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ÈléonoreK

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Tout ce qui a été posté par ÈléonoreK

  1. Ces fonctions dont tu parles concernent plus les mécanismes de l'inconscient que ceux du conscient, on est bien d'accord ? Il ne s'agit pas de ce que l'on décide de faire avec ce que l'on vit, ou pas dans les mêmes proportions ?
  2. Il y a en tout quelque chose du mental, mental des cellules, mental de l'univers, etc... Les "activités" des cerveaux, de nos cerveaux, le gauche, le droit, celui de derrière, celui de devant sur le côté ou l'autre, etc... ne sauraient être autre chose que de la production mentale à partir d'une base mentale. La conscience, ou les consciences, l'inconscient ou les inconscients, les pré-conscients, les sur-conscients, etc, ne sauraient procéder sans une "matière" mentale. Or, la séparation, quelque soit le mot placé avant, comme celui d'idée, ou celui de concept, ou celui d’impression, ou encore celui de sentiment, etc, est une production privilégiée des processus mentaux quelques soit le pôle cérébral dans lequel ils prennent forme. Mais la conscience qui n'est pas ma conscience ni la tienne, celle dans laquelle je baigne de toute ma totalité, dans laquelle tout baigne, elle, peut dissoudre la séparation, concept ou idée ou sentiment ou toute autre forme, dans cette conscience là, la séparation ne peut se produire, tout est en fusion, imbriqué, mêlé. Je crains que ce ne soit pas beaucoup éclaircissant....
  3. Merci d'avoir bien voulu me redonner la définition que tu avais postée en page 4, impossible pour moi de lire toutes les pages. J'en accepte les termes bien que je pense que c'est plus encore mais les critères que tu donnes là me suffisent pour cristalliser mon opinion, qui n'en n'est pas vraiment une car il s'agit plus d'un sentiment de l'expérience, oui le corps intègre les "mouvement" du mental (le mental est beaucoup de choses sinon tout), il les subit et leur obéit autant que possible.
  4. Le corps est sûrement la forme de quelque chose de plus discret, mais qu'est-ce que l'âme ?
  5. Le mental produit l'opposition séparation/unité, la conscience dissout toutes les oppositions.
  6. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Elles viennent de l'esprit qui est en moi et qui, essayant de comprendre ce qui a traversé ce corps -qu'il croit être le sien- voit un reflet dans le miroir et pense voir dieu, alors que ce n'est que l'ombre de lui-même. Des pensées il y en a, il y en a des tas, elles ne se font pas prier, mais celui qui est vivant sait à quoi s'en tenir sur leur compte, et il sait aussi que "voir" l'expérience n'est pas s'en faire une belle idée qui convient dans le moment.
  7. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Bien entendu qu'il faut avoir lu, mais une seule façon de lire est bonne, celle qui efface toute ligne jusqu'à laisser page blanche. Nul besoin de la pensée d'autrui pour "vivre" l'expérience, je pense que l'expérience ne passe pas par la pensée, celle-ci est tout juste utile pour la mettre en mots, la cataloguer, mais toute mise en forme est éloignée de l'expérience, l'essence de l'expérience n'est pas visible pour la pensée, par conséquent tout ce que je peux en penser moi-même, et à plus forte raison ce que peut en penser un autre, qui ne peut en aucun cas avoir été traversé par une expérience qui me concerne et vice-versa, tout ce que je peux en penser est un luxe qui caresse ce moi auquel je veux m'identifier. Il ne peut y avoir de pensée originale, si tu veux me comprendre il te faut percer ce qui est non commun à ce que tu appelles une expérience et ce que j'appelle une expérience, le sens de l'énigme est là, et seulement là. Lire pour ne plus lire, lire tout ce qui passe à ta portée jusqu'à ce que chaque page soit redevenue blanche, et alors écrire et faire de même avec ta propre page. Ainsi tu connaîtras la véritable poésie, qui est la seule chose qui vaille.
  8. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    On voit le niveau, tu ne vois rien du tout. Je tiens mes références d'un anachorète analphabète. Tu es un grand professeur de mépris, c'est une évidence, raison pour laquelle tu ne le supportes pas chez autrui.
  9. Tout ce que j'ai, je ne peux penser que je le mérite. Alors je me débarrasse de tout afin de ne rien posséder qui me posséderait à cause de cette notion de mérite. Et lorsque je n'ai plus rien, je me demande parfois si je l'ai mérité ce rien. Et le rien me dit et me répète que le mérite est une belle invention, du coup, j'imagine un instant encore que je dois me mériter moi-même, que je ne peux rien mériter d'autre. Mais jamais je ne me suis trouvée en face de ce moi que je serais censée mériter, alors, j'ai fini par penser que ce moi n'existe pas davantage que toutes les histoires sur le mérite. SI ce moi existait, alors Dieu existerait aussi.
  10. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Je fréquente les vivants. Que sais-tu du mépris ?
  11. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Je ne fréquente plus les bibliothèques depuis que je fréquente les champs de bataille. Les livres sont autant de cadavres. J'aime ceux qui écrivent, je n'aime pas ceux qui lisent. Je ne lis donc pas, je me contente d'écrire, mais je n'écris pas pour être lue des autres, j'écris pour écrire, et quand c'est fini, je brûle. Mais tu ne peux peut-être pas comprendre....
  12. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Je ne fréquente pas les cimetières, ni les gardiens de cimetières.
  13. Un seul mot suffirait-il à te donner des sueurs ?
  14. Je t'aime bien toi, comme on aime les dinosaures. Rare, et surtout vain, je ne crois pas au dialogue, seule l'observation, intense et intime, m'apprend quelque chose, mon chien remue sa queue, il est toujours sincère. Qu'as-tu perdu toi qui le cherche ici ?
  15. Le vrai dialogue, philosophie ou non, est une chose rare, non ?
  16. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Le texte n'étant pas de moi, il faudra le dire à Fernando Pessoa qui n'est personne.
  17. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    L'unique signification intime des choses, c’est le fait qu’elles n’aient aucune intime signification. Je ne crois pas en Dieu parce que je ne l’ai jamais vu. S’il voulait que je croie en lui. Sans doute viendrait-il me parler et entrerait-il chez moi par la porte en me disant : Me voici ! ( Peut-être cela est-il ridicule à entendre pour qui, ne sachant ce que c’est que regarder les choses, ne comprend pas celui qui parle d’elles avec la façon de parler qu’enseigne le fait de les observer.) Mais si Dieu est les fleurs et les arbres et les monts et le soleil et le clair de lune, alors je crois en lui, alors je crois en lui à toute heure, et ma vie est toute oraison et toute messe, et une communion par les yeux et par l’ouïe. Mais si Dieu est les arbres et les fleurs et les montagnes et le clair de lune et le soleil, pourquoi est-ce que je l’appelle Dieu ? Je l’appelle fleurs et arbres et monts et soleil et clair de lune ; Parce que, s’il s’est fait, afin que je le voie, soleil et clair de lune et fleurs et arbres et monts, s’il m’apparaît comme étant arbres et monts et clair de lune et soleil et fleurs, c’est qu’il veut que je le connaisse en tant qu’arbres et monts et fleurs et clair de lune et soleil. Et c’est pourquoi je lui obéis (que sais-je de plus de Dieu que Dieu de lui-même?) je lui obéis en vivant, spontanément, en homme qui ouvre les yeux et voit, et je l’appelle clair de lune et soleil et fleurs et arbres et monts et je l’aime sans penser à lui, et je le pense par l’œil et par l’oreille et je chemine avec lui à toute heure. Alvaro De Campos
  18. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Non pas une affirmation mais l'énoncé d'un concept, et puis même si l'on pense que c'est une affirmation quelle importance, tu affirmes bien toi que c'est une affirmation. Non, ce n'est pas une question d'acceptation ou de refus, je ne connais rien à la théologie, vu que ça ne m’intéresse pas, je pense que j'en connais un peu plus à partir de tout ce que j'entends autour de moi sur les visions des religions les plus répandues en occident et sais-tu, je n'entends pas parler des dieux grecs ou romains très souvent comme une affaire à débattre sur la potentialité de l'existence d'un Zeus ou d'un apollon.
  19. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    je ne te comprends pas, c'est une affirmation selon toi de dire de cette façon ? Je ne crois pas en Dieu, mais ma conception de la déité ne peut se séparer de l'absolu, ce n'est pas une affirmation mais un concept, tu peux discuter le concept si tu veux et démontrer que l'idée d'un dieu non absolu peut se soutenir, à condition que l'on ne parle pas des panthéons grecs ou romains ou que sais-je encore.
  20. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Absolu : Qui n'est pas relatif. Oui je ne sais pas, c'est ce que je disais, raison pour laquelle j'ai mis un SI, pour exprimer un conditionnel, par conséquent tu as tort de dire que je fais des affirmations. J'avoue que tu m'épates toi !
  21. ÈléonoreK

    "Dieu" ?

    Le fait de dire : si Dieu existe, révèle quelque chose d'intéressant il me semble. Je constate que je n'ai aucun signe concret qu'il existe, donc, je ne l'ai jamais vu, ni entendu, etc, je ne peux penser à la probabilité de son existence qu'à partir du "sentiment" du credo des autres, les autres étant ceux qui croient intimement qu'il existe. Bien sûr, je peux décider de faire confiance en ces témoignages qui disent : "je ne doute pas, parce que je le sens au fond de mon cœur !". Mais si je ne le sens pas moi-même au fond de mon cœur et si je décide de penser que ces gens ne se trompent pas dans leur "ressentiment", il me manquera toujours quelque chose qui est la part personnelle de cette expérience, je ne pourrais pas déclarer à mon tour : "je sais que Dieu existe parce que je le sens en moi". Si Dieu est, il est absolu, et l'absolu ne peut se nommer, ni se comprendre, ni même se penser. Si cet absolu m'échappe à moi, comme à d'autres, que suis-je ? Suis-je quelque part une handicapée de cette "fonction" qui me ferait accéder à l'évidence de l'existence de Dieu ? Je pense que cela comble une désespérance. C'est à développer... Comme la cause de tout par conséquent, ce qui pose un certain nombre de problèmes, on peut se plaindre d'un certain nombre de choses, les croyants vous diront qu'il faut accepter, que toute chose en apparence "négative" contient un secret qui nourrit la beauté des choses, que notre jugement n'est que jugement d'aveugle, comment un aveugle peut-il considérer la totalité d'un monde qu'il ne voit pas? Que peut signifier un Dieu révélé, révélé comment ? Par quels processus ou fonctionnement ? Cette révélation appartiendrait-elle au monde de la pensée ou à celui du "sentiment" ? Oui, aucune démonstration n'est possible, on ne peut que dire : je le sens, je ne sens pas. Formuler : je le pense ou ne le pense pas n'aurait aucun sens selon moi.
  22. ÈléonoreK

    Les symboles

    L'évènement est le mouvement de l'eau à sa surface, ce que l'on peut voir, les miettes d'une onde qui traverse l'espace et le temps, la matière, ce n'est pas rien pour les humains que nous sommes qui reçoivent en venant au monde un "matériel de perception" si pauvre, une "machine analytique" si lente et si maladroite qu'elle perd ses données à chaque minute passée devant le miroir. L'évènement n'est donc pas rien, il est à la fois le signe que la montagne respire et le signe que nous respirons avec elle, le signe que l'univers ne gagne en conscience que lorsque l'humain a fait un petit pas de plus. L'évènement n'est pas rien, mais il est si peu de choses, on ne peut s'en passer, il est effet et cause lorsque son tour vient.
  23. ÈléonoreK

    Les symboles

    Oui, je ne comprends pas pourquoi vous reprenez après ce "mais"; il n'est pas nécessaire, rien ne s'oppose dans ce que vous dites là à ce que je disais plus haut, j'aurais pu écrire la même chose. Votre observation est juste, c'est du-moins ce qu'une observation minutieuse du comportement, du regard, du fond de l’œil même donne à penser.
  24. ÈléonoreK

    Les symboles

    Comme les mots "sensibilité" et "sentiment" ont un usage très répandu dans une forme dont je ne parviens pas à trouver un mode d'application au terrain sur lequel nous avons "glissé" je choisis de les entendre comme le terme de conscience. Si je vous dis que le terme "inconscient" ne doit pas signifier un équivalent de "sans conscience" mais plutôt un équivalent de "là ou le conscient ne vient pas", m'entendez-vous mieux ? Je pourrais même traduire ces termes de cette façon ; conscient = petite conscience, inconscient = conscience infinie. Mais si l'on parvient à "voir" que l'instinct est encore du "penser", un penser qui émane de couches plus profondes? Un de mes instructeurs disait : "tout est pensée" ! Il comparait le phénomène de la conscience à une tour, un gratte-ciel avec des dizaines d'étages, il me disait donc "tu vois, à chaque étage sa nature et sa forme de penser, ce que tu assimiles à ta personne, ton moi, habite au dernier étage, c'est ta personne qui voit le ciel, et voyant le ciel, tu ne vois rien, parce que tu es éblouie". Je crois que je réponds à cette question par mon propos précédent... Tout à fait pour ce qui me concerne.
  25. ÈléonoreK

    Les symboles

    Tu es assez claire dans ta confusion (sourire), Je vois les instincts comme des programmes, certains sont très anciens d'autres le sont moins, je ne vois pas de grandes différences entre ce que l'on appelle un instinct et un réflexe, un réflexe est toujours conditionné, les instincts aussi, on pourrait s'amuser à classer les instincts ou les réflexes dans un ordre hiérarchique par rapport à la survie par exemple, ou par ordre d'ancienneté, ou encore par qualité "esthétique", oui on pourrait s'amuser, mais il faudrait avoir le temps de s'amuser. Comme je voulais l'insinuer, mais peut-être n'y suis-je pas bien parvenue, tout mouvement en nous, dans nos gestes les plus courants, comme dans nos cellules, tout mouvement est permis par un langage symbolique, il ne s'agit pas tant d'une lecture, et puis une lecture de qui ? certainement pas du "conscient", il s'agit d'une exécution, comme les programmes de nos ordinateurs, ça pense, ça veut, ça décide, ça se souvient, et heureusement que ça se fait sans nos consciences, sinon ça serait un beau bordel.
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