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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Le progressisme en marche arrière.
Fraction a répondu à un(e) sujet de justicesociale1 dans Politique
Bonjour, Le progressisme est une dimension philosophico-politique qui fait vœu d'affranchir qualitativement l'humanité de sa condition, et de son histoire, dans ce qu'elles ont de plus indésirables. Il a toujours existé une bourgeoisie qui voulait transcender la nature, c'est authentiquement cartésien, alors que l'autre, plus humble, ne promeut qu'une adaptation réciproque et symbiotique. Voyez la différence entre un jardin français et un jardin anglais : le jardin français soumet la nature, alors que le jardin anglais cherche la nature. Le comportement administratif de ces deux nations est quelque peu homothétique de cet art, si l'on considère la nature nationale comme la matrice de toute nature. L'idée progressiste est noble en soi, mais il existe vraisemblablement des limites théoriques, morales, et des impossibilités pratiques, à un tel positionnement. La limite théorique, c'est par exemple le rapport entre l'avidité humaine et la ressource naturelle, que nos aînés croyaient égoïstement infinie. La limite morale, quant à elle, peut s'illustrer ainsi : à partir de combien de semaines l'avortement devient un crime, sachant qu'il n'existe vraisemblablement pas de mesure objective ? Si bien que l'Occident contemporain est aujourd'hui proche de différents seuils de rupture, comme tout système soumis à de fortes contraintes. Et certains conservateurs de jadis en deviennent réactionnaires en tous genres. Les progressistes contemporains n'ayant plus d'os à ronger, ils commencent à devenir impudiques. Ils commencent à considérer la pratique sexuelle et la couleur de peau comme des ayants-droit d'exception. A mon humble avis, ça tournera mal, et pour une fois, je reconnaitrai la pertinence et la rigueur du Conseil Constitutionnel lorsqu'il rejettera toute discrimination positive. Cela étant, le sexe féminin n'étant ni une race, ni une classe, ni une religion, mais un invariant métaphysique, la parité administrative est effectivement légitimement ouverte à une grande négociation nationale. La proportionnelle intégrale sera peut-être le moyen démocratique le plus légitime de parvenir à une parité ontologique à laquelle la méritocratie, quelque peu biaisée, n'est pas parvenue. Cordialement, Fraction -
Pourquoi certains athées sont si irrespectueux ?
Fraction a répondu à un(e) sujet de Amalano dans Religion et Culte
Bonjour, Je comprends votre coup de gueule. J'ai moi aussi constaté l'arrogance de certains athées. J'ai même été témoin de scientifiques qui utilisaient l'argument d'autorité, alors qu'ils l'ont combattu lors de l'Inquisition. Lorsque la croyance au Big bang devient une certitude chez certains semi-instruits, elle taxe ses contradicteurs de naïfs. Pourtant, un calcul sommaire mettrait facilement en évidence une probabilité a priori infime. Si je me pose la question du "comment", "où", et "quoi", j'aurais tendance à privilégier un interlocuteur scientifique. Mais si je me pose la question "pourquoi" et "pour qui", l'interlocuteur croyant m'offre un apriori plus empathique. Je suis moi-même athée. Mais si je devais choisir entre Jésus et Nietzsche comme transcendantal, je privilégierait l'inhibition disciplinaire à la démence sans tabou. La civilisation, le comportement social, diplomate, ce sont majoritairement des inhibitions et de l'autodiscipline. Le culte de la puissance, c'est à la foi l'idole de l'adolescence et l'argument du gorille, rien de bien transcendantal donc. L'enjeu de l'éternité, c'est la récursivité : _ Un croyant vous dira que la divinité est récursive, c'est-à-dire auto-justifiée, autoréférente, et auto-génératrice. _ Un scientiste vous dira que c'est le Big bang qui est récursif. _ Un idéaliste ou un solipsiste vous dira que c'est la conscience qui est récursive. Sachant que la preuve n'est que la partie objective de l'évidence, l'approche de cette récursivité devra également être proprement rationnelle et proprement intuitive. Cordialement, Fraction -
_ Bonjour, quelles sont vos compétences pour postuler à cet emploi de cadre ? _ Ben, je suis bourré de certitudes, je suis incapable de me remettre en question, et c'est toujours de la faute de l'autre. Cela dit, je ne prends aucun plaisir obsessionnel à briser les rêves des enfants, même s'ils l'ont bien cherché malgré tout. _ J'ai peut-être un poste qui va se libérer dans le management ubérisé.
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Ce n'est pas de ma bouche que vous entendrez dire que Marine Lepen est fasciste. Nous ne sommes plus au 20ème siècle. Monsieur Poutine a lu ses livres d'histoire à l'envers, de la droite vers la gauche. Marine Lepen a toute mon affection. J'ai envie de lui faire des câlins, comme une grande sœur moralisatrice. Mais je n'ai pas envie de lui confier les clés de l'Elysée. Les défis qui nous attendent vont être douloureux. Ils exigeront des sacrifices. Le populisme saura panser les plaies des plus faibles. Mais il ne saura pas offrir une expertise thérapeutique.
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Ecoute ton père. Choisis ta mère. Le formalisme est viril. La notion est féminine. Monsieur Macron a démontré sa méconnaissance civilisationnelle en déclarant : _ "La culture française n'existe pas." _ " Il faut déconstruire l'histoire de France." _ " La colonisation est un crime contre l'humanité." C'est très problématique pour l'amoureux de la France que je suis. Monsieur Macron est un génie politique et un administrateur hors paire. Mais la conception et la définition de la France prévaut sur la compétence administrative. C'est pour cela que j'ai voté Pécresse au premier tour. Mais voter Lepen serait une aventure très risquée. Madame Lepen n'a pas d'équipe gouvernementale. Elle l'a démontré en nommant virtuellement Dupont-Aignan comme premier ministre en 2017. Madame Lepen n'obtiendra jamais de majorité à l'Assemblée. On sait que le scrutin majoritaire à deux tours favorise les centristes. Voter Lepen, c'est voter pour l'immobilisme et le clientélisme. "Macron fasciste", je n'y crois pas une seule seconde. Savez-vous ce qu'est le fascisme ? Le fascisme est génétiquement antiparlementaire. Certes le 49-3 est un court-circuitage de la démocratie. Mais savez-vous que celui qui en a le plus abusé, c'est Michel Rocard, un gauchiste pragmatique ?
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Je suis en effet à votre antipode : Les élus pêchent par excès de vertu et par déficit de compétences. J'aurais préféré l'inverse. Si vous cherchez le plus incompétent d'un ministère, alors vous devez vous rendre au dernier étage, dans le bureau du ministre lui-même. Oui, ils nous veulent du bien, et même pire. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Mon exigence est plus technique que morale : Je préfère un Sarkosy avec des casseroles plutôt qu'un Dupont-Aignan avec une auréole. Parce que l'abus de pouvoir est consubstantiel au pouvoir. Et parce que l'égoïsme est un gage de cohérence. Je ne connais aucun élu qui possède une compétence en matière d'énergie. Compte tenu de la gravité du problème, c'est pathétique. Les énarques n'ont aucune culture scientifique. Ils passent leur temps à déléguer.
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Votre jugement est manichéen. Dans votre tableau Excel, vous avez une colonne "amis" et une colonne "ennemis". On dirait une gonzesse. C'est trop basic pour moi. Eveillez-vous. L'argent, ce n'est pas le mal. Tant que le plaisir d'argent et le pouvoir de l'argent restent à leur place. L'argent il y en a, l'argent ça se trouve. Les plus difficile, c'est de trouver les compétences et les ressources humaines. Construire une cathédrale à Mayotte ne représenterait pas un défi financier, mais un défi logistique et artisanal. Vous auriez dû lire l'intégralité de mon discours. Ca aurait déniaisé votre sens financier, comme vous savez déniaiser mon immaturité affective. J'adore recevoir des leçons. Celui qui doute est riche de l'autre, alors que celui qui a des certitudes s'appauvrit.
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Bonjour, La génération 68 était faussement humaniste et altruiste. Elle a pollué et endetté ses petits-enfants, non pas pour construire des infrastructures, non pas pour l'investissement productif, mais pour inonder ses services publics et sa dépense sociale. Cette faillite de responsabilité mériterait une bonne tutelle du FMI, il y a des coups de pied à la dépense publique qui se perdent. Comme dirait l'autre : "il n'y a pas d'argent magique". Soit c'est le contribuable, soit c'est nos enfants, soit c'est l'épargnant qui paye. Je serais d'avis de faire payer ces épargnants grabataires en dévaluant, ce serait une justice générationnelle. Mais la BCE est faussement indépendante, elle n'a pas d'homologue exécutif, et sa charte de déontologie est caduque. Oui, il existe un bon PIB et un mauvais PIB : _ Le dérèglement climatique est indexé sur le mauvais PIB. _ Le cash, l'argent liquide, a une odeur de cocaïne, de prostitution, de blanchiment, et de fraude fiscale. _ Les paradis fiscaux ont une vertu anti-démocratique confiscatoire. Les plus grands voyous, ceux qui font le plus de mal à l'humanité, n'habitent pas dans les ghettos. Ils voyagent en classe affaire. Cordialement, Fraction
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Je ne dénie pas le génie nietzschéen, tant le christianisme était initialement naïf. Mais ce sont les femmes qui ont invoqué Jésus Christ. Moi, je m'inscris dans la civilisation chrétienne, et dans son adoration mafieuse de la Vierge Marie. Joseph, c'est le cocu de l'histoire, il n'a pas droit au chapitre. Je suis donc docile à l'autorité féminine et à l'avidité de l'enfant affamé et meurtri. Les femmes de bonnes mœurs nous tiennent par le cœur depuis le début. Alors que les putes nous tiennent par la bite. Les femmes de bonnes mœurs ont des impératifs familiaux transcendantaux. Ce sont elles qui ordonnent la civilisation. La politique virile n'en est que le serviteur indiscipliné. L'avidité c'est combien ? La responsabilité c'est pourquoi ?
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Vos références nietzschéennes ne m'étonnent pas de vous. Il est vrai que Nietzsche a su déniaiser le moralisme chrétien. Mais Nietzsche n'est qu'un contre-pouvoir du moralisme. Il n'est pas un moteur du pragmatisme viril. Et son absolutisation conduit à une virilité pathologique, déséquilibrée, et polluante. L'amour viril, l'amour paternel, l'amour de Darwin, n'est pas un amour au rabais. Ce n'est pas un moindre amour. Lorsque je montre mon carnet de note à mes parents, je préfère la félicitation de mon père à celle de ma mère. Parce que je sais qu'elle a une valeur plus objective. Dieu tolère qu'on doute de lui-même, il tolère qu'on doute de la France. Mais il ne tolère pas qu'on doute de soi-même. Sinon, c'est l'hôpital psychiatrique et son cortège d'infantilisation. Cela signifie qu'on ne se suffit pas à soi-même. Certes, il est préférable de ne jamais montrer qu'on doute de soi-même. Pas même à sa propre femme. Parce que la force et sa prédation précède chronologiquement la morale et la justice. Et pourtant, avouer sa propre faiblesse à sa femme, n'est-ce pas un témoignage d'amour et de reconnaissance ? Comme celui d'un patient à son médecin. Après tout, nous ne sommes pas en guerre. Et ma femme n'est pas ma proie, mais mon élue.
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Bonjour, Je n'ai jamais fait de cadeau à personne, même pas à ma mère. Pourtant j'aime donner. Je ne suis pas né pour consommer, je ne suis pas né pour prendre. Mais j'ai l'impression stupide que montrer ses sentiments c'est offrir son flanc à l'ennemi, à l'adversaire. L'amour fait plus de mal que de bien, chez les gentlemen. L'amour est une discipline et une contrainte, avant d'être une jouissance. L'amour est aussi un instrument de torture. C'est le média préféré du Diable, pour sa qualité pénétrante. Je dois corriger le tir en me remettant en question. Mais pour cela j'aurais besoin d'une femme avec qui je ne suis pas en rivalité, mais en contrat. Je me suis rendu compte, au bout de dix ans de concubinage, que je couchais avec ma sœur, et que je ne pouvais pas la blairer. Politiquement, je ne suis pas un loup, je suis un labrador docile. Je lèche les doigts de pieds de mèmère avec tout plein d'amour. Mais l'autre est un stress permanent. Lorsque j'invite quelqu'un chez moi, sa présence me stresse. Parce que cette présence est à la fois un tabou oppressant et un moteur exigeant. Suis-je à la hauteur ? Ce miroir de moi-même m'inquiète. Ai-je vraiment envie de voir la réalité en face ? Cordialement, Fraction
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Je viens de vous signaler au modérateur. Vous allez probablement être exclu du forum. Ce sera plus hygiénique pour nous. Mais cela ne résoudra pas votre problème. Vous devez solliciter une assistance médicale.
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Ce que vous dites depuis le début est inepte. Vous avez des problèmes psychiatriques. Vous devez consulter un spécialiste. La société est débordée. Les hôpitaux psychiatriques sont saturés. Et les fous sont en liberté. Personne ne vous juge. Vous êtes victime et non coupable. Mais votre intellect est trop faible pour résister à la violence de la société. Vous devez être pris en charge.
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Votre indice de pollution dépasse la normale. Il est de mon devoir d'alerter la police écologique. Vous êtes sujet à une amende forfaitaire de 135 euros. Mais étant votre avocat, je plaiderai l'irresponsabilité pénale.
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Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer. Deux messieurs très gentils vont venir vous chercher. Ils vous conduiront dans une grande maison de campagne protégée par des barbelés. Parce que vous avez besoin de repos et de calme.
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Il y a de la friture sur la ligne. Les mots de votre discours ont été accidentellement mélangés, et ils ne veulent plus rien dire.
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Si le désaccord n'est que sémantique, il n'a pas grand intérêt. Si vous aviez fait vos classes à l'armée, vous comprendriez peut-être ma nuance. C'est un peu la même nuance qu'entre autorité et autoritarisme.
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"Tiens, chérie tu peux faire à manger, j'ai la flemme." Ca, c'est de la docilité. "Eh bobonne, ils sont où les casse-dalles ?" Ca c'est de la soumission.
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Bonjour, Non, c'était une emmerdeuse. C'est son ontologie qui était plastique, et c'était mon focus qui la transcendait. Mon focus, c'est ma volonté en aval, mais c'est préalablement mon réalisme, qui présume l'amont. Or, mon réalisme est parfois antipathique. Je n'aime pas les femmes soumises, j'ai l'impression de manger un knacki purée. Il ne faut pas confondre docilité et soumission. Ma viande préférée, c'est le poulet, c'est une viande tendre, mais elle m'oppose néanmoins une contrainte excitante. Ma mère n'était pas assez exigeante. Le plus difficile à amortir, c'est le jugement des femmes. Mais on n'empêche pas un chien d'aboyer, on n'empêche pas un homme de diagnostiquer, on n'empêche pas une femme de juger. C'est contre-nature. Mais ça fait mal de se manger la vérité d'un jugement sexuellement différent. Surtout les adjectifs qualificatifs. Le pire c'est "gros naze", là ça veut dire que je ne suis vraiment pas à la hauteur. Cordialement, Fraction
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J'ai transcendé, métamorphosé, et détourné le destin de ma première femme. Si bien qu'elle m'était faite sur mesure. Mais elle était faite pour moi à 20 ans, pas à 40. Elle était musulmane, et Dieu sait que les musulmans aiment avec passion. Mais l'amour passionnel, c'est bien quand on a 20 ans. Mais à 40 ans, on se rationnalise, en évitant de pourrir. En espagnol, "attendre" signifie "espérer". J'attends ma seconde femme, en gros j'espère la générosité de la vie, sans y croire. Ma vie a plutôt choisi la guerre, à laquelle je suis à la hauteur, et à laquelle je suis addict. Il est plus aisé d'être à la hauteur de ses ennemis que d'être à la hauteur de ses amis. Or, la guerre est un stress, et le stress est anti-libidinal pour les gentlemen.
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Il y a plus de belles femmes que d'hommes riches. Si une femme n'a que sa beauté pour elle, c'est dérisoire. Au bout d'un moment, la sexualité devient une corvée. On fait l'amour le samedi, en position du missionnaire. En revanche, on discute avec sa femme au moins une heure par jour. Si votre femme n'a pas de conversation, ça devient problématique. L'intelligence n'a rien à voir là-dedans. Il s'agit là d'éloquence et de références historiques, quotidiennes, et culturelles.
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Bonjour, Le désir a une racine réaliste : Sur une île déserte, l'envie de fumer est moins oppressante, parce qu'on sait que c'est impossible. La jouissance a une racine réaliste : Il n'y a pas de branlette réussie sans scénario crédible. Si bien qu'une femme peut effectivement être trop belle, ou trop belle pour moi. Parce qu'elle en devient surréaliste, et que mon focus la perçoit comme une illusion. Et franchement, ne trouvez-vous pas que les top modèles ressemblent à du plastique manufacturé ? En outre, la beauté peut évoquer une absence de contrainte. Un visage modérément endolori évoque un vécu sympathique. Monsieur Sarkosy a un visage endolori, alors que Monsieur Macron est pourvu d'une beauté vierge. Lequel se prend des claques ? Lequel suscite l'antipathie ? Le délit de belle gueule insouciante peut irriter les petits monstres, comme la niaiserie irrite les loups et les sorcières. L'important, c'est de conserver l'envie de séduire, sinon on pourrit dans le célibat. Ca a le même effet qu'un monopole : Celui qui est en situation de monopole perd l'envie de séduire, puis pourrit inéluctablement. Il va s'autodiscipliner 15 jours, puis il se fera une raison de sa corruption. Il va éjecter les moralisateurs de son exécutif. L'envie de séduire agit comme un contre-pouvoir. Cordialement, Fraction
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Bonjour, Un bébé qui ne pleure pas n'a pas de lait. Mes parents étaient divorcés. Mon père aime les enfants, mais il n'aime pas les pleurnichards. Et curieusement, lorsque j'allais chez mon père, je n'avais jamais envie de pleurer. Il existe une culture victimaire tenace. Cette culture consiste en un concours de cicatrices : " _Moi, j'ai plus souffert que toi, j'ai une cicatrice de trois mètres de long ! _ Ouais, ben moi, je suis bien dans ma peau, tout me réussit, je te méprise, et je le vaux bien." "_ Eh les copains, je peux jouer avec vous ? _ Ben oui, mais puisque tu manques d'éloquence, et que tu ne sais jouer aucun rôle, tu joueras la victime. _ Mais aïe, tu me fais mal !!! _ Ah, ça tu sais bien le jouer, j'ai peut-être un rôle pour toi. _ Pourquoi c'est toujours moi qui me fais bizuter ? Moi aussi j'ai envie de me marrer ! _ Parce que tu es né pour subir. " Le Diable, avec qui je suis intime par la force des choses, se définit par sa nuisance et sa pleurnicherie. Un peu comme un syndicaliste sans limite intrinsèque. Les rappeurs racailles, aussi virils soient-ils, aussi grosses les aient-ils, passent le plus clair de leur temps à pleurnicher. Ils créent leur propre malheur en fumant du shit dès 14 ans, en détruisant leurs commerces, leurs services publics, et leurs espoirs. La dépression menace même les plus forts d'entre nous. Les assistantes sociales, les psychiatres, et les religions n'ont pas de solutions. Ils n'ont que des chemins à indiquer. Ce qui fait la différence entre un Michel Houellebecq et un Alain Soral, c'est l'autodiscipline. On ne sort pas indemne de l'enfer, mais quand certains s'y complaisent, d'autres luttent pour en sortir. Ma recette personnelle, c'est le cynisme envers soi-même. Cordialement, Fraction
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La sagesse est aussi faite d'impostures et d'arnaques. Mon fils croit que je sais tout, et que je suis infaillible. Ma femme croit que je suis un cow-boy insensible à la contrainte. Le lion croit que je suis le roi de animaux, simplement parce que je suis debout. Pourtant je suis une proie facile : Une fillette de 12 ans peut me faire pleurer, et trois chiens peuvent me bouffer. Il faut y aller au culot, il faut y aller au bluff. Les sémites et les commerçants ont tout compris. Le salut n'est pas dans la Vérité, mais dans la suggestion. Une race humaine qui croit ce qu'elle voit au cinéma, qui pleure face à la mort du héros, ne mérite pas d'être libre. Tu as fédéré les moutons français, et j'en fais amende honorable : tu es le mâle alpha. Mais ma frustration est réelle. Nous ne sommes pas en guerre. Mais je sais que je peux bouffer ton élite toute crue. Qui s'y crotte de bique.
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Ca fait au moins trente ans que je n'ai commis aucun crime. J'ai droit à l'oubli. Aujourd'hui je me suis reconverti dans l'arnaque. Je fais cracher les vieux contre quelques prestations infirmières. Je leur fais vendre leur résidence secondaire contre quelques biscottes non beurrées. Voyez comme j'ai mûri.