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Hack him

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Tout ce qui a été posté par Hack him

  1. Je reconnais volontiers que l'hygiène est pour bonne part dans la santé du corps et, par ailleurs, j'approuve de façon idoine les progrès de celle-ci dans des espaces comme l'hôpital. Diogène est bien sûr un extrême, il me permet juste de raisonner par l'absurde, méthode éprouvé pour conduire une réflexion. Tout à fait. Dans la plupart des cas où il y a un "manque d'hygiène" manifeste il y a une situation sociale derrière qui peut empêcher de rejoindre les normes contemporaines de l'habillement ou de la propreté voulue impeccable. Merci de m'accueillir ici @al-flamel
  2. Pour le mouvement LGBTQI+, se coaliser en communauté est pertinent dans le sens où cela crée un espace intérieur vivable, voire agréable, pour se prémunir d'une intolérance qui ne se base sur aucun argument sinon celui d'autorité : Dieu nous a fait hétérosexuels. On ne vas pas ici poser le problème "Dieu" mais beaucoup plus simplement exprimer que la communautarisation des LGBTQI+ relève originellement d'une résistance à la mise au pas sexuel. Du coup, s'il y a fierté, en mon sens, c'est celle de trouver le lieu de l'expression d'une douleur et ceci, paradoxalement, dans une célébration festive. Cette célébration est l'occasion tout-à-fait légitime de montrer à la face de la réaction qu'ils existent, qu'ils revendiquent le droit à cette existence et que, à défaut d'être respectés de façon large, ils se respectent entre eux. Minoritaires, leur communauté est l'occasion de rencontrer plus d'ouverture d'esprit et un sociotope où René l'homosexuel et Rita la bisexuelle ne sont désormais plus que René et Rita.
  3. Je préfère parler de déviance normative quand à l'hygiène, cette dernière ayant pour dérive l'hygiénisme et comme conséquences de se voir ostracisé de s'être permis, à titre de premier exemple, de ne pas utiliser quotidiennement des dizaines d'eau potable pas plus utiles que pour satisfaire l'odorat des foules, des proches, des collègues de travail (si l'on travaille) et in fine celui de l'exploiteur. Pour illustrer à partir d'une image bien connue, l'humain scie la branche sur laquelle il est assis et en rajoute presque sa fierté de le faire "en pleine forme physique", agréable à respirer, agréable à regarder, agréable dans sa servitude à des normes, anciennes comme contemporaines, sans lesquelles il se transformerait rapidement en paria, réussissant meme parfois à etre le paria de lui-meme. Depuis son tonneau (pour la légende), Diogène se désintéresserait d'avoir à mener ce genre de réflexions. Pour ma part, j'aime à excaver l'humanité de chaque personne au-delà de sa soi-disant négligence, prétexte fallacieux qui conduit évidemment à un autoritarisme de l'apparence en mettant de côté toute contextualisation autour de l'histoire de ladite personne. Je n'y vois pas là la possibilité d'un dédouanement de la déviance mais bien plutôt l'absurdité de croire qu'ici il y en a une (de déviance)
  4. Hack him

    Le désir

    Cela rejoint à quelques tournures près la pensée de l'anthropologue Philippe Descola lorsqu'il tente de montrer que la brouille ethno-centrique des Occidentaux empêche de voir qu'il est possible de se penser, en tant qu'être humain, comme élément pleinement constitutif d'une Nature qui n'aurait dès lors pas besoin d'être déterminée en opposition à la Culture. Par rapport à ton idée "d'être ta société, ta culture, ton prochain" un besoin se fait prestement sentir d'en finir avec la divinisation de l'être humain en l'incluant à, et non en le séparant de, un être naturel ne consistant désormais plus en une opposition avec le monde idéalisé et rendu accessoirement supérieur du seul fait d'être passé par un processus de civilisation qui fait de lui un être culturel, lesquels termes coincident finalement dans une Nature qui est le Tout du vivant. Je ne suis pas sûr d'avoir été très clair dans mes propos mais grosso modo : la culture est certes notre singularité mais nous sommes aussi la Nature. Après des milliers d'années à avoir assené le diktat de la dignité (et de la divinité) de l'humain on a effectivement dominé sur tous les reste. A nos frais, en tout cas celui de nos enfants.
  5. Bonjour, En termes d'intelligence artificielle, je suppose qu'on peut se demander déjà ce qu'on entend par "intelligence" tout court. De même, on peut rapprocher ce terme d'un autre pas tout tout-à-fait antinomique mais avec lequel il ne faut pas faire d'amalgame : la culture. En matière de mémoire, et par rapprochement de "culture", ce qu'on appelle IA a plus qu'une longueur d'avance sur n'importe individu humain. Or, pour que l'Intelligence artificielle soit au sens propre "intelligente", il va lui falloir, en plus de son désormais colossal savoir, biaisé ou pas, une capacité d'adaptation et de retour sur soi, ce pour quoi elle est encore handicapée. Bien sûr, cela ne vaut pas prophétie pour un futur optimiste qui empêcherait cet IA de développer ces qualités et d'une certaine façon d'anticiper ses propres projets (ce qu'on nomme la singularité). Là où intelligence il y a et là où il y aura il faudra avant tout se poser la question : qui dominera (ou éduquera) les IA qui domineront ceux qui utilisent l'IA ? Et partir de quelle légitimitée ? De base, cela pose différents problèmes éthiques. Mais à tout le moins rien ne semble en empêcher le fameux "saut existentiel" cité par wave1 précédemment. Il est n'est d'ailleurs plus "en puissance" mais déjà-là, en "acte" (pour reprendre la terminalogie d'Aristote) propulsé par une accoutumance gloutonne trop loin d'être politisée de façon claire. Pour beaucoup cette accoutumance est le produit volontaire d'une volonté aux marges de la conscience. Deep web, Dark web, Clean web (ce n'est jamais tout à fait clean...), l'âge du capitalisme de surveillance, évoque de sa pour l'instant quand même pratique "presque-intelligence" pour encaser l'individu dans sa solitude, qui, se réfugiant dans sa tour d'ivoire même plus insubmerssible pour que ses hurlements ne soient perçus que comme des chuchottements. Quid de l'avenir ? Voilà, c'était mon premier post ici. J'espère ce que cela permettra d'ouvri le débat philosophique : politique, culturel, psyhcologique, peut-être même ontologique. De ma position de gamer repentit, je peux vous assurer que l'IA dans les jeux vidéos (une partie des jeux vidéo) existe depuis bien avant qu'on en fusse sommé d'en juger la validité en des termes moraux. D'ailleurs, Bezos et Zuckerberg sont fasse tribunal pour vanter le rapprochement (très localisé) de gens qui s'identifient dans une culture en vas-clos. Le progrès technique des réseaux sociaux n'a pas résolu le progrès social de la technique.
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