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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Ma psychiatre m'a offert un séjour curatif chez les Télétubbies. Le bilan est catastrophique : Les Télétubbies suscitent en moi une pulsion de mass-shooting obsessionnelle. Est-ce normal, docteur ? Est-il humainement tolérable de traiter nos enfants comme des débiles mentaux ? Même avec 3 grammes dans le sang, j'ai encore suffisamment de lucidité pour discerner la tentative corruptrice de ces marionnettes perverses. Nos enfants valent mieux que ça.
  2. Bonsoir, Evidemment qu'il faut aller voter aux législatives. Ne pas voter, c'est laisser votre voisin vous infantiliser. Traditionnellement, l'électorat offre la majorité au président élu. Si Monsieur Macron n'obtient pas sa majorité, alors nous aurons droit à 5 ans d'immobilisme. En France, nous n'avons pas la culture de la coalition, comme en Allemagne. C'est peut-être une immaturité politique. Le scrutin majoritaire à 2 tours favorise les centristes, par la mécanique du report des voix. Or, le centre, c'est LaRem, et Macron en est le totem unanime et fascinant. Son coup de génie de 2017 est peut-être en train de cristalliser un parti unique, ce qui serait regrettable pour la France. Mais on n'en est pas encore là. Mais l'Assemblée, c'est avant tout la caution du gouvernement. Je ne pense pas que la France ait besoin de nouvelles lois. Il n'y a pas assez de pieuvres dans l'océan pour alimenter les stylos des gratte-papier de l'Assemblée. La France a besoin de projets et d'un cap exécutif. Parce que les années qui viennent ne sentent pas bon. Je sais que Monsieur Macron n'est pas un caïd de la sécurité. Elitiste et géniocrate, il préfère s'adresser aux adultes responsables. Mais il devra se faire violence s'il ne veut pas subir l'histoire comme la France l'a subi depuis 3 quinquennats. Cordialement, Fraction
  3. Sale temps pour les Chevaliers Jedi. Et les Flower Power peinent à vendre quelques brins de muguet le 1er mai. La première moitié du 20ème siècle était traumatisante. Or le traumatisme rend provisoirement le jugement irrationnel. Il nous a fait confondre les chiens et les loups. Or, les chiens protègent le troupeau, alors que les loups le déciment. Un biais cognitif nous a fait discerner Hitler comme un homme politique. Mais Hitler n'était pas un homme politique, c'était autre chose. Le diagnostiquer reviendrait à l'objectiver. Le neurone du mal est exclu par mille et un dispositifs, mécanistes et finalistes. Mais le neurone du bien est poreux, il manque d'exclusivité, et sa tolérance nous trahit. Le côté obscur nous soumet parfois un choix sadique entre le traitre et le connard. Le connard est exclusif à l'excès, et le traitre est inclusif à l'excès.
  4. La vérité est impudique par essence. Or, les médias traditionnels sont bourrés de tabous et d'inhibitions. C'est pourquoi il faut bien choisir son média avant de l'exprimer. Comparée à la génération Gabin, Ventura, Blier, Montand, il est vrai que la nouvelle génération est plus androgyne. Personnellement, je m'en réjouis. Les charismatiques virent facilement à la corruption, et ils s'arrangent avec la vérité. Un peu d'hystérie homéopathique, un peu de transparence, un miroir introspectif, est susceptible d'assainir notre hygiène morale.
  5. Beaucoup confondent racisme et ethnologie. Le racisme est la revendication d'une inégalité des droits entre les races. Alors que l'ethnologie n'est que la mesure de leurs attributs. Oui, monsieur Zemmour a déclaré que les personnes d'origine immigrée étaient surreprésentées en prison. Ce qui ne veut évidemment pas dire que les personnes d'origine immigrée sont des délinquants. Mais est-ce la faute de Zemmour, ou de ceux qui l'ont interprété ? J'avoue que je ne connais pas l'histoire par cœur. Il s'agit là d'un problème de logique formelle : Toutes les roses sont des fleurs, mais toutes les fleurs ne sont pas des roses. Enormément de gens font la même erreur en confondant implication et équivalence. Même le verbe "être" français recèle cette ambivalence.
  6. Bonjour, Je ne suis pas sectaire. Mon pathos politique couvre l'ensemble de l'offre, de Mélenchon à Zemmour. Mais le pathos n'est que le problème, et non la solution. J'ai reconnu en Pécresse et Macron des personnalités et des programmes plus prompts à résoudre les problèmes dans leur globalité, sachant que je donne priorité au problème énergétique par rapport au problème démographique pour l'instant. Initialement, la théorie du grand remplacement est complotiste, mais son usage populaire l'a amputé de cet aspect. Il ne s'agit plus que d'une mesure démographique. Cordialement, Fraction
  7. Monsieur Zemmour a dit quelques bêtises en tant qu'intellectuel. Moi-même, qui me prétends intellectuel, j'ai dit beaucoup de bêtises. Si l'on pouvait mettre toutes mes conneries bout à bout, on pourrait traverser l'Atlantique. Mais un intellectuel n'est pas un engagé. Ce n'est qu'un spéculateur, un promoteur. Dès lors que Monsieur Zemmour s'est engagé en politique, il s'est engagé à ne plus dire de conneries. Il s'est engagé dans un esprit fédérateur, voire consensuel. C'est trop facile de la part d'un journaliste de reprocher les contradictions d'un homme 10 ans plus tard. L'intellect est évolutif, et personne n'a la science infuse. L'intelligence est un travail de tous les jours, et sa maturation n'est jamais définitive. Sauf chez les dictateurs.
  8. Hou la la Vous me prêtez une appartenance à l’extrême-droite qui n’existe que dans votre interprétation fallacieuse. Vous tentez de me définir par appartenance. Or un intellectuel ne se définit pas par appartenance. Il se définit par cohérence. Je ne suis ni corporatiste ni un apparatchik. Là où je vous rejoins, c’est que le vote Lepen du 2ème tour, comparé à celui de 2017, met en contraste le vote des péri-urbains. Ce seraient donc les sympathisants des gilets jaunes qui auraient fait la différence au 2ème tour, comparé à 2017. Oui, les immigrés gagnent à être connus, et la cartographie électorale le prouve. Mais ais-je dis le contraire, ou est-ce vous qui me l’avez fait dire insidieusement et idéologiquement ? Mais ce bilan est trop réducteur pour notre débat qui se veut au-dessus de ces considérations électoralistes. Je dois vous avouer, afin de refreiner vos ardeurs antipathiques, que j’ai voté Pécresse au 1er tour, et Macron au 2ème tour. J’ai fait part de mon expérience personnelle qui n’a aucune valeur nationale, et je le sais, bien qu’elle ait une valeur locale. Vous fustigez Monsieur Zemmour avec une arrogance antidémocratique. Le seul tort de Monsieur Zemmour aurait été de faire passer la Nation avant la République ? Mais quoi de plus légitime ? La Nation existait avant la République et avant même la démocratie. Et chaque français devrait espérer qu’elle existera après elles.
  9. L'africanité est riche de nombreuses qualités. Jamais un français d'origine africaine ne dénoncera son voisin à la gestapo. Les africains savent parler aux femmes. Les africaines savent revendiquer. Mais il serait simpliste de réduire l'africanité à sa seule race. Tout comme il existe une multitude d'Amériques, il existe une multitude d'Afriques. Les étoiles semblent simples par leur distance, pourtant elles renferment une extrême complexité équationnelle. Les africains de l'ouest ont une conscience politique exceptionnelle. Il ne leur manque plus que la démocratie. Mais je suis d'accord avec vous : l'immigration intra-européenne est préférable à l'immigration extracontinentale. C'est une question d'assimilation et d'identité. Sauf que la population européenne vieillit de toute part, alors que la population africaine rajeunit. Les libéraux sont alors en opposition avec les nationaux. Moi-même, je suis libéral, mais mon nationalisme précède mon libéralisme. Et c'est la nation qui doit toujours avoir raison à la fin. C'est existentiel, parce que la Nation est notre matrice.
  10. Bonjour, Oui, de nos jours, et compte tenu de la situation sociologique, les délinquants d'origine immigrée jouent contre eux-mêmes, contre leur commune, et contre leur homologues ethniques. Tout comme les terroristes islamistes jouent contre leur propre religion en la salissant de façon indélébile. Est-il encore utile de répéter qu'il s'agit d'une infime minorité qui ne représente qu'elle-même ? Mais l'impact neurologique et médiatique n'a souvent que faire de cette non-représentativité. Parce que le traumatisme conduit à l'irrationnalité du jugement, et qu'il faut beaucoup de temps et d'introspection pour rationnaliser un traumatisme. Il fut un temps où les identitaires étaient d'affreux fachos avides de stress et de violence. J'ai moi-même assisté à une ratonnade gratuite de hooligans abrutis. Mais le temps a fait affluer des hommes et des femmes de valeurs vers les mouvements identitaires. La faute à une fracture identitaire citoyenne, à une immigration incontrôlée, à une rupture du contrat social, à un dénigrement de la Nation. Je suis blanc, de classe moyenne, français depuis 72 générations, mon grand-père c'est Vercingétorix, et j'ai habité Sarcelles les 25 premières années de ma vie. Je n'ai jamais aimé cette ville, et j'ai vite compris qu'il valait mieux rester dans ma chambre le plus possible, surtout passé une certaine heure. Tous mes amis blancs et juifs ont quitté cette ville dès qu'ils l'ont pu, probablement parce que nous sommes des proies faciles et privilégiées par les prédateurs, et que cette ville est devenue synonyme de déchéance sociale. La ghettoïsation ethnique est donc un phénomène qui s'entretient lui-même à cause d'une minorité délinquante rédhibitoire. Mon père, âgé de 75 ans, n'avait jamais entendu parlé de racket avant que je n'en sois victime. Les baby-boomers vivent encore dans l'illusion de la lutte des classes, à laquelle il serait dangereux de substituer une lutte des races ou des sexes. A la lutte multigenre, il faut opposer la cohésion, et notamment la cohésion nationale. Les français d'origine immigrée ne sont pas assignés au vote Mélenchon, et ils sont les bienvenus dans le camp national, voire dans le camp des identitaires. Ces nationalistes "ethniques" sont même animés d'un complexe, qui les pousse à être plus français que les français, comme s'ils avaient des choses à prouver. C'est sans doute le complexe Zemmour. Cordialement, Fraction
  11. Oui, L'Education Nationale a une ligne éditoriale. Je la qualifierais d'antifasciste et d'anticolonialiste. Si j'étais historien, sans doute aurais-je les moyens de contester cette ligne. Mais cette contestation serait purement intellectuelle. Or, l'EN est aussi un acteur subjectif, et le professorat promeut souvent des professeurs plus ou moins engagés. Qu'il y ait une surreprésentation de gauchistes dans telle ou telle discipline n'est pas dérangeant en soi. Dans les sciences humaines, on trouvera plutôt des humanistes, et dans les sciences exactes on trouvera plutôt des objectivistes. Dans la police, on trouvera plutôt des rigoristes, et chez les artistes on trouvera plutôt des libertaires. Tout ceci m'apparait parfaitement régulier et légitime. Juger cet état de fait reviendrait à juger la nature, ce qui me semble inapproprié, voire inepte.
  12. Bonjour, L'objectivité existe-t-elle ? L'objectivité ressemble à un rapport de police insipide. Le moindre adjectif qualificatif est déjà un jugement moral, une essentialisation, un parti pris. Le simple fait de cautionner la Révolution française, de prendre parti sur l'impérialisme napoléonien, ou sur l'idéal trotskiste, est déjà une lecture légitimement biaisée. Evidemment que le professeur a le droit d'être partial, à condition de ne pas trahir la ligne de l'EN, en surreprésentant les qualités d'un Mussolini par exemple. Il a même le devoir d'être subjectif, face à un élève vierge de mémoire et enclin à interpréter l'histoire avec le prisme de Call of Duty.
  13. L'interprétation est indissociable de la mesure. Si vous entrez dans une maison, et que vous apercevez un soutien-gorge, alors vous allez déduire une présence féminine. Si vous tombez sur un nounours, alors vous allez déduire la présence d'un ou plusieurs enfants. Vous n'imaginez pas tout ce que les scientifiques ont réussi à déduire à partir de la momie Ötzi. Au-delà des inductions, il y a les dimensions. L'histoire regorge de dimensions interprétatives. L'humilité du chercheur consiste à renoncer à toute certitude sans renoncer à la spéculation hypothétique. Et la dimension matricielle serait l'hypothétique sens de l'histoire, comme le rapport de l'homme à sa condition, le niveau d'énergie, ou le niveau de conscience.
  14. Bonjour, Le christianisme répond du triptyque « fidèles – Eglise - textes sacrés ». L’Education Nationale répond du triptyque « parents d’élèves – Ministère - professorat ». Il s’agit là de deux grammaires universelles et homothétiques. Il serait régulier que chacun de ces acteurs reste à sa place. La Vérité n’est pas un dû, et l’EN n’est pas un service public. L’EN s’inscrit dans un scénario civilisationnel. L’exécutif fait des arbitrages, comme l’enseignement de la Théorie de l’évolution. L’Assemblée n’a pas son mot à dire, quand bien même le peuple serait majoritairement créationniste. L’école élémentaire est aussi un dressage, qui s’adresse à des petits singes immatures. On ne nait pas homme, on le devient. Or l’homme est un animal social docile à l’autorité. La première des hygiènes, c’est l’hygiène morale. La première des disciplines, c’est la discipline mentale. L’ennemi de l’intelligence, ce n’est pas la bêtise. Vive les cons. Celui qui n’aime pas les cons, celui qui n’aime pas la médiocrité, n’aime pas les enfants. Or celui qui n’aime pas les enfants est un connard. L’ennemi de l’intelligence, c’est la gratuité, la gratuité déclarative notamment. Seul le professeur a droit à cette gratuité déclarative. Parce qu’il existe un pan de la vérité qui est d’essence initiatique, et non démonstrative, et non expérimentale. Je pense à l’histoire-géographie notamment. L’histoire se lit, mais l’histoire s’interprète aussi. Le professeur a le droit de donner un sens à l’histoire, même si le débat fait rage au sein du professorat. L’autorité ne doit pas douter devant les élèves, mais dans son entre-soi. Cordialement, Fraction
  15. Bonjour, Le progressisme est une dimension philosophico-politique qui fait vœu d'affranchir qualitativement l'humanité de sa condition, et de son histoire, dans ce qu'elles ont de plus indésirables. Il a toujours existé une bourgeoisie qui voulait transcender la nature, c'est authentiquement cartésien, alors que l'autre, plus humble, ne promeut qu'une adaptation réciproque et symbiotique. Voyez la différence entre un jardin français et un jardin anglais : le jardin français soumet la nature, alors que le jardin anglais cherche la nature. Le comportement administratif de ces deux nations est quelque peu homothétique de cet art, si l'on considère la nature nationale comme la matrice de toute nature. L'idée progressiste est noble en soi, mais il existe vraisemblablement des limites théoriques, morales, et des impossibilités pratiques, à un tel positionnement. La limite théorique, c'est par exemple le rapport entre l'avidité humaine et la ressource naturelle, que nos aînés croyaient égoïstement infinie. La limite morale, quant à elle, peut s'illustrer ainsi : à partir de combien de semaines l'avortement devient un crime, sachant qu'il n'existe vraisemblablement pas de mesure objective ? Si bien que l'Occident contemporain est aujourd'hui proche de différents seuils de rupture, comme tout système soumis à de fortes contraintes. Et certains conservateurs de jadis en deviennent réactionnaires en tous genres. Les progressistes contemporains n'ayant plus d'os à ronger, ils commencent à devenir impudiques. Ils commencent à considérer la pratique sexuelle et la couleur de peau comme des ayants-droit d'exception. A mon humble avis, ça tournera mal, et pour une fois, je reconnaitrai la pertinence et la rigueur du Conseil Constitutionnel lorsqu'il rejettera toute discrimination positive. Cela étant, le sexe féminin n'étant ni une race, ni une classe, ni une religion, mais un invariant métaphysique, la parité administrative est effectivement légitimement ouverte à une grande négociation nationale. La proportionnelle intégrale sera peut-être le moyen démocratique le plus légitime de parvenir à une parité ontologique à laquelle la méritocratie, quelque peu biaisée, n'est pas parvenue. Cordialement, Fraction
  16. Bonjour, Je comprends votre coup de gueule. J'ai moi aussi constaté l'arrogance de certains athées. J'ai même été témoin de scientifiques qui utilisaient l'argument d'autorité, alors qu'ils l'ont combattu lors de l'Inquisition. Lorsque la croyance au Big bang devient une certitude chez certains semi-instruits, elle taxe ses contradicteurs de naïfs. Pourtant, un calcul sommaire mettrait facilement en évidence une probabilité a priori infime. Si je me pose la question du "comment", "où", et "quoi", j'aurais tendance à privilégier un interlocuteur scientifique. Mais si je me pose la question "pourquoi" et "pour qui", l'interlocuteur croyant m'offre un apriori plus empathique. Je suis moi-même athée. Mais si je devais choisir entre Jésus et Nietzsche comme transcendantal, je privilégierait l'inhibition disciplinaire à la démence sans tabou. La civilisation, le comportement social, diplomate, ce sont majoritairement des inhibitions et de l'autodiscipline. Le culte de la puissance, c'est à la foi l'idole de l'adolescence et l'argument du gorille, rien de bien transcendantal donc. L'enjeu de l'éternité, c'est la récursivité : _ Un croyant vous dira que la divinité est récursive, c'est-à-dire auto-justifiée, autoréférente, et auto-génératrice. _ Un scientiste vous dira que c'est le Big bang qui est récursif. _ Un idéaliste ou un solipsiste vous dira que c'est la conscience qui est récursive. Sachant que la preuve n'est que la partie objective de l'évidence, l'approche de cette récursivité devra également être proprement rationnelle et proprement intuitive. Cordialement, Fraction
  17. _ Bonjour, quelles sont vos compétences pour postuler à cet emploi de cadre ? _ Ben, je suis bourré de certitudes, je suis incapable de me remettre en question, et c'est toujours de la faute de l'autre. Cela dit, je ne prends aucun plaisir obsessionnel à briser les rêves des enfants, même s'ils l'ont bien cherché malgré tout. _ J'ai peut-être un poste qui va se libérer dans le management ubérisé.
  18. Ce n'est pas de ma bouche que vous entendrez dire que Marine Lepen est fasciste. Nous ne sommes plus au 20ème siècle. Monsieur Poutine a lu ses livres d'histoire à l'envers, de la droite vers la gauche. Marine Lepen a toute mon affection. J'ai envie de lui faire des câlins, comme une grande sœur moralisatrice. Mais je n'ai pas envie de lui confier les clés de l'Elysée. Les défis qui nous attendent vont être douloureux. Ils exigeront des sacrifices. Le populisme saura panser les plaies des plus faibles. Mais il ne saura pas offrir une expertise thérapeutique.
  19. Ecoute ton père. Choisis ta mère. Le formalisme est viril. La notion est féminine. Monsieur Macron a démontré sa méconnaissance civilisationnelle en déclarant : _ "La culture française n'existe pas." _ " Il faut déconstruire l'histoire de France." _ " La colonisation est un crime contre l'humanité." C'est très problématique pour l'amoureux de la France que je suis. Monsieur Macron est un génie politique et un administrateur hors paire. Mais la conception et la définition de la France prévaut sur la compétence administrative. C'est pour cela que j'ai voté Pécresse au premier tour. Mais voter Lepen serait une aventure très risquée. Madame Lepen n'a pas d'équipe gouvernementale. Elle l'a démontré en nommant virtuellement Dupont-Aignan comme premier ministre en 2017. Madame Lepen n'obtiendra jamais de majorité à l'Assemblée. On sait que le scrutin majoritaire à deux tours favorise les centristes. Voter Lepen, c'est voter pour l'immobilisme et le clientélisme. "Macron fasciste", je n'y crois pas une seule seconde. Savez-vous ce qu'est le fascisme ? Le fascisme est génétiquement antiparlementaire. Certes le 49-3 est un court-circuitage de la démocratie. Mais savez-vous que celui qui en a le plus abusé, c'est Michel Rocard, un gauchiste pragmatique ?
  20. Je suis en effet à votre antipode : Les élus pêchent par excès de vertu et par déficit de compétences. J'aurais préféré l'inverse. Si vous cherchez le plus incompétent d'un ministère, alors vous devez vous rendre au dernier étage, dans le bureau du ministre lui-même. Oui, ils nous veulent du bien, et même pire. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Mon exigence est plus technique que morale : Je préfère un Sarkosy avec des casseroles plutôt qu'un Dupont-Aignan avec une auréole. Parce que l'abus de pouvoir est consubstantiel au pouvoir. Et parce que l'égoïsme est un gage de cohérence. Je ne connais aucun élu qui possède une compétence en matière d'énergie. Compte tenu de la gravité du problème, c'est pathétique. Les énarques n'ont aucune culture scientifique. Ils passent leur temps à déléguer.
  21. Votre jugement est manichéen. Dans votre tableau Excel, vous avez une colonne "amis" et une colonne "ennemis". On dirait une gonzesse. C'est trop basic pour moi. Eveillez-vous. L'argent, ce n'est pas le mal. Tant que le plaisir d'argent et le pouvoir de l'argent restent à leur place. L'argent il y en a, l'argent ça se trouve. Les plus difficile, c'est de trouver les compétences et les ressources humaines. Construire une cathédrale à Mayotte ne représenterait pas un défi financier, mais un défi logistique et artisanal. Vous auriez dû lire l'intégralité de mon discours. Ca aurait déniaisé votre sens financier, comme vous savez déniaiser mon immaturité affective. J'adore recevoir des leçons. Celui qui doute est riche de l'autre, alors que celui qui a des certitudes s'appauvrit.
  22. Bonjour, La génération 68 était faussement humaniste et altruiste. Elle a pollué et endetté ses petits-enfants, non pas pour construire des infrastructures, non pas pour l'investissement productif, mais pour inonder ses services publics et sa dépense sociale. Cette faillite de responsabilité mériterait une bonne tutelle du FMI, il y a des coups de pied à la dépense publique qui se perdent. Comme dirait l'autre : "il n'y a pas d'argent magique". Soit c'est le contribuable, soit c'est nos enfants, soit c'est l'épargnant qui paye. Je serais d'avis de faire payer ces épargnants grabataires en dévaluant, ce serait une justice générationnelle. Mais la BCE est faussement indépendante, elle n'a pas d'homologue exécutif, et sa charte de déontologie est caduque. Oui, il existe un bon PIB et un mauvais PIB : _ Le dérèglement climatique est indexé sur le mauvais PIB. _ Le cash, l'argent liquide, a une odeur de cocaïne, de prostitution, de blanchiment, et de fraude fiscale. _ Les paradis fiscaux ont une vertu anti-démocratique confiscatoire. Les plus grands voyous, ceux qui font le plus de mal à l'humanité, n'habitent pas dans les ghettos. Ils voyagent en classe affaire. Cordialement, Fraction
  23. Je ne dénie pas le génie nietzschéen, tant le christianisme était initialement naïf. Mais ce sont les femmes qui ont invoqué Jésus Christ. Moi, je m'inscris dans la civilisation chrétienne, et dans son adoration mafieuse de la Vierge Marie. Joseph, c'est le cocu de l'histoire, il n'a pas droit au chapitre. Je suis donc docile à l'autorité féminine et à l'avidité de l'enfant affamé et meurtri. Les femmes de bonnes mœurs nous tiennent par le cœur depuis le début. Alors que les putes nous tiennent par la bite. Les femmes de bonnes mœurs ont des impératifs familiaux transcendantaux. Ce sont elles qui ordonnent la civilisation. La politique virile n'en est que le serviteur indiscipliné. L'avidité c'est combien ? La responsabilité c'est pourquoi ?
  24. Vos références nietzschéennes ne m'étonnent pas de vous. Il est vrai que Nietzsche a su déniaiser le moralisme chrétien. Mais Nietzsche n'est qu'un contre-pouvoir du moralisme. Il n'est pas un moteur du pragmatisme viril. Et son absolutisation conduit à une virilité pathologique, déséquilibrée, et polluante. L'amour viril, l'amour paternel, l'amour de Darwin, n'est pas un amour au rabais. Ce n'est pas un moindre amour. Lorsque je montre mon carnet de note à mes parents, je préfère la félicitation de mon père à celle de ma mère. Parce que je sais qu'elle a une valeur plus objective. Dieu tolère qu'on doute de lui-même, il tolère qu'on doute de la France. Mais il ne tolère pas qu'on doute de soi-même. Sinon, c'est l'hôpital psychiatrique et son cortège d'infantilisation. Cela signifie qu'on ne se suffit pas à soi-même. Certes, il est préférable de ne jamais montrer qu'on doute de soi-même. Pas même à sa propre femme. Parce que la force et sa prédation précède chronologiquement la morale et la justice. Et pourtant, avouer sa propre faiblesse à sa femme, n'est-ce pas un témoignage d'amour et de reconnaissance ? Comme celui d'un patient à son médecin. Après tout, nous ne sommes pas en guerre. Et ma femme n'est pas ma proie, mais mon élue.
  25. Bonjour, Je n'ai jamais fait de cadeau à personne, même pas à ma mère. Pourtant j'aime donner. Je ne suis pas né pour consommer, je ne suis pas né pour prendre. Mais j'ai l'impression stupide que montrer ses sentiments c'est offrir son flanc à l'ennemi, à l'adversaire. L'amour fait plus de mal que de bien, chez les gentlemen. L'amour est une discipline et une contrainte, avant d'être une jouissance. L'amour est aussi un instrument de torture. C'est le média préféré du Diable, pour sa qualité pénétrante. Je dois corriger le tir en me remettant en question. Mais pour cela j'aurais besoin d'une femme avec qui je ne suis pas en rivalité, mais en contrat. Je me suis rendu compte, au bout de dix ans de concubinage, que je couchais avec ma sœur, et que je ne pouvais pas la blairer. Politiquement, je ne suis pas un loup, je suis un labrador docile. Je lèche les doigts de pieds de mèmère avec tout plein d'amour. Mais l'autre est un stress permanent. Lorsque j'invite quelqu'un chez moi, sa présence me stresse. Parce que cette présence est à la fois un tabou oppressant et un moteur exigeant. Suis-je à la hauteur ? Ce miroir de moi-même m'inquiète. Ai-je vraiment envie de voir la réalité en face ? Cordialement, Fraction
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