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Axo lotl

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Tout ce qui a été posté par Axo lotl

  1. Non mais j'ai suffisamment entendu des mecs me raconter des faits qu'ils ne jugeaient pas comme des agressions sexuelles alors que pour moi c'en était. Rien que sur ce topic , tonton touchait les seins des femmes mais ça va c'était pas des viols non plus. L'abbé Pierre tripote les seins d'une femme mais il y a plus grave Pour beaucoup de personnes la notion d'agression sexuelle n'est pas claire, la notion de consentement non plus. Combien de fois sur ce forum je me suis pris la tête avec des gens qui m'expliquent que bon ça va , on sent bien quand une femme veut ou veut pas, pas la peine de lui demander. Et c'est justement très important dans l'éducation, faire comprendre le consentement, le respect. Que le silence ce n'est pas oui, que la violence sexuelle ce n'est pas un inconnu qui te tabasse ou te menace avec un flingue Les agressions sexuelles ce sont tous ces gestes du quotidien avec des gens proches, famille, conjoint, collègue, ami... Tous ces gestes qui sont faits sans permission, sans réflexion. Ces blagues lourdes dingues que les femmes entendent à longueur de journée...Et qui sont autant de violence pour ceux et celles qui les subissent.
  2. moi où je regrette qu'il ne puisse s'expliquer c'est qu'on ne saura jamais s'il avait conscience d'agresser ses femmes ou s'il pensait (comme encore trop de gens) que " c'était pas si grave, c'était pas un viol." il faut que cette prise de conscience existe pour tout le monde, tout le monde devrait se poser des questions sur ces agissements. et pas seulement de pointer l'autre en disant, lui c'était un prédateur. est ce que l'abbé pierre était un prédateur sexuel, j'en sais rien. Un homme qui croyait que les femmes sont des objets et qu'on faire ce qu'on veut tant qu'elles se taisent, surement, probablement comme beaucoup trop d'hommes encore.
  3. je vous adore, effectivement certaines personnes se servent de la génétique comme d'une excuse à tout. Sauf que l'inné est une partie seulement de ce que nous sommes, le reste c'est l'acquis, la vie, les choix.....
  4. je vous comprends. ils ont sans doute des raisons de faire taire les victimes, de minimiser les faits.
  5. ça ça dépend de vos cookies et donc de votre historique de recherche..... les articles sur la sexualité des femmes, n'a rien à voir non plus avec les agressions sexuelles. c'est du HS
  6. c'est ça qui est saoulant. choisir un camp, donc si on veut continuer de croire que l'abbé pierre était un saint homme, il faut cracher sur les victimes et les accuser de tout et n'importe quoi ? au secours. vous voulez croire que c'était un homme parfait. faites le, mais n'enfoncez pas les victimes, c'est insupportable.
  7. l'attouchement sexuel sur mineurs ou sur majeur est un acte répréhensible pénalement. Les violences sexuelles désignent tous actes sexuels commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Ces violences portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne. Personne n’a le droit de vous imposer un acte sexuel que vous ne désirez pas toucher la poitrine de quelqu'un est attouchement sexuel.
  8. Mais quel rapport ? Poser sa main d'adultes sur le sein d'un enfant ce n'est pas un attouchement sexuel. Mais voyons
  9. Non il n'était pas tactile, il avait des attouchements sexuels sur mineurs. Si on arrêtait de minimiser les actes , ce serait un bon début.
  10. La musique traditionnelle irlandaise
  11. un attouchement sexuel est un délit au pénal. non, comme l'a d'ailleurs dit une victime, comment on dit non à dieu. C'était un saint homme, un homme de dieu, il avait du pouvoir, il était aimé des français. et c'est aussi très important, pour permettre à d'autres victimes actuellement en souffrance, de les aider à dénoncer. parler, crier, c'est important. dire, redire, répéter. Le silence, ce n'est pas un consentement.
  12. je ne suis pas certain, d'abord parce que beaucoup d'hommes de 50 ans et plus continuent de fonctionner comme avant, ont la même opinion sur les femmes, leur place, la sexualité. Et ce qui m'effraie le plus, c'est finalement la jeune génération, des mecs de moins de 30 ans qui reprennent ces mêmes discours. du coup, je ne crois pas que les choses changent tant que ça. Même certaines femmes et jeunes femmes reprennent ces discours, ce que là je comprends encore moins. mais pour les victimes, c'est toujours aujourd'hui, c'est toujours leur quotidien, leurs séquelles....
  13. Il est peut être lui même, un homme d'un autre temps....
  14. Oui et non. D'un point de vue générale, je suis d'accord avec vous, tout cela doit permettre de poursuivre la réflexion, la remise en cause de nos comportements amoureux et sexuels, une prise en compte du consentement, de la place des femmes.... Par contre, pour les victimes, ce n'est jamais du passé, ce n'est jamais fossilisé ni après un an , ni après 30, jamais. Une violence sexuelle laissé des marques définitives que nous ne devons jamais minimiser ou faire taire. Ces femmes ont raison de parler, de dénoncer , qu'il soit mort n'y change rien. Elles ont toutes le droit de raconter, de dire et d'accuser. Pour elles et pour faire bouger les choses
  15. La question a lui posé, est peut être, as tu déjà embrassé, tripoté une femme sans lui demander clairement si elle en avait envie ? Qui aujourd'hui sur ce forum ou dans nos connaissances demande la permission de toucher intimement une autre personne qui lui plaît ?
  16. Pourquoi transformer cette affaire en guerre des sexes ? Ce n'est pas le propos. Il y a d'un côté des femmes qui expliquent avoir été agressé par cet homme. Un homme mort qui ne pourra pas répondre de ces accusations, ça n'en fait ni un coupable, ni un innocent. Par contre ce n'est pas une guerre des sexes. Inutile d'attaquer les femmes. Aucune femme sur ce topic n'a fait de généralités sur les hommes.
  17. Jour 18 "Les monstres existent, ils vivent sous nos lits." Oui ils vivent aussi sous nos toits, à nos tables, dans nos lits. Nous les aimons, parfois ils nous le rendent. Les monstres n'existent pas. Ce sont des hommes et des femmes comme les autres capables de faire de belles choses tout en en faisant d'horribles. Il est difficile de poser une limite , de dissocier ce qu'on sait et ce qu'on ressent. Avant tout était simple, je separais les bons et les mauvais comme on me l'avait appris. Puis j ai vu que le premier paradoxe humain c'était moi. Ni quelqu'un de bien, ni un monstre. J ai compris que ma famille était ça aussi. Alors j ai posé une nouvelle limite. La morale ne sera plus le juge. On va prendre la loi. Coupable ou innocent. Puis j ai compris que des coupables étaient jugés innocents et des innocents coupables. Puis j ai rencontré mon premier coupable, était il si différent de moi au fond ? Est ce que la limite est l'acte posé ? La souffrance de la victime ? Notre propre tolérance ? Je ne trouve pas de réponse à ces questions qui parfois me torturent. Alors je fais avec, tantôt dans la réflexion froide, tantôt dans l'émotionnel pur. J'ai compris qu'il y a des êtres humains comme moi, avec des vies, qu'on ne sait jamais tout pour pouvoir comprendre.
  18. L'oeuvre je ne sais pas si c'est le bon terme. Je pensais plus à ses actes de résistance pendant la guerre, les vies qu'il a contribué à sauver, toutes les actions qu'il a faites pour aider des SDF et les plus pauvres. SI il est bien coupable de ce dont il est accusé. Il prouve bien qu'on n'est pas tout bon ou tout mauvais. On peut être bon et mauvais. Une ambivalence que nous n'aimons pas. Aimer et Détester une même personne en même temps. C'est très compliqué.
  19. Effectivement et dans l'autre sens aussi et je sais que je vais faire hurler mais les actes qu'ils auraient commis n'effacent pas non plus tous ce qu'il a fait de bien dans sa vie.
  20. En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1). En 2020, le nombre de personnes atteintes de tels troubles a augmenté considérablement du fait de la pandémie de COVID-19. Les premières estimations indiquent une hausse de 26 % et 28 %, respectivement, pour les troubles anxieux et les troubles dépressifs majeurs en l’espace d’une année seulement (2). S’il existe des options de prévention et de traitement efficaces, la plupart des individus présentant des troubles mentaux n’ont pas accès à des soins efficaces. Nombre d’entre eux sont également victimes de stigmatisation ou de discrimination et subissent des violations de leurs droits. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/mental-disorders Les populations en situation de grande précarité ne cessent de croître depuis vingt ans. Selon la Fondation l'Abbé Pierre, 300 000 personnes seraient sans domicile en France, dont 30 % avec un handicap psychique sévère (enquête Samenta 2010). Ce chiffre grimpe à 75 %* si l'on inclut d'autres troubles comme la dépression, l'anxiété ou le trouble de stress post-traumatique. Les personnes concernées, qui cumulent bien souvent vulnérabilités sociales et psychiques, problèmes somatiques et situations administratives complexes, rencontrent de multiples obstacles pour accéder aux soins et sont souvent stigmatisées. « https://informations.handicap.fr/a-30-de-sans-abri-avec-un-trouble-psy-mieux-les-accompagner-36175.php
  21. . Les résultats à ce jour les plus complets ont été établis par l'enquête épidémiologique sur la santé mentale des personnes détenues en prison conduite entre 2003 et 2004 à la demande du ministère de la justice et du ministère chargé de la santé 37 ( * ) sur un échantillon de mille personnes détenues tirées au sort en tenant compte des différents types d'établissements. Cette enquête, publiée en 2006, a permis de dresser les constats suivants : - 35 % à 42 % des détenus sont considérés comme manifestement malades, gravement malades ou parmi les patients les plus malades (selon l'échelle d'évaluation de la gravité de l'état de la personne - CGI) ; - 42 % des hommes et la moitié des femmes détenus en métropole présentent des antécédents personnels et familiaux d'une gravité manifeste ; - 38 % des détenus incarcérés depuis moins de six mois présentent une dépendance aux substances illicites (trois quarts dans les DOM) et 30 % une dépendance à l'alcool ; - enfin, un entretien sur cinq (22 %) a débouché sur une procédure de signalement auprès de l'équipe soignante de l'établissement, en accord avec la personne détenue sauf en cas d'urgence. https://www.senat.fr/rap/r09-434/r09-4342.html
  22. A part demander son hospitalisation, il y a peu de choses à faire s'il est délirant ou violent durant ses crises. Mais c'est très difficile à vivre.
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