Petitpois

C'est vrai. ...mais maintenant, beaucoup se font incinérer et disperser au hasard de leur désidérata . Sans compter le "jardin des cendres" Pour être bien négative ( ) , peut-être que la mort perd de son importance, surtout pour la nier, dénier, je pense. Ou alors , le vivant lui-même ne veut surtout pas "déranger" avec sa disparition ? Bon, j'arrête, on s'éloigne de ton sujet et je m'enfonce. Désolée....je vais me cacher dans un trou

Oui, on a du souci à se faire. Mais combien de morts ensevelis depuis des millénaires ? Pragmatiquement, on ne peut les "garder" à vie. Certains cimetières sont en fait un empilement de cimetières. Par chez moi, il y a de très vieilles tombes à moitié ensevelies. La mairie écrit un avis sur les sépultures menacées de destruction (je ne sais pas ce qu'ils font des ossements), mais cet avis a un préalable de deux ans. Parfois, souvent, les anciens sont oubliés ou même inconnus des nouvelles générations et le tombeau se dégrade tant qu'il n'est plus possible de le conserver. A ne pas oublier non plus : "à perpétué" n'a en fait de durée que trente ans, renouvelable. Je crois que, pour revenir au terme de" civilisation", ce n'est pas tant la durée que le rituel de respect et de consécration des défunts. La conscience de la mort et de l'hommage, le témoignage d'amour aux défunts.

Certains primates et des dauphins et certains cétacées interpellent aussi, face à la mort de l'un d'entre eux : "Interpréter le comportement animalier après la mort d'un compagnon est semée de difficultés. La mort est rarement observée dans la nature, et il est facile de l’attribuer à tort des émotions humaines aux animaux. Néanmoins, plusieurs espèces d'animaux intelligents et sociaux, comme les gorilles, les chimpanzés et les éléphants peuvent afficher des comportements particuliers lors du décès d’un animal compagnon - comportements que certains ont interprété comme lié au deuil. Pris ensemble avec un nombre croissant de rapports de cétacés en interaction avec des animaux morts et la découverte qu'ils ont des neurones spécialisés liés à l'empathie et l'intuition, l'étude grecque suggère que les dauphins peuvent avoir un complexe – voir même êtres choqués – en réaction à une mort." Extrait d'un article simple et neutre, rapide à lire : https://www.rac-spa.org/node/760

... un de mes chats, très collé-serré avec une de mes chattes avec qui il avait fait des petits, avant que je ne les fasse stériliser. 11ans de câlins, de léchouilles, de dodo l'un contre l'autre. Malheureusement "sa chérie" est partie d'un cancer. Très vite il est devenu plus distant et s'est mis à avoir les pattes comme rasées, lui qui a les poils très long, et à maigrir. Bon>> véto. Et diagnostic de "dépression" avec traitement. Depuis, il a un peu grossi et sa perte de poil a diminué, en plus de redevenir plus câlin. On est un peu loin de l'enterrement, mais proches de l'attachement qu'ils peuvent éprouver. Cependant on dit que la civilisation a commencé réellement avec l'enterrement de nos morts et les rituels funéraires...les espèces animales vivant en groupe organisé, hiérarchisé, structuré, sont celles qui tiennent le plus compte de leurs défunts.

Ha, je ne connaissais pas cette pratique. Très intéressant en effet et qui en dit long sur cet attachement dont j'émets le doute. Merci.

Pas c*, ce raisonnement. Après, et surtout avec l'évolution des mentalités envers les animaux , il me semble que ces comportements s'entendent moins; peut-être lié aux améliorations d'abattage en vigueur. Certaines civilisations remercient l'animal pour son sacrifice afin de les nourrir. Tiens, ça me rappelle ma jeunesse campagnarde, l'été : mes parents nourriciers avaient des lapins en cage. Moi, j'allais toujours leur parler et même les caresser. Et on me disait " t'y attache pas ma fille, t'y attache pas"....et le dimanche on en avait un en civet... j'ai compris. Pourtant, j'ai continué d'aller les voir et a leur donner de l'herbe fraîche ("arrête nomdediou! 'vont attraper l'gros ventre !" ) Et je pensais , du haut de mes 7ans :"m'en fous, 'toute façon tu vas le tuer "

Nous sommes donc entièrement en accord

Je ne dis pas que les animaux voués à l'abattoir n'ont pas besoin de bons soins, voire d'affection humaine. Je dis que j'ai du mal à croire que cette affection soit réelle (et que cela vaut sûrement mieux pour l'éleveur) au vu de la finalité et du sens prévu de la vie de ces animaux.

Perso j'ai du mal avec l'attachement dit des éleveurs pour "viande", le fait de les prénommer...les aimer toussa toussa...pour les mener à l'abattoir. Quand on produit de la viande à consommer je doute que l'on éprouve des sentiments (et, moralement, ça vaut mieux, il me semble). Ce qui n'a rien à voir avec le fait de les élever avec soin et "humanité".

Et voilà, c'est tombé, porté par les écolos : la maltraitance animale au salon de l'agriculture. En gros, la lumière artificielle, la foule, les enclos, les trajets....etc https://www.bfmtv.com/animaux/salon-de-l-agriculture-salons-du-chiot-les-animaux-sont-ils-maltraites-lors-de-ces-evenements_VN-202403010358.html entre autres. Sur le sujet des "salons de chiens" je suis plus mitigée. Mais, notamment dans le Var campagnard (et pas que, j'imagine) , il existe une journée "foire aux chiens", généralement chiens de chasse. Quelle différence avec la SPA qui cèdent des animaux avec un vague et bref suivi (je le sais, j'y ai "pris" ma chienne) ? Bon, mon principal questionnement est la "maltraitance" des animaux du salon de l'agriculture. Quel intérêt de commettre cela par les exploitants ? Les animaux sont préparés en amont et rendus à leur vie habituelle au bout de dix jours, sans maltraitance. Alors, pour vous, maltraitance ou pas, et pourquoi ?

Oh p*! je n'aurais pas fait ce sujet pour rien : des années que je ne connaissais que le début de cette charmante comptine. Yes ! Merci !

....j'vous vois venir : et les chiottes ? Ben les bonnes vielles toilettes séches comme on dit maintenant :bref, un cabanon avec une planche pour s'assoir et la gazette de la veille en PQ genre ça :

Pendant les vacances, minaude, on me foutait en pension en Bourgognie, et pour se laver "l'essentiel" il y avait ça : et pour tout le reste, le grand évier en grés de la cuisine. Après, le dimanche, comme c'était l'été, c'était au jet d'eau du jardin, ou la douche avec un truc du genre :

M*! Flaguée !

La vie ? un plus ou moins long parcours vers la mort.

...ça fait 4 avec moi !

Petite, ma mamy me chantait : Adada sur mon bidet, quand il trotte il fait des pets, prout prout prout, cadéééééééé !! 'parait que c'est baudet et pas bidet

Pour moi, oui. Mais pourquoi pas pour d'autres...

Bien sûr. No probmem.

OK. Perso j'ai été "élevée" au bidet et comme j'en avais un à l'enfance de mes enfants, ils en sont quasi dépendants ! Ben j'aime mieux ça que ceux qui urinent juste avant un pique-nique et reviennent tranquillos couper le sauciflard ou le poulet !!

J'me retiens ! ....ou j'attends de vite revenir pour vite passer au bidet !

Mais 'faut avoir un stock de l'autre monde ! Et puis même : tu laves le devant, tu rinces comme un(e) malade. Tu laves le derrière et hop , machine!

Ben, même rincé , ça pue tré vite et c'est un peu un nid à microbes et tout c'qu'on veut (ou ne veut pas). A moins de le passer en machine à chaque usage. Et là, retour à un des paramètres "pro-bidet" : bonjour l'écologie !

C'est vrai. Enfant il y en avait un dans chaque maison de ma famille. En général, nous nous y lavions le soir les parties intimes et les pieds. Au lavabo, les sous bras( voire le torse), les dents et le visage. Un jour par semaine, le grand bain. On ne puait pas, et, au final et sans le savoir, nous étions très écologiques. Ensuite je n'en ai plus eu pendant des années. Mais au moment de refaire ma sdb, j'ai tenu à l'y remettre. Ben, en tant que mec, sûrement. Mais les "femelles" non, à moins d'utiliser un gant.....et beurk beurk beurk..il n'y a rien qui me dégoute plus qu'un gant de toilette !!