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La France en l'occurrence, pour ne citer qu'elle, a une longue tradition en Afrique de soutien et de mise en place de dictatures à sa solde. Vous pouvez même trouver des témoignages des divers acteurs de cette Françafrique qui reconnaissent volontiers, avec le sourire parfois, le rôle obscur qu'ils ont joué lorsqu'il s'agissait de déstabiliser des régimes, de promouvoir des hommes de paille et/ou de s'accaparer telles ou telles ressources. Certains de ces dictateurs arrivèrent donc au pouvoir avec notre bénédiction et notre soutien, ce qui nous arrangeait particulièrement puisque cela nous permettait de continuer notre domination indirecte sur ces territoires et de nous gaver grâce à leurs ressources obtenues à des "prix défiant toutes concurrences".
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L'Islam, par-exemple, ne condamne l'homosexualité que lorsqu'elle s'exprime par de la pratique. En d'autres termes, vous pouvez être Croyant et avoir une attirance pour des personnes du même sexe sans que cela ne soit condamné puisqu'une attirance ne se choisit pas. Le problème survient lorsque vous décidez, à l'encontre des commandements Divin, de concrétiser par des actes cette attirance. De la même façon, l'on peut être attiré par une personne mariée, par des enfants, par sa soeur ou autres et vivre dans la souffrance à ne pas pouvoir soulager cette attirance. Avoir un désir ne signifie pas qu'il faille légitimement l'exprimer. En tant que Croyants nous avons tous incessamment diverses pulsions qui nous poussent à aller vers le domaine de l'interdit sans que l'on ne cède systématiquement à ceux-ci. La lutte contre l'égo, contre ses propres passions relève du plus grand combat qui soit pour un Croyant.
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Cependant pour d'autres, le degré de bienséance d'une chose ne se mesure pas aux effets négatifs susceptibles d'affecter des tiers. Ainsi, certaines pratiques, telles l'homosexualité par-exemple ou l'inceste (si les personnes s'engagent à ne pas avoir d'enfants, si l'on prend en compte votre réticence) ne sauraient trouver gré à vos yeux bien qu'elles n'impactent aucunement qui que ce soit. C'est là qu'entre en jeu notre morale qui nous fait porter un regard dépréciatif sur certaines attitudes bien qu'elles ne nous concernent pas directement et ceci est valable pour tout être humain. Cela du simple fait que nous désirerions tous une société qui s'établisse un peu plus à l'image du paradigme qui est le nôtre.
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Pas nécessairement pour toutes puisqu'une religion comme le Catholicisme a, à de nombreuses reprises, évolué dans l'histoire sur certains préceptes ou autres (d'un point de vue moral également) et ce au gré des différents conciles ou autres scissions qui se sont créées. Une religion comme l'Islam est censée être effectivement figée dans sa morale je vous l'accorde. Cependant, mettons-nous un instant dans la peau d'un Musulman. Dieu lui a donné des recommandations, l'astreint au respect de divers commandements qui l'obligent à aller dans telle direction, de considérer une chose de telle ou telle façon, de s'interdire telle ou telle pratique Dieu étant parfait, ses ordres le sont donc par-essence. Ainsi de ce point de vue, il incombe aux sociétés humaines de s'adapter aux préceptes Divins et nullement l'inverse. Un Musulman ne peut donc faire varier sa religion au gré de l'évolution des moeurs humaines sinon sa religion n'a plus aucun sens puisque la parole Divine deviendrait subordonnée aux désiratas humains qui s'avèreraient lui être supérieurs.
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Quelles sont les références qui ont généré ce propos ? La subjectivité inhérente à votre propre personne ? (c'est votre droit et je ne le critiquerai pas mais donnez-nous de plus amples renseignements je vous en prie). C'est votre droit, cependant pour considérer de manière appropriée la justesse de ses positions, je vous invite à imaginer votre propre ressenti dans une situation inversée. Seriez-vous compréhensif si une personne se refusait à vous adresser la parole sous prétexte que l'hexis corporelle que vous mettez en avant préjugerait de manière incontestable de votre non-appartenance à une quelconque religion (de votre athéisme en fait) ? Pourquoi est-il légitime de repousser quelqu'un manifestant ostensiblement sa religiosité et de ne pas agir de même avec quelqu'un manifestant tout aussi ostensiblement sa non-religiosité (du moins, une absence de pratique) ? La non-croyance est-elle supérieure à la croyance ?
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Ce n'est pas parce que vous avez incomparablement plus de chances de chuter en prenant une direction bien définie qu'il n'en existe aucune dans une autre direction. Ainsi ce n'est pas parce que vous moins de chances de vous faire violer du fait de votre tenue que cela nécessite de ne pas y prêter attention et d'adopter une hexis corporelle dans le seul but de susciter un maximum de désir chez ceux qui seront confrontés à notre personne (dans quel but cela est-il fait d'ailleurs ? Pourquoi vouloir à tout prix attirer les regards et se faire désirer de la sorte ?) Je pense, au final, que les comparaisons ne seront pas pertinentes (quand bien même je fus un de ceux qui les initièrent) car vous avez raison sur le point où nous pouvons chacun en produire une, à partir d'une situation similaire, tout en en tirant des conclusions diamétralement opposées. Ainsi par-exemple, pour reprendre votre exemple avec la lamborghini, si l'on se fait rentrer dedans du fait que l'on est passé au vert tout en ayant aperçu un déséquilibré arriver à fond de l'autre côté en sens inverse et que malgré tout l'on a continué à avancer (car on est dans son bon droit) alors d'aucuns pourraient dire que l'on porte une part de responsabilité dans l'accident survenu du fait de notre dédain du danger qui s'est présenté et de notre refus d'adapter notre comportement à celui-ci parce que l'on se considérait comme agissant en toute légalité. Ainsi, nous n'avancerons visiblement plus sur cette question. Là où vous considérez que jamais une femme violée ne pourra porter la moindre responsabilité dans le drame qu'elle aura subie, j'affirme que certaines femmes adoptent des comportements qui favorisent le déclenchement d'une telle tragédie.
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Je ne sais pas s'il existe beaucoup de gens disposant d'une morale figée car il me semble que celle-ci évolue en permanence au fil de notre évolution terrestre. Ainsi de notre naissance à notre mort notre considération des choses, nos références se meuvent et ce du fait de voyages, de rencontres, de réflexions, d'intuitions ou autres. Je ne comprends donc pas le problème que vous semblez caractériser quant à son caractère présumé intangible. De plus, évolution n'est pas consubstantiel à amélioration. Un changement de société n'est pas nécessairement un progrès. Le changement peut se faire vers l'arrière et il faut cesser de croire, à mon sens, que le passé est inéluctablement plus mauvais que le présent ou que ce que sera le futur. De plus, un raisonnement purement logique exclut, à mes yeux, la possibilité d'une proscription légitime de la polygamie et de l'inceste ainsi que je l'ai déjà énoncé. Cependant, s'il fallait s'arrêter à "c'est la loi", alors le mariage homosexuel n'aurait jamais eu lieu car il faut un temps où celui-ci apparaissait illégal. La loi n'est pas parfaite et ne pas la remettre en question et pointer du doigt ses injustices (présumées) sous le motif "c'est la loi" n'est pas une position très sage à mon sens.
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Raisonner en partant du principe que s'il se crée un hiatus trop béant entre notre position et celle d'un autre, c'est que celui-ci est forcément fou, ne constitue assurément pas une position très sage à mes yeux. Ainsi, ce n'est pas parce que je ne vous rejoins pas dans ce débat et que je considère qu'il est impossible de proscrire la polygamie et l'inceste (entre personnes majeures et consentantes) tout en autorisant le mariage homosexuel sous le seul angle de la logique (en mettant de côté la morale), que je me situe dans un délire et vous dans une certaine forme de clairvoyance qui me serait inaccessible. Si l'altérité un peu trop prononcée est nécessairement mauvaise, alors tout débat est vain.
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Il n'existe pas une seule personne au monde qui vive sans contraintes. Notre vie est régie par tout un tas de normes qui nous sont imposées par l'extérieur ou que l'on s'impose à soi-même afin de se prémunir de certains dangers et d'adapter nos comportements afin qu'ils siéent parfaitement aux différents contextes auxquels l'on est amené à faire face. La vie sociale est comme une autoroute où nous ne sommes pas libres d'agir comme nous le désirerions vraiment. Il faut aller dans une certaine direction, se mouvoir à une certaine vitesse, respecter des règles de dépassement, payer son trajet. Notre vie n'est pas libre et le fait de ne pas s'imposer des contraintes supplémentaires pourtant susceptibles de nous épargner des drames, ne m'apparait aucunement constituer un progrès et/ou un degré supplémentaire de liberté.
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L'Islamisme fondamentaliste qui veut imposer une dictature de l'Islam partout dans le monde relève autant du fantasme ou de la réalité que l'extrémisme républicain athée qui veut imposer des républiques bananières, à sa solde, partout dans le monde. Est-il pertinent que de proscrire tout signe de religiosité sous prétexte qu'au sein de toute religion l'on peut relever un extrémisme chez certaines personnes y adhérant ? Ainsi, interdirions-nous l'expression visuelle de l'Islam du fait de l'existence de l'état islamique ? l'expression visuelle de la Chrétienté du fait de celle de la LRA (Armée de libération du Seigneur) ? l'expression visuelle du Judaisme du fait des agissements d'extrémistes Juifs colonisant et brutalisant au motif de leur religion ? Quant aux attentats que nous subissons depuis fort longtemps, il ne s'agit, malheureusement, que d'un retour de boomerang fort minoré de la violence que l'on exporte partout dans le monde depuis encore plus longtemps. Qui vit par l'épée périra par l'épée. Les guerres auxquelles nous participons, les armes que nous vendons à des pays qui s'en servent pour détruire des vies humaines et des sociétés (Arabie Saoudite au Yémen par exemple), les dictateurs que nous soutenons, toutes ces actions ont contribué à apporter le chaos chez des populations qui, si l'on raisonne comme certains le font ici, disposent alors de mille raisons de vouloir nous exterminer.
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Et qu'est ce qu'un trouble à l'ordre public. Si des personnes viennent prendre à partie deux personnes du même sexe qui s'embrassent dans la rue, le trouble à l'ordre public est-il de la responsabilité de ceux qui se sont embrassés (auquel cas il faudrait interdire ces comportements) ou de celle de ceux qui les ont agressées ?
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Voilà ce qu'il se passe lorsque l'homme décide de mettre un addendum à la parole Divine qui est, par essence, parfaite.
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Je ne proscris à personne le droit de penser que le voile constitue un signe rétrograde d'une culture d'arriérés. Libre à chacun d'avoir son propres avis sur la question. Je cherche, bien évidemment, à convaincre du contraire (c'est, entre autres, la raison pour laquelle j'en débats) mais je comprends tout à fait l'altérité qui se développe sur cette question. J'ai moi-même de nombreux préjugés et de nombreuses erreurs de jugement sur nombre de sujets, je ne peux donc me croire investi d'une parole d'évangile sur quelques sujets que ce soient. Cependant, ce que je récuse, c'est le fait de vouloir renier à certains leurs libertés (porter le voile en l'occurrence) sous des prétextes qui sont parfaitement antinomiques au but recherché (mettre en avant la liberté des individus, l'émancipation pour réduire la liberté des individus).
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Non, dans le sens où il s'agit de situations dramatiques qui ont cours et qui nécessitent que des efforts soient pris ET par les autorités pour que l'insécurité diminue drastiquement ET du côté des acteurs qui sont victimes de ces situations du fait, notamment, qu'ils ne s'en prémunissent pas assez.
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Que cela signifie t-il ? Qu'un citoyen ne peut manifester publiquement sa religion par le port de signes distinctifs ?
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Vous savez, bien des gens pensent ceci à l'égard des personnes homosexuelles. En l'occurrence l'argument que vous mettez en avant ("il faut être fou pour faire ça") et qui n'en est assurément pas et qui vous rebuterez s'il était émis à l'égard des gens se situant au coeur des causes que vous défendez. N'agissez donc pas comme vous ne désireriez pas qu'on agisse avec vous. Quant à "la polygamie est interdite point". Ce n'est pas un argument non plus et il n'élude pas l'antinomie qui se crée dans la position de ceux défendant l'homosexualité sous le prétexte de la liberté de choix et souhaitant interdire la polygamie en niant la liberté de choix qu'ils invoquaient précédemment. En d'autres termes, les prétextes sont fallacieux, la vérité est que certains désirent légaliser ce qu'ils aiment et interdire ce qu'ils n'aiment pas et ce nonobstant les volontés des gens concernés par ces pratiques ("tu veux partager ta vie avec une personne du même sexe ? soit, fais le car cela ne me dérange pas" "tu veux partager ta vie avec deux femmes ou deux hommes qui sont d'accord pour cela ? non car cela me dérange"). Si l'on va jusqu'au bout de ce raisonnement (que je dénonce) et qu'on nie le côté moral qui se situe au fondement de nos positions respectives (en somme, l'on approuve cela et l'on désapprouve cela non pas du fait d'une quelconque logique mais du fait de la morale qui est la nôtre) alors il n'y a aucun argument valable permettant d'interdire une pratique telle que la polygamie et d'en autoriser une autre telle que l'homosexualité.
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Que signifie concrètement respecter la laicité ? La laicité étant un principe de neutralité de l'état vis-à-vis des religions, que signifie donc respecter la laicité pour un citoyen tout en tenant compte du fait que cette dernière n'implique nullement une négation des religions ? Quant à votre volonté de faire en sorte que les religions n'interfèrent pas, sous-entendu ne créent pas de comportements distincts, cela revient finalement à nier les religions puisque celles-ci impliquent nécessairement des comportements distincts et engendrent des communautés se situant à part sur de nombreux éléments essentiels. Si vous désirez annihiler ces processus, il faudra alors éradiquer les religions. C'est un choix qui vous appartient et que je peux comprendre mais ce n'est pas celui qu'a fait la France en permettant, au contraire, à toutes et à tous d'exprimer sa religiosité dans la sphère publique comme dans la sphère privée sans restriction autres que celles fixées par la loi (l'interdiction du voile n'en étant pas une). Enfin, pour ce qui de la vision dépréciative du voile (considéré comme élément d'une culture rétrograde), c'est une vision qui vous est propre et que je respecte mais il est inimaginable que d'imaginer une société où chaque phobie, chaque désir, chaque exécration se retrouvent traduits dans le droit. En d'autres termes, s'il fallait interdire le voile car vous ne l'agréez point, alors il faudrait l'autoriser également parce que d'autres l'adoptent volontairement. De même il faudrait interdire la mini-jupe car certains y verraient une certaine forme de décadence mais l'autoriser aussi parce que d'autres y verraient le signe d'une certaine émancipation. Où irions-nous en procédant ainsi. Les désirs devraient-ils supplanter les haines ? Qui aurait la primauté sur les autres ? Quant aux droits inférieurs pour les étrangers dans des pays Musulmans comme le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Guinée ou autres, vraisemblablement les choses ont bien changé depuis car je n'ai pas peur d'affirmer que les étrangers Européens y ont bien plus de droits que les étrangers n'en ont en France par-exemple.
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Ainsi que je l'avais déjà énoncé, la théorie des jeux est particulièrement inepte lorsqu'elle se déploie dans le cadre du sujet sur lequel nous débattons. En effet, cette théorie implique qu'il y ait des pertes et des gains potentiels, or si les pertes sont relativement évidentes (viol, agression, meurtre etc....) les gains sont quasiment inexistants puisqu'en effet il n'y, à-priori, rien à gagner du fait de ne pas être plus précautionneux dans son mode de vie (gain de temps ? d'argent ?) En conséquence, le fait de tenir compte des éléments extérieurs susceptibles de gravement attenter à notre intégrité physique et de s'adapter à ceux-ci ne peut qu'apporter de potentiels succès (en l'occurrence éviter des situations qui pourraient s'avérer dramatiques pour nous-même) tout en ne nous enlevant rien. Le fait d'agit uniquement selon ses envies sans raisonner d'aucune manière que ce soit, nous fait indubitablement porter une part de responsabilité lorsque nos actions irraisonnées finissent par engendrer un drame nous impactant.
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Malheureusement je crois bien que nous avons fait le tour de la question et que tout deux n'avancerons plus dans cette discussion. En effet, je vous ai exposé les arguments relatifs aux impacts négatifs que je perçois à travers l'homosexualité. Vous les avez rejetés en bloc en les considérant comme non-pertinents (de votre point de vue). En conséquence l'on peut désormais définir deux positions : - L'une, la vôtre, où vous souhaitez que ne soient interdits des pratiques qui ne vous siéent guère, telles que l'inceste (entre personnes majeures et consentantes) et la polygamie par-exemple, sous prétexte que votre considération à l'égard de celles-ci s'avère être particulièrement négative (ce qui est parfaitement légitime en soi) tout en vous refusant à ce que certains puissent développer des schèmes de perception tout aussi négatifs à l'égard de pratiques, telle que l'homosexualité par-exemple, qui cette fois-ci vous agréent mieux et ce parce que vous ne voyez aucun impact négatif à celles-ci. En d'autres termes, la vérité s'établit à partir des jugements que vous opérez. - L'une, la mienne, où nonobstant ma propre considération à l'égard de telle ou telle pratique, je n'interdis pas à qui que ce soit de développer une pensée critique à leurs égard. Quid du plus tolérant et ouvert d'esprit ? (bien que la tolérance n'est pas consubstantielle à la vérité dans mon esprit). Ps: Je ne vous demande pas d'adopter mon point de vue, mais je vous demande juste de le comprendre et de l'accepter de la même façon que j'accepte le vôtre et que je comprends votre raisonnement quand bien il ne m'apparait guère sage.
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Si l'on tombe dans la caricature l'on n'avancera malheureusement pas très loin.
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Concrètement quelles sont les conséquences néfastes directes chez des tiers de l'inceste (car vous ne les avez pas explicitées) ? Concernant l'homosexualité, ce n'est non pas que je ne vous en ai pas données c'est plutôt que vous les avez rejetées en les qualifiant de "non-pertinentes". Je ne vous renie pas le droit de le faire car il appartient à chacun de juger de la qualité de l'argumentation de ses contradicteurs. Cependant, vous ne pouvez pas nier le fait que je vous en ai transmises (en l'occurrence concernant le sort sur le développement des enfants naissant au sein de ces unions, bien que ces conséquences ne soient pas l'apanage des unions homosexuelles, elles apparaissent quasi-systématiques dans ces cas). De plus, ce n'est pas parce qu'un comportement ne comporte aucun impact direct sur notre personne que l'on se doit forcément de l'agréer. Ainsi, nous partageons en commun cette attitude qui consiste à rejeter certaines façons de vivre qui ne nous impactent pourtant aucunement (le port du voile pour certains, l'homosexualité pour d'autres, la chasse pour d'autres encore, la corrida etc....). C'est ainsi que nous souhaiterions tous que ne soit rendue effective une société idéale-type à l'image de nos paradigmes respectifs. Comment reprocher à quelqu'un, ainsi que vous le faites malheureusement, d'entretenir un regard dépréciatif sur tel ou tel élément caractérisant la vie d'un individu (dès lors que ce regard critique ne s'accompagne pas d'une volonté d'interdiction) ? Faudrait-il que ne soit justifiée, à nos yeux, la critique sur cet élément afin que l'on décide de l'autoriser ?
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Exact, il s'agit avant tout du produit de notre éducation qui nous fait porter un regard extrêmement dépréciatif sur ces pratiques. Mais il fut un temps où les mêmes visions se développaient, quasiment unanimement, vis-à-vis de l'homosexualité dans certaines sociétés à certaines époques. Il se pourrait donc qu'un jour, surviennent certains adeptes de ces pratiques (inceste par-exemple) qui ne viennent réclamer leur légalisation morale (c'est leur droit après tout) mais qui y ajouteront une condition à l'instar de ce qu'énonce le premier post de ce sujet. Celle-ci étant que personne ne puisse contester ces nouvelles orientations du fait que ceux s'y adonnant n'y voient, eux, guère "d'inconvénients" (et donc tout le monde devrait obligatoirement adopter les mêmes schèmes de perception).
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Cette remarque a déjà été abordée plusieurs fois et ainsi que j'avais précédemment dit, je réaffirme qu'ici (du moins dans le débat dans lequel je me suis lancé) il n'est pas question de quantité, de majorité de cas de ceci ou de cela mais uniquement du fait de discuter des moyens qui permettraient de minimiser ces risques de viols et du fait que ceux qui ne s'y astreignent pas auront peut-être une part de responsabilité lorsque leurs attitudes auront grandement favorisé le crime subi. Enfin, quand bien même le risque zéro n'existe pas, cela n'est pas une raison pour rouler la nuit sans phares. En d'autres termes, ce n'est pas parce que la majorité des viols sont le fait de notre entourage et ont lieu à domicile que cela empêche de prendre des précautions pour des viols qui auraient pu ne pas avoir lieu en certaines circonstances (quid d'une personne qui se fait violer après s'être promenée seule la nuit dans la rue en étant totalement saoule ? Cela a t-il à voir avec les statistiques énoncées précédemment ?)
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Vous pouvez constater que là où vous parvenez à trouver des conséquences néfastes (bien que non réellement clairement définies) concernant la polygamie et l'inceste, d'autres parviennent à en trouver concernant l'homosexualité. Ce peut être l'impossibilité de procréation que l'on situe à la base de toute relation (et qui se doit d'être une exception et non une norme naturelle comme cela est le cas dans une relation homosexuelle). Ce peut être des conséquences psychologiques sur les enfants de tels couples (si tant est que l'un ou l'une des deux conjoints possédait déjà des enfants). Ce peut être des conséquences sanitaires lorsque des études montrèrent que les unions homosexuelles étaient particulièrement brèves et que la multiplication des partenaires entrainaient de forts risques de maladie tel le sida etc.....Ce peut-être des conséquences "spirituelles" pour ceux ayant des Croyances qui condamnent fermement ces pratiques et promettent l'enfer à ceux s'y adonnant. Pourquoi désirez-vous que tout le monde accepte de telles unions, malgré les conséquences négatives que l'on peut y percevoir, lors même que vous ne pouvez accepter toutes les unions (inceste, polygamie par-exemple) parce que vous y trouvez, vous aussi, des conséquences négatives. Convenez que ce n'est pas parce que vous ne voyez aucune conséquence particulière par rapport aux relations homosexuelles et que celles que perçoivent les gens ne semblent pas pertinentes à vos yeux qu'il faut que l'on se conforme tous à vos schèmes de perception. https://reinformation.tv/etudes-scientifiques-homosexualite/
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Ce que vous énoncez est malheureusement factuellement erroné. La laicité est un concept purement étatique et ne s'impose pas aux citoyens. Pouvez-vous nous citer les textes servant de références à votre affirmation ? Un citoyen n'a pas à être laic en droit Français, seul l'état et un agent à son service se doivent de respecter ce principe de neutralité. Par-ailleurs laicité ne signifie aucunement négation des religions. C'est, en plus d'être un contresens historique, une acception nouvelle du mot "laicité" qui s'est inopportunément développée chez ceux désireux de proscrire toutes les religions au motif que ceux-ci n'en détenaient pas (ainsi ces gens là désireraient une société à leur image sans tenir compte de l'altérité caractérisant leurs voisins). Quant au fait que le voile n'aurait rien à faire en France selon vous, nous vivons dans un monde ouvert, mondialisé, un monde où toutes les cultures se côtoient, une monde où nous côtoyons des gens venus du monde entier, de toutes les cultures, de toutes les religions et finalement de toutes les tendances possibles. On ne peut légiférer selon la subjectivité inhérente à quelques individus qui décideraient de façon péremptoire que la liberté des autres se devrait d'être encadrée par les bornes qu'ils décideront d'ériger. Imaginez que vous n'agréez point ce morceau de tissu dont nous parlons et qu'une disposition légale ne finisse par être édictée pour satisfaire vos goûts. Pour quelles raisons, n'y en auraient-ils pas d'autres qui viendraient s'établir afin de satisfaire les goûts d'autres personnes qui, cette fois-ci, ne voudraient pas voir de mini-jupes ou de kebabs ou autres etc... (ces éléments ne faisaient jadis pas partie de la culture Française au passage quant au fait de se couvrir la tête si par-contre). En d'autres termes, on peut avoir des valeurs morales qui nous soient propres et qui nous distinguent du reste des gens ou qui, au contraire, nous fassent ressembler à la majorité du moment mais cela est bien insuffisant pour se permettre d'imposer ses choix aux minorités sur des attitudes (entre autres) qui n'ont aucun impact concret sur qui que ce soit d'autres que ceux qui s'y adonnent (quel monde invivable ce serait une telle dictature de la majorité dont nos institutions nous protègent justement). Au passage, nous Français qui aimons bien que les gens se confortent à nos us et coutumes lorsqu'ils sont chez nous, faisons-nous les mêmes efforts lorsque nous allons chez les autres ? Je ne crois pas, tout du moins c'est ce que j'ai constaté. En l'occurrence que nous nous habillons et nous comportons chez les autres de la même façon que nous le faisons ici en France malgré que nous demandions aux étrangers (de culture) des efforts que nous nous épargnons de faire (position ethnocentrique qui nous pousse à croire que le monde se doit de vivre à notre heure et que nos habitudes sont les meilleures qui soient).
