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Dedictio

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Tout ce qui a été posté par Dedictio

  1. Dedictio

    Présidence

    Enfin du concret, à la bonne heure ! La concurrence n'est pas une excuse à la bangladeshisation de la France, ou d'un nivèlement par le bas. C'est d'ailleurs à contre-courant de notre histoire et sans cohérence à notre PIB. Je considère que ne voir que la marge comme horizon tient à des problèmes d'éducation et de culture politique. Il y eut des capitaines d'industrie qui dépassèrent le cosmétique dans le mécénat, ou des expériences telles Jean-Baptiste André Godin. Je te reproduis les facteurs d'attractivités de la France, qui sont donc en toute logique à cultiver, reprennent ma remarque sur le marché intérieur et se heurtent avec le reste de ton discours : Que plébiscitent les dirigeants d’entreprises internationales implantées en France ? La taille du marché intérieur (89 %), les infrastructures de communication (87 %), les infrastructures de transport et ressources logistiques (87 %), le tissu industriel (87 %), et l’environnement des affaires (86%). L’innovation (77%) et la R&D (85%) font également partie des atouts premiers pour les dirigeants étrangers. (Source : https://www.gouvernement.fr/la-france-attire-de-plus-en-plus-d-investisseurs-etrangers) Tu conviendras que les trois premiers items réclament de l'argent public. Aucun prélèvement supplémentaire nécessaire, je le répète, juste lutter plus sincèrement contre la fraude, et arrêter les cadeaux fiscaux ubuesques. Le problème ici est que tu refais un chèque en blanc comme le CICE ou la mémorable baisse de TVA restauration, deux cuisants échecs. Car la nature d'une entreprise est simple : marger. Mon entreprise l'a fait largement avec le CICE : prise de marge, 0 recrutement ou investissement. C'est la logique : si tu ne définis pas de cap, de contre-partie, c'est de l'eau dans du sable. Ce qui sous-entend donc un Etat interventionniste et qui reste maître de ses deniers. Et cela fonctionne : ainsi l'Eco-PTZ, en place depuis 2009, est un puissant moteur à la mutation des logements vers des performances thermiques moins horribles (je n'ose pas encore écrire acceptables) et un bon coup de pouce pour de jeunes actifs primo-accédants. lol non ça c'est juste casser le code du travail. Au contraire il faudrait surtout donner les moyens à l'inspection du travail et à l'assurance maladie de mieux contrôler les longues maladies et arrêts de complaisances. Une bonne réforme et un contrôle de la Médecine du Travail ne serait pas dommage : un vrai scandale (je pourrai développer). Aujourd'hui c'est la politique du chiffre : un médecin se fait emmerder parce qu'il donne trop d'arrêts. Ils peuvent être justifier, peu importe : rappel à l'ordre. En revanche un médecin peut en donner moins et faire des arrêts de complaisance : ça passe. C'est un vrai problème pour les entreprises qui doivent sortir des chèques pour des "inaptitudes" déclarée qu'après 2 ans à se traîner un effectif absent et donc un CDD coûteux. En somme : ne pas précariser les bons travailleurs, mais s'attaquer vraiment aux malhonnêtes. Comme par magie ? Selon le Medef (donc lol mais bon, pour prouver que je ne prends pas le bas de l'échelle), il y aurait : 400 000 emplois non pourvus. En 2017 il parlait de 350 000, en 2015 de 330 000 emplois (tu peux vérifier ici). Alors je ne suis pas une star en maths, mais cela signifie qu'il semblerait que ce soit plutôt un problème d'offres d'emplois que de demandes non pourvues par mauvaise foi, nonobstant les quelques milliers de profiteurs bien réels. Par conséquent tu ne ferais par tes mesures que paupériser. Note que, par ailleurs, pauvre ou pas un "inactif" (attention à ta définition. Selon l'INSEE, ce sont les retraités et non-demandeurs d'emploi) - j'ai compris que tu désignais les demandeurs d'emploi - doit subsister et donc consomme. Faiblement, mais consomme tout de même. Paupériser demeure donc saper la demande intérieure, et donc presser le marché de l'emploi. C'est ce qu'on appelle la politique de l'austérité et de l'offre : antienne libérale. C'est ce qu'a mis en place Fillon en 2010. Je te laisse chercher le bilan... Bilan qu'il n'assumera même pas et qu'il reprochera à Sarkozy ^^ Et donc favoriser les allés et venues entre privé et public. C'est délétère et je considère qu'au contraire le cordon sanitaire devrait être largement plus étanches pour éviter les conflits d'intérêts et trafics d'influences. Tu n'imagines pas le nombre de grandes sociétés qui paient à prix d'or des hauts fonctionnaires pour les rejoindre non pour leurs compétences mais pour leur carnet d'adresse. Les économies seraient à faire en revenant sur cette absurdité d'Acte II de la décentralisation qui n'a fait que dédoubler les administrations et mettre le bazar dans les compétences. Etre un agent de l'Etat et un salarié : cela n'a rien à voir dans les missions. Par exemple qu'un agent de l'Etat travaillant au ministère de la Défense puisse aller et venir comme bon lui semble vers le privé pose un certains nombres de problèmes, tu ne crois pas ? Existe déjà depuis 1959 et a même été renforcé en 2006 avec l'intéressement à projet, le tout non soumis à cotisations salariales. La discussion devient intéressante. Bonne journée à toi
  2. Dedictio

    Présidence

    Impayable. Faut quand même en tenir une couche pour qualifier d'arriérés Le Conseil National de la Résistance et De Gaulle. T'es content de l'anonymat, hein... En face ça ferait moins le clown.
  3. Dedictio

    Présidence

    Quelle en a de la chance. Faut venir te l'écrire sur le front que je suis de droite ? Certes pas la libérale. Certes celle du collectif, de la Nation, d'une certaine idée de la France. Je suis virulent car j'ai en face un fumiste patenté qui prétend être original en resservant des théories éculées et surtout au pouvoir, sans en être manifestement conscient : je veux bien t'accorder cette sincérité. Soit d'ailleurs. Tu ne réponds toujours pas à mes questions. Curieux. Le gap d'espérance de vie, et d'espérance de vie en bonne santé entre les CSP : normal, souhaitable, tu t'en branles ? Laisser faire, laisser passer ou orienter l'économie : positionne toi, c'est simple. Moi je préfère constater ce qui a marché, comprendre pourquoi et le promouvoir à l'aulne de questions actuelles. Je pense que l'avenir réside dans l'éducation et la culture politique qui lutte contre cette image d'Epinal d'électron libre, self made man, comme si les grandes entreprises pouvaient se passer de leur main-d'oeuvre. Il faut se satisfaire d'ailleurs que l'entreprenariat social se développe. On est encore loin des idéaux de Muhamad Yunus, mais cela avance et passe par le collectif. Je ne puis que constater d'ailleurs que ces principes qui font passer la marge au second plan ne font que souder et redonner confiance en la politique d'entreprise, en la politique tout court quand les élus s'en mêlent. Je salue au passage, et pour exemple, l'équipe de Benoît Couteau maire de Monnières (44) qui a subventionné et mis à disposition ses locaux pour le collectif Swing, collectif de TPI-PME : https://www.facebook.com/Swing.collectif.d.Audacieuses
  4. Dedictio

    Présidence

    Madame est déjà repartie, diantre Pas un gramme de marxisme en moi : je souscris des deux mains à l'économie de marché. Tu ne connais pas tes classiques : René Rémond, allons, tout de même... Où aurai-je écris que l'on ne devait pas donner latitude aux riches ? T'es bourré ou... Le problème n'est pas les riches, et ils vont très bien chez nous d'ailleurs. Le problème est l'équité. Ainsi je trouve ce genre de courbes assez navrantes pour un pays qui se dit moderne et que cela invite donc à réflexion et fait comprendre la défiance grandissante face à l'inertie à répondre à cela : Note : en abscisse, chaque point correspond à la moyenne des niveaux de vie mensuels d'un quartile. Lecture : en 2012-2016, parmi les 25 % les plus aisés, dont le niveau de vie moyen est de 3 500 euros par mois, l'espérance de vie à 35 ans des hommes ayant un diplôme supérieur au baccalauréat est de 50,3 ans. Champ : personnes âgées de 35 ans ou plus, France hors Mayotte. Source : Insee-DGFIP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Échantillon démographique permanent. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3319895 Qu'en penses-tu ?
  5. Dedictio

    Présidence

    Ah elle fait aussi dans le social. Quand on donne des coups, faut savoir en prendre. Tu connais le mot de Courteline : "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet." Libre à toi de baisser d'un ton. Je te prête encore la capacité de répondre. Les questions sont simples : tandis que tu dénonces toi-même une situation nationale, économique et sociale, comme déclinante alors que sis sur le démantèlement progressif et théorisé de l'Etat Providence, comment comptes-tu renverser la vapeur avec les mêmes recettes ? Par ailleurs, prétendre redonner confiance en nos institutions, à commencer par la présidentielle, par une politique d'austérité comme tu le préconises et que nous subissons déjà : c'est vouloir éteindre un incendie avec un bidon d'essence. Si j'en crois les sondages, car je ne suis pas dans les fors intérieurs, les français s'inquiètent pour les plus jeunes, aspirent à vivre décemment, en bonne santé, se préoccupent de plus en plus d'environnements... C'est tout de même ce que je rabâche ici. Pas besoin de grandes révolutions, déjà que chacun paie ce qu'il doit niveau taxe et impôt et l'on dégagerait une sacrée trésorerie. Cerise sur le Trésor : la faire à l'américaine en attachant l'impôt à la citoyenneté.
  6. Dedictio

    Présidence

    Quelle délation ? On verse dans la paranoïa maintenant ? Si tu peux éviter de me mordiller les bas de pantalon : celui-ci vaut plus cher que ton éducation. Je t'ai juste produit une synthèse de l'histoire de notre constitution et de sa direction sociale. Je te la cite dans le texte, si tu préfères : ARTICLE PREMIER. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales. Titre premier - DE LA SOUVERAINETÉ ARTICLE 2. La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. ARTICLE 3. La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur Si ma plume ne te reviens, sens-toi libre de vérifier mes écrits dans n'importe quel ouvrage d'histoire. Je te recommande le livre de Denis Kessler, Adieu, 1945, (2012, ça va va ? pas trop poussiéreux ?) qui reprend exactement ton développement. Denis Kessler, vice-président du Medef conseilla bien des gouvernements depuis le début des années 2000, s'associant avant cet ouvrage avec Attali ou encore Strauss-Khan. La clique libérale on en connaît tous les discours et tu le constates toi même : cela a sapé le pays. A mort le CNR, l'Etat Providence c'est le mal blablabla... ça crache dans la soupe mais ça a fait la queue au guichet depuis mars 2020 ! u_u Alors pourquoi persister ? Autre livre de chevet, alors là de 2020, tu ne vas pas me les briser :
  7. Dedictio

    Présidence

    dont acte sur ce topic ^^
  8. Dedictio

    Présidence

    Tu as fini ton numéro ? Réponds juste aux arguments, et cela ne serait pas dommage que tu reviennes à ton propre sujet avant que la modé' te tombe sur le paleteau. Le dédain des livres : il n'y avait guère que les bledards pour me le lancer. Cet écueil éducatif ne constitue pas un argument, navré. Tu n'as pas besoin d'aide toi, t'es né et paf savoir inné. Jamais aucune aide. Ben voyons. Tu t'opères tout seul, comment ça se passe ? Raconte-nous ^^ La démocratie repose sur l'expression égale, sur le débat puis l'arbitrage. Mais notre République est sise sur un consensus édicté au-lendemain de 1789, et la Ve érigée là-dessus comme Etat social (tu lieras la Constitution) à régime présidentiel (écrite pour De Gaulle) tenant compte précisément que le capitalisme produit autant de richesses que d'inégalités, nécessitant alors pour le Général et ses sympathisants de renvoyer dos à dos marxisme et libéralisme économique tenus comme nuisibles, à commencer pour la souveraineté nationale : on l'a encore goûté avec l'affaire des masques. Par ailleurs, au-lendemain de la WWII un consensus politique est né et fut couché sur papier par le CNR avec un texte appelé "Les jours heureux" où il est reconnu qu'une société plus juste est nécessaire au maintien de la démocratie et de la république afin d'éviter nouvelle tentation vers du bonhomme providentiel à moustache, si tu me suis. Le contrat tacite réside également dans la démocratie représentative. C'est-à-dire que l'essentiel des citoyens ont renoncé à leur souveraineté et accepté de payer une élite qui les représentera (grandes écoles, mandats etc.) en échange de leurs garanties d'agir au nom du bien commun, i.e. outre les décisions économiques et d'aménagement du territoire, il s'agir d'amoindrir les inégalités, palier aux indigences, et toutes les prérogatives régaliennes évidemment : tout cela reposant sur l'universalisme républicain. C'est ce contrat qui est caduque dans un pays qui n'a jamais été aussi riche, mais où travailler représente de moins en moins une chance économique en dessous du salaire médian, entre autres. Je soumets à ta sagacité nouvelle illustration de ce propos avec un rapport de l'OCDE qui, tu me l'accorderas, n'est pas l'anti-chambre du marxisme : https://www.oecd-ilibrary.org/sites/689afed1-en/index.html?itemId=/content/publication/689afed1-en D'accord. Mais il n'y a pas que la télé pour s'informer. J'ai même envie d'écrire que s'informer passe de moins en moins par la télé où effectivement on te vend du talk : très bon marché à produire plutôt que des émissions d'investigations ^^" Je te recommande d'ailleurs arte.tv qui regorge de reportages de qualité sur l'actualité.
  9. Dedictio

    Présidence

    Miss dénie 2021, pour le coup, c'est plutôt toi. Tu nous sors un discours libéral sur un sujet titré sur la présidence. Or ces thèses sont incompatibles avec les urgences environnementales et la souveraineté nationale telle qu'édictée dans la Ve République. Oui la culture politique ne va pas de soi. Ne t'inquiète pas, elle se construit. Au lieu d'empiler les phrases trouvées parterre, plonge toi par exemple dans la Théorie de la Justice et dans le Libéralisme Politique de John Rawls. Tu y trouveras matière à réflexion. Dans le second ouvrage il y est notamment question de la stabilité des sociétés et d'une théorisation d'une société de consensus et ordonnée qui repose notamment, explique-t-il sur des inégalités sociales et économiques qui doivent satisfaire à deux conditions : d’abord être attachées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous (donc sus au marxisme !), dans des conditions de juste égalité des chances économiques et sociale, et doivent procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société. C'est ce contrat qui est rompu aujourd'hui dans notre pays et qui explique en bonne partie la défiance envers nos gouvernants.
  10. Dedictio

    Présidence

    Je te mets juste face à tes contradictions, démontant (sans forcer talent) ton tract politique. Non, nous n'attendons pas tout de l'Etat, et surtout pas qu'il développe les potentiels comme tu l'as toi-même appelé de tes voeux. Vie décente, services publics, démocratie la plus large, politique d'intégration en cohérence avec l'immigration, contrôle des deniers publics qu'ils soient versés à un particulier, comme à une entreprise, etc. J'ai déjà développé. Mais tu n'es pas à une contradiction prêt, à ce stade. La critique est l'exercice de la démocratie : je n'ai donc aucun problème avec cela. J'entends en revanche qu'elle puisse en représenter un chez un VRP de l'orthodoxie libérale ici pour proroger sous artefacts rhétoriques de changement la même politique qui réussie dans l'accumulation de richesses de manières inégales et avides pour l'environnemnt. Je ne doute pas de ta clairvoyance et c'est certainement par pudeur que tes connaissances sans frontière nous dispensent de concret, d'exemples et de sources : mais c'est le coeur en bataille que je t'annonce que je ne suis pas de gauche. Si tu en es venues aux amabilités, sous anonymat hein le fameux courage, c'est que tu as fait le tour de ton tract, ou tu avais autre chose à ajouter ?
  11. Dedictio

    Présidence

    lol t'as lu son livre ? Justement niveau blabla on est sur du high lvl ^^"
  12. Dedictio

    Présidence

    De nouveau une généralité abusive. Manifestement tu cites les rapports de la Cour des Comptes sans les avoir lus. Elle évoque le problème régulièrement, mais pour les services territoriaux ! Constate : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/33322 Je me demande bien qui a voulu une telle décentralisation... Indice chez toi, nous sommes en 2002 pour l'acte II qui fit exploser les dépenses... ... ... Ah ben c'est ta crèmerie idéologique, ça, non ? Faudra penser à leur faire un courrier comme quoi ils n'ont pas eu bon du tout En revanche nous manquons de policiers, de profs (notamment maths), la plupart des villes moyennes voient les services publics fondre, et le recouvrement de notre impôt est une passoire, par exemple. Jouer en bourse les retraites au moment où les dettes souveraines explosent, que les entreprises et les particuliers n'ont jamais été aussi endettés, que les crises financières sont de plus en plus récurrentes : la pire idée qu'il t'est venue. En plus tu pars d'un paradigme biaisé. Oui il y a moins de cotisants, mais ils cotisent plus : effet de la simple croissance du PIB. D'ailleurs le propre COR, dont je présume que tu as épluché les rapports, a mis sur le tapis trois scénarios dans lesquels entre 05 et 1,2 points de PIB investis suffisaient à créer un excédent, entre autres idées outre balancer le système. Cela ne t'appelle pas à une réflexion moins unilatérale ? Qui manque de capitaux ? Qui manque de moyens ? C'est flou ton histoire. Toutes nos entreprises ne sont pas en difficultés, loin de là : ce sont davantage nos PME et TPI. Tu parlais plus haut de gaspillage, mais l'export à tout crin ne semble pas te déranger et un même souhaitable. Note qu'une économie repose aussi sur une demande intérieure... L'histoire-géographie scolaire sert à fabriquer du citoyen français et européen, comme les autres matières. Le malentendu demeure que l'école n'est pas là pour trouver du travail. C'est le rôle de la formation professionnelle qui réside autant chez l'employeur que dans les établissements publics dédiés. La réforme de la formation professionnelle est un grand loupé de ce quinquennat. Le travail manuel et technique y est toujours autant méprisé et considéré comme peu conciliable avec la culture générale (dont les heures ont été réduites), donc la boîte à outil de l'exercice de la citoyenneté. Il n'y a qu'à constater la "réforme" (sic) des lycées professionnels dénoncées de toutes parts. Il est aisé de remédier aux départs des diplômées qui ont profité des subsides publiques : appliquer par exemple les mêmes règles que pour les profs titularisés. Légitime et pas difficile à mettre en place. Certes, mais du coup tu en fais un refuge comme la démocratie serait le moins mauvais des régimes... D'accord, mais là encore tu ne dis pas par quels moyens. Ben avec un tel discours libéral, je pense que pour t'inclure tu peux juste barrer "plus de justice sociale" Laquelle exactement ? ça peut intéresser la place Beauvau... Je la trouve au contraire extrêmement stable cette république. C'est le propre de la Ve que d'avoir un régime présidentiel, et le propre de l'histoire de France que d'avoir un Père. Je ne suis pas du tout marié avec cette idée. Simple constat. Malgré toutes les tensions sociales, des gouvernants hors-sol et qui de moins en moins ont confiance, il y a une indolence et une docilité française empêtrée dans la société des loisirs. Pas demain la veille qu'une révolution éclatera. lol C'est beau. On dirait presque du Verlaine. Tu m'as foutu les poils ! Complexité ou simplicité ne sont pas des buts en soit. L'efficience en revanche : oui. Ouais, et 500 niches fiscales et une fraude abyssale. Presque un tiers de nos recettes fiscales qui y passent. J'imagine que tu penses par là à accroître l’effort budgétaire en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la reconversion écologique, le recouvrement de l'impôt et le contrôle des deniers publics notamment dans la jungle des 2000 dispositifs d'aide aux entreprises... pour mettre en place les conditions d’une économie soutenable, économe, gagnant en autonomie, permettant une forte baisse du chômage, sans oublier les investissements nécessaires à une plus grande inclusivité, notamment des personnes en situation de handicap. Evidemment
  13. Dedictio

    Présidence

    Ouais salut. C'est un constat personnel. Mais so what ? Tu es pessimiste et malheureux ? Moi je ne lui suis pas. Mais je gagne bien ma vie. J'imagine que c'est moins souvent le cas en dessous du salaire médian. Le but n'étant pas le nivelage, j'entends, mais bien la décence : dans un sens comme dans l'autre, d'ailleurs. Alors non, tout ne va pas mal, ainsi que cette belle réussite de l'ASE, ou encore la BPI qui a largement arrosé les entreprises l'an passé. Tu peux savoir où va l'argent via la cours des comptes.
  14. Il n'y a qu'à observer les institutions publiques attaquées par le pouvoir politique (élu ou non d'ailleurs) pour connaître les derniers bastions démocratiques à défendre : l'université, les juges, la police... On nous présentait Castex comme homme de terrain et de dialogue : il a dû gouter les hussarderies Vidal en terres Le Pen, aussi délicates et attendues qu'un M1 Abrams à la cérémonie du thé de Xi Jinping. J'imagine que les cadres du Rassemblement National viennent d'interrompre leur campagne électorale, et regardent depuis leur canapé une ministre bourder pour exister médiatiquement afin de mieux cacher son bilan calamiteux. Avec des velléitaires pareils, c'est un boulevard pour le Parlement afin de restaurer la confiance en nos institutions : voter le remboursement de nos impôts dans ce genre de "cas". Pensée tout de même aux quelques esprits qui demeurent encore à LREM : panier de crabes, pluies de couleuvres, ministres qui singent l'extrême droite... C'est le zoo. Courage.
  15. Dedictio

    Présidence

    Je préfère ma bibliothèque à la tienne pour l'heure. La politique est stricto sensu agir sur son quotidien, sa société. Le discours en est la condition sine qua non. Nous sommes dans la section politique, nous tenons un discours politique... Je n'ai donc aucun complexe à me prévaloir d'un discours politique. Je te renvoie donc le compliment. La balle étant au centre, je te ferai prendre en considération que le peuple ne saurait se confondre avec la dette de l'Etat, vendue effectivement par quelques aigrefins. Idéologues qui tinrent à la virgule mêmes coloris de discours, si je peux me permettre. "Marge", "développement", tout cela fleure bon la théorie de la croissance. Rien de bien neuf. Le "tout à chacun" cherche-t-il réellement subsides étatiques pour son potentiel ? Ou plutôt à vivre décemment ? Le développement du tissu économique se fait pour le moment à grands coups de gaspillages. Alors, au-delà de ces mises en bouches dialectiques et bons sentiments, comment entends-tu concrètement, par exemple, réduire les gaspillages ? Redonner foi en notre présidentialisme de régime, pour revenir à ton sujet ? Sans doute d'ailleurs qu'un bon bout de la seconde tient dans tous les discours pour répondre à la première question...
  16. Dedictio

    Présidence

    A la vue du titre du sujet, je m'attendais à une réflexion sur la présidence, pourquoi pas strico sensu au sein de la Ve. Finalement tract macronniste. Déception. La petite synthèse du Professeur Rials demeure d'actualité sur "la présidence de la république". Et pour un début de débat je proposerai bien un retentissent article sous bicentenaire, clin d'oeil, de Christian de Brie "La République sans le peuple", Ô combien pertinent malgré ses 30 ans.
  17. C'est assez moche comme langue finalement. Le Gaelic est beaucoup plus mélodieux et subtil. Difficile à prononcer le Gaelic. Le lien nantais avec son fleuve, sa façade atlantique et ses abords illustrés avec une sociologie du monde ouvrier au XVIIIe, extrêmement endogame : https://journals.openedition.org/abpo/1379 Comme je travaille sur le port ces temps-ci, j'en fais profiter. Les nantais reconnaîtrons ces noms qui ont fait la Nantes qui leur est familière : https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Mangin https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bellamy https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Ceineray https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathurin_Crucy https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Michel
  18. C'est le cas dans le reste de la France métropolitaine : constate le résultat. Pas de contrôle de la parole des ministres du culte, certains formés à l'étranger, pas assez de lieux de cultes tandis que la République est censée garantir l'égalité. Jusqu'à quand devrons-nous ne pas nous mêler de ce qui se raconte dans les lieux de culte ? Faire entrer l'islam dans un régime concordataire, donc républicain, serait la clef pour lui insuffler, en nos contrées, l'humanisme qui l'a quitté, pour reprendre la thèse du livre de Mohammed Arkoun. Très bon livre aussi que celui de Bernard Rougier, "Les Territoires conquis de l’islamisme". Il faudrait aussi commenter comment la laïcité a été vidée de sa substance pour n'être aujourd'hui qu'une ligne Maginot aisément contournée, sinon désormais instrumentalisée. Si ça t'intéresse, bon article de synthèse sur ce qui s'est joué au moment de la création de la loi: https://www.cairn.info/revue-projet-2001-3-page-75.htm Les beaux discours et les belles paroles sur "blablabla les religions c'est pas bien" c'est faire pipi parterre. C'est ne pas avoir compris que la citoyenneté française ne va pas de soi, qu'elle ne tombe pas du ciel : qu'elle s'acquiert par une culture politique, et donc par la transmission de savoirs et de pratiques. Cela passe par l'école, mais pas que. Les ministres du culte tiennent un rôle de sociabilisation évident. S'en priver par pur dogmatisme est une sottise et Napoléon l'avait bien compris, tout autant que l'importance de garantir la souveraineté sur le territoire en ayant le contrôle financier, nominatif et doctrinale de cette sociabilisation.
  19. Passion française : démonter ce qui marche, par pure posture idéologique, et la fameuse reductio ad hitlerum. Économisons trois sous par principe de pingrerie, ne regardons plus ce que professent les ministres du culte et laissons mijoter dans nos banlieues. Après tout, cela fait 40 ans que cela dure, autant y aller à fond. L'Aslace et la Moselle : vieux rêve d'une gauche laïcarde qui a perdu tous ses combats sociaux et demeure dans l'ornière intellectuelle. Pauvre Chevènement, trop vieux maintenant pour tirer la laisse de ces roquets. Parce que son discours remettra quelques pendules à l'heure et qu'il est fondamentale sur l'articulation de la République que d'aucuns devraient se rappeler non seulement qu'elle n'est point innée, mais qu'elle est méchamment contestée : Déclaration de M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'intérieur chargé des cultes, sur l'histoire des relations entre l'Etat et les religions, l'attachement au maintien du régime du Concordat en Alsace Moselle et sur les voies de l'intégration d'un Islam à la française, Strasbourg le 23 novembre 1997. Cérémonie d'ordination de Mgr Joseph Doré, archevêque de Strasbourg, à Strasbourg le 23 novembre 1997. TEXTE INTEGRAL Il sera lâché et finalement Macron sera contraint de revenir sur ses préconisations, 24 ans après... " J'ai suivi avec attention et médité les efforts de plusieurs de mes prédécesseurs pour intégrer l'Islam dans la communauté nationale. J'ai le même objectif : aider à l'affirmation d'un Islam français. Seulement, les difficultés qu'ils ont rencontrées m'incitent à la prudence. Il y a un paradoxe de l'Islam dans ses rapports avec la laïcité. De ce qu'il est dépourvu d'un magistère clérical, du moins dans sa tradition sunnite, l'Islam se proclame volontiers laïque. Cependant, l'Islam n'a connu ni la Renaissance ni la Réforme. Certes, l'Islam distingue le domaine religieux et le domaine mondain. Mais il ne manque pas de musulmans pour faire observer que cette distinction appelle une coordination et, par conséquent, une implication permanente du religieux dans le mondain. Pourtant, dès le XIXème siècle, les peuples musulmans et particulièrement les peuples arabes, placés devant le défi de la modernité, ont été traversés par le courant de la renaissance, de la Nahda. Les dérives de l'Histoire contemporaine, souvent nées de la frustration, mais aussi du sentiment de l'injustice face à l'Occident, nous font comprendre la difficulté qu'il y a à séparer, pour les peuples en cause, la religion et la politique, et à écarter le risque du dévoiement de celle-ci par celle-là. La question laïque est donc un défi, non seulement pour l'institution d'un Islam français, mais plus généralement pour l'Islam dans le monde de demain. Dans la postface qu'il a donnée à sa traduction française du Coran, Jacques Berque a souligné les appels de la rationalité qu'on y trouve, ces incitations à prêcher Dieu dans la clairvoyance ou la lucidité. Et c'est ainsi qu'il interprète la définition qu'une fameuse sourate donne de Dieu : "La lumière des cieux et de la terre". Comme tous les grands textes religieux, le Coran a pu donner matière à bien des versions, allant du mysticisme le plus exalté au déisme le plus sobre. C'est par son noyau rationnel qu'il participe le mieux au dialogue fécond avec les autres religions, les autres cultures, voire avec les croyances des incroyants. Et l'Islam n'a jamais été aussi grand que lorsqu'il a su s'ouvrir au monde, s'assimiler les savoirs et les pratiques les plus originales pour en faire le patrimoine commun de l'Humanité. Pour ce qui concerne les responsabilités du ministre des Cultes, j'aperçois deux questions majeures qui, toutes délicates et complexes qu'elles sont, devront recevoir leur réponse. Premièrement, nous devrons parvenir à trouver les modalités pratiques de nos rapports, ce qui suppose l'existence d'un interlocuteur légitime, ou du moins considéré comme tel par le plus grand nombre. L'absence d'un clergé unifié et hiérarchisé ne doit pas être un obstacle insurmontable. L'Etat n'imposera pas ses choix. Ce n'est pas son rôle. Il agréera ceux qui lui seront proposés. Je m'adresse à ceux des musulmans qui sont ici présents et, à travers eux, à leurs coreligionnaires. Je compte sur vous tous pour m'aider à poser les bases des relations normales qui doivent s'établir entre l'Etat et l'Islam de France. Sachez en tout cas qu'il y a place pour l'Islam à la table de la République. Ce n'est pas seulement un droit qui revient aux musulmans ; c'est une chance pour eux et pour la France de faire vivre, sur notre territoire, un Islam moderne. Deuxièmement, je suis disposé à envisager la création, dans un cadre approprié, d'une institution de nature à accueillir des travaux de recherche et des enseignements propres à mieux faire connaître l'Islam en France. Je dois m'en entretenir très prochainement avec monsieur le ministre de l'Education nationale et j'aurai l'occasion, je l'espère, au début de la prochaine année, de revenir sur ce projet. J'ajoute - mais j'ai déjà évoqué cette question - qu'il nous faudra trouver aussi réponse à la question des lieux du culte musulman. Les religions dont l'implantation en France est ancienne disposent d'un patrimoine immobilier conforme aux exigences de leur liturgie. Tel n'est pas le cas de l'Islam. Il n'est pas décent que des musulmans soient contraints de se réunir pour prier dans des lieux incompatibles avec leur dévotion. Je sais les difficultés juridiques qui entravent en ce domaine l'intervention de l'Etat. Je sais aussi les ravages que peuvent susciter des sentiments d'humiliation. Ce serait une injustice et une erreur de les laisser se répandre. La République sera fidèle à ses valeurs si elle refuse toute discrimination à l'égard des citoyens de culture musulmane. Cela n'est pas vrai que de la religion. C'est aussi et plus encore peut-être vrai pour ce qui concerne les discriminations à l'embauche ou dans les lieux de loisirs. Dans la citoyenneté, les droits vont avec les devoirs. L'Islam me conduit, pour finir, à l'Europe Trop longtemps, et pour des raisons qui ne sont pas seulement religieuses, mais politiques, l'Europe a entretenu avec le monde arabo-musulman des relations hostiles, presque toujours méfiantes, quelquefois agressives. La colonisation a dégradé encore davantage ces rapports qui sont désormais d'un autre âge. La Turquie est sur le seuil de l'Union européenne. Plusieurs pays arabes, auxquels nous lie une longue et riche histoire, sont nos voisins immédiats. Les mouvements migratoires entre les deux rives de la Méditerranée ont pris une ampleur sans précédent. On compte plus de dix millions de musulmans en Europe, y compris les Bosniaques, dont la conversion est multiséculaire. La question musulmane ne se pose plus seulement à l'Europe ; elle se pose en Europe. Nous devrons y répondre en connaissant ce qui, à cet égard, nous différencie et ce qui nous est commun. Nos différences : elles sont sensibles dans le vocabulaire. Ce qui est "laïque" en français est "weltlich" en allemand et "secular" en anglais, c'est-à-dire mondain ou séculier, un mot qui, chez nous sert à désigner une partie du clergé. Derrière les mots, il y a une histoire, une histoire politique et religieuse, des institutions, un droit divers. Pour s'en tenir aux exemples de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne : en Allemagne, les communautés religieuses ont un droit de taxation. Le partage de l'espace public entre l'Etat et les institutions religieuses qui en avaient autrefois la responsabilité, a conduit les auteurs de la "Loi fondamentale" à disposer que "l'instruction religieuse fera partie du programme d'études des écoles d'Etat". La Grande-Bretagne a instauré depuis quatre siècles le cumul de la fonction royale et de celle de chef de l'Eglise anglicane ; elle a installé les dignitaires ecclésiastiques à la Chambre des Lords, qu'a récemment rejointe le grand rabbin d'Angleterre. Ces observations sommaires suffisent à indiquer la variété des relations nouées, dans chaque pays d'Europe, entre l'Etat et les Eglises. Il serait naïf d'imaginer l'unification prochaine des régimes juridiques que chacun d'entre eux s'est choisi, au sein d'une hypothétique Europe fédérale. Il est vrai, cependant, que le cas de l'Alsace-Moselle, au sein même de la République, montre la possibilité d'une réelle diversité en cette matière."
  20. Me faire traiter d'ignorant par une orthographe pareille... Tu règles juste tes névroses personnelles en t'attaquant au corps enseignant via des généralités abusives que tu n'es pas capable d'illustrer (fainéantise ?) : dans les CGU, cela relève de l'article 3. T'as pas besoin qu'on te plaigne ni tes gosses, mais d'un suivi psy. Je n'attends pas grand chose de cet échange sinon une tentative de définition de laïcité, d'une part, et d'un début de récit d'expérience en tant qu'enseignante, histoire de te revêtir de quelques millimètres de légitimités et sortir de la langue de pute.
  21. Ah non, je n'ai même pas commencé. Quels profs disent la même chose ? A chaque fois tu pérores mais t'es incapable de donner des exemples. Le fameux racisme en banlieue du Mans, qui fait les gros titres ^^" Arrête les violons.
  22. Où ne sont-ils pas respectés, par exemple ? Ils défilent pour l'éducation de tes gosses : mais t'en as peut-être rien à carrer. Le courage, c'est d'aller faire leur taf avant de l'ouvrir u_u Tu as déjà enseigné dans une classe ?
  23. En même temps on les envoie à l'école de la République (sic) où l'universalisme républicain n'est plus que timidement promu, au profit d'une horizontalité des cultures dont religieuses, nimbée de tolérance guimauve. Ils ont juste bien appris leur leçon. C'est ridicule de blâmer les profs en revanche, qui ne font qu'appliquer, avec le peu de moyens qu'ils ont, un programme décidé par le conseil supérieur des programmes où siègent des députés et sénateurs et sont en première ligne de ses écueils. Parfois au prix de leur vie.
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