Auger

Comme quoi, même quand on est un "homme de bien", l'irrésistible pulsion de la quéquette fait faire, chez certains, (pas tous, heureusement) n'importe quoi : du moment que ça peut "soulager"... C'est terrible.

J'ai longtemps cru, imbécile que j'étais, qu'il existait une espèce d'empathie universelle et, qu'en tant qu'être humain, on était capable de comprendre (de ressentir presque) quasiment toutes les situations, même celles que l'on n'avait pas vécues. Je le pense de moins en moins, quand je vois l'indifférence, voire la désapprobation, voire la culpabilisation, devant des évènements subis par les autres mais qui ne font pas partie de sa propre vie. Des espèces de "spectateurs désengagés" pour paraphraser Raymond ARON. Du coup, double peine : retour d'accusation, minoration, culpabilisation, interrogations, suspicion,... Je me dis qu'il faut faire avec... pas le choix... Bonne journée !

Oh oui, oh oui, je pense que nous ne sommes conscients qu'à 5 % de nos motivations réelles, les 95 % restants étant inconscients. On pense choisir sa vie, alors que - peut-être - on la subit, c'est ce que je pense en tout cas. Désolé pour le HS

Bouh, mécréante !

Euh, à ma connaissance, Jesus n'a rien fait !

(waouh, t'as été transfusée ? Pas taper, pas taper : je déconne...)

Merci, toi aussi Soisig !

Je t'apprécie beaucoup Soisig, mais discuter avec toi, ça équivaut à parler libéralisme économique avec Jean-Luc Mélenchon (ou créolisation avec Marine Le Pen, si tu préfères)

Je... plaisantais...

Avoir fait de grandes choses pour les autres donne-t-il le droit d'outrepasser certaines règles de conduite ? J'ai fait plein de bien autour de moi : ça me donne le droit à combien d'attouchements ? Il est mort, c'est vrai : mais ce qui m'importe c'est la réalité de tout cela, qui sera dorénavant très difficile à établir. Et tout ça n'a - à mes yeux - rien à voir avec ce qu'il a pu faire de bien dans sa vie.

Je suis d'accord avec toi, je (tente de répondre) réponds juste à ta question : "Si des faits sont avérés et je parle en général, pas de l’abbé Pierre en particulier, ça change quoi que le mis en cause soit mort ?" Essentiellement, je pense que ça change ça. Ensuite, je ne partage pas du tout les opinions (souvent masculines, il faut bien l'admettre) qui tentent de décrédibiliser d'emblée les accusations au moyen de : c'est trop tard, pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ?... Allez vous attaquer à PPDA à 50 balais au faîte de sa gloire ! Facile à dire ! Quant aux "faits avérés", c'est pas toujours évident et le fait que l'accusé soit vivant peut (éventuellement, éventuellement, éventuellement...) faciliter l'émergence de la "vérité".

La possibilité de se défendre ? (qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son...)

J'ai bien peur que tu aies raison (même si ce que tu avances risque fort de ne pas plaire à tout le monde...)

Ah, ça pour ça qu'il a joué l'abbé Donissan ? (Sous Le Soleil de Satan : excellent film d'ailleurs)

Et bien et bien la souris, l'humour s'évapore déjà ? Tant il est vrai que l'humour est toujours plus drôle quand ce sont les autres qui en font les frais...

Houla...

Je ne suis pas ton pote, d'abord !!

Moi qui suis extrêmement timide, mon problème avec les femmes timides :

Mouais, tu dis ça parce que tu n'en es pas une ! (Bon, c'était juste une petite c....rie , je m'en vais : tout ça est bien trop compliqué pour moi...)

Evidemment, banane !

Oh purée : merci, merci, merci !!!!!!

Pas faux...

Je vais te décevoir : mais moi (comme pas mal d'autres ici je pense) je t'apprécie : tu es cool, tu fais pas chier, pas agressif,...

ça me fait penser (j'espère que tu ne vas pas mal le prendre) à des copines qui se disent timides ou bêtes ou carrément "nulles". Et bien, dès qu'on leur demande de faire quelque chose, elles répondent : je peux pas, car je suis timide, bête ou nulle... Il y a un côté confortable à se mésestimer : on ne ne se demande plus rien à soi-même. (encore une fois, pas d'intention désobligeante de ma part)