Persil-Fleur

Pas seulement, me semble t-il. Je proposerais l'aménagement "quantique" suivant : "Tout nous indique que le secret le plus ultime de l'Univers se cache simultanément dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand ". On sera aisément d'accord sur le fait que rien d'important ne se déroule à notre échelle "newtonienne". On sera également d'accord pour dire qu'autant la singularité initiale du Big bang, que le fait que trois forces fondamentales de l'Univers sur quatre soient liées à l'infiniment petit, nous poussent à comprendre qu'il s'y déroule des évènements majeurs. En revanche les mystères de l'infiniment grand restent insondables et tout aussi fondamentaux. Pour n'en citer que quatre : La réconciliation de la force de gravitation régissant l'infiniment grand avec les trois forces électro-nucléaires régissant l'infiniment petit est probablement un des plus grands mystère et casse-tête à venir, ainsi qu'un éclairage fondamental sur le fonctionnement du monde. Le rôle exact du vide quantique sur l'enfantement de toutes ces particules "fantômes" qui peuplent ensuite l'infiniment petit et interagissent avec notre monde est tout aussi fondamental. Sans les échanges mystérieux avec ce vide, rien ne s'explique, rien ne fonctionne dans l'infiniment petit. Qu'est-ce que la matière noire ? Qu'est-ce que l'énergie noire ? sont des questions cruciales des recherches du LHC, qui restent étroitement corrélées aux mécanismes de l'infiniment grand. De même, le rôle exact de ces objets étranges que constituent les trous noirs figurant au centre de toutes les galaxies est probablement une des clés majeures du fonctionnement de l'Univers et de ses multiples dimensions cachées dont nous commençons à modéliser l'existence. Quel est leur rôle sur la création de particules nouvelles, sur le voyage des particules et sur les échanges éventuels avec des dimensions cachées de l'Univers ou d'autres univers ? Par ailleurs, le Big Bang à l'origine de la création de toutes ces particules est un phénomène lié à l'infiniment grand. En relation avec les trous noirs, zones de compression maximales de l'espace et du temps ? Ne sous-estimons pas l'interaction féconde, contre-intuitive, et étonnante entre l'infiniment petit et l'infiniment grand

Il paraît clair que tout l'Univers observable est amplement régi et descriptible par des lois mathématiques. On ne peut qu'adhérer à la première partie de ton raisonnement. En revanche, il est impossible que ces lois mathématiques permettent de répondre à la question fondamentale de Leibnitz "Pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien". Probablement la question la plus importante, et la plus perspicace de tous les temps. Et qui nous restera encore longtemps inaccessible. Ta théorie est assez proche de la théorie des frères Bogdanov exprimée il y a quelques années dans "Avant le Big Bang" ou dans "L'instant zéro". Ils ont écrit d'autres livres sur le sujet depuis, et leur position a évolué. Leur théorie intéressante était que toute création repose sur une équation mathématique. Pour eux, si l'on remonte aux environs de la singularité initiale et au delà, là où les conditions de l'Univers initial font que toutes les lois mathématiques actuelles ne fonctionnent plus, il leur semble évident qu'on trouvera un autre code mathématique à l'origine du Big Bang. Ils affirment comme toi que les lois mathématiques sont à l'origine de la création de l'Univers. Pourtant, cette affirmation ne peut rester qu'un sentiment, voire une intuition géniale, mais toujours relevant de la métaphysique. Jamais une démonstration logique ou mathématique. Le fameux théorème d'incomplétude de Godel, que tu cites fort justement, empêche qui que ce soit sur Terre, les frères Bogdanov, toi, ou d'autres éminents scientifiques, de démontrer que des lois mathématiques peuvent éclairer la naissance de ce "quelque chose". Comme nous sommes à l'intérieur du "système", il ne nous est pas possible d'appréhender le système. En particulier, les instants qui ont précédé la naissance de ce système. Et même les instants qui ont suivi. Pour pouvoir le faire, il faudrait sortir du système. Godel a également démontré que des propositions à l'intérieur de tout système sont "indécidables". Il est impossible de dire par la logique si elles sont vraies ou fausses. C'est manifestement le cas de ton affirmation. Et c'est une bonne chose ! Après le credo mécaniste et déterministe de scientifiques comme Newton ou Laplace, qui pensaient qu'un certain nombre de lois régissaient tout l'Univers, s'ouvre désormais un monde holistique, indéterminé et débordant de créativité. "Incertitude, indétermination, imprédictibilité, incomplétude, indécidabilité : la science sait désormais qu'elle ne peut pas tout savoir." en reprenant le mot de Jean Staune. Dont je ne saurais jamais assez recommander la lecture du livre, véritable enquête scientifique et philosophique, "Notre existence a -t-elle un sens ? ". C'est passionnant. On y apprend quantité de choses sur des domaines difficiles de la science, comme la réalité du monde à l'échelle quantique. Pour revenir à ton affirmation, la seule chose qu'on puisse dire, c'est que le monde dans lequel nous vivons ne peut être compris à partir de lui-même. Il y a une" incomplétude radicale de ce monde". Il est donc nécessaire de faire appel à un autre niveau de réalité dont on ne sait presque rien... sauf qu'il doit très probablement exister. Quelle que soit la forme, panthéiste, religieuse ou scientifique de cet autre niveau de réalité, chaque chercheur peut y mettre l'intuition profonde qu'il en a. J'aime beaucoup la vision d'Einstein qu'on peut réussir à synthétiser si l'on rassemble ses divers écrits. Elle est géniale en ce sens qu'elle brocarde les idées non rationnelles des hommes, tout en admettant qu'il existe certainement un autre niveau de réalité à identifier derrière la simple réalité mathématique des choses : "Le mot Dieu n'est pour moi rien d'autre que l'expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. " Idée à laquelle tout esprit rationnel ne saurait qu'adhérer. Et pourtant, les lois physico-mathématiques ne suffisent pas, en elle-mêmes, à expliquer le monde... toujours selon Einstein : "N’importe qui de sérieusement impliqué dans la poursuite de la science devient convaincu qu’un esprit est manifeste dans les lois de l’Univers. Un esprit largement supérieur à celui d’un homme, et en face duquel nous, avec nos modestes pouvoirs, devons nous sentir humbles." D'autres ouvrages ouvrent la voie à ce niveau de réalité "externe", aussi bien Hubert Reeves dans "Poussières d'étoiles" que Trinh Xuan Thuan dans "La mélodie secrète". Pour ma part, je trouve infiniment poétique, l'histoire "d'amour" qui peut exister entre deux particules ayant interagi. Si deux particules de lumière ont interagi, elles se souviennent l'une de l'autre. Chacune sait instantanément ce que fait l'autre sans aucune transmission d'information possible, même si elles sont aux deux extrémités les plus opposées de l'Univers... à des milliards d'années lumières l'une de l'autre. Après le désenchantement de l'Univers mécaniste et déterministe "sans signification" proposé par Steven Weinberg, il est rafraichissant d'imaginer un Univers ayant un "sens", quel qu'il soit... y compris si nous ne sommes que des perturbations extérieures à ce sens

Non, ce n'est pas comme ça que ça marche, Bibi. La Bourse crée ou détruit de la valeur "virtuelle ou théorique". C'est un marché d'offre et de demande à part. Essentiellement basé sur des "rumeurs" de développement, des rumeurs de profit ou de perte,... Mais aussi des rumeurs de crise ou d'euphorie des économies mondiales. L'argent des dividendes ne vient pas de la Bourse. C'est une distribution du profit bien réel réalisé par l'entreprise. Il n'y a pas besoin d'être côté en Bourse pour distribuer des dividendes. La majorité des entreprises qui distribuent des dividendes en France ne sont pas en Bourse. Ensuite, ce sont les actionnaires qui votent et décident chaque année quoi faire des bénéfices sur proposition du dirigeant. Investir dans de nouvelles machines et nouveaux projets, recruter d'autres salariés, offrir des primes, augmenter les salaires,... et le reste est mis en réserve ou distribué aux actionnaires. L'entreprise appartient aux actionnaires et pas aux salariés. Sauf quand il y a des salariés actionnaires, ce qui est de plus en plus fréquent dans de nombreuses entreprises. Il est donc logique que les actionnaires décident seul du niveau des dividendes. Comme, tu décides seul ce que tu fais de l'appartement que tu as acheté pour le louer. Ou de l'ensemble de tes biens. Car les actionnaires ont pris des risques considérables en créant une entreprise. En France, 70% des entreprises créées font faillite dans les 5 ans. L'argent de tous ces actionnaires (petits épargnants compris) est perdu. Certains sont ruinés. Les dividendes sont la rémunération du risque capitalistique. Sans dividendes personne ne créerait plus d'entreprises... et il n'y aurait plus d'emploi... donc plus de salariés.

Arrête d'arroser... je suis dessous !

Surtout que nous, on a un avantage sur lui... on connaît une partie de son secret. Mais, chuuuut... il vaut mieux ne rien dire pour ne pas déflorer son sujet. Et le laisser nous embarquer là où il le souhaite.

Ah mais, il fallait le dire tout de suite. Tu es un adepte de "l'herbe et de la petite fumée". Ca te fait probablement un grand point commun avec Kov-Guillom Sera-t-il pour autant le nouveau chaman capable de remplacer Carlos ? Pour l'instant il a disparu... probablement coincé sur Kovania par quelque embouteillage interstellaire.

Cher Don Juan, est-il possible de te demander un peu de mansuétude envers nos faibles âmes terriennes ? J'ai tellement ri à la lecture de la sagesse de tes analyses que cela s'est entendu jusque chez les Kovaniens. A environ un milliard d'années lumière d'ici... soit environ 52 km, si je calcule bien. Pour redevenir un instant sérieux, et poursuivre ton analyse, si le "je" n'est le centre de rien sur Terre, il est en revanche le centre de tout sur Kovania. En effet, tous les "je" là bas jouent au même grand" jeu" du changement. Puisque ce "jeu" est la solution à tous les problèmes de toute nature pouvant survenir sur Kovania. Sur Kovania, le "jeu" est donc au centre de tout... et au centre du "je". Et inversement, la prise en compte de chaque "je" afin de lui procurer la jouissance maximale est au centre du "jeu". C'est ce que les scientifiques terrestres pourraient bientôt qualifier de "Paradoxe quantiquo-spirituel du bonheur sur Kovania ". Le "je"est au centre du "jeu", lui-même étant simultanément au centre du "je".

Ah mince, je n'avais pas percuté !!!! D'ailleurs, ça m'a tellement perturbé que mon sexe a viré au Kovanien. Oh zut, voilà que tu me vois comme une femme... tous mes attributs mâles ont disparu...

Eh bien, à présent nous savons tous qu' @Izanami a une soeur, aussi rousse qu'elle, mais beaucoup moins gâtée par ses parents. Très facétieux, ils ont jugé bon de lui donner un prénom charmant, Kovania, qui vient du slovaque. Dans cette langue, cela signifie principalement "Pièce de fixation". Ce qui, pour une femme, est un prénom certes symboliquement fort, mais peu facile à porter Fort heureusement, ce mot slovaque a d'autres traductions plus poétiques, comme "Quincaillerie de bâtiment" ou bien encore "Accessoire et garniture". Ce qui en dit long sur le brillant futur promis à cette jeune femme.

Cher Kov-Guillom, Je n'aurai qu'un mot, un seul, pour décrire mon plaisir à la lecture de ta proposition d'accouplement aux idées extraterrestres des Kovaniens(ennes) en vue d'un Monde meilleur : passionnant, excitant, exaltant, mystérieux, merveilleux, sensuellement subtil, infiniment séduisant,... ! Ca faisait des siècles que j'attendais ta venue parmi nous... au milieu de la barbarie ambiante des médisances et des insultes...un peu comme l'arrivée du messie... ou la révélation des accords Toltèques Ton message inattendu et non conventionnel, non bien-pensant, est pour tout dire inespéré. Je suis ton humble serviteur pour porter la bêche virtuelle qui fera sauter le Blockhaus des pensées rigides et conformistes ! Bref, tu m'as flanqué une grande claque aux neurones. Et une stimulation non négligeable des 5 sens. Par contre, ton concept semble fort simple à première vue. Assez proche des pensées bouddhistes et épicuriennes, voire dionysiaques, (qui me sont toutes chères), couchant soudain dans le même lit et joignant leurs âmes soeurs. Comme tout concept simple en apparence, il est probable qu'une nébuleuse complexe se cache derrière tes principes. Personnellement, je suis désormais allongé à tes pieds... que je baise... attendant que ta parole vienne nourrir mes espoirs d'épanouissement partagé avec hommes, femmes, plantes, animaux et Kovaniennes Pourrais-tu préciser ce que chacun de tes principes veut dire, Ô Grand Kov ?

Séquence douce en fond de couette... Sous la caresse continue des cordes de la cora... et son climax éjaculationnel dans les 20 dernières secondes... ^^

Merci... J'adore... ça convoque les forces intimes qui montent de l'Afrique profonde. Un reggae-blues sensuel peu commun sur fonds de percus... avec les ricanements des hyènes et les cris des esprits de la nuit. Puis, la cora de Toumani est probablement la plus magique du continent. A trois, avec son fils et M, ils tendent un voile léger et doux sur les coeurs inquiets. Tiens, voilà le fils Sidiki dans ses oeuvres. Plus jeune, plus impulsif... et toujours aussi lascif. Sa caresse démarre en 0:49...

Désolé de te contredire Chat, mais le CAC40 a déjà atteint des sommets bien plus élevés que ces 5700 points. Son plus haut était en l'an 2000, il y a déjà 19 ans, au moment de la "bulle internet" où il a atteint 6944 points. Puis, il est retombé à 2401 points en 2003, ruinant de très nombreux traders capitalistes, mais aussi hélas de très nombreux retraités peu aisés ayant mis leurs économies en Bourse. Je te rassure sur un autre point. Le CAC40 n'a aucune incidence positive ou négative sur le porte-monnaie de la ménagère. C'est un mécanisme économique indépendant purement spéculatif. Les gros bénéfices réalisés par les grands groupes ne garantissent absolument pas un cours de bourse élevé. Et certainement pas les plus élevés au monde. A l'inverse, des sociétés comme Amazon, qui ont passé 90% de leur existence à accumuler les pertes, ont la 2ème capitalisation boursière la plus élevée au monde. En Bourse, une petite société du net comme Whatsapp, avec 55 employés, un seul site physique, et 5 ans d'existence peut valoir 19 milliards de dollars à son rachat en 2014, soit 50% de plus qu'un groupe comme Peugeot avec ses 194 000 employés, ses 100 sites dans le monde et ses 123 ans d'existence. La ménagère peut faire ses courses tranquillement, la Bourse ne lui volera rien. Par contre, la Bourse continuera à ruiner indistinctement des centaines de milliers d'épargnants au revenu riche comme modeste.

Ce qui sera sera...

Ce qui est est...

Comme une blessure sur un visage Un rire sans joie, passée l'ivresse Où brûlent des feux de détresse

Seulement 98% ?... tu ne sembles pas très sûre de ton charme ^^

Tiens c'matin je me lève et mes mains tremblent Et manque de bol pour le pas d'pot J'ai ton sourire collé aux lèvres...

L'ego n'est que la face immergée de l'iceberg. C'est bien de le maîtriser, mais nos plus grandes failles sont en dessous. Les failles émotionnelles, celles qui relèvent des traumatismes de l'enfance, des violences ou des absences des parents, des fractures amoureuses, des souffrances relationnelles, des maladies, des handicaps, des viols, des trahisons, des décès... sont les plus difficiles à museler. Et les plus faciles à exploiter pour les esprits manipulateurs. Nous avançons tels des grands brûlés émotionnels, la peau remplie de plaies multiples, couverte de balafres, mutilée de failles encore béantes. Tout cela recouvrant 95% de la surface de notre esprit. C'est notre plus grande faiblesse. Et en même temps, notre plus grande joie quand deux grands brûlés parviennent à communiquer, du plus profond de leur être.

C'est amusant, tu vois, nous on avait le même sentiment vous concernant. La seule différence c'est que ça ne porte pas sur les mêmes sujets. Les hommes ont leurs "sujets" où ils peuvent être lourds, facile à décoder et à manipuler. Les femmes ont d'autres "sujets", très différents, où elles peuvent être lourdes, faciles à décoder et à manipuler

C'est pas facile de garder son âme d'enfant pour un adulte. Enfant, on vivait insouciant de beaucoup de problèmes matériels et psychologiques. Le regard émerveillé par un papillon exotique qui suit le vent. Soudain, on devient adulte. Et on est plongé dans le monde sérieux des responsabilités en tout genre. Tout est sérieux, et il ne s'agit plus d'avoir la moindre liberté de penser et d'agir différemment des autres, ni hors des sentiers battus. Des murs de conventions sociales se dressent. On se fixe (et on fixe aux autres) des rails à suivre. Tout comportement rêveur, poétique, libertaire, hors des rails, est banni. Et puis, on commence à être bousculés, entaillés, par la vie. Parfois dès l'enfance, mais aussi dans sa vie d'adulte. Entre le sérieux, les préjugés, la méfiance, le doute, le désabusement, le désenchantement, la violence des blessures accumulées, il devient très difficile de s'émerveiller devant les choses et devant les gens. Plus on est adulte, plus on se couvre de rigidité. On perd la capacité à considérer toutes les choses avec une distance amusée. (Comme n'étant pas si importantes que ça en fait).

Bah, on a un peu lu comme tout le monde. Et appris sur le terrain quelques menues choses... que notre tempérament altruiste nous amène à te proposer de tester... afin d'apporter un jugement objectif à la communauté Comme nous ne sommes pas trop fans de la prostitution, on pourrait même fournir gratuitement ce stage de découverte très demandé. Mais, n'en parle pas aux copines !

Il me semble que tu mélanges deux notions différentes. Le "conditionnement" et "l'acceptation sociale". Il n'existe aucun conditionnement millénaire vers la prostitution, agissant à grande échelle et touchant toutes les femmes. Aucune pression millénaire que les hommes exerceraient sur les femmes et leurs propres filles pour les pousser vers la prostitution. C'est même le contraire : la prostitution fait depuis longtemps (400/500 ans ?) l'objet d'une opprobre généralisée. Ainsi que cela a parfaitement été dit par @chanou 34 qui soulignait qu'aucun homme ne voudrait que sa femme ou ses filles soient prostituées. Par contre, depuis toujours la prostitution fait l'objet d'une "acceptation sociale". Au motif identique au mien qu'elle joue un rôle de soupape dans la société, pour diminuer les violences sexuelles. Les gens pensent globalement qu'il y aurait encore plus de violences envers les femmes dans un monde sans prostitution. Plus de pulsions incontrôlables, plus de violences conjugales, plus de viols, plus de crimes sexuels,... Une récente étude du MRU en 2017 montre que la légalisation de la prostitution coïncide avec une baisse du nombre d'agressions sexuelles. A côté des réseaux de prostitution maffieux qui forcent les femmes, il existe des milliers de professionnelles indépendantes. Tu n'as probablement pas vu beaucoup de reportages concernant ces professionnelles. La plupart savent parfaitement ce qu'elles font. Elles ont une personnalité très forte et aucun homme ne leur en impose. Elles sont bien plus armées que la femme "moyenne" pour remettre à leur place les importuns. Elles ne sont pas "conditionnées" par le système, elles utilisent le système pour gagner beaucoup plus d'argent que dans la majorité des métiers des français moyens. Il faut savoir que le revenu moyen d'une prostituée en France est de 7 300 euros par mois. Selon une étude dont les auteurs sont des militants abolitionnistes qui réclament la fin de la prostitution. Le mouvement du Nid et la société d'experts Psytel ont publié un rapport en 2015 sur le coût de cette activité. L'étude, baptisée Prostcost et financée par la Commission européenne, tente d'établir le coût économique et social de la prostitution. Cela pour prendre à revers le mythe d'une "prostitution créatrice de croissance". Cet éclairage financier semble important. Pour 7 300 euros par mois, certains tueraient père et mère... Si tu regardais en parallèle les nombreux reportages sur les dérives du net, tu verrais qu'il y a de plus en plus de jeunes filles avec un bon niveau scolaire qui font des passes occasionnelles pour arrondir leurs fins de mois. Ces jeunes générations ont encore plus de distance avec leur corps que les prostituées traditionnelles. Elles "gèrent ". Pas d'abattage industriel comme de nombreuses prostituées, mais quelques passes choisies à certains moments pour effectuer des achats de fringues, de bijoux, d'ordis, de smartphones,... Elles ne sont conditionnées par aucune fatalité millénaire. Elles décident librement d'exploiter leur corps pour en tirer un profit. Dans un monde où il n'est pas si facile de trouver du boulot et de gagner beaucoup d'argent, les indépendantes font ce choix "relativement" librement. Car nous ne sommes jamais totalement libres dans nos choix. Ca n'empêche pas qu'elles courent plus de risques de viols et violences que dans dans d'autres métiers. Elles disposent aussi d'une protection sociale très insuffisante. C'est un métier qu'on en peut souhaiter à personne, homme ou femme. Mais, " l'abandon" de la femme que tu crains, il est sans doute beaucoup plus fort si on éradique la prostitution. On abandonnera beaucoup plus de femmes à la violence sexuelle qu'aujourd'hui, semble t-il selon les études.

Ce n'était qu'un effet de style. Pour te montrer à quoi ressemble quelqu'un qui utilise comme argument d'autorité "cite tes sources" " Où sont tes sources ?" à tout bout de champ... au lieu de réfléchir et d'argumenter. Tu vois, ça agace... Et ça ne fait pas avancer le débat. C'est juste une "technique" de cisaillage que tu adores utiliser, mais que tu n'apprécies pas en retour... Éternel paradoxe de l'arroseur arrosé