintenant il voit un bouleau.
  19. Ce serait étrange, non ? Enfin je ne sais pas, il faudrait demander à plein de gens pour savoir. Moi, je parle plutôt de pensée qui vagabonde. Certains regardent un arbre et voient des branches et des feuilles. D'autres pensent aux racines qui boivent de l'eau. D'autres se disent "ça ferait 2 stères et demi de bois de chauffage" quand d'autres encore se disent "c'est la maison d'un écureuil". On peut analyser le schéma des branches et voir comment l'arbre cherche la lumière du soleil. On peut se demander pourquoi il ne s'est pas implanté 1 mètre plus à gauche et s'il y a une nappe phréatique ou du compost à cet endroit. On peut se demander quelle espèce d'oiseau niche ici et en quelle saison, ... Observer un arbre, c'est tendre vers la méditation sans en faire officiellement. On est en général au calme, sans agenda, détendu et on autorise l'esprit à suivre un cours que l'on ne contrôle plus. C'est agréable je trouve, ça compense le productivisme caractéristique de l'occident. J’espère que tu ne vas pas me demander si les ouvriers d'un chantier bruyant ont le droit de regarder les arbres ou si les branches de l'arbre ont toujours des feuilles ou si les écureuils ne peuvent pas s'abriter ailleurs que dans un arbre ... Tu pousses le Socratisme un peu loin parfois. Je vais me prémunir ici : OK je suis ignorant mais j'ai choisi de communiquer avec des gens même si je ne sais pas tout sur tout, c'est en communiquant qu'on apprend. N'hésites surtout pas à fournir des faits toi aussi, pour partager.
  20. Nous utilisons chacun notre matière grise d'une façon parmi d'autres. Il n'y en a pas une meilleure mais une avec laquelle on a des affinités. Tu as essayé le test MBTI ? Il te donnerait des réponses.
  21. Bonjour Je suis tes interventions ici et là et je pense que tu devrais changer de pseudo pour "Socrate", tu appliques merveilleusement sa méthode. Le vocabulaire que j'ai employé est simple : "regarder", "monde". Des mots courants qui peuvent en fait receler tellement de choses ! Même si les combiner ensemble permet de réduire les possibles, il existe surement autant de façon de regarder le monde qu'il y a de gens sur notre planète. Mais je pense que toutes ces façons ont un point commun : une personne qui ouvre ses yeux pour recevoir de l'information du monde, et qui ouvre son esprit pour traiter cette information. Ma remarque d'origine dit simplement de fermer les livres une fois qu'on en a tiré le B.A.BA qu'ils peuvent nous transmettre et de se tourner vers la réalité et son observation afin de raffiner le savoir basique transmissible par texte. Mais ta question porte spécifiquement sur la manière de procéder. Que dire ? Je crois que je ne me suis pas posé la question moi-même (et du coup, merci de le faire) et que je me suis contenté du pilote automatique de ma tête. J'aime rester assis à regarder un arbre par exemple, la pensée vagabonde, on en tire parfois des petites perles de savoir, qu'on aurait pas acquises en ne faisant que des choses constructives ou utilitaristes. Je crois que la méthode doit être personnelle. Mais plus encore que la volonté doit être personnelle. Pendant longtemps, j'ai accepté le savoir livresque et puis un jour, j'ai décidé de regarder les choses par moi-même pour décider de ce qu'elles sont. Je trouve que "le monde" ou l'univers ou la réalité est un objet fantastique qui change en fonction de celui qui le regarde. Je me suis disputé avec mon père un jour, un homme bon et rationnel dont j'espère avoir hérité le comportement, et je me suis demandé après coup comment il était possible que nous ayons de telles divergences idéologiques alors que nous avons la même culture, la même nourriture, le même vécu. J'ai réalisé que "le monde est simultanément beau et laid, l'intention au moment de regarder influe sur le résultat". Regarder le monde, c'est une activité sérieuse. La principale activité du philosophe selon moi. Et au fur et à mesure que le savoir d'une personne grandit, son regard change. Et sous ce regard changé, le monde a changé.
  22. Est ce un essai ou un message ? Quel est le propos de fond en une phrase ? Moi qui ne suis pas affilié aux clubs de philosophie, qui n'ai jamais ouvert un livre de philo pour apprendre comment voir le monde, je me fait un peu les mêmes réflexions (moins poussées te circonstanciées). Il suffit de fermer le livre et de lever les yeux pour regarder le monde et y réfléchir, c'est-à-dire faire de la philo. Contrairement à mémoriser le nom des morts, qui est de l'Histoire. Les auteurs de ces livres sur lesquels jurent les gens avec qui j'ai parlé de philo, ils ne se sont pas contentés de lire, à un moment ils ont regardé et réfléchi par eux-même. Ensuite ils ont écrit pour transmettre, mais lesquels ont écrit "il faut fermer les livres et regarder le monde soi-même" ? Bien peu j'en ai peur. Il en résulte ces débats où on triture la définition d'un mot au lieu de saisir ensemble le sens de la vie qu'on expérimente aujourd'hui.
  23. ashaku

    Philosophons

    La communication humaine s'atrophie gravement ... bonne chance pour ta vie mec.
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