Crève

quelle question ? je sais pas à qui la faute, à l'éducation ? au conditionnement ? j'en sais rien. ce que je veux dire, c'est que je pleure quand je vois que la seule solution qu'on a c'est : "aujourd'hui, c'est journée pour la planète : on nettoie la plage, on ramasse la bouteille en plastique !" bordel, vous voyez pas que le problème, c'est pas ça, on va bientôt être 10 milliard sur la planète. c'est comme essayer de vider un évier à moitié bouché avec un dés à coudre, alors que ya le robinet qui continue de couler. c'est pas une solution que d'avoir bonne conscience en y allant avec son dés à coudre : faut arrêter le robinet qui coule. point barre

surtout que son argument ne prend pas en compte tout le reste : l'essence de la voiture, le kérosène de l'avion, etc. elle, elle voit que la bouffe. le gros ne consomme pas autant qu'un autre humain en plus, si l'on prend tout en compte (couches bébé, nombre de consommables et d'infrastructures (PC, maison, etc.)). pour elle, les gros c'est genre une personne sur deux. alors que faire une enfant, là oui c'est plus près de concerner tout le monde.

En effet, il est plus honorable de manger un Hamburger bien gras qu’un morceau de céleris. La loi du plus gros... t'es exaspérante : genre sur la Terre, ya soit des boulimiques, soit des anorexiques.

tu salues la démarche ? ben salue-moi, car je refuse d'enfanter, pour de multiples raisons, entre autres la prise de responsabilité, mais aussi, secondairement, car on est trop sur terre. un jour la planète va craquer. c'est sur ce deuxième point qu'il y a scission entre nous deux. toi tu vois pas l'inconvénient de faire un consommateur de plus sur la planète, alors que moi si.

je reste en vie, pour montrer l'exemple : je ne fais pas d'enfant, ainsi, je contribue à la réduction drastique du nombre de consommateur. quand je vois vois les autoroutes bondées de voitures, les embouteillages monstres, les piscines surbondées, les plages, les métros pleins à craquer, toute cette humanité grouillante, qui pullule, qui prolifère, ça me donne la gerbe, j'ai envie d'incendier toutes ces mères et leurs enfants avec au lance-flamme.

je ne suis pas d'accord avec ça, le gros, s'il ne fait pas d'enfant, est plus honorable que le maigre qui en fait.

ça m'apparaît comme une évidence. mais apparemment @Vilaine ne l'entend pas de cette oreille. elle a peur de voir la réalité en face, peur de culpabiliser.

ça m'agace parce que j'ignore si tu plaisantes ou pas. genre il y aurait une corrélation entre l'obésité et la conscience écologique ? plus on est gros, plus on s'en s'en fout, de la planète ?!

bah justement, ça reste une expression : c'est exagéré. c'est comme "avoir les yeux plus gros que le ventre" : personne n'a le globe oculaire plus gros que son ventre. genre, un gros qui mange comme quatre : ça veut dire que quand tu prends un kebab, lui il en prend 4 ?! nan mais t'es sérieuse là ?! personne n'est comme ça. en revanche, pondre de partout et multiplier la consommation, c'est bien ça qui tue la planète, pas les gros.

tu plaisantes ? un gros mange plus, mais n'ingurgite pas autant de bouffe que ça. faire un enfant c'est une bouche de plus à nourrir sur la planète. t'as beau être gros et manger à foison, tu mangeras pas comme deux, surtout depuis ta naissance. une vie en plus, c'est des couches en plus à produire, de l'eau, de l'essence. t'as beau être gros, tout ça, l'eau, l'essence, le kérosène pour l'avion, etc. tu le multiplies pas par deux. alors que des enfants, ça multiplie tout : le nombre de vêtement, de PC, de maisons, de place dans la piscine, de bouteille en plastique. en plus j'ai raison car @riad** a mis un like à mon comment.

c'est mal me connaître : j'ai rompu avec la seule copine que j'ai eu, justement parce qu'elle en voulait un (d'enfant), et moi non. mon pire cauchemar : être réveillé un matin par les pleurs d'un bébé dont il faut s'occuper, biberon, couches, etc.

doit-on culpabiliser ? non, tant qu'on n'a pas d'enfant. le vrai geste écologique, c'est de ne pas faire d'enfant. un enfant = un consommateur de plus sur la planète, qui va polluer, utiliser des couches, de l'eau, une voiture. moins on sera sur terre, mieux la planète se portera. (moins de bouteilles en plastique qui flottent sur nos côtes, moins d'avions dans le ciel, etc.) le vrai problème, c'est qu'on est trop. le vrai geste, c'est de faire qu'on soit moins.

et Christine Angot ?

c'est un de mes classiques préférés, chaque phrase est ciselée à la perfection, le projet du roman est monumental, les ressorts dramatiques sont exploités à la perfection, c'est divin.

A qui vous pensez ?

oui, mais on peut jouir même dans et de la défaite.

la vie est un art romanesque : on peut mentir, mais on ne peut pas tricher.

je vois la vie comme une partie de poker. il faut jouir au maximum.

Peut-être tu n'es pas tombée sur le bon. Moi aussi j'en ai lu qu'un Marc Lévy, c'était Et si c'était vrai : bon j'avoue c'est un peu fleur bleue et eau de rose, mais l'idée de départ est intriguante. La langue de l'auteur n'est pas exceptionnelle mais y'a plein d'autres auteurs à qui on n'en demande pas tant.

j'avoue que je l'ignore, je ne suis pas anthropologue. je ne fais que relater les propos de l'autrice. mais peut-être pourriez-vous lui poser la question, elle est encore vivante.

on pourrait pas plutôt créer un topic dédié pour Chernobyl plutôt que d'en parler ici, ce topic fourre-tout ?

l'auteur du livre, Margaret Atwood, a écrit le livre en pensant à toutes les horreurs qui existent de par le monde, elle a bien spécifié qu'elle n'a mis comme ingrédient dans son anti-utopie que des éléments qui existent ou ont existé dans l'histoire de l'espèce humaine, justement pour ne pas qu'on l'accuse d'avoir l'esprit tordu. non, ce n'est pas une dystopie, mais une anti-utopie. il y a une différence entre les deux, et c'est l'éditeur Gérard Klein qui nous la fournit : clairement, on se situe dans une anti-utopie, ou la dénonciation de l'utopie que représente la une société régie par un parti ultra-conservateur, revenu au fait religieux, et patriarcal à outrance, et très hiérarchisée, et très policier. (tu mourras moins bête. de rien !)

vous êtes jaloux ; c'est ceux qui dénoncent ce faste qui seraient les premiers à s'attabler : un pauvre qui dénonce un riche, n'est qu'un riche qui n'a pas réussi.

je ne suis pas responsable de ce que je suis. Dieu m'a ainsi fait.