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colibri33

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Tout ce qui a été posté par colibri33

  1. Cette tendance n'est pourtant pas d'hier .. et cela n'a pas empêché de passer des réformes brutales de l'assurance chômage , ni d'obliger les bénéficiaires du RSA à 15h de travail par semaine ... soit on navigue à courte vue, soit ces réformes et mesures ne sont que des prétextes pour obliger à accepter tout et n'importe quoi pour vivre , et donc diminuer les salaires Le fait est que si l'on prend en compte une extension de la robotisation et de l'IA , cela obligera à aller dans un sens radicalement opposé , vers un partage du travail , ou vers un revenu universel suffisant pour vivre décemment ; et je ne vois pas bien comment on pourra le financer Cela dit, je ne crois pas que cela puisse s'étendre au delà de grandes entreprises ou d'activités spécifiques
  2. Je comprends que ce soit difficile à concevoir tellement les idées reçues sont anciennes et matraquées ; mais ce ne sont pas que des mots , la définition officielle de l'Insee de la rémunération des salariés englobe bien ces cotisations patronales ; l'UE a également établi une définition du même genre mais je ne retrouve pas la source pour l'instant Pour comprendre, il faut imaginer une société où la protection sociale serait totalement individualisée , aucune obligation, pas de Sécurité sociale , et où tous les individus géreraient directement leurs cotisations via des assurances privées pour tous les risques de la vie : quel salaire percevraient t-ils ? On peut aussi évoquer l'Allemagne , où les salaires sont plus élevés lorsque les salariés gèrent directement leurs cotisations retraite Et au delà , se poser une question simple : qu'est ce qui justifierait qu'un employeur cotise pour des risques qui ne concernent que le salarié , et non son activité dans l'entreprise ? seuls le taux d'accident du travail et les éventuelles contributions pour la pénibilité d'un travail peuvent être directement rattachés à l'entreprise L'employeur sert également d'intermédiaire pour verser les cotisations salariales , ça ne veut pas dire pour autant qu'il les supporte. Le superbrut est bien indiqué en bas de salaire , il s'agit du brut + cotisations patronales ; on ne parle pas du superbrut à l'embauche parce que les taux de cotisations sont fixées par les administrations de Secu et caisses de retraite , elles sont donc par définition variables ...
  3. Personne n'en parle , probablement pour ne pas soulever le débat des taxes sur ces robots , et parce que tout n'est pas automatisable ; pas sûr non plus que ce soit largement souhaité dans une configuration où 99% des entreprises sont des TPE/PME/ETI Mais en effet , il y aura des choix à faire si cela devait s'étendre ; d'autant plus en France où la croissance est portée par la demande intérieure ; plus il y aura de gens sur le carreau , moins il y aura de consommation ... et ce n'est pas vraiment le but recherché
  4. Les cotisations patronales font partie intégrante de la rémunération du salarié , et l'entreprise les verse aux caisses pour le compte du salarié https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1399 En réalité , si un salarié est payé 3 000 euros bruts avec 40% de cotisations patronales , et 20% de cotisations salariales , cela veut dire que sa rémunération totale est de 4 200 euros , décomposés en 2 400 euros de salaire immédiat et 1 800 euros de salaire différé Sachant que "salaire différé" n'est qu'un terme économique , il ne s'agit pas réellement et seulement de salaire , mais de revenu de remplacement en cas de maladie, chômage, ou retraite , et de financement du système de santé La structure actuelle n'est qu'une répartition déterminée il y a des lustres , qui facilite la collecte des cotisations ; elle ne signifie pas que l'employeur cotise pour le salarié , mais qu'il affecte une partie de sa rémunération aux cotisations obligatoires.
  5. La retraite par répartition permet tout de même de se constituer des droits , personne n'est censé imaginer que le pays va s'écrouler parce que des politiques mortifères ont cautionné la désindustrialisation , le bradage des savoir-faire, la fuite des emplois dans des pays low cost etc etc Il n'y a pas de fatalité dans ce domaine , juste des choix politiques ; et là encore , sans Bruxelles, le pays serait bien plus libre pour statuer sur le sujet Lorsque la démographie déséquilibre temporairement le système de retraites par répartition (effet boomers par exemple) , restent le niveau de salaires , les taux de cotisation , les pensions les plus élevées, et les réserves pour ajuster le système ; le fait d'écarter toutes ces variables d'ajustement pour n'invoquer que l'âge légal de départ qui sera amené à évoluer encore, démontre qu'on cherche à glisser graduellement vers une retraite par capitalisation pour contenter les fonds de pension , et vers un système à plusieurs vitesses , comme c'est le cas dans d'autres domaines comme la santé ; cette politique minable se lit comme dans un livre ouvert ...
  6. Factuellement, la France crée au mieux 300 000 emplois NETS par an ; vous nous expliquerez comment vous faites entrer un éléphant dans un tube à essai , avec 6 millions de chômeurs et précaires , sans compter les RSAistes Les adeptes de ces discours lunaires , qui oublient que les plus grands assistés sont dans la France d'en haut , aiment éluder cette réalité parce que ça les arrange de justifier les pires réformes par ces mensonges ; eux qui aiment se plier ou profiter de l'engraissage permanent d'une infime minorité de parasites qui ruinent le pays Par ailleurs, beaucoup d'ignorants en matière de compatabilité publique et d'économie confondent, sciemment ou non, ce qui relève de protection sociale financée par les salariés , et ce qui relève de solidarité nationale ; ça permet de dire n'importe quoi en suivant bêtement des idées reçues .... au final,, la plus grande menace en France se trouve bien moins dans les politiques déséquilibrées menées contre une majorité que dans l'ignorance entretenue et dans l'individualisme d'une majorité de citoyens
  7. Oui, sauf lorsqu'on s'évertue à baisser continuellement les recettes fiscales et dépouiller les caisses sous des prétextes bidons , on couvre de moins en moins les dépenses. Juste sous Macron, ce sont quasiment 100 milliards de recettes qui ont disparu ... pour quel résultat ??
  8. Tu pouvais t'épargner l'élitisme méprisant à 2 balles ... lorsqu'on a des joueurs de casino au pouvoir , dont le seul talent est de balancer des centaines de milliards en direction des plus riches et exécuter les ordres de Bruxelles , il vaut mieux faire profil bas parce que n'importe quel clampin qui sait compter aurait pu faire mieux que ça. Un audit de la dette a déjà été fait il y a 10 ans , et il est édifiant ; entre le fait d'abandonner la création monétaire au profit des marchés financiers, les taux d'intérêt astronomiques pratiqués pendant une longue période, le dépouillement continu des finances publiques justifiant à lui seul des déficits de plus en plus importants .... on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas d'antécédents Résumé (c'était en 2014 ... à part les chiffres, on pourrait croire que c'était hier) - on peut télécharger le rapport complet en suivant le lien
  9. oui, très juste, de nombreuses taxes sont intégrées dans les prix sans qu'elles ne soient justifiées par une réelle efficacité ; et c'est transparent pour le consommateur qui ne les voit pas
  10. Factuellement , ce sont les salariés qui supportent les cotisations ; ce que l'entreprise prend en charge , c'est la rémunération totale (salaire immédiat et salaire différé) ; comptablement parlant, cela revient au même, c'est la forme et l'interprétation qui changent Le salarié de moins en moins indispensable , c'est un autre sujet qui posera d'autres problématiques ; si les emplois sont détruits de façon significative , il y aura nécessairement des choix politiques à faire pour ceux qui seront mis sur le carreau , parce que produire pour produire ne présentera pas beaucoup d'intérêt pour les entreprises ... chouette , plein d'assistés pas sûr qu'on y gagne au change Quant à comparer les taux de prélèvements d'un pays à l'autre , je ne suis pas sûre que ce soit pertinent de le faire sans prendre en compte la configuration de chaque pays à tous les niveaux ... structure administrative , économique , sociale , niveau de vie ... avancer la charrue avant les boeufs en se conformant aux moins disants sans pouvoir réduire la voilure simultanément , c'est s'exposer à des déficits excessifs et à une dette galopante ; c'est d'ailleurs ce qu'on voit en France ; ne pas oublier que les prix sont calculés pour tenir compte de ce niveau de prélèvements , et que si l'on diminue les taux , les prix devraient suivre en toute logique ; actuellement ce n'est pas le cas , ces baisses de prélèvements sont des bénéfices nets qui ne profitent que de façon unilatérale Le poids de la dette sera évalué par un audit citoyen qui déterminera ce qui relève de dette légitime et illégitime , et tout ce qui sera considéré illégitime preuves à l'appui , devra être annulé ou remboursé par ses bénéficiaires ; voilà comment je vois les choses
  11. Le RN s'est également auto-sabordé, consciemment, pour ne pas être grillé avant 2027 ; gouverner pendant 2 ans en héritant du contexte économique actuel aurait été un cadeau empoisonné , et rendrait impopulaire n'importe quel parti .. et de toutes façons , quelle différence puisque la politique macronienne est à peu de choses près la même que celle du RN A gauche, j'ai des doutes .. il faut être un peu inconscient pour ne pas pressentir qu'un programme aussi extrême ne passerait pas ; et le sectarisme dont ils ont fait preuve plusieurs fois dans le passé a souvent fait le jeu de la macronie , comme les désistements lors des dernières élections ; le reste ressemble à du grand théâtre pour donner le change à leurs électeurs ; j'espère me tromper
  12. Si on parle strictement de prélèvements obligatoires, oui , on est d'accord ; mais lorsque les discours politiques se servent de cet indicateur pour démontrer à quel point les entreprises sont écrasées sous le poids des prélèvements , c'est faux parce qu'on profite de l'ambiguité d'un taux globalisé pour appuyer des mesures visant à les diminuer perpétuellement au risque de détruire les services publics et la protection sociale comme c'est le cas depuis des années. Lorsque les cotisations sont intégralement supportées par les salariés , et même s'il ne s'agit pas d'un libre choix , elles offrent théoriquement des garanties supérieures à ceux dont les taux de prélèvements sont inférieurs ... ce qu'on appelle un "système généreux" ; qui pourrait avoir quelque chose à redire à cela ? en quoi cela serait un handicap pour l'économie du pays ? Les seuls qui pourraient s'insurger contre des taux aussi élevés sont les salariés eux mêmes qui prendraient conscience des sommes faramineuses que leur coute leur protection sociale sans en avoir les avantages , notamment dans le contexte de dégradation permanente du système de santé et des réformes brutales de l'assurance chômage et des retraites. J'hallucine devant un tel aveuglement ... la faute à qui , si l'économie est en berne et que tous les voyants sont au rouge ? qui a explosé la dette de 1000 milliards en 7 ans ? la gauche ? Non , ce sont bel et bien ces ahuris qui se prétendent raisonnables tant qu'ils engraissent la France "d'en haut" d'argent public , et qui deviennent hystériques à l'idée que la politique pourrait être un tant soit peu rééquilibrée ; quelle hypocrisie d'imaginer que balancer des centaines de milliards puisse engendrer autre chose que la ruine du pays C'est aussi facile que d'organiser une faillite d'entreprise pour se débarrasser de personnel et de dettes ; à un moment donné , il faut assumer les conneries et chercher l'argent public où il se trouve , continuer à dépouiller les plus démunis pour engraisser des parasites ne peut plus durer
  13. Oui, mais les Français ne sont pas majoritairement de droite sur le plan économique ; ce qui pousse au vote RN , ce sont essentiellement les problématiques d'immigration et de sécurité , et les quelques mesures sociales n'étaient là que pour ratisser large , les reculades avant élections l'ont bien démontré dès lors que la politique économique du RN consiste à poursuivre une politique de l'offre totalement inefficace. Et parallèlement, la gauche a fait peur avec un programme rédhibitoire sur certains points qui auraient pu être modulés ; ce n'était pas réaliste d'appliquer le barème d'imposition tel qu'il a été présenté , ni de basculer brutalement le smic à 1600€ nets dans un contexte d'explosion de faillites d'entreprises L'un dans l'autre , je pense que les oppositions se sont auto-sabordées pour ne pas gouverner et qu'il y a beaucoup de faux-semblants qui endorment leurs électeurs ; factuellement , oui les idées de droite sont largement majoritaires à l'AN , lorsqu'il s'agit de défendre son bifteack ou continuer à bénéficier d'une politique favorable , les divergences s'effacent ... ce qui ne veut pas dire que ce soit l'intérêt national qui prime dans ces positions
  14. Oui , l'intelligence du Président est mise au service d'autres acteurs , c'est pourquoi je n'explique pas tout par de l'incompétence , et au pire , il y a ces chers cabinets de conseil qui nous ont couté un pognon de dingue et ont dicté à la virgule près la politique à mener en France contre les affreux gaulois réfractaires que nous sommes , sans parler des GOPE de l'UE pour planifier le reste ... à se demander à quoi nous servent les près de 900 députés et sénateurs, 35 ministres et plus de 20 000 hauts fonctionnaires ... E. Macron est un autocrate qui n'aime pas la France et ne défend pas ses intérêts , ia démocratie parlementaire n'est pas sa tasse de thé , je pense que le moment où il a vraiment pris son pied est quand il a pu faire jouer l'état d'urgence et s'accaparer tous les pouvoirs ; la nomination de Michel Barnier a été un passage obligé pour obtenir une majorité à l'AN ... mais c'est un homme d'expérience, reste à savoir comment elle sera mise à profit ; je ne suis pas optimiste lorsque j'entends ces politiques oublier sciemment les causes de la situation économique actuelle , et pire , indiquer qu'ils souhaitent poursuivre cette politique déséquilibrée en dressant l'épouvantail de la dette (qui ne les a pas beaucoup chagrinés tant qu'ils étaient les artisans de son explosion) et en promettant l'austérité à ceux qu'ils ont déjà plombés pour engraisser des parasites L'objectif vers la privatisation des services publics semble clair , leur état de dépouillement entretenu pour pousser les citoyens à se résigner à des services low cost ne laisse pas beaucoup de doutes ... je vois bien une américanisation forcée de la société , où seuls ceux qui en ont les moyens pourront vivre décemment ... les conséquences des crises qui se sont enchainées vont toutes dans le même sens , un creusement des inégalités avec enrichissement d'une minorité au détriment d'une majorité
  15. Non, c'est juste qu'on a formaté les esprits à cette dichotomie entre brut et cotisations patronales alors que ces données forment un tout : la rémunération des salariés dont l'Insee donne une définition claire .... ce serait Picsou magazine ? S'il n'y avait pas de Secu et que chacun devait gérer directement sa protection sociale auprès de caisses , comme on le fait parfois pour la retraite, les salariés percevraient le superbrut ... ça ne changerait strictement rien au résultat de l'entreprise La comptabilisation n'est que la représentation de ces idées , on a placé l'entreprise comme intermédiaire au versement de ces cotisations pour en faciliter la collecte , mais on pourrait tout aussi bien avoir un compte unique "charges de personnel" pour comptabiliser le superbrut , et à charge au salarié de gérer la répartition de ses cotisations ; ce qui est sûr, c'est que tu n'entendras jamais un employeur raisonner autrement que par le superbrut , sa décomposition, il s'en fout complètement Mais juste en raisonnant un peu , à quel titre pourrait t-on imposer à une entreprise de subvenir aux besoins d'un salarié en cas de maladie , chômage ou retraite ? ces risques ne concernent pas l'entreprise La réalité n'a pas à faire plaisir , il faut la prendre telle qu'elle est et voir les problèmes où ils se trouvent réellement , c'est la seule manière d'avancer. Persister dans des idées erronées parce que cela permet de cadrer avec son idéologie , c'est se faire plaisir en se voilant la face. La ponction des richesses se fait vers la France d'en haut , comme dirait l'autre , et les chiffres (même cosmétisés) ont bien du mal à le cacher.
  16. Je ne comprends pas tout mais globalement, il ne me semble pas avoir dit le contraire , l'Etat c'est nous en théorie ; sa "production" de services publics est financée par nos impôts ; dégrader ou détruire les services publics revient à les détourner de leurs objectifs initiaux ... la question est de savoir pourquoi ce qui a été largement finançable il n'y a pas si longtemps ne l'est plus aujourd'hui ? En pratique, un Etat qui mène une politique déséquilibrée visant à privilégier les intérêts d'une infime minorité de citoyens au détriment de tous les autres n'est plus représentatif des Français dans leur ensemble ; le problème est l'gnorance ou le jmenfoutisme d'une majorité sur les sujets économiques , c'est la porte ouverte à tous les abus
  17. Sauf que tout cela est faux Tu as des organismes ... dont c'est le métier ... qui normalisent les indicateurs La France est non seulement championne d'Europe mais on pas loin d'être championne du monde https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381410#:~:text=Lecture %3A en 2022%2C le poids,extraction du 18 juin 2024). Alors on peut danser des claquettes pour remettre les évidences en cause mais si l'Irlande par exemple est précisément à l'opposé, c'est bien évidemment parce qu'à l'instar de l'Angleterre, les retraites représentent 35% des revenus passés contre 75% en France Evidemment que nous nous payons notre système social sauf que lorsque 100€ sont produits en France, 46 sont redistribués et encore... 30% du Pib est un PIB non marchand Donc ce que tu racontes est... totalement de la désinformation Ce sont les mensonges officiels ou idées trompeuses qui sont gravés dans le marbre ... les cotisations sociales ne sont pas des prélèvements comparables aux autres , elles font partie intégrante de la rémunération des salariés , et visent à assurer un revenu de remplacement différé en cas de maladie , chômage ou retraite , en plus de financer le système de santé ; ce sont des assurances comme leur nom l'indique , dont les cotisations sont intégralement payées par les salariés (voir définition ci-dessus) , comme ton assurance auto ; elles n'ont donc pas à être considérées dans le taux de prélèvements Un employeur qui paye un salaire brut de 2000€ et 800€ de cotisations , pourrait aussi bien payer un brut de 2500€ et 300€ de cotisations dans un système moins collectif , sans que cela ne change rien sur son compte de résultat ; seule la répartition salaire immédiat / salaire différé et le taux de cotisations changent ; c'est ce qui se pratique en Allemagne par exemple ou la retraite par capitalisation est plus étendue qu'en France. Le taux de prélèvement ne veut donc rien dire si l'on mélange ou compare des choux et des carotttes en ne considérant pas tous les paramètres qui contribuent à expliquer les écarts La normalisation des indicateurs est une vaste blague lorsqu'on considère le mode de calcul du taux d'inflation qui ne tient pas compte des loyers ou qui module les hausses de prix par une amélioration théorique des produits , ou celui du taux de chômage selon le BIT qui considère que n'est pas chômeur celui qui a travaillé 1 heure dans la semaine de référence ... on se fait plaisir , on appuie des discours politiques , on danse des claquettes , mais on est souvent oin de la réalité Moi aussi j'ai baigné dans les chiffres toute ma vie et notamment les données de performances d'entreprises , c'est justement ce qui me permet de dire aujourd'hui que les ratios préétablis sont souvent des faux-amis , qu'ils ne permettent pas toujours de rendre compte de la réalité ou de déceler des anomalies ou dysfonctionnements Sur le déficit , il n'y a pas besoin de chercher des coupables lorsque les choix politiques sont aussi clairs et décomplexés que ceux de ces dernières années , on a délibérément coulé l'économie française pour obeir à Bruxelles et plaire à l'oligarchie mondialiste ; ce n'est pas de l'incompétence , ce sont seulement des priorités inversées par rapport à celles que les français étaient en droit d'attendre Les solutions sont très simples lorsqu'on mesure le niveau de déficits comparé à celui des mesures "pro-compétitivité" prises ces 10 dernières années dont au moins la moitié est captée par des grandes entreprises bénéficiaires et leurs actionnaires . la rigueur doit être appliquée en premier lieu à ces boulimiques d'argent public ...
  18. Pas de souci Ouest35 le but n'est pas de dériver des sujets d'origine , même si c'est vrai qu'on a du mal à fixer des limites ... Je ne vois pas la politique macronienne comme un enchainement d'erreurs , il y en a surement eu , mais le plus gros correspond à une politique délibérée qui ne vise pas l'intérêt de la France. Barnier représente la continuité oui, peut être en pire sous des dehors souples visant les compromis ... capable de dire tout et son contraire si on en croit ceux qui semblent le connaitre ; il faudra donc capter la ligne directrice de sa politique au delà des paroles Je pense que le schéma de l'AN actuelle est plus simple qu'il n'y parait ... sous l'angle d'une opposition de classes , la majorité est largement acquise du centre tendance droite au RN , c'était logique de nommer un 1er ministre LR RN-compatible pour obtenir une majorité Au delà des idées de gauche que je partage , je pense que le programme du NFP était trop extrême ... il était possible d'aller dans la même direction sans introduire de mesures rédhibitoires comme le nouveau barème d'imposition ou une hausse brutale du smic sans considérer la hausse des faillites de TPE et PME en France , ce qui aurait été étonnant est que cela passe Je pense aussi que le sectarisme inconditionnel est mortifère lorsque l'intérêt national est en jeu , il tue toutes les chances d'infléchir un tant soit peu la politique menée jusqu'à présent , j'espère que tout n'est pas que question d'égos et d'opposition de façade. Bonne journée
  19. Tu remercies ton assurance de te rembourser un sinistre auto ? Je ne considère pas les cotisations dédiées à la protection sociale comme des impots et taxes que l'Etat peut consacrer librement à d'autres dépenses ; le chômage, la maladie, la retraite ... sont des assurances , pas de la solidarité nationale Sur les retraites , oui le système par répartition implique qu'on ne cotise pas pour soi-même , mais qu'on se crée néanmoins des droits pour que d'autres générations paient nos propres retraites , mais cela suppose que les dés ne soient pas pipés ; il n'y a pas de fatalité en économie lorsque l'ordre des priorités est inversé par des politiques cyniques qui n'ont que le profit d'une minorité comme horizon ... organiser un déséquilibre et pratiquer la politique des caisses vides est très facile en fait
  20. Et cela fait plus de 40 ans qu'on nous bassine avec des discours de compétitivité qu'on ne voit jamais (et pour cause) , et qui plombent les comptes publics et la dette de centaines de milliards C'est un peu facile de pousser des cris d'orfraie aujourd'hui en dressant l'état des lieux sinistré des politiques démagogiques passées , alors qu'il y a à peine 2 ans , l'Etat se délestait encore d'environ 60 milliards par an pour se conformer à la logique européenne du moins disant social et fiscal , peu importe la configuration spécifique de la France Qu'est ce qui a engendré le creusement des déficits et de la dette ces dernières années en France ? qui a décrété qu'il fallait stopper l'économie pour un virus dont la létalité ne dépasse pas 0.5% ? qui a décrété qu'il fallait adhérer au stupide marché européen de l'énergie et ses boucliers tarifaires alors que la France a l'avantage de couts de revient de l'électricité les moins élevés d'Europe ? qui entérine une inflation en partie fabriquée qui constitue un effet d'aubaine pour de nombreux secteurs au détriment de la population ? ........................ L'accident est provoqué lorsqu'on ne fait rien pour l'éviter , remettre la France sur les rails ne veut pas dire plumer éternellement la majorité pour engraisser une minorité de parasites ; il serait juste que les grands bénéficiaires de ces politiques clientélistes s'impliquent davantage pour assainir la situation , et surtout que l'Etat arrête l'hémorragie des "aides" aveugles et le biberonnage de ceux qui n'en ont pas besoin
  21. En principe, tout investissement significatif implique des études en amont et un suivi des retours sur investissement en aval , pourquoi en serait t-il autrement lorsque l'Etat se déleste de centaines de milliards au nom de causes +/- légitimes ?? Aider la recherche , oui , dès lors que les résultats constituent un apport pour le pays ; mais créer une pompe aspirante sans contrepartie ni contrôle (ou si peu) , permettant à des petits malins de profiter de l'ambiguité des textes pour diminuer leurs impôts à hauteur de 30% des dépenses affectées jusqu'à 100M€ ... non Le CICE , 1.2 milliard ???? on peut rajouter 2 zéros , c'est ce que ce crédit d'impôt a couté à 5 ans ... pour rien au bout , même France Stratégie a toutes les peines du monde à chiffrer un nombre d'emplois créés (au delà des effets d'aubaine) suite à la mise en place de cet énième dispositif censé favoriser l'emploi et la compétitivité ... ce qui n'a pas empêché nos brillants dirigeants de le convertir en allègements pérennes pour les noyer dans la masse , et rendre un retour en arrière plus compliqué ; aujourd'hui l'ex-CICE coute environ 20 milliards par an , et il se cumule à l'allègement Fillon (plus de 40 milliards par an) Le problème n'est pas tant d'alléger les charges des entreprises que dans l'absence de ciblage de ces dispositifs et d'un minimum de conteparties , je ne pense pas qu'accorder des centaines de millions à des grands groupes bénéficiaires apporte quoi que ce soit au pays On peut aussi souligner le 2 poids 2 mesures entre ces aides distribuées à l'aveugle aux entreprises sans contrepartie ni contrôle , et le traquage des chômeurs lorsqu'il s'agit de percevoir des allocations auxquelles ils ont droit par leurs cotisations.
  22. Le taux de prélèvements est un indicateur trompeur (voire une arnaque) , à double titre : - d'abord parce qu'il intègre des éléments de rémunération des salariés (salaire différé) comme une charge isolée pour les employeurs , alors que dans un système sans sécu , les salariés percevraient l'intégralité du superbrut et géreraient directement leur protection sociale - ensuite parce qu'on en fait un point de comparaison entre pays européens sans considérer les multiples paramètres expliquant les écarts d'un pays à l'autre ; par exemple, une moindre collectivisation de la protection sociale avec des bruts plus élevés , une administration moins lourde et plus efficace ... Pour le coup, les discours sont à côté de la plaque lorsqu'on oppose "un taux de prélèvements records" à la production de richesses dans le pays ; on se donne des prétextes de couts élevés pour oublier et faire oublier les politiques de désindustrialisation massive , bradage des savoir-faire , torpillage de secteurs clés par des accords de libre-échange mortifères ... et une culture de profit immédiat qui s'oppose à l'investissement et l'innovation ... la croissance en France est essentiellement portée par la demande intérieure , et la course permanente au low cost (perdue d'avance) n'est pas un passage obligé Oui, il y a des dégats à arrêter , surtout du côté des politiques démagogiques qui font croire que balancer des milliards en l'air comme on le ferait au casino peuvent engendrer autre chose qu'un ruissellement vers le haut et la ruine du pays
  23. La politique de Michel Barnier étant , selon ses discours en 2021 et son cursus, la continuité de celle qui nous a amené au déficit excessif et à une dette qui crève les plafonds , je ne pense pas être hors sujet ... on peut tout de même aller plus loin que des pronostics sur qui sera ou qui ne sera pas dans le staff gouvernemental Il me parait évident que la base d'une politique générale qui rejette la gauche et méprise les électeurs en choisissant un 1er ministre Lepen-compatible reposera sur les mêmes discours mensongers ou trompeurs sur les déficits excessifs et la dette ... qui serviront d'épouvantail contre ce qu'on considère comme des dépenses "déraisonnables" ... on en a déjà eu un avant-gout , il me semble ; les dépenses sont raisonnables lorsqu'on balance des centaines de milliards vers des multinationales qui délocalisent , licencient et augmentent leurs bénéfices et dividendes , et déraisonnables lorsqu'il est question de ne pas laisser les gens mourir dans des couloirs d'hôpitaux ... on connait la chanson si , je peux ajouter que le simple fait que E. Macron l'ait choisi et qu'Ursula VDL soit heureuse de cette nomination ne laisse rien augurer de bon ; mais si je me trompe , j'en serais la 1ère ravie
  24. En comptabilité publique , le poste "crédits d'impôts et dégrèvements" correspond à des dépenses en atténuation des recettes , mais il est bien classé en dépenses ; donc plus il augmente , plus les dépenses publiques augmentent alors que ce poste représente une baisse de recettes Quand je parle de niches fscales , je ne dis pas qu'il faut toutes les supprimer , certaines sont probablement utiles , mais 450 ?? Je pense par exemple au CIR (Crédit Impot Recherche) qui doit nous couter entre 7 et 10 milliards par an , c'est un trou sans fond parce qu'on peut y mettre tout et n'importe quoi dès lors qu'on sait comment bien monter les dossiers , les contrôles sont rares ; c'est une aide qui attire les investisseurs étrangers sans pour autant créer d'emploi, ils perçoivent les aides pendant la phase de recherche, et repartent dès qu'ils arrivent au stade du brevet .. Un déficit ou un accroissement de déficit peut aussi bien provenir de dépenses en hausse , que de recettes en baisse avec des dépenses constantes, en sachant que les dépenses publiques sont essentiellement des charges fixes (charges de personnel ...) ; il suffit de connaitre l'impact des mesures prises sous couvert de compétitivité pour mesurer la perte de recettes qu'elles engendrent, sans qu'on puisse hélas constater de retour sur investissement concret Si une grande part de Français ne paient pas d'IR (25% des recettes fiscales) , ils paient tous de la TVA , de la CSG , et toutes les taxes intégrées dans les prix (énergie et autres) ; j'ai eu dans ma vie des périodes où j'ai payé beaucoup d'IR , d'autres moins ... la roue tourne , à part une petite proportion de profiteurs abonnés , c'est une erreur de considérer qu'il existe un bloc significatif d'assistés qui ne bossent pas, ne paient pas d'impôts ., perçoivent toutes les aides ... pendant que d'autres triment toute leur vie ... le chômage ou la maladie peuvent frapper n'importe qui ... et c'est tout le sens de la protection sociale de constituer un rempart contre ces risques Il s'agit bien de risques pour lesquels chacun cotise , pas de solidarité nationale , sauf cas extrêmes ; il n'y a pas d'allocation chômage si l'on n'a pas cotisé ou pas suffisamment , les pensions de retraite sont également proportionnelles aux salaires perçus et à la durée de cotisation , les arrêts de travail sont indemnisés en fonction des derniers salaires perçus ... bref , ce qui constitue la proportion écrasante des dépenses sociales est sous statut assurantiel et financé par les cotisations ou taxes , au même titre que des sinistres habitation ou auto ... rien de plus, rien de moins Le fond du problème est qu'il n'y a pas assez de créations d'emploi en France , et que les politiques n'ont rien fait pour empêcher leur fuite dans des pays low cost , ou inciter à en créer autrement qu'avec un arrosage général qui ne garantit rien , en plus de plomber les comptes publics.
  25. Lorsqu'on profite de l'ignorance d'une majorité pour faire passer des mesures / réformes inutiles et délétères pour les finances publiques , mais profitables pour quelques acteurs privés , on ne peut pas parler d'incompétence ; ou si on le fait , on rectifie dans le même temps les erreurs commises et à tout le moins , on ne les reproduit pas La France a souscrit récemment (avant crise) des prêts indexés sur l'inflation à une période où on empruntait à taux négatif ... ces prêts engendrent une charge d'intérêts d'environ 10 à 15 milliards aujourd'hui compte tenu de l'inflation ... une erreur ? vraiment ? Ce que j'ai lu des discours de Barnier en 2021 , comme de ceux du RN avant les dernières élections , c'est que l'on persiste dans cette stupide politique de l'offre qui coule le pays en engraissant une infime minorité ; toujours au nom d'une compétitivité dont on se demande à quels secteurs elle pourrait profiter ... sachant que la compétitivité n'est pas qu'une affaire de couts Les aides publiques aux entreprises , c'était 65 Mds en 2007 , 110 Mds en 2013 , 140 Mds en 2018 , et frisent les 200 Mds actuellement .... de combien est le déficit au fait ? Moi ce que j'aimerais comprendre , c'est pourquoi les discours anti-gauche ne portent QUE sur les "chômeurs fainéants" dans un pays qui ne sait offrir au mieux que 300 000 emplois nets par an , ou les "malades imaginaires" qui ont le mauvais gout de percevoir leurs indemnités journalières pour lesquelles ils cotisent toute leur vie , ou ces "salauds de séniors" qui savent pertinemment qu'on est mort sur le marché du travail dès l'âge de 55-60 ans et qui ne veulent pas être au RSA 2 années de plus .... La dette publique n'est pas un bloc , elle est bel et bien remboursée par fractions à échéance, et tant que ses intérêts sont versés , il n'y a pas péril en la demeure , sauf bien sûr concernant la charge d'intérêts dans un contexte inflationniste qui ne porte que sur les emprunts de la période mais on le fait croire, parce qu'elle sert d'épée de Damocles pour justifier des mesures d'austérité ; il faudrait donc que le peuple-pigeon accepte , non seulement de voir les déficits se creuser avec des services publics et une protection sociale qui se dégradent continuellement, mais en plus de rembourser les effets de politiques clientélistes sur des décennies ?? ben voyons ...
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