Easle
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Mais n'est-ce pas une victoire intellectuelle justement que d'avoir déplacer la conception de la race à la culture, avec pour effet moins de haine purement physiologique et de hiérarchie stricte que de crainte et de replis défensif ? En substance, ne faut-il pas accompagner ce mouvement même ? Les conceptions défensives des cultures, des pratiques culturelles distinctes sont d'ailleurs en faveur pour les multiculturalistes qui défendent l'idée d'identités culturelles, légitimes à affirmer des différences, des droits différents (et même une justice partiellement différente en Angleterre par exemple). Alors est-ce un risque de replis en réalité, ou une amorce de glissement, plutôt à favoriser ? Chez toutes les cultures en ce cas
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Est-ce trop se questionner ? Ainsi y-a-t-il une culture française ? Ou n'y-a-t-il que des cultures régionales (c'est une vision possible, défendable), et un état français, multiculturel, une fédération de cultures, mobiles, mais pouvant alors relever de particularisme qui auraient vocation (pourquoi non ?), à avoir des spécificités jusques y compris dans le droit, l'éducation, la langue (concordat en Alsace, écoles Diwan, écoles coraniques etc.). Cela n'affecte-t-il aucunement la cohésion ? Mais jusqu'à quel point ? Et pour combien de temps ? De fait ne doit-on que réagir le temps venu d'un problème ou doit-on anticiper ? Pour l'écologie, l'anticipation a été absente, et c'est ce qui implique l'inaction actuelle. Idem pour l'énergie où la logique économique a primé, sans écueil, par attentisme (sauf de quelques uns mais qui justement étaient vu et dénoncé comme se torturant trop les méninges par celles et ceux qui y avaient profit.
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En partie peut-être, mais le racisme, tel que le terme est si souvent utilisé, n'est pas le propre d'une race ou d'une culture, tant s'en faut. Sauf à le ramener à sa construction idéologique précise. Il y a une théorie raciste propre à l'occident, à partir du 19e s., et qui va être parfois évolutionniste (toute idéologie trouve ses outils où elle peut). Mais cette théorie des races n'est qu'une variante d'une forme de la xénophobie traditionnelle de presque toutes les populations qui se nomment souvent "les hommes" en regard des "autres" qui sont considérés comme moindre, inférieur. En Afrique, les Pygmées ont toujours été considérés par de nombreuses populations (de plus grande taille) comme des animaux, donc parfois pas même des sous-hommes, et cela reste le cas à l'heure actuelle. Mais rien là de nouveau dans l'espèce. On peut le voir avec les Hans en Chine face aux Tibétains, aux Ouigours... Mais les Ouigours ou les Tibétains eux-mêmes ont des hiérarchies qu'ont pourraient qualifier de haineuses, mais qui sont surtout phobiques, grégaires, identitaires. Comme partout. Faudra-t-il à tous imposer l'universalisme, par une éducation forcée ? Ou accepter des poches, des affirmations identitaires de certain-e-s ? S'ils sont minoritaires mais pas s'ils sont majoritaires ou dominant ?
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1. oui, effectivement. d'où la complexité. 2. Non, bien sûr, mais alors peut-on le reconnaitre, simplement. La fin, ou la mutation si tu préfères de l'occident, avec une 'créolisation' qui le dispute à un 'grand remplacement', mais qui en substance décrivent peu ou prou la même chose avec des options qui sont possiblement plus des nuances que des oppositions réelles sur les faits, peut-elle être l'objet de question plus large sur ce que cela signifie pour les différentes valeurs, universalisme, localisme, tradition, religion, spiritualité, etc. 3. Mais sa proposition ne peut-elle pour autant se discuter ? Ne pose-t-elle pas justement le bon problème de la conception de la culture, des cultures, du sens du social, du groupe, de l'individu. L'être humain peut-il être hors sol ? Tout être humain peut-il, doit-il l'être de grès ou de force ? Est-ce le fruit d'un évolutionnisme ? 4. Choisir ses interlocuteurs, c'est prendre un biais de confirmation, c'est risquer un entre-soi stérile et la construction de murailles, ferment de guerres. Est-il (mais c'est possible, et malheureusement historiquement crédible) dans la nature de l'espèce de toujours être en guerre, d'une manière si une autre est abandonnée ou mise entre parenthèse, d'exprimer la force de caractère par la fermeté des oppositions ?
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Ah pourquoi ? Moi j'ai même bien aimé le truc avec la planète marine qui vient après (Atlantis ?)
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Oui, le déclin est une meilleure offre Mais on peut mettre une connotation derrière tout terme ou presque. Le déclin peut avoir une connotation si on l'utilise pour qualifier des pertes organisationnelles ou de connaissances qui vont sembler à une idéologie dominante ou en devenir de domination des non pertes, pour des raisons variées. La décadence peut aussi être reprise comme synonyme, simplement de déclin. De ce que j'ai vu ici, et ailleurs, et dans mon expérience. Beaucoup d'animosité s'appuie sur des pré notions ou pré jugés de ce que les termes signifient. De fait chacun discute alors avec son référentiel lexical, sans vraiment essayer de comprendre celui de l'autre. Ou sans vouloir le faire pour conserver une discipline idéologique. Le racisme par exemple est utilisé à tout bout de champs pour qualifier presque tout. Dire noir ou blanc en devient possiblement du racisme, ce qui n'a aucun sens, et supprime la possibilité même de discuter. Je me rappelle de cette scène de Designated Survivor, où une jeune blanche militante anti-raciste explique quasiment à un vieux noir que sa position de défense de sa communauté est raciste (envers les noirs). Seulement car elle estime être porteuse de la 'vérité', en réalité d'une vision idéologique qu'elle ne fait que réciter. J'ai parfois l'impression qu'il n'est plus possible de faire autre chose que de ne plus parler, de ne plus avoir qu'une seule opinion légitime : acquiescer à tout ce qui semble de près ou de loin progressiste, au sens de tous droits sans aucune restriction d'aucune sorte à certain-e-s sous prétexte de minorité, sans aucune possibilité ne serait-ce que de question sous peine d'anathème social, d'excommunication de l'humanité. Cela ne radicalise-t-il pas par principe ? Comment discuter ? Personne n'a répondu à mes questions plus haut car elles sont trop difficiles, sur les cultures. S'il n'y a pas d'identité dans un pays, alors il n'existe aucune identité dans aucun pays. Si il n'y a pas de culture française (Macron) (et pourquoi pas), alors il n'y a pas de culture Dogon, pas de culture Malawi ou Hmong, pas de culture bretonne, pas de culture de peuples, uniquement des biens culturels... !? Cela donne l'impression d'une fuite en avant erratique des mots et de la sémantique, sous prétexte de faire partie des bons ou des méchants, d'un axe du mal ou du bien. Est-ce tenable ?
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Oh ben non... je sais plus pourquoi par contre Mais j'ai pas accroché. Bon sinon, Star Trek, tous ! Et Star Gate !
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rhAh oui !!!! avec le générique flippant mais super ! et le petit doigt ! Bah oui mais quand t'es petit c'est trop bien Il n'y a pas eu tentative de remake ?
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Mais comment qualifies-tu cette période ? Si tu écris sur le sujet, tu es obligé d'utiliser de temps à autre un terme de désignation, comme pour la croissance d'une civilisation, lequel ? Ca ne se fait pas du jour au lendemain, c'est progressif, donc ?
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J'avais toujours un problème avec cette série. Je n'aimais que l'actrice Barbara Bain, les mecs me mettaient mal à l'aise. Et les situations étaient dérangeantes, je ne sais plus pourquoi... Mais j'aimais aussi le générique, la musique. Les vaisseaux étaient bizarres, rétrogrades comparés à Star Trek, mais repris un peu de 2001 l'odyssée de l'espace en fait (que je n'avais pas vu à l'époque). J'adorais cette série !!!! C'était génial mais j'étais petit (et c'était peut-être déjà une redif. C'est super bancal je suppose si je les revoyais mais trop bien ! J'aimais aussi un truc avec Patrick Dufy, l'Homme de l'atlantide ! Avec le génial Shubert !
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Mais donc comment qualifies-tu la période qui après l'apogée de la culture de l'île de Paques par exemple va jusqu'à l'extinction de cette culture ? Idem pour les olmèques ou d'autres...
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Les noirs américains tiennent beaucoup à cette notion de race ! Et la racisation progresse par importation en Europe. Alors même que la race avait été bannie des concepts dans les années 80. La situation est des plus complexes Donc il n'y a pas non plus de croissance, d'apogée, etc. ? D'extinction ?
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Je suis assez d'accord avec toi sur beaucoup de points. Ceci étant dit, si on passe sur les idées qui posent possiblement problème en évitant le procès d'intention, pour se pencher sur plusieurs éléments, il reste que l'extinction d'une espèce même nombreuse peut se faire en assez peu de temps si elle descend par exemple à un indice de 1.2. Personnellement je préfèrerais voir les populations dont le taux de natalité est encore élevé être soumise à des politiques de contrôle drastique des naissances plutôt que de faire plus d'enfants au nord ou en Chine. Mais ceci de façon coordonnée, de façon à ne pas créer de déséquilibres facteur de guerres massives. Réifier la notion de culture fait prendre ce risque de comportements de groupe et individuels erratiques. Je sens bien que bruler la bible plairait beaucoup à nombre de gens ici et de manière générale, mais en ce cas il faudra aussi bruler le coran, les masques africains, la scala de mila, la joconde, etc. Y-a-t-il un épuisement de l'humanité ? (plus encore qu'une décadence simplement civilisationnelle) Le fantasme post-apocalyptique est récurrent depuis 30 ans et de plus en plus pressant. La baisse de la natalité doit d'autant plus être 'organisée' qu'elle doit accompagner une transformation des moyens de production, du sens du travail, de la propriété. Car arrive l'ère de la production non plus simplement industrielle mais robotisée. Pour l'instant, elle est encore infime en regard de l'objectif final. Wall e est assez simple et intéressant de ce point de vue. Après oui, on peut aussi se dire après moi le déluge, voire y aspirer !
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Tu veux dire que ta seule existence se résume à ta consommation ? Qu'est-ce qu'une culture ? Donc les cultures Peuls, Nambikwara, Moso, etc. aux orties aussi ? le boeuf mironton, la musique soufi, les costumes traditionnels, poubelles ? Donc quoi, le partage de quoi ? la bouffe sans recettes, le sexe avec peu importe qui, le travail peu importe à quoi, les films peu importe lesquels, la musique du moment que c'est du son ? En finir avec l'humanité ?
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Alors oui, les transitions démographiques sont effectives partout, sauf en Afrique, en partie au Moyen-orient, et en Indonésie. C'est donc en partie l'Islam qui explique ce phénomène de lenteur à achever le cycle de transition. Que les populations baissent serait plutôt une bonne nouvelle, pas seulement écologiquement, mais aussi pour la remise en cause du modèle économique dominant. Cependant, il y a effectivement des risques majeurs à un déclin démographique trop rapide. Mais j'ai l'impression qu'il assez peu possible d'en discuter vraiment tant le sujet est entaché par des oppositions réductionnistes avec anathèmes.
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La video ne dit pas ça. La montée statistique du transexualisme est donnée comme un symptôme plus qu'une cause. La video se trompe d'ailleurs sur le phénomène puisque ce ne sont pas 80 % de femmes (homme trans) qui veulent devenir des hommes mais 75 % d'hommes (femme trans) qui veulent devenir des femmes. Après, qu'il y ait effectivement une partie des sexualités et genderisation non hétéro qui soit liée à un effet de mode, ou plus précisément à une évolution culturelle, là ce n'est pas complètement faux (si ce n'est pas essentialisé). Mais ce serait impossible à travailler de nos jours dans la situation de tension du monde intellectuel sur ces sujets. La caricature préside à tous les discours... Et lorsque vous parlez "d'obsession identitaire" vous y participez ! Il serait plus précis de parler d'inquiétude et d'essayer de discuter, de comprendre.
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Il ne faut pas le faire toujours. La décadence : Est-ce un mot qui n'a jamais eu aucune application pratique ? Qui ne qualifie rien de réel dans l'Histoire ? Qui est une vue de l'esprit en soi ?
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Hanouna est un symptôme. Il est très représentatif d'une société où l'honneur n'a plus aucun sens. Même si le mot est utilisé il ne recouvrira RIEN de la valeur auquel il fait référence. La finesse est une anti-valeur de nos jours. Etre réellement fin pour un homme, c'est encourir une insulte homophobe (non dite mais bien pensée). Etre fin dans le langage moderne, ce n'est plus que ne pas être un "Jackass", c'est à dire au dernier degré de la vulgarité. Le glissement a fait que l'humour n'est plus de nos jours qu'à base de "pét..se", "enc.lé", "Ta m..e la p.te", " va ch.er", etc. Les comiques se disant 'humoristes' n'ont plus aucune limite. La grossièreté et la vulgarité sont devenus monnaie si courante que bi.., co.i.le, n.cho." sont des mots élégants et raffinés, presque de la préciosité. Les incivilités, la saleté des bords de route (bah quoi, je jette mon gobelet quand je roule, ce serait crade dans la voiture !), les tenues vestimentaires aussi en sont exemplaires, le déchiré est classe, l'informe aussi... le clinquant, le vulgaire. C'est la société hyper-individualiste que la plupart désirent non ? La liberté totale de se foutre des autres, de les 'enc.l.r', ces 's.l.es ba.ar. de m.rd.' qui empêche de faire ce qu'on veut ou on veut quand on veut. Vous n'y participer pas ? Vraiment ?
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Les Hommes préfèrent les Femmes ...?
Easle a répondu à un(e) sujet de le merle dans Amour et Séduction
Il y a toujours de la matière grise dedans, un bel homme ou une belle femme sont en fait assez souvent aussi assez sûr d'eux (ils ont toujours été rassurés par les autres), favorisés par le système scolaire (il y a plusieurs études de psycho sociologie de l'éducation sur la façon dont le physique des élèves impacte le jugement des professeurs, y compris la notation, si, si !!!), donc pas nécessairement idiot, et avec peu de stress, de troubles psychologiques / alimentaires, etc (PEU ce n'est pas PAS, on est d'accord ?) Etre belle ou beau favorise en tout ! Et ne fait que renforcer l'inégalité, la doubler. Après ça n'en fait pas non plus des êtres brillants, ou du moins très rarement (je ne vais pas rentrer dans les détails). Mais aucune femme n'aime les esprits brillants ! Un peu de verni culturel pour dire, de l'humour le plus souvent 'à la bonne franquette, surtout pas trop fin. L'intellectualisme est rejeté radicalement, et parfois le niveau d'intellectualisation n'a même pas à être très élevé. Un mélomane (ou plutôt un écouteur de musique, voire de 'son' est bien plus prisé qu'un bibliophile. La matière grise est apprécié en quantité très faible, à dose homéopathique. Et il y a plein de terme pour marquer la ligne du 'trop', bien plus que du 'trop peu'. Des clichés surtout très observables ! Tu as mille soirées à Paris par soir pour ce faire ! Et pas qu'à Paris. Après il faut vouloir ne pas être aveugle ou faire la sourde oreille En faire un terrain. -
Alors oui, mais les mythes du déluge se retrouve en Amérique et en Asie, donc ce n'est qu'un élément de récurrence.
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Les Hommes préfèrent les Femmes ...?
Easle a répondu à un(e) sujet de le merle dans Amour et Séduction
Tu n'es pas une urbaine toi, ou alors tu n'as effectivement pas observer assez les lieux de sortie. D'innombrables femmes passent leur temps à 'montrer' leur beau mâle comme un trophée (je l'ai et pas vous), tout comme le font encore quelques hommes. Et les conseils vestimentaires et comportements leur pleuvent dessus. Une inversion très observable dans les soirées urbaines. -
Justement, comment un homme pourrait-il être surpris si c'est lui qui va vers l'autre ? Quelle surprise ? De prendre une enième veste, une claque, une regard méprisant ? ah non, d'être accueilli pour une fois à bras ouvert, avec un regard béa, des étoiles dans les yeux. Oui, bien, sûr... encore et toujours de l'idéalisation et donc de la culpabilisation. Car tant que cela ne se produit pas en revanche, les critiques pleuvent, les langues babillent, les distances se prennent... Mais comment se passent les rencontres selon vous ? Dans des boites de nuit ou personne ne connaît personne ? Ou personne n'ira expliquer que untel à 'essayer' avec 'X', tu te rends compte, mais pour qui il se prend ? Il croit quoi ? il s'est vu. Ou personne n'en parlera à Y qui connaît N qui connaît tels amis etc. et qui en fera des gorges chaudes. Ou personne ensuite n'esquivera votre regard pour éviter les quiproquos. Les relations amoureuses ne se font pas dans le monde éthéré de la publicité ou du rêve, abstrait, mais dans le monde pratique, concret des relations sociales qui sont imbriquées aux 'propositions', aux 'rencontres', dans des soirées ou la plupart se connaissent, ou les gens parlent, de chacun, ou le Gossip est la règle.
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Les 'Incels', surtout avec le crime qu'un Incel déséquilibré à perpétué il y a quelques années, sont vu comme des monstruosités (en gros des mâles blancs cis mais en pire). Ceci rejoint ce que je disais. Les hommes en surplus, pour le regard féminin, sont invités à ne pas exister, ne pas s'exprimer, voire si possible, disparaitre sans vague. Cela s'inscrit aussi dans la dynamique de l'individualisme libéral, qui ne veut que du plaisir, que du rêve, que du positif, aucune gène, aucun rappel inquiétant (et qui y est incessamment soumis par les désordres qu'il occasionne que ce soit sur la Nature ou les Sociétés). Excellence, positivisme, eugénisme, idéalisation... Les Incels sont un rappel de la condition de l'Homme moderne comme dirait l'autre. Mais ce qui, dans cette condition, est insupportable. Il faut donc en faire des monstruosités, des anomalies dans le paysage devant être merveilleux des relations amoureuses heureuses, carte postalisées. Il y a moins de dépit ou d'aigreur que de tristesse et de désespoir. Mais il est important d'utiliser des adjectifs dénigrant, vils, qui insiste sur la culpabilité de ceux qui sont des victimes inacceptables. Mieux vaut les amalgamer en criminels, à l'instar donc (le glissement est facilité par le comportement des pires, qui eux ont du succès) des hommes violents.
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Intellectualiser tout ... se laisser surprendre... Il faudrait se mettre d'accord. Faut-il attendre d'être surpris ou entreprendre inlassablement ? Pratiquement, ce sont des attitudes opposées. Si personne ne vient vers toi et que tu le constates, c'est un constat. Un constat n'est pas une vue de l'esprit. Si je constate qu'une voiture est bleue, je n'imagine pas qu'elle est bleue. Elle l'est, en raison du spectre de la lumière etc. C'est indépendant de moi. Pour vivre des choses à deux, ou plusieurs, il faut que chacun y consente ! Or c'est amusant d'entendre parler d'intellectualisation à une époque précisément ou le consentement est hyper intellectualisé, formalisé, scruté à la loupe, controversé. Et où la pression est mis (sur les hommes uniquement...) pour qu'ils passent leur temps à se poser la question de savoir si ne serait-ce qu'une regard, un mot n'est pas déjà un envahissement non autorisé de l'espace personnel féminin. Or si aucune femme ne te regarde, ne te parle d'elle même. Quelle position adopter ? Que faire, que dire ? Pour être surpris il faut que quelqu'un vienne vers toi. Si personne ne vient vers toi, il n'y a aucune surprise à attendre.
