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Tout ce qui a été posté par Crève
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@Auger j'ai pas lu le dernier houellebecq, donc je peux pas statuer. je conçois tout à fait qu'un esprit que j'admire, puisse se déliter ou s'affadir, (ou même que mes propres goûts changent.)
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Merci pour ton retour Houellebecq. Ma lecture actuelle :
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Ça se lance pas ça parlait de quoi ?
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Encore un Eric-Emmanuel Schmitt !
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Je suis curieux de savoir, @January, ce que tu as lu d'autre du houellebecq, et si tu as des préférés, et ton avis général sur cet écrivain, son évolution.
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j'aurais voulu une définition plutôt que des exemples qui ne me parlent pas puisque c'est un genre que je ne lis pas. Mes dernières lectures :
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Quelle distinction faites-vous entre les deux ? (roman policier et roman à énigme)
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Merci, je comprends mieux son livre avec ton propos. Oui, la réflexion orwellienne est présentée comme la perte des libertés au profit de la sécurité, toutefois, ça n'a jamais été mieux exprimé que sous la plume d'un autre académicien, je te laisse deviner qui, qui écrivait l'aporie suivante avant Maalouf : LIBERTE = SECURITE SECURITE = SURVEILLANCE donc LIBERTE = SURVEILLANCE.
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Non, Le naufrage des civilisations est le seul que j'ai lu. C'est un essai. Je t'en donne mon avis : Le titre annonce le malheur, la catastrophe. C'est plus vendeur que s'il avait titré : géopolitique du Moyen-Orient au XXième. Et pourtant, une majeure partie de cet essai est consacré aux événements en Egypte et au Liban sur la seconde moitié du XX. Le titre donc, me fait l'effet d'être une manie marketing de l'éditeur pour frapper les esprits. L'introduction de l'essai, qui justifie le titre, ne m'a pas convaincu : il annonce la chute des civilisations, et en prenant par exemple l'Europe, il présente le Brexit comme le symptôme du naufrage de notre civilisation. N'est-ce pas aller un peu loin ? Est-ce que tu as vraiment l'impression, @January, que le Brexit est le signe que nous, l'Europe, banquet des peuples, nous nous effondrons ? Ce que j'appelle une chute, pour une civilisation, c'est par exemple la fin de l'Empire romain. Mais nous, tel qu'on vit, peut-on faire appel à l'image du naufrage ? Par contre, pour la partie historique de sa région d'origine, là l'auteur est assez fort, les faits sont expliqués sereinement, les dates clés sont données, la géopolitique est expliquée de façon claire et ce n'est pas romancé. On ressort grandi et plus éclairé sur les mouvements qu'il y a eu en Egypte, l'auteur est nuancé. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la quatrième partie, qui fait face à l'avenir, où il explore le potentiel de l'oeuvre de G. Orwell, 1984, où il décrit très bien que même si le cauchemar orwellien prenait racine, notamment dans le stalinisme, et qu'aujourd'hui le stalinisme est éteint, le cauchemar orwellien, chassé par la porte, revient par la fenêtre, cette anti-utopie décrivant une société de contrôle intégral, l'utilisation des caméras omniprésentes est advenu. Sur ce point, sur l'écho que peut avoir sur notre société d'aujourd'hui cette anti-utopie, j'aurais aimé qu'il fasse état au moins des points de vue des auteurs S-F, à savoir, concernant le contrôle, qu'il ne s'effectue pas seulement verticalement, de l'état sur ses citoyens, mais aussi horizontalement, par nos pairs, le patron sur son employé, le mari sur sa femme, etc. C'est la double sanction de ces technologies qui nous entoure. Enfin, sur l'avenir, qui termine l'essai, il montre un point de vue qui fait la place aux technologies : allongement de l'espérance de vie (qui va engendrer des inégalités), thème cher à la S-F, mais aussi effondrement climatique. Je suis ravi qu'un penseur de l'académie française comprenne enfin que le moteur de l'évolution des sociétés, outre les mouvements humains et religieux, est aussi technologique, que les convulsions de l'Histoire doivent beaucoup aux technologies que nous mettons en place ; il réfléchit, et arrive à la même conclusion que moi : tout ce qu'on peut inventer va être utilisé (bombe atomique, etc.), et j'ajoute, moi : au moins une fois. Donc, pour moi, lecteur assidu de S-F, c'est vraiment la fin de l'essai qui m'a ravi.
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Je suis déçu sur certains aspects du Werber La Boîte de Pandore, la pauvreté du scénario et de certains personnages. J'enchaîne avec un penseur du franco-libanais : Amin Maalouf. Le naufrage des civilisations.
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Mon unique expérience de Musso, c'est Un appartement à Paris, qui ne m'a pas enchanté, pas de style, pas de goût, ça aurait pu être écrit par un autre, ça reprend vaguement la recette de Marc Levy "lui" "elle", dont on devine vite une intrigue amoureuse entre deux personnages. Plus une enquête. J'vois pas où est l'originalité.
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J'aime bien le houellebecq de extension du domaine de la lutte, ce regard désabusé du cadre trentenaire vivant dans la capitale, qui a abandonné la lutte, qui se laisse vivre, un peu dépressif. Quand un personnage dit "Je me sens comme une cuisse de poulet sous cellophane", il pressentait déjà en 94 la marchandisation des rencontres, la vitrine des réseaux sociaux, et le capitalisme qui investit la sphère privée, nous sommes devenus des produits marketing, l'amour ne peut plus avoir lieu. c'est en cela un romantique;
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j'espère que ça n'entache votre appréciation de l'auteur qui a, par ailleurs, écrit des choses formidables
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K. Dick ?
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Retour à la science-fiction française : Les Voiliers du Soleil, de Gérard Klein.
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J'avais envie de littérature qui se passe dans le grand froid, alors j'ai choisi dans ma bibliothèque Le Fils du Loup, de Jack London, acheté sur une brocante des environs.
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si j'avais les fonds, j'y penserais..
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C'est exactement mon sentiment, j'ai envie d'économiser pour m'acheter un petit van et partir On the Road, vivre toutes les aventures, traverser l'Europe, faire les grandes capitales, rencontrer des gens, un voyage qui veut aussi dire se retrouver en galère par moments, et puis le soir, avec une lampe torche, tenir mon journal, chroniquer le voyage.
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Guerre et paix ? c'est très épais !
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Le système Ribadier, Georges Feydeau.
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Lecture terminée du roman Malpertuis. Tu ne peux pas savoir comme cela me remplit de joie de savoir que la littérature francophone a son Lovecraft, son écrivain voué à l'épouvante, l'indicible, l'horreur. Le roman est très original et le mélange des thèmes, entre endroits maudits, dieux réhabilités, scènes d'épouvante, est subtilement dosé. J'avais lu en partie un roman de Neil Gaiman qui avait un thème proche : American Gods, qui imagine que les dieux meurent si on ne les invoque plus. Et qui vivent parmi les hommes. Malpertuis est très bien écrit, la palette de vocabulaire impressionnante, je pense à des phrases comme celle-ci, qui clôt un chapitre : "Il murmura une prière qu'il n'acheva pas dans ce monde. " C'est efficace de démonstration, suggérer plutôt que dire, apprend-je à mes ateliers d'écriture. En voilà un bel exemple. Après, sur ce roman, ce qui est un peu dommage, c'est que si l'on ne connaît pas le "bestiaire" des dieux, on passe peut-être à côté de quelque chose. Bon, pour la Gorgone, et Zeus, ça passe encore, on connaît. Mais les Euménides, qu'est-ce que c'est ? En tout cas je te remercie, et si l'occasion se présente, je lirai d'autres récits de cet auteur.
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Sur les conseils de @Gouderien, j'ai choisi un livre de Jean Ray: Malpertuis.
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Un récit sur un intellectuel qui, pour ne pas rien faire et gagner sa vie, et suivre sa copine, est contraint au travail intérimaire précaire, et donc l'usine, dans l'industrie alimentaire : crevettes, poissons panés, plats cuisinés, etc. Il y a un travail poétique sur la forme, et pas mal de citations ou d'hommages.