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Cette polémique me fait penser à cette autre polémique quand en 2019, des associations antiracistes avaient boycotté une représentation théâtrale à la Sorbonne. Il s'agissait d'une pièce d'Eschyle, Les suppliantes, dans laquelle les comédiennes s'étaient grimés en noir pour représenter les Danaides venues d'Egypte. Cette pièce très humaniste n'a pas été comprise par les associations qui ont vivement condamné le black face. Un véritable contresens. Et si l'on remonte un peu dans le passé, on trouve cet artiste Guillermo Varguas qui avait en 2008 exposé dans sa galerie au Nicaragua un chien errant sur le point de mourir. A l'époque tout le monde avait crié au scandale. L'artiste s'était excusé et avait tenté de justifier son geste en dénonçant l'hypocrisie des gens capables de s'émouvoir de la mort d'un chien errant lors de sa mise en lumière dans une exposition, alors que ces chiens sont habituellement très nombreux à mourir dans l'indifférence générale (il n'y a pas de lois au Nicaragua sur la protection des animaux). Mais tout de même, aux yeux de tous, il avait poussé le bouchon trop loin. Par la suite, cette information a d'ailleurs été considéré comme partiellement fausse (source : hoaxkiller) Que se soit sur une scène de théâtre ou dans une galerie, les intentions du metteur en scène ou de l'artiste, même si elles leur semblent bonnes, peuvent ne pas avoir l'effet escompté. Au jour d'aujourd'hui, les artistes ne sont pas à l'abri d'une vindicte populaire parce qu'untel qui à la peau blanche s'est grimé en noir, parce qu'untel qui à la peau noire embroche des bébés blancs ou parce que tel artiste s'y prend comme un pied pour alerter les gens sur la souffrance animale. Je pense qu'il faut savoir raison gardé quand on va voir une pièce de théâtre. D'abord avant d'aller voir une pièce, on s'informe sur son sujet, sur son thème. Ensuite si la manière dont est jouée la pièce nous révolte, on sort de la salle et on s'attele à écrire un brûlot sur ce que l'on vient de voir. Cela me paraît plus civilisé que d'aller taper sur la gueule des artistes ou de leur interdire de jouer (je m'inscris un peu en faux la dessus car j'adore la scène où Cyrano empêche Montfleury de jouer sur scène )

Et de deux ! Ils leur en reste donc 2 999 999 998 à brûler. A ce rythme, ils sont pas rendus les danois. Même si c'est symbolique, c'est couillon de brûler un livre

Malheureusement mon petit cerveau de moineau a considéré cette circonstance comme étant atténuante bien tard car pendant des années je m'en suis posé des questions. Je ne me suis pas dit tout de suite à dix ans "bon il a fait la guerre, c'est une circonstance atténuante". Non, cette prise de conscience a mis du temps chez moi. Peut être parce que ses colères n'étaient pas répétées et qu'entre celles-ci il y avait de bons moments (de très bons mêmes) et qu'ensuite et bien la vie suit son cours et on a tendance à oublier ces mauvais moments. En vérité, c'est il y a 11 ans, à la mort de mon père que tout a été plus clair pour moi. Etrange, non ? Mais bon je vais pas me répandre plus avant. Certains ont bien mieux à faire ici j'en suis sur que de lire ma bio. Et puis encore une fois, ce que j'ai vécu n'est pas comparable au vécu d'autres enfants qui ont subi de manière journalière et ininterrompu des violences physiques et psychologiques.

Je pense que c'est libérateur de reconnaître que l'on est pas en droit d'aimer celui ou celle qui nous a fait souffrir sans temps mort pendant toute notre enfance. Plutôt que de se dire "oui mais c'est ma mère, c'est elle qui m'a mise au monde, je lui dois ma vie et le respect....je lui dois l'amour !"...ben nan en fait, on ne fait qu'alourdir son sac encore et toujours en continuant à les excuser ou en leur trouvant sans arrêt des circonstances atténuantes. Dire "je n'aime pas ma mère pour ce qu'elle m'a fait" c'est se donner le pouvoir de mettre un terme à cette situation de faux-semblant. Maintenant il arrive que des enfants maltraités devenus adultes arpentent un chemin de croix pour pardonner à leur tortionnaire. Je ne pense pas qu'ils soient légion . Je peux quand même avancer sans trop me fourvoyer qu'on peut ne pas pardonner à ses parents maltraitants mais on peut comprendre ce pourquoi ils n'ont ont fait du mal. Je prends mon exemple personnel. Fut une époque où mon père buvait beaucoup et pouvait parfois devenir violent. Pas au point de nous mettre des coquards mais suffisamment pour nous mettre des coups de pieds ou nous balancer sa savatte à travers la figure. Et ce n'était pas tous les jours mais plutôt quand on faisait des grosses conneries. Mais un soir, sans raison il s'est approché de moi avec un couteau et m'a menacé de mort. Il m'a fixé avec des yeux de fou puis a laché son couteau et est reparti comme il était venu. Ce fut un choc pour moi, bien plus important que les raclés que je recevais parfois. Bref, dans le même temps il lui arrivait de nous raconter ses histoires de l'époque où il avait fait la guerre en Indochine. A vrai dire, on entendait ses histoires mais on ne les écoutait pas. C'est en devenant adulte et après avoir mis de côté ces mauvais souvenirs que j'ai compris pourquoi il avait agit ainsi. Ma mère plus tard nous a appris qu'il se réveillait en sursaut la nuit en hurlant comme s'il se trouvait en pleine guerre. Je ne pardonne pas ce qu'il m'a fait mais je comprends mieux à présent les raisons de ses colères. J'aime et j'aimerai toujours feu mon père mais je ne lui pardonnerai jamais ses excès de violence. Comme tu peux le constater, cet amour est tout relatif au degré de maltraitance que j'ai subi. Si la maltraitance avait été beaucoup plus lourde et plus fréquente, je ne crois pas que que j'aurai utilisé le mot "amour" pour définir notre relation "père-fils". C'est la raison pour laquelle je te rejoins sur le fait qu'on a tout à fait le droit de ne pas aimer sa génitrice ou son géniteur pour les souffrances continues qu'ils nous ont fait subir pendant notre enfance. Les miennes devaient être certainement moins fréquentes que les tiennes et bien moins lourdes tant sur le plan physique que sur le plan psychologique.

j'en ai plusieurs à vrai dire : la scène du baiser dans orgueil et préjugés. Me retrouver en costume d'époque et vivre ça ! Quel bonheur ! la scène du balcon dans cyrano de Bergerac. Me retrouver en costume d'époque et vivre ça ! Quel bonheur ! la scène dans laquelle Keanu Reeves chante "amor, si te llamas amor" dans vengeance de feu. Me retrouver en plein été dans une hacienda à Napa et chanter à la nuit trébuchante pour ma bien aimée ! Quel bonheur ! la scène où le colonel Brandon sauve et ramène Marianne Dashwood au manoir ! Me retrouver en costume d'époque et vivre ça ! Quel bonheur ! la scène où Bruce Lee met la patée à Chuck Norris dans la fureur du dragon ! Mettre KO celui qui a déjà compté jusqu'à l'infini deux fois ! Quel bonheur !

avez vous peur de l'intelligence artificielle ? Pas au point d'être IAphobe* mais à terme il y aura bien des événements provoqués par l'IA qui la feront craindre par certains, c'est sûr...comme la perte d'un emploi par exemple...alors de la peur non, mais de la crainte surement. Mais une IA qui fait péter la planète, franchement non, il faut laisser ça aux scénaristes de science fiction. (dans le même temps je me dis qu'il y aura bien quelques gouvernements qui se pencheront sur la question de savoir comment arrêter une IA qui veut tout faire péter)

Je vais finir cette série : Contre toute attente, j'aime bien car ce Jack Reacher est atypique. Un grand baraqué qui ne fait pas dans le détail quand il s'agit de jouer du poing et du chausson, et un raisonnement "sherlock holmesse" quand il s'agit de démêler les fils d'une enquête. Il y a également une pointe d'humour qui rehausse le tout et qui fait que je vais attendre avec grand plaisir la saison 2. Par contre, il est complètement à l'opposé du Reacher joué par Tom Cruise que j'ai très vite oublié au visionnage de cette série.

Malheureusement le problème est bien plus vaste qu'il n'y parait. Le harcèlement et les agressions sexistes en archéologie existent aussi, et pas qu'en France. Ici il pourrait s'agir de musulmans qui n'ont de musulman que le nom tellement ils tordent le coran à leur convenance. Des abruti(e)s en somme. En réalité, le simple fait qu'une femme se mette accroupie en archéologie engendre souvent des commentaires complètement débiles et ces commentaires peuvent provenir de n'importe qui. Il serait faux de croire que le sexisme n'a qu'une seule origine, une seule couleur, une seule religion et une seule CSP. On en a parlé ici sur ce forum sur la place des femmes au vatican où il est tout à fait normal pour ces hommes de Dieu que la gent féminine ait ad vitam aeternam des fonctions subalternes. Je prends le vatican pour exemple mais y en a beaucoup d'autres qui jouent depuis fort longtemps ce jeu des inégalités. Ce n'est pas parce que dans ce cas particulier on a à faire à des hurluberlus illuminés qu'il faut oublier de facto le sexisme qui sévit partout et tout le temps dans d'autres cultures, d'autres religions et dans d'autres corps de métier. En espérant que la justice fasse son boulot et condamne vivement ce genre de comportement complètement con.

Est ce que rancunier c'est un défaut ? Je dirai que cela dépend du niveau de la rancune. Cela devient plus qu'un défaut quand elle te ronge et que tu ne penses qu'à ça à longueur de journée. Maintenant c'est pas mal quand après de longues années tu recroises quelqu'un qui t'as fait du tord et que tu te dis "ah ouai j'me souviens qu'c'était un connard lui et ce qu'il est entrain de me dire en ce moment prouve qu'il n'a pas changé d'un pouce". Ca rafraichit la mémoire

"J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie." Munkey Diaries : Le journal intime de Jane Birkin

Et pendant ce temps Gepetto... Vous êtes trop mignon tous les deux !

Il y a quelques mois, on avait parlé un peu de sa santé défaillante sur un post du forum. Avec son sourire rayonnant et ses yeux pétillants, elle était une femme naturelle et simple avec un grand coeur.

Tu as peur des gens qui passent Dans ta vie ou sur le trottoir d'en face Tu as besoin qu'ils te regardent Et pourtant tu restes là sur tes gardes Raconte-toi Raconte-toi Tu écris aux visages que tu as vus En quadrichromie, à la une des revues Tu leur dis, je te regarde Est-ce que tu me vois? Dans le brouillard de ma ville Où j'ai si froid Raconte-toi Raconte-toi Envoie toutes sortes de messages Aux inconnus et lucioles de passage Prends le parti du risque et des erreurs Le silence est toujours complice ou trompeur Raconte-toi Raconte-toi Prends des feuilles 21 x 27, un stylo Une caméra super 8, un magnéto Regarde à l'intérieur de tes rêves Et dans les journaux Toute la folie du monde est dans ton cerveau Raconte-toi Raconte-toi

C'est horrible. Ce modus operandi est malheureusement monnaie courante et n'a pas l'exclusivité d'être français : En 2022 un lorrain pousse une femme sur les rails en Belgique. Elle s'en sortira avec de nombreuses fractures. Toujours en 2022, un individu agresse une femme en gare de Melun en seine et marne et la jette sur les rails. Encore en 2022, un homme pousse un autre homme dans une station du bronx : Toujours à NY en 2021, un individu tente de pousser une femme sur les rails. Il sera rapidement interpellé par la NYPD : Ce n'est pas non plus l'exclusivité d'une orientation sexuelle. A Gargenville, dans les Yvelines : "UN HOMME SOUPÇONNÉ D'AVOIR POUSSÉ SON CONJOINT SUR LES RAILS ALORS QU'UN TRAIN ENTRAIT EN GARE" En décembre 2022 à Chicago : A Portland dans l'Oregon : Je ne sais pas si c'est psychiatrique, si c'est le fait d'une surconsommation de stup', si c'est une simple vengeance, ou si c'est tout ceci en même temps. Ce que je pense au visionnage de ces quelques vidéos c'est que ce mode opératoire se répète inlassablement dans nos pays occidentaux et pas que : En 2021 à Bombay un homme pousse sa copine vers un train parce qu'elle refusait de se marier avec lui : Désolé mon post est un peu long mais il s'agissait ici de montrer que cela peut arriver partout où il y a des quais, des rails et des rames qui roulent dessus. La folie meurtrière qu'elle soit psychiatrique ou non n'a pas d'origine ni de frontière et elle n'est pas genré.

Ce dessin ne me fait pas rire (d'ailleurs est-ce son objectif principal ? ) mais il est révélateur d'une certaine société qui a pris l'habitude de considérer ce genre de fait divers comme une télé réalité, une chasse au trésor de l'été, un "charlie" a retrouvé, une affaire "jubilar" à creuser, à exploiter, à en faire des docus de plusieurs heures à la recherche d'un audimat. Je compare cela à un accident qui se produit sur la route : il y a des bouchons sur les deux voies car tout le monde ralentit pour voir ce qui se passe. Or il est vivement conseillé de ne pas ralentir pour éviter les suraccidents. Les suraccidents dans cette affaire pour moi ce sont : Tous ces gens qui rappliquent dans le hameau pour voir ce qui s'y passe au point de gêner le bon déroulement de l'enquête. Ces 1500 appels téléphoniques de prétendus témoins alors que ce fait divers a eut lieu dans un trou paumé. Aux enquêteurs ensuite de faire le tri. Bon courage ! Ces cagnottes privées qui s'ouvrent sans l'accord de la famille et qui appâtent le chaland emphatique pour se faire du pognon sur ce triste fait divers. Ces médias qui font des éditions spéciales de plusieurs heures sur le sujet alors que le gamin n'a même pas encore été retrouvé. Informer oui. En faire des pataquès (du genre "le grand père s'est effondré en pleine messe") en prime time le soir de grande écoute alors que l'enquête est en cours, pour moi c'est non.

Je ne regarde pas forcément le défilé militaire mais quand on l'évoque j'ai toujours en mémoire le premier défilé de 1919 quand Clémenceau voulait honorer le million et demi de poilus mort pour la France parfois dans des contextes complètement stupides voulus par des généraux qui ne voyaient la guerre qu'à travers leurs cartes. Je pense également au corps médical des armées qui a du s'adapter très rapidement à la guerre des gueules cassées. Depuis Marie Curie jusqu'à nos jours, je pense aux infirmiers, aux médecins qui ont du bravé les balles pour aller chercher les survivants sur le terrain des opérations et soigner les soldats ,souvent avec les moyens du bord. Certains s'aventuraient même à soigner les soldats ennemis avec l'aide des médecins de l'autre camps ! Au delà de cela, quand j'étais petit, j'attendais avec impatience l'arrivée des légionnaires avec leur tablier de cuir, leur barbe et leur hache. Ils marchaient doucement en chantant "tiens, tiens voilà du boudin". Je trouvais qu'ils avaient vraiment de la gueule. C'était un peu les maoris du défilé. Des mecs à part avec un code particulier...."au-dessus de tout"

Je ne vais pas parler de moi mais d'une femme que j'ai vu hier à la TV dans 90mn enquête. Elle venait chercher son grand ado au bord d'une route dans une voiture de pompiers. Le gamin avait provoqué un accident et était très agressif. Quand il a vu sa mère approché, il l'a traité de tous les noms. Une dispute s'est ensuivie. La mère était à bout de nerfs, elle crisait et hurlait qu'elle n'en pouvait plus. Que cela faisait quatre longues années qu'elle vivait un calvaire à cause de son fils. Qu'elle avait tout fait et tout tenté pour lui, au début l'amour d'une mère pour son fils, puis, la justice et le recours à un placement dans un foyer pour jeune délinquant. Mais rien n'y a fait. Le gamin revient chez elle et casse tout chez elle. Il lui vole sa voiture et fait les pires conneries. La mère à bout craque et souhaite en finir une bonne fois pour toute avec lui, le tuer si nécessaire ! Après avoir vu ça et à la lecture de ce post, je pense qu'il y a des mamans (ou des papas) monoparentales ou simplement des parents qui ressentent amèrement le goût de l'échec face à des enfants qui voyagent sur un tout autre sillon que le leur. Il y a bien un moment où le regret de les avoir fait leur traverse l'esprit.

Bon souvenir de l'armée quand des gars avançaient leur bras droit en même temps que leur jambe droite pour marcher au pas...je ne parle même pas des "à droite, droite !" et le type tournait à gauche !

Une nouvelle arnaque on ne peut plus strange : l'arnaque au (faux) tueur à gages :

Le problème est national, c'est la guerre du rapiéçage, des semelles de chaussures décollées et des boutons perdus. Si ça continue, la France verra l'trou d'son...pantalon est décousu, si ça continue elle verra l'trou d'son...

Naaaaaan pas Ruquier !!!!!!!!!