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Tout ce qui a été posté par Zerethoustre
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Vous m'amusez énormément. Je me régale avec vous, merci pour ça. Mais...on se tutoie maintenant ? @InstantEternité, dans la notion de l'art telle que je la pense, il n'est en effet pas question de volonté, puisqu'il faut tuer toute volonté en nous et "s'effacer" comme le disait @Ambre Agorn, pour que l'art se fasse. Comprenez-vous ce que s'effacer implique ? La volonté de puissance de Nietzsche vient de l'idéalisation de son "sur-lui". Comme il était faible physiquement, il avait besoin de puissance. Je vous vois beaucoup en parler, vous semblez avide de puissance, n'est-ce pas ? Va falloir définir la "puissance"... Mais peut-être dans un autre topic ?
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On n'en voit l'intérêt que si l'on comprend la distinction fondamentale qu'il y a entre l'œuvre et l'art. La première est fabriquée, le second...c'est lui qui nous fabrique. Bien que je ne sois pas certain que le mot "fabriqué" soit des plus judicieux pour parler d'une chose aussi indicible. C'est comme parler d'amour ou de paradoxe, ce sont des notions difficilement appréhendable par notre conscient. Il faut voyager, @InstantEternité, au fond de nous, tout au fond de nous. Il faut que ton espoir le plus haut atteigne les nuages, et pour cela tes racines doivent plonger, plonger, dans la terre, dans la noirceur, dans le mal. C'est Zarathoustra qui disait cela. N'en voyez-vous toujours pas l'intérêt, de dissocier le concept du percept, et de les nettoyer de leurs idées ?
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Nous sommes déjà perdu. C'est pour cette raison que nous discutons. Mais si ma remarque vient compliquer le sujet, et non pas clarifier la complexité du sujet, alors vous avez raison de souligner que "l'on se perd".
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Vous confondez "esthétisme" et "beauté". Une "œuvre", quelle qu'elle soit, parlera toujours d'esthétisme. L'esthétisme est subjectif. La beauté ne l'est pas.
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@Annalevine, auriez-vous avalé quelque chose que vous avez du mal à ressortir ? La plupart de vos textes transpirent tellement le mépris que j'en ai la chair de poule. Allez-y mollo, il y a des âmes sensibles ici ! (Chair à ne pas entendre dans sens sacré cette fois-ci, hein, @InstantEternité) lol
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Continuons donc notre discussion ici, si vous le voulez bien. Ce matin je disais que les deux définitions de l'art que vous dites "un peu différentes", parlent en réalité de la même chose. Pourquoi ? Il s'agit simplement d'une différence de point de vue. La première est un point de vue du tableau, la seconde, du pinceau. Or si vous me parlez de tableaux et de pinceaux, j'entends le mot "art" comme un terme artistique, c'est-à-dire, un message délivré à partir de ma volonté pour toucher émotionnellement. Ce matin, je vous disais encore que la forme d'art que vous disiez être "action du surhumain" ne pouvait être pour moi qu'un message du cœur. Un message du cœur ne peut être destiné qu'à la chair - encore une fois, chair à entendre dans son sens sacré; c'est-à-dire que le Verbe se fit chair. St Jean dit bien :"Au commencement était le verbe, et le verbe s'est fait chair". Qu'est-ce que le Verbe sinon l'expression du Surhumain ? Qu'est-ce que la chair sinon la réceptrice du divin ? Ainsi, pour moi, l'art est créateur. S'il est créateur, il se suffit à lui-même, il ne peut être créé, ne peut être dirigé par la volonté et ses messages ne sont certainement pas dédiés à l'ego, et rarement, et jamais uniquement, à notre moi conscient.
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Pourtant, Zarathoustra dit la même chose que ce qu'aurait dit Jésus. (Je dit "aurait", car Jésus n'a jamais écrit). Pensez-vous alors que si nous lisions tous Zarathoustra à la place de la Bible, nous avancerions dans un "bon" sens ?
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Etes-vous fatiguée de la vie ? Vous devez le voir, ce vers quoi nous allons : le gouffre. Le salut n'est ni plus ni moins que la promesse d'espoir que nous ne finirons pas dedans. Où tout du moins, qu'il y a une vie après le gouffre.
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Si vous voulez mon avis, ça ne changerait pas grand chose. Car c'est l'interprétation qui compte, qu'importe ce qui est dit, est à quel point cela peut être juste et beau. La plupart d'entre nous ne voulons pas vraiment changer, vous savez. Tout est déformer au profit d'un intérêt personnel, or le surhomme est impersonnel.
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Que préconiseriez-vous ?
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Religion, école, sciences, tout ce que vous citez là, c'est grâce à tout ça que nous devenons humains. Comment deviendrions-nous surhumains si nous n'en passions pas par là ?
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Que diriez-vous, vous, de la sagesse ?
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Oh, pourquoi ça ? Est-ce que par hasard serait-ce un pet, et non point un vent ? Ou tout du moins, un vent reconnu comme tel ?
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Nietzsche essayait de préserver sa santé fragile, en écrivant. Mais je ne suis pas sûr de bien vous comprendre. Pourriez-vous me reformuler ça ?
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Votre définition du paradoxe est ma définition de la contradiction. Définiriez-vous par hasard la contradiction, comme je définis le paradoxe ? Saviez-vous que le mot grec para avait deux sens : contre et au-delà ? Si notre cerveau binaire comprends le pour et le contre, il a en revanche beaucoup de mal à appréhender cet au-delà. Ne pas confondre percept et concept. Ne pas confondre, boire l'hydromel et lorgner le flacon. Le paradoxe se vit, il n'est pas destiné à l'intellect. - Socrate - Saint Jean disait : "Au commencement était le Verbe". J'aime à entendre ce Deviens ce que tu es Nietzschéen, comme un rappel à la source. Voilà ce que je dois devenir : Verbe.
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Oui, il me semble important de se pencher sur la question. Mais où sont les autres ? Ce n'est pourtant pas l'heure de manger. Youhouuuu ?
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Hé bien ! Je m'amuse comme un petit fou. Oui, je suis en guerre. Oui, j'ai des ennemis. Et oui, j'ai des définitions parfois foireuses et parfois sans queue ni tête. J'y travaille, à les épurer. Je recherche certes la maîtrise, mais ne pas maîtriser ne me dérange pas. Voulez-vous que l'on navigue dans cette direction ? "Les quatre ennemis de l'homme qui sont sur le chemin qui a du cœur"... C'est beau. On dirait Nietzsche.
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Quelle est votre définition du paradoxe ?
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Ici mon ennemie n'existe pas, puisque je ne suis pas en guerre contre mon animalité. En d'autres termes, je ne l'accepte pas, et par cette position, elle me pousse à être son ami. C'est ce que j'appelle une guerre "courtoise". Culpabilité ? Ma qué ? Nul besoin de culpabilisé pour se confesser. Je me confesse à mes fesses tous les jours, et elles me répondent : amen. Pourriez-vous m'expliquer comment on peut se surpasser tout en restant "nous-mêmes" ? Quant à DragonBall, j'ai vu ça il y a très longtemps, quand j'étais beaucoup plus jeune. Étant sujet à l’hyperacousie, j'ai toujours préféré les réponses de mes fesses aux très nombreux cris "guerriers" de ce dessin animé. Effectivement. Looooolll
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L'humain est un passage. Il est à pieds-joints entre l'animal et l'ange.
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Pour commencer, je ne vois pas mon animalité comme une ennemie, une tare, un péché. La masturbation, par exemple, fait partie du monde animal et je l'accepte, dans le monde animal. Comme il n'est pas dans mon désir le plus profond de rester un animal, je ne l'accepte pas dans ma "quête" du Surhomme. C'est-à-dire qu'à "terme", le monde animal ne doit plus exister en moi. Je suis donc en guerre contre mon animalité. Mon animalité n'est pas mon ennemie, elle est le pont que je dois traverser, le lion que je dois dresser. C'est une guerre courtoise où la ruse et l'humour sont mes meilleurs alliés, car c'est une guerre qui ne peut être gagnée de front. À vous.
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Il est bon que j'apporte ici une modification à ce qui est dit au-dessus : le suicide est l'opposé du sacrifice, et non pas son contraire. Ceci étant dit, l'homme, selon Nietzsche, n'étant pas un but mais un pont vers le Surhomme, un pont vers la mort de notre animalité, et qu'au passage, il n'y a que ça que nous puissions aimer en l'homme, il m'intéresse de savoir comment vous vivez avec votre animalité ?
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Je n'ai jamais parlé de suicide, me semble-t-il. Le suicide est le contraire du sacrifice. Le Surhomme est un être sacrificiel.
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"Ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître" n'ont plus de "soi". Ils ne peuvent donc que se sacrifier universellement.
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Pourriez-vous développer ?
