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Tout ce qui a été posté par Fraction
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Historiquement, le communisme aura fait la courte-échelle au fascisme, au point qu'il est difficile de faire la différence. Ca me fait penser à ces LR qui cherchaient leur originalité face à Macron : " Non, je ne suis pas un social libéral ! Je suis un libéral social."
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Comme quoi, Rousseau dit des choses plus choquantes que moi. Mais puisque c'est démagogique, il se fait liker et citer. Les revenus du capital n'ont jamais été si élevés, en effet. La spéculation est souvent un défaut de responsabilité des gros porteurs qui refusent tout engagement. Moi, ce qui m'importe, c'est que la valeur ajoutée soit récompensée à sa juste valeur. La décision est une valeur ajoutée supérieure au travail. Il est donc correct que la décision soit mieux rémunérée que le travail. En outre, un cadre étant rare, son marché de l'emploi se trouve plus inflationniste que celui de l'ouvrier.
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Je ne suis pas client des clash. Ma à en croire leur audience sur Youtube, il existe une large clientèle. Le débat polémique peut se tenir sans violence, même si la tonalité y est plus proéminente. Tout dépend de la qualité des participants. L'argument démocratique peut être plus doué qu'un agriculteur pour évaluer le poids d'une vache. Mais plus il y a de niveaux de complexité, plus l'argument démocratique perd en pertinence. La légitimité démocratique relève de l'expression d'une doléance. Et la différence entre la démocratie représentative et la démocratie directe, c'est la légitimité du choix du remède. L'élu propose un programme et un financement, et c'est sur ce dernier point qu'il faudrait un contrôle mieux chiffré.
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Oui, vous avez raison. C'est consternant ce qu'il y a comme trolls par ici. Malheureusement, le consensuel ne fait pas d'audience. La polémique est une drogue dure. Si je cherchais les Like, il me suffirait d'être démagogue. Mais la popularité a trop peu de signification. Et l'argument démocratique doit se conjuguer avec l'argument rationnel et l'argument objectif.
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Le communisme est un vice de conception qui méprise la dynamique de l'offre et de la demande, ainsi que l'égoïsme congénital humain. L'égoïsme est un gage de cohérence, le volontarisme familial est plus puissant que le volontarisme collectiviste. Pour construire une infrastructure communale, on peut faire confiance à un communiste. Mais pour bâtir une zone résidentielle, commerciale, industrielle, on doit considérer la dynamique de l'offre et de la demande.
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Ma piste est générale : pour produire la même chose avec moins, il faut augmenter les productivités en tout genre. ChatGPT est un moyen d'augmenter la productivité : _ Imaginez qu'on multiplie par 10 le nombre d'élèves par prof grâce à l'IA. _ Imaginez 10 000 caméras intelligentes pour un seul policier superviseur. _ Imaginez une administration affranchie de la bureaucratie à faible valeur ajoutée. La dépense publique pourrait alors jouir d'une réduction historique, sans pour autant léser ses administrés.
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Je suis propriétaire, fonctionnaire, je gagne 2000 euros. Je ne suis pas riche, mais suffisamment affranchi pour penser sans stress. Le mépris de classe est relativement répandu, qu'il soit assumé ou hypocrite. Le prolétariat n'est pas une identité cohérente, puisque chacun de ses membre souhaite le fuir. Notre civilisation connait une verticalité dimensionnelle, la bourgeoisie. Une civilisation sans verticalité est une civilisation où tout se vaut, où donc rien n'a de valeur.
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Si les français n’aiment pas l’argent, alors l’argent ne les aimera pas. Si tu penses comme un pauvre, alors tu finiras pauvre. Si tu penses qu’il faut prélever les plus riches pour devenir moins pauvres, alors tu penses comme un perdant. Les gagnants aiment le travail, et ils aiment l’intelligence. La France est devenue une médiocratie. Elle préfère subventionner des quartiers difficiles qui coûtent -5% d’intérêts, Plutôt que de subventionner des start-ups qui rapportent 10% d’intérêts. Un gouvernement déficitaire peut-il se permettre de tels élans humanitaires ? Doit-on rémunérer les hommes en fonction de leurs besoins, de leur mérite, ou de leur valeur marchande ? C’est là la matrice qui clive les hommes depuis Karl Marx. Sauf que le marxisme a démontré son inefficacité, historiquement. Le capitalisme libéral est sorti victorieux de la guerre froide. Il a empiriquement démontré que l’homme doit être rémunéré en fonction de sa valeur marchande, pour que la société devienne plus prospère. _ L’amour n’a jamais connu de loi, mais il est capable de s’y soumettre par abnégation. _ L’argent est amoral, mais il est capable de se soumettre à une certaine déontologie. Et si l’enjeu de la réussite sociale consistait à responsabiliser le capital et le travail, sans que l’un n’aie le monopole sur l’autre ? La science-fiction des années 90 croyait que l’IA deviendrait une intelligence utilitariste obsessionnelle. Mais ChatGPT nous prouve que l’IA sait fait preuve d’une humanité exemplaire. Reste à la domestiquer, mais surtout, à la politiser.
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Le mot "nationalisme" est devenu un gros mot. Le 20ème siècle a été un traumatisme collectif que personne de moralement équilibré ne peut cautionner. Monsieur Mitterrand a ponctué cette déchéance du nationalisme par une phrase devenue célèbre : "Le nationalisme, c'est la guerre." Soit, plus ça change et plus c'est pareil. C'est comme un parti politique corrompu : il suffit d'en changer le nom et les cadres pour se racheter une virginité. Aujourd'hui on ne dit plus "nationaliste", on dit "patriote". Le concept est un peu différent : je ne déteste pas les autres, mais je préfère les miens. La générosité humaine est à géométrie variable. Je suis solidaire avec les miens, et je suis charitable avec les autres. Je suis solidaire avec les français, et je suis charitable avec les soudanais. La solidarité est collective, la charité est privative. Si un gouvernement mondial devait voir le jour, alors il devrait hiérarchiser les peuples et les nations. Il serait en effet inadmissible qu'un afghan ait le même pouvoir qu'un français. Pour le moment, les institutions onusiennes ne sont pas démocratiques. Et je crois qu'elles ne le seront jamais, parce que les cultures ne se valent pas entre elles. Quand on place des musulmans dans des camps de rééducation, quand on lapide des femmes adultères, quand on fouette des homosexuels, on ne mérite pas la même respectabilité qu'un occidental.
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Pierre Palmade a commis une énorme connerie qu'il ne se pardonnera jamais. La peine prononcée lui fera plus de bien que de mal. Plus la tragédie est horrible, plus on cherche un "pourquoi". Mais parfois, la réponse n'est qu'un "comment". L'absurdité de la mort n'engage parfois que la négligence et la bêtise humaine. Le roi des cons n'est pas nécessairement le roi des salauds.
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Les partis politiques sont moins endoctrinés qu'avant. L'élu doit gérer tous les problèmes en même temps. Or les problèmes actuels sont plus structurels qu'il y a 40 ans. On n'a plus droit à l'erreur, ni à l'entêtement idéologique. On ne devrait plus dire "je suis de droite". On devrait dire "les priorités de droite occupent 70% de mon temps mental". La certitude n'est pas une force, mais une faiblesse.
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Si un électeur ne se reconnait pas dans l'offre politique, alors il devrait voter blanc plutôt que de s'abstenir. Je sais bien que le vote blanc n'est pas reconnu, mais il a le mérite d'être une expression, que l'abstention n'est pas en soi. Le vote blanc n'est pas reconnu pour une raison simple : Le gagnant du 2ème tour doit obtenir plus de 50% des voix. Or, si le vote blanc était reconnu, alors l'élu pourrait mathématiquement obtenir moins de 50%. Ce qui serait démocratiquement délégitimant.
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Monsieur Macron et son parti ont créé un vivier d'excellence pluridisciplinaire, issu de la société civile. Peut-être sortira-t-il de "Renaissance" un champion pour 2027. Dans le cas contraire, la démocratie sera écrasée par un étau dirigiste. Or, dans un pays dirigiste, voire dans une dictature, il n'y a pas de génies. Le génie a besoin de liberté, de visibilité, et d'absence de stress extrême. Les élus de la guerre ne sont pas les élus de la paix.
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J'ai vu des hommes politiques doués en économie. J'en ai vu d'autres doués en droit, ou en administration. Mais j'en ai rarement vu qui étaient doués en sciences. Pourtant, la science de l'énergie et de la thermodynamique est essentielle. L'énergie a toujours été politique, et elle le deviendra davantage encore. L'énergie, c'est le point de convergence entre le politique, le scientifique, et l'économie. Certains ont même observé une corrélation irréfutable entre le PIB et l'énergie. Les futuristes mesurent la valeur d'une civilisation ET à son niveau d'énergie. L'énergie est une accélération objective de la civilisation, et les communications en sont l'accélération spirituelle.
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Chez les scientifiques intellectuellement honnêtes, la certitude n'existe pas. Seules existent la persuasion et la perception. Si demain, nous apprenions que nous sommes dans une matrice âgée d'un million d'années, patatra. Toutes nos conceptions s'en retrouveraient obsolètes et illusoires.
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Il existe une science consensuelle. C'est la science qui est admise par la majorité et ses élites reconnues. Mais il existe aussi des propositions certes étranges, mais qui ne sont pas réfutables. On ne parvient pas à prouver que Dieu existe, mais on ne parvient pas non plus à prouver qu'il n'existe pas. On ne parvient pas à prouver que "tout est matière", et on ne sait pas contredire un interlocuteur qui déclare que "tout est conscience".
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Youtube a une ligne éditoriale, mais il n'a pas de ligne scientifique normative. Ca deviendrait impossible à gérer. Les platistes ne me sont pas antipathiques. Ils m'imposent de construire mes propres arguments. Je crois que la Terre est ronde, mais pourquoi le crois-je ? Quels sont mes arguments à opposer à un platiste ?
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Le jeunisme youtubeur est parfois capable d'énoncer de grandes vérités. L'éloquence et la pertinence participent d'une même équation et d'un même graphique. Mon but n'est pas de diviser, mais de positionner chacun. Alors oui, je suggère que le logiciel des années 60 mérite d'être actualisé. En 1960, on croyait que l'énergie était gratuite, et que la dette serait remboursée automatiquement par l'inflation et la croissance. Ce logiciel est effectivement obsolète, ce qui n'interdit pas aux aînés de s'adapter à la correction contemporaine. Aristote n'a pas 2000 ans de plus que moi. C'est moi qui ai 2000 ans de plus que lui. Parce que je jouis de l'expérience d'une civilisation plus mature que la sienne. La relativité temporelle est pleine de surprises.
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Leurs aînés avaient "il est interdit d'interdire", ce n'est pas mieux. A 20 ans, on a envie de renverser la table. Ca n'éveille en moi aucun signal de rupture. Le clivage gauche-droite de Papa était conditionné par la guerre froide. On faisait du clientélisme fiscal puéril. La gauche augmente l'impôt sur le revenu (progressif), la droite augmente la TVA (proportionnelle). Aujourd'hui, le clivage gauche-droite existe toujours. Mais il semble se cristalliser autour des enjeux climatiques et migratoires, entre autres.
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Bonjour, D’un point de vue comptable, ne pas voter revient à voter pour le vainqueur. Le non choix est un choix par défaut. Derrière le clivage jeunes-vieux, se cache un autre clivage, sous-jacent. C’est le clivage endettés-épargnants. Lorsque l’inflation est compensée par une hausse salariale, cela tend à désendetter ceux qui ont emprunté à taux fixes, état compris. Et cela a aussi tendance à dévaluer l’épargne. On comprend alors que les intérêts d’âge et de classe peuvent diverger.
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Votre réaction m'apparait, outre son caractère outrancier, douée d'un humour discutable. Jamais je ne condamnerais nos aînés pour ce qu'ils sont, ni pour ce à quoi ils appartiennent. Je ne suis pas essentialiste, et je reconnais que de nombreux soixante-huitards sont devenus des capitalistes libéraux. Mon vœu est de corriger une maldonne électorale, qui fait que la majorité présidentielle est susceptible de reposer sur l'opinion de populations inactives, voire culturellement obsolètes.
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Le déficit public de nos aînés a davantage consisté à des dépenses de fonctionnement qu'à des dépenses d'investissement. Je veux bien que la France emprunte à 3 %, à condition qu'elle investisse à 5 % d'intérêts.
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Vous avez une lecture strictement électorale. Il est vrai que si les jeunes veulent être entendus, alors le moindre des devoirs est d'aller voter. Mais moi, j'ai une lecture démographique. De tout temps, les aînés ont davantage voté que les jeunes. Mais c'est leur supériorité numérique qui change la donne démocratique. Il existe plusieurs jeunesses. Certes il existe une jeunesse irresponsable qui ne pense qu'à fumer du shit et à jouer à la Playstation. Mais il existe une autre jeunesse, volontaire, compétente, et responsable, qui ne demande qu'à être embauchée ou financée. La jeunesse des années 60 se croyait plus forte que la vie et plus forte que le monde. Mais la vie les a rattrapés. La jeunesse actuelle est mieux adaptée à une condition de plus en plus précaire et anxiogène.
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Les populations occidentales vieillissent. Y a-t-il des alternatives à l’immigration, dont on sait qu’elle est de moins en moins populaire ? La politique familiale est-elle suffisamment ciblée et incitative ? A-t-on besoin d’enfants qualifiés ou d’enfants manutentionnaires ? La population vieillit, et cela a des conséquences démocratiques. Nos aînés sont en train de subordonner la jeunesse, par le biais électoral. Je ne vais pas dresser le chef d’inculpation des boomers, mais j’en retiendrais deux de ses aspects les plus imputables : _ Qui a endetté la France, et qui devra rembourser cette dette ? _ Qui a pollué la planète, et qui devra en payer le prix ? J’ai vu des mamies occuper un 5 pièces parisien, seules avec leur caniche. Alors que certains étudiants ont beaucoup de mal à trouver une chambre de bonne. Nous ne sommes pas dans une dictature, mais nous traversons une crise du logement inhumaine. Le foncier n’est pas la solution, cessons d’étendre les zones habitables, c'est toxique. Tâchons plutôt de densifier les zones habitables existantes. C'est la rationalisation collectiviste. Mais pour cela, certains devront renoncer partiellement à leur confort patrimonial.
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Oui. Au sein des conseils d'administrations, il y a des cyniques, certes, mais il y a aussi des personnes responsables. Les gros poissons sont en train de prendre conscience de leurs externalités négatives. Mais il est vrai que sans la menace de la sanction, ça ira trop lentement. Les investisseurs institutionnels français sont des vaisseaux amiraux qui protègent le porte-avion depuis longtemps. Ce sens de la responsabilité se propage vers les grands acteurs économiques. On voit de plus en plus d'entreprises devenir citoyennes et volontaristes. Je sais que c'est insuffisant. Mais quand on fait beaucoup de bénéfices, on peut se permettre un budget "abnégation". Stimuler cette abnégation me semble plus pertinent que de taxer les profits.