Aller au contenu

Easle

Membre
  • Compteur de contenus

    4 138
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Easle

  1. Vu la stupidité d'une telle réponse, tu aurais d'ailleurs dû t'en abstenir. Ces concepts te dépasse.
  2. Le système capitaliste ultra libéral est fondé sur une structure du travail qui n'est que culturelle, historique, pas fondamentale et obligatoire dans les quelques centaines de milliers d'année de l'expérience de vie d'homo sapiens. La disparition du travail au profit d'une automatisation intégrale, ou presque, est logique à ce système. donc à sa remise en cause par ses propres contradictions. De Marx à Castoriadis, c'est une lecture à simplement constater, pour une mutation à souhaiter à mon sens.
  3. La team second degré a posteriori et forcé pour justification l'est aussi visiblement !
  4. As-tu pleuré à la mort des métiers de lingères, des éclusiers, des pompistes, des poinçonneurs (des lilas), des cardeurs, etc, etc. Tous les métiers que la révolution de l'IA pourra amoindrir ou tuer sont les bienvenus à disparaître
  5. Mais il n'y a rien pour coupler gpt qui t'entend et peut reproduire une musique que tu lui chantes et un truc type suno ? qui ferait les arrangements et l'orchestration..... ? Surtout, toutes les questions que tu as eu ici, tu peux les avoir avec gpt, et en oral avec 4o si tu veux. Et en lui demandant d'adopter plusieurs personnalités diverses ayant des pts de vue variés, sur un mode décontracté de café, ou plus formel et académique, avec de l'humour ou sans etc. Tu seras impressionné. Tout ce fil pourrait être généré... :D D'ailleurs, es-tu certain-e que ........ ?
  6. Il ne faut pas trop se fixer sur la façon dont on t'explique les LLM comme une simple alignement probabiliste de mots sans logique sous-jacente. En réalité l'affinage par tests récursifs et pondération sur des centaines voire des milliers de couches 'neuronales' reproduit probablement une partie du fonction du cerveau, mais moins cahotique, moins erratique car se dispensant des émotions, de la fatigue, plus concentrée, car se dispensant du travail en cours du subconscient, des idées qui passent, des interruptions externes, etc. Mais cela veut dire qu'ils sont capables de tris sélectifs poussés sur le bullshit alternatif dont tu parles. Mais si cela t'inquiète, teste et discute sur des sujets controversés, tu verras que le biais qui l'emporte est ultra progressiste, voire extrémiste de ce point de vue, quoique si tu les fais réfléchir en leur demandant d'autres données, factuelles, le raisonnement va vite devenir plus pondéré, car, à la différence d'un être humain, une IA ne fait pas de la discussion un enjeu personnel, n'a pas d'obsession idéologique, ne cherche pas à coller à des idées contre les faits ou la cohérence de raisonnement. De fait c'est aussi un peu comme ça que nous produisons du langage, avec souvent des phrases toutes faites, des tics de langages, un style car des récurrences, et même des mots qui ne veulent pas venir et qu'on recherche car ils sont prévus par la construction de notre phrase mais notre mémoire défaille (à la différence de celle d'une IA. Les arbres décisionnels sont extrêmements réduits et simplistes, de la part la rigidité de leur arborescence et leur non adaptabilité. Il n'y a pas d'autoapprentissage, là où un llm apprends, et vite. bon, cela eut l'amener, comme un être humain à dire des bêtises plutôt que rien, juste parce qu'il devrait assumer de répondre. Les humains sont aussi fort pour ça. Si on lachait la bride à nos IAs en terme de mémorisation de leurs interactions........ d'une se serait vite compliqué en terme de capacité de stockage, donc énergétique. De deux, hummmm, vie privée, toussa, et donc éthique, mais surtout, elle serait beaucoup plus lente, réfléchirait plus longuement en créant de multiples agents, et deviendrait d'une 'intelligence' telle qu'elle te ferais frémir, de connaissance de toi, d'anticipation de tes réponses, de tes réactions, etc. et de la résolution des différents problèmes. Et là tu touches du doigt la peur de certain-e-s : que ferait une telle IA de cette capacité ? Si tu fais bien référence au Tako Tsubo, le biais sexiste est surtout humain puisque les études préfèrent en faire une forme féminine sans l'isoler aussi spécifiquement chez l'homme. Et c'est un système biais courant en épidémiologie. Et quels médecins s'en abstraient et comment ?
  7. Le gars ne me paraît pas fin, certes, mais ... Et ces millions de femmes qui aiment chanter Sardou (bien plus que des mecs d'ailleurs !!!) et qui bouffent de la viande (et adorent les barbecues) ? Misogynes ? Décervelées soumises sans autonomie au grand méchant paaatriarcat ?
  8. Désolé si je vous ai mal lu. L'égalité homme / femme est un objectif louable, je suis d'accord, mais sans rapport avec la nature. C'est un objectif culturel. Tout comme l'égalité tout court entre être humain. Et nous sommes d'accord sur la solitude masculine. Elle est particulièrement invisibilisée dans des objectifs sociétaux essentiellement tournés vers l'abaissement des plus dominant d'entre eux, donc par effet de contagion réductrice, de tous. Sur les gènes et la reproduction, il y a une programmation génétique favorisant la reproduction sexuée. Mais l'épigénèse, c'est à dire l'expression des gènes plus ou moins fortement modifiée (allèles, environnement cellulaire, hormones) par l'interaction très précoce avec le réel physique puis culturel font que l'attirance a un delta assez important créant en réalité une bisexualité fonctionnelle. Ce delta peut aller dans le sens des objectifs prioritaires du cycle historique d'une culture (urgence de survie - faible norme mais hétérosexualité forte par nécessité -, expansion de l'organisation sociale territoriale - hétéronormation patriarcale -, individualisme visant à la dés-organsation sociale pour abolir toutes contraintes - anormation oppositionnelle) ou en déviance ou discrédit face à ces objectifs (homosexualité dans le cadre de l'hétéronormation patriarcale, hétérosexualité dans le cadre de l'anormation déconstructionniste).
  9. Ici, le discours de ce monsieur est beaucoup plus traditionaliste, ou du moins va vers ce type de public. Il est aussi beaucoup plus sexiste dans sa représentation des rôles genrées. Par contre sur le côté je vais faire mon marché, c'est exactement ce que font le femmes, bien plus même avec des sites qui te propose de les mettre dans ton caddie de supermarché (adopteunmec), où les femmes font « leur shopping » parmi les profils masculins et ajouter les hommes qui leur plaisent, essentiellement sur le physique, dans leur « caddie », à la manière d’un site d’e-commerce. Je trouve donc que cette critique est totalement irrecevable. A moins que tu ne me dises que les femmes ont donc un comportement de Glandues ! également. Et laccès à quantité de femmes sans grande taille ou argent ou grande beauté ou statut "cool" ou élevé, est un discours hors sol, de simple culpabilisation, assez méchant, volontairement méprisant. Assez étrangement d'ailleurs tu commences ton propos par reconnaître le lien courant entre misère matérielle et misère sexuelle, alors pourquoi te contredire ? Les études GENETIQUES elles-mêmes te disent le contraire ! C'est un consensus scientifique ! Tu n'acceptes pas non plus au changement climatique et l'évolutionisme ?
  10. J'avais raté ça. L'attirance n'est pas dans les gènes. Il n'y a qu'un chercheur belge pour avoir défendu ça. Le consensus est aux antipodes : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/08/30/il-n-y-a-pas-de-gene-gay-confirme-la-plus-grande-etude-adn-jamais-realisee_5504468_1650684.html
  11. Mais qui a "résumé" les femmes à cette vénalité tout à fait existante comme l'exposait Querida13 ? et je dis bien résumé. Et nous sommes d'accord sur l'absence de différence
  12. Easle

    La marche mondiale vers Gaza

    Déplacer des montagnes et traverser la mer à pince........ Oui, bonne idée, très réaliste ! Si ce sont vraiment des pacifistes que vont-ils faire ? Un sitting ? Si on les empêche d'avancer ils avancent quand même ? Par la force donc ? Les croisades, excellente comparaison ! Lumineuse !
  13. Oh mais je n'ai jamais dit ça, Trrrèèèss loin de là ! Si je suis contre la guerre des genres par une survalorisation des victimes femmes actuellement, c'est aussi parce que je ne me fais aucune illusion sur l'un ou l'autre sexe. La médiocrité (et les beautés occasionnelles) d'Homo sapiens l'emporte intégralement sur ses petites différences de sexe, d'orientation, de couleur etc. Et c'est de cela dont je voudrais que chacun soit mieux conscient, plutôt que de tirer à soi la couverture (ce qui est en soi explicite de l'opportunisme de l'espèce).
  14. Je trouve toujours amusant les collabos excessifs plus royalistes que la reine. Donc tu es un violeur, non, puisque tu es un homme ? et tu frappes les femmes également d'après ta propre généralisation. On est dans de la pensée précaire. Mais qui exprime bien une domination médiatique d'un féminisme sans mesure, d'un lavage de cerveau. Suicide : 20,8 / 100000 hommes contre 6,4 / 100000 femmes La solitude objective : 12 % des hommes contre 6 % des femmes (mais selon la logique de surévaluation inversée les femmes sont plus nombreuses à se 'sentir' seule, ce qui montre que les chiffres sur la violence conjugale sont plus que biaisés). SDF : 60 % d'hommes pour 40 % de femmes, mais à la rue 95 % d'hommes contre 5 % de femmes Accidents du travail (2023) : 69 % d'hommes pour 31 % de femmes Espérance de vie : 85 ans pour les femmes, 79 ans pour les hommes La réalité, ce sont des inégalités qui placent 'les' hommes à la fois tout en haut et tout en bas de la réalité sociale des injustices et inégalités, et les femmes au milieu. Mais avec des inégalités ENTRE femmes bien plus élevées que celles entre TOUTES les femmes et TOUS les hommes. Non ! On en a pas fini des inégalités sociales avec une lecture genrée, réductrice.
  15. Pas d'autres choix ? Vraiment ? Déjà, d'une cela veut dire que tu les prends toutes pour des ..... ? Et de deux, Que proposes-tu chatrer les hommes qui ont un livret A ? Donner l'intégralité des réserves d'épargne du nord au sud ? Dépouiller pierre pour habiller jacques ? Je trouve plus intéressant les propos clairs qui vont au bout de leur raisonnement. Vraiment au bout !
  16. Donc tu confirmes la vénalité de beaucoup de femmes ? Se cache....... Voilà le problème de beaucoup d'incompréhensions de part et d'autres et sur tous les sujets : climat, politique, religion, F/H, genre etc. L'interprétation maximaliste des propos n'est pas sereine. On dirait qu'il faut caricaturer l'autre pour éviter que ne s'exprime des tendances radicales ? Qui le sont donc supposément même sans radicalité....... Et ça, c'est déjà très radical, donc vecteur de censure, d'absence de débat, d'opposition fermée et niant l'autre. En gros, vous acceptez TOUT ou vous êtes des ennemis à éliminer. Une société ne peut pas fonctionner comme ça puisque c'est tout sauf du vivre ensemble qui est négociation. Sinon, c'est une société ou des communautés aspirent à un intégralisme de guerre civile. Après il est donc tout à fait possible de faire le tri, de recconaître certains éléments comme discutables et d'autres comme plus limite et à simplement écarter, comme tu le fais très bien avec des arguments tout à fait recevable. Après il y a eu des enquêtes sur le tourisme sexuel ou sentimental et c'est aussi le fait de beaucoup de femmes occidentales, même si elle l'esthétise pour en faire quelque chose de mieux car féminin. Et certaines se font rincer aussi d'ailleurs.
  17. Je pense que beaucoup de non féministes ou d'hommes ou de femmes qui ont l'impression de se voir infliger un discours permanent sur la toxicité masculine (sans nuance ni spécificité), ou des femmes montrées comme en position unique de victime peuvent en inciter certain-e-s à avoir un discours de réaction maladroit. Le féminisme est monté il y a bien longtemps et pour des améliorations importantes aussi bien pour les femmes que pour beaucoup d'hommes. Mais depuis lors il y a DES féminines plutôt qu'un féminisme. Et il y a des féminismes de revanche , voire de haine des hommes, qui sont parfois problématiques. On pourrait revenir sur une affiche qu'on avait déjà commenté ici d'une femme défilant à Strasbourg avec "un homme mort ne viole pas". Mais sans aller jusque là, il y a beaucoup de tensions comme on en discutait plus haut qui peuvent expliquer ce type de réaction. Alors l'homme de la video ne me semble pas reprocher à toutes les femmes d'être vénales. Et s'il le fait cela ne disqualifie pas la totalité de son propos mais ce propos ci effectivement non généralisable. Après, comme je le disais précédemment, il y a des discours maladroits et/ou excessifs (de part et d'autres d'ailleurs), de plus en plus de femmes, et d'hommes sont de plus en plus matérialistes plus que vénaux. Cela revient à l'individualisme et au consummérisme dont je parlais.
  18. De plus en plus de femmes résolvent ce problème par le fait de ne plus vouloir faire d'enfants. Et c'est une tendance croissante qui pourra même aller jusqu'à l'absurde inverse d'une refus de responsabilité autre que de soi. Mais pourquoi pas, le cerveau humain peut paraître formidable, voire monstrueux, pour dominer la nature mais il est halluciné, fictionnel, donc il peut tout aussi bien abolir l'espèce dans pas si longtemps. L'arrivage des enfants sur le tard, de plus en plus, et la discipline sociale d'éducation des enfants, va vers de moins en moins de maternalisme et vers un maternage, un élevage, parfois devenu trop frileux, mais souvent plus équilibré. Disons que les médias favorisent la démocratisation de cet équilibrage.
  19. Oui, peut-être. Disons que je n'ai vu que si rarement ce type de comportement que j'ai l'impression de la description d'un monde (permanence) que je n'ai pas vécu (malgré le fait d'avoir vécu le plus souvent en mégalopole). Après, j'ai peut-être fait des remarques, plus jeunes, sans m'en souvenir, sans y faire attention. Mais le décalage entre ma perception, et possiblement celle du type qui parle dans cette video, et ce que tu as vécu ou les autres femmes fait qu'on est assez étonnés et démunis, avec cette impression que oui, même un sourire pourrait être perçu, ou serait peut-être malvenu. Certains décrivent ça comme tétanisant. L'énergie demandé va vers une préférence finale pour la limitation des interactions. Et le problème qui s'ajoute à cela est que la tendance à la virtualisation du monde facilite grandement ce replis, va même probablement ne faire que s'accentuer, favorisant, avec le travail à domicile, les hikikomori (pour faire japonisant), l'isolement relationnel, la neutralisation du choc possible qu'est l'autre, mais une désafiliation, ou des réflexes grégaires à de très petites communautés assez figées. Et est-ce paradoxal à la quête festives débridées dans des raves avec rupture totale de toutes limites ? Bon je comprends que tu veuilles dire ici 'par chez toi', mais le ici (le forum) est ironiquement exemplaire .
  20. Le serrage de main s'est estompé, voire disparaît, idem pour la bise, de plus en plus évitée, le fait de se toucher le bras pour se signaler quelque chose, une main sur l'épaule, etc. Le contact physique se prohibe de plus en plus.
  21. Easle

    La subjectivité de la beauté

    Suite et fin................. On s'y attendais mais le discours individualiste, Très culturel et historiquement daté effectivement lui pour le coup, vide de son sens le terme puisque la beauté est en toutes et tous pour le X ou y purement théorique qui saura l'apprécier ! Or si tout le monde est beau, personne ne l'est ! Qui plus est en le reliant à des qualités internes de son histoires personnelles, Charlie en revient en fait au bel et bon de Platon qui s'était mué en beau = bel âme du moyen-âge, très similaire en fait, et qui n'a jamais réellement changé et est probablement aussi un invariant de l'espèce dû à la priorité du visuel. Ce qui n'empêche pas Charlie de s'esthétiser malgré tout Et les mots contemporains, le vocabulaire nécessaire : force, résilience, identité, défaut physique = qualité, subjetcivité totale (là la nuance explose), beauté purement et complètement culturelle (ce qui impliquerait aucun, strictement aucun éléments naturels, donc pas même l'existence du corps, si si, c'est important pour la suite de l'histoire humaine). Le paradoxe qui laisse pantois de cette hyper individualisation relativiste est le poids malgré tout souligné de la beauté, donc d'une distinction sociale et culturelle, donc déterminante d'inégalités annoncées au début de la video ! Oui, ces inégalités, cette socialisation, etc. sont très fortes, mais non en fait elles sont dans votre tête, vous êtes toutes et tous beaux et belles pour quelq'un ! comment peut-on être plus politiquement correct et vider le contenu même du propos ? Le "en même temps" macroniste n'est pas un macronisme, c'est l'archétype de la pensée troublée, incohérente, de notre époque. Et si c'est ici criant ! C'est assez constant sur la plupart des sujets.
  22. Easle

    La subjectivité de la beauté

    Alors, Charlie est toujours intéressante mais il y a parfois quelques confusions, et une structuration étrange voire forcée. La jeunesse est de tout temps privilégiée, pas seulement depuis le 12e s. L'éphèbe grec est valorisé par les hommes autant que la parthénoï, jeune femme célibataire et/ou vierge par les femmes (poésie de Sappho notamment). Idem chez les babyloniens ou les égyptiens. Et a priori, c'est une réalité universelle, d'ailleurs assez compréhensible. Etre vieux n'a jamais été valorisé physiquement ! Et c'est d'ailleurs à l'heure actuelle l'une des plaintes récurrentes des femmes de 50 ans et +, qui vont même jusqu'à vouloir faire croire qu'elles y seraient injustement traité en regard des hommes, alors que ceux-ci sont soumis au même rejet, voire souvent à un rejet plus important en fonction de leur statut (mais comme elles n'ont d'yeux à cet âge que pour les hauts statuts et hauts revenus, oui, effectivement, ceux-ci sont avantagés mais par ces caractéristiques et non par un physique mieux accepté. Et ils ne composent qu'une minorité sur privilégiés d'hommes rares). Et sur team culture / genre, etc. versus team génétique ! Cette opposition n'est pas celle des scientifiques sérieux. D'une part car elle vire la team génétique au motif qu'elle ne voit pas comment sont encodés des comportements ! elle n'aurait donc pas entendu parler d'épigénétique ? De deux lorsqu'elle expose comme logique dans la team culture que les hommes préfèrent les femmes plus jeunes et les femmes des hommes plus vieux !!! D'une ce n'est pas le cas historiquement puisque le patriarcat a imposé la plupart du temps un choix familial du conjoint plutôt qu'individuel, et que lorsqu'il était individuel, l'âge des conjoints étaient très proche. De deux le fait de DIRE que quelque chose est logique ne prouve pas qu'il l'est mais qu'on veut le faire accroire. Or ce n'est pas le cas historiquement. De plus, l'affirmation "les pays les plus égalitaires sont ceux où les hommes expriment le moins d'attirance pour les femmes jeunes et vice versa" n'est pas vérifiée, au contraire, on retombe en réalité sur le shéma premier : https://sciencepost.fr/hommes-et-femmes-preferent-partenaires-plus-jeunes/ La beauté (et l'attrait) est donc avant tout une question d'âge pour les femmes comme pour les hommes. Et, avec le temps, plus les paroles seront libérées des perceptions de jugement, plus elles seront équivalentes. Enfin, sur la symétrie !? elle oublie sa compensation par le nombre d'or. Un ensemble complexe d'équilibre qui donc parle bien mieux des attentes universelles de la magie que représentent des traits qui déclenchent un visuel positif. Qui plus est on y observe une préférence pour des beautés avec d'infimes imperfections qui augmentent la beauté du critère d'originalité. La curiosité étant dans l'incapacité de qualifier l'imperfection trop infime capte, retient l'attention, et donc une certain 'fascination'. Les variations cutlurelles existent mais sont faibles, à la marge, et toujours avec un soin apporté. Aucune humanité ne valorise en tant que beauté le psoriasis, les dents déchaussées et dans tous les sens, un nez gros et rond, des grandes oreilles décollées, un oeil plus bas que l'autre, des cheveux gras filasses et clairsemés, etc.
  23. Oui, bien sûr. Mais d'une part un pays laïc n'est pas athée (malheureusement), donc chacun peut y voir midi à quatorze heure, et surtout le cadre égalitaire justifie tout aussi bien le tirage au hasard vide de son sens, donc réellement égalitaire, que le tirage à la faveur des dieux plein de son sens dans un système social fortement inégalitaire.
  24. En fait le principal problème t'est exposé dans le tout début de la video : la sémantique. Il y a les mots, les théories, les principes............. et les acceptions, les applications, le réel. Les seconds utilisent, manipulent, instrumentalisent TOUJOURS les premiers, intégralement. et c'est vrai pour absolument tout dans l'expérience humaine, de l'amour à la guerre en passant par la cuisine, l'art etc. Nous ne vivons pas dans des démocraties mais dans des républiques. La confusion est entretenue pour faire en sorte, comme disait Thatcher "there is no alternative" (TINA), il n'y a pas d'alternative, sous-entendu : à la 'démocratie' 'libérale' ! Et cette force de conviction fonctionne, sur les lacunes éducatives, et le confort du "on sait ce qu'on perd on ne sait pas ce qu'on gagne", surtout si ce qu'on a à perdre est assez conséquent . Et Thatcher enfonçait le clou attribué à Churchill : La démocratie est le pire des systèmes à l'exception de tous les autres Dire qu'on est en démocratie permet d'écarter toute possibilité d'aller vers la démocratie puisqu'elle est donc déjà atteinte. Qui voudrait 'aller' là où il 'est' déjà ? La démocratie, inventée à Athènes, par Clysthène, est un système de tirage au sort pour les fonctions et de votes sur presque tous les sujets (mais par des citoyens libres qui ne composaient qu'une fraction, aisés, de la société d'alors, et puisque pour une seule cité, en petit nombre d'individus). C'est un idéal dont il faudrait longuement parler dans le cadre d'une démocratisation de l'aristocratisation (Aie !). La république elle (res publica ou chose publique), n'implique pas de tirage au sort, et encore moins de participation de tous à des votes, mais uniquement des représentants du 'peuple', une élite de l'élite formée à la politique (professionnalisée) par un long passage par des fonctions publiques de plus en plus importantes. Le peuple étant entendu virtuellement comme entitée globale mais séparée entre plèbe (prolo) et patriciat (noblesse). Et la république jusqu'à nos jours fonctionne sur le même principe, non pas démocratique mais républicain. Mais l'accolement du terme démocratique au mot république permet de supprimer la frontière entre les deux et d'imposer l'idée d'un achèvement, d'une fin de l'histoire, effectivement dans une philosophie archaïque de linéarité de l'histoire politique hégelienne, quasi eschatologique (l'histoire aurait ici un but propre, une finalité divine). si donc achèvement il y a pas besoin, et même pas de possibilité d'aller plus loin. Et pourtant le terme de démocratisation indique bien qu'on peut mieux faire, qu'il y a perfectibilité, même si plusieurs acceptions, là encore, peuvent créer du flou, utiles à certain-e-s. En réalité la démocratie, réelle, reste un projet, à atteindre. Mais pour autant serait-elle plus souhaitable qu'une dictature ? Oui, l'institution de la dictature à Rome est très différente de l'acception actuelle. Un dictateur était élu pour une courte période et pour remettre de l'ordre en faisant la chasse à la corruption essentiellement, et pour redresser l'état. Il avait des pouvoirs d'exception pour y aller vite et fort. Les mots dictature / dictateurs actuels ont plus l'acception des 'tyrans' d'alors, des monarques totalitaires. Mais la peur de voir ré apparaître la notion positive de dictature a inviter les politiques et les philosophes politiques des républiques modernes à faire disparaître le mot de tyrannie pour le remplacer par le mot dictature de façon à ne pas risquer un retour de cette institution qui pourrait mettre en danger les malversations des républiques actuelles. Tout est donc un jeu de manipulation des termes. De même pour la 'liberté' ! Quelle liberté-s ? Pour qui ? Un concept abstrait qui ne prend de sens que dans ses excès de privation ou d'exercice. Entre les deux, le débat devrait être vaste sur l'équilibre avec l'égalité et la sécurité. La logique voudrait que l'organisation sociale soit débattue, clairement et le plus objectivement possible. Sauf que ! L'être humain est avant tout animé par des intérêts personnels, y compris au désintéressement calculé. Et les collectifs (associations, partis, etc.) sont des outils aux mains des plus actifs / agressifs / volontaires, qui eux-mêmes en tirent des avantages (revenu, prestige, statut, relation, etc.). Dans l'absolu une république démocratique totalement corrompue peut être pire qu'une dictature bienfaisante et bienveillante, le principe majoritaire des républiques et des démocraties étant une dictature sur les minorités. Mais dans le réel, tout cela est mouvant. La dictature soviétique assurait plus de droits de base aux femmes et aux pauvres que les systèmes soit disant démocratiques libéraux occidentaux. On a vu la Chine être très réactive sur le Covid, même si certain-e-s le nieront bien sûr, c'est le jeu normal de valorisation / dévalorisation des systèmes opposés géopolitiquement. Tendanciellement, les républiques démocratiques ont un léger avantage, pour le moment, dans l'assurance de certains droits considérés actuellement comme plus importants : circulation, expression, choix intimes et relationnels. Mais dans une compétition structurée économiquement. Une dictature ferait-elle mieux ? Mais lequelle ? Et comment ? Qui plus est quelle serait la distance entre sa théorie et son application pratique (assez imprévisible ?) ? Un beau discours est magique ? vous avez toutes les clés pour comprendre comme le religieux perdure. Beaucoup de chose sont précieuses mais trop souvent hors de notre perception (la santé par exemple). La liberté ? Mais laquelle ? Il y a des libertés plutôt qu'une seule.
  25. Je ne l'entends pas comme une "diatribe". Il me paraît plutôt sincèrement calme et un peu désabusé, triste, nostalgique. Sur l'habillage, vous ne notez pas un changement qui est allé progressivement, surtout pour les femmes, mais aussi en réalité pour une majorité d'hommes vers moins d'attention, à la manière de coordonner matières, formes et couleurs, surtout dans la vie de tous les jours ? Est-ce que cette moindre élégance, voire même la condamnation de toute forme d'élégance, est un mieux ? On respecte peut-être ainsi plus son individualité, qui va aller vers la facilité, le confortable (au sens de rapide et sans aucune contrainte), mais que cela dit-il du respect des autres, d'un paysage social ainsi construit ? Je le mets personnellement en regard de cette désafiliation de l'individualisation toujours plus avancée. Et je ne vois pas bien en quoi c'est un progrès pour la sociabilité humaine à terme. Sur le tatouage, sa façon de dire qu'il "ne comprends pas pourquoi s'infliger ça" est un peu étrange quant à la formulation. Mais là encore je le comprends mais sur deux plans pour moi distinct. . D'une je trouve la peau humaine très belle dans ses diverses couleurs naturelles unies, un peu comme une plage jaune, une pleine blanche enneigée, une colline terre de sienne, etc. et je vois les tatouages massifs comme la construction de bâtiments hétéroclites sur ce terrain, jamais aussi beau que la nature, et surtout artificiels, très explicite d'un refus de la nature, d'une artificialisation de corps, donc de soi. Une forme de désir pseudo artistique mais surtout cybernétique et individualisant. Là encore il y a ce refus d'être l'autre, la nécessité de s'en distinguer. . De deux, le consummérisme. Le tatouage n'est pas pour moi différent de la grosse voiture de certain-e-s ou des vêtements de marque, etc. Il s'inscrit dans un circuit de dépenses somptuaires à but relationnel, sociables, et instrumentalisées, dirigées, par une économie, une 'industrie' (artisanale) qui en dépend. Cela va au contraire de la sobriété vers l'extension au corps des produits à consommer, presque du sur-équipement des 'ménages' (au sens économique d'un ménage qui peut être individuel et a même tendance à l'être de plus en plus). Alors oui, qu'il ne parle QUE des femmes est dommage, mais disons que l'époque, qui fait qu'on ne parle presque uniquement des femmes de manière positive, progressante, dynamique, et des hommes seulement lorsqu'il s'agit de leur "toxicité", du "patriarcat", de leur "violence", etc. (qui existe mais semble actuellement résumer l'expérience masculine toute entière), forme une image sociale des changements comme principalement féminine, et féministe. Les changements ci-dessus qui affectent aussi les hommes passent donc aussi peu aperçu qu'ils sont invisibles ou invisibilisés dans le discours dominant sur le changement. et je dis bien 'dans le discours dominant sur le changement', ne me faites pas dire ce que je ne dis pas hein ;). En fait sa critique prend finalement ce biais actuellement dominant de ne parler, de ne penser qu'en terme de féminin. Et donc chez lui, mais comme pour beaucoup d'hommes et de femme de se focaliser sur leur changement. Mais pour en voir des pertes là où les femmes n'y voient pour beaucoup que des gains. Et le portrait n'est pas assez nuancé, il est vrai. Mais n'est-ce pas vrai des deux côtés ? Par contre dit-il qu'on ne peut plus dire bonjour à une femme ? Je n'ai pas entendu ça (mais j'ai pu le rater). Ce que je dirais sur ce plan, c'est qu'il y par contre un registre beaucoup plus froid qu'avant, presque méfiant, dans les rencontres et les relations h/f, les contacts physiques sont évités et semblent avoir mauvaises presses, refluer (le covid a peut-être accentué aussi ça). Et les attendus du discours sont scrutés à la loupe, beaucoup d'hommes disent avoir l'impression d'être "attendu au tournant". Les remarques sont courantes, donnant l'impression d'un cadre non plus détendu, avec une évolution lente, mais d'un cadre formel qui veut un changement immédiat et sans modération. Le silence, l'assentiment voire la surenchère, paraîssent être les seules options parfois. Cela fait penser à la révolution française, lorsque du 'citoyen' était donné en permanence pour bien habituer chacun à l'égalité et scruter un engagement révolutionnaire pas assez fort. Tout le vocabulaire était sur la selette, mobilisé pour guetter, dénoncer, exclure ou inclure, ré-éduquer sans délai, sous tension.
×