Don Juan

Je me sens seul chaque fois que je ne comprends pas. La page reste blanche lorsque l'esprit ne sait plus lui dicter. Vient un moment où la page se remplit toute seule, enfin presque, c'est bien la main qui écrit, mais ce n'est pas la tête qui dicte, ainsi naît la poésie.

Ok, que faire en attendant Anna ? Le "que faire maintenant ?" appartient à celui qui est devant un problème qu'il doit résoudre. Mais que faire ? Et surtout avec quoi ? Estce -que je vais tenter de faire avec ma volonté ? Est-ce que je vais laisser mon "vouloir" agir en liberté ? Est-ce que je vais convoquer "l'intention" qui donnera l'illusion que c'est "moi" qui fait, et pour cela imposer le silence à mon dialogue intérieur ? Et maintenant que faire ? C'est la question à poser en tout instant peut-être, ou alors renoncer à la poser.

De quel contexte ces mots sont cités, je ne me souviens pas ?

Rien à ajouter.

HOMME DE THÉÂTRE ou D’ACTION) C’est un rêveur. Il a donc une perception particulière des choses. C’est l’homme des actions de grandes envergures. Mais sur le terrain des sensations, sa façon d’exprimer sa nature et sa connaissance est troublante, il est jovial et spectaculaire. Son rôle social l'incite à bousculer les ryhtmes, à infuser de l'énergie. Il est troublant car difficile à saisir le caractère rationnel dans ce qu’il fait. Ce personnage a besoin d'espace pour s'exprimer, il est expansif et créatif, toujours en action dans sa tête il sait se réfugier dans l'intériorité du corps, mais pour mieux exploser encore. Lorsqu'il est en compagnie, il peut prendre la direction des opérations aussi bien que suivre docilement, mais il se contient car c'est avant tout un solitaire. C'est un observateur et un sensitif, il recherche toujours la meilleure efficacité, le chemin le plus court. On se sent vite dépassé par son énergie physique et nerveuse, mais on aime se glisser entre "ses mains", il invite au partage de l'instant tout en vous aspirant au-delà du point que vous désiriez atteindre. Son contact est vivifiant.

Ah ok, l'objectivité est pour moi comme la lune, cela fait longtemps que je marche vers elle, il me semble qu'elle est toujours aussi loin.

Explique stp.

Votre troisième hypothèse me va bien, la résonance modulée et émise par les "sources" émotionnelles. Ainsi le mot prononcé, ou le mot pensé, ou encore, le mot ressenti, déragera une énergie qui pourrait découler d'une valeur symbolique.

Personne n'est modeste ici, pour se produire en un tel lieu de paroles il faut laisser la modestie dehors, c'est ce dont je te parlais avec le mot stratégie. Parler ici exige un minimum de stratégie.

Tu ne me comprends pas, je ne me pose pas de question sur "comment ça marche", je m'en pose sur "comment vous marchez". Le comment ça marche, je l'explore en moi seulement, et ce n'est que de ce qu'il se passe en moi que j'obtiens une réponse, je suis né sceptique, comme tu n'imagines pas, même lorsque je tétais le sein de ma mère, je n'y croyais pas que c'était un sein. C'est ce que vous croyez ou pensez du monde qui est susceptible d'attiser ma curiosité. Les seules réponses que j'attendais concernent ce que vous croyez du monde, pas plus. Le monde et moi formont un couple dans lequel il n'est pas possible de s'immiscer.

Ah ok, merci, je croyais qu'il se sentait Chrétien, j'ai dû mal lire.

Je sais bien que (enfin, c'est ce qu'on dit) que le cerveau reptilien n'a rien à voir avec notre pouvoir de décision, lorsque celui-ci se base sur la raison, mais a-t-il quelque chose à voir avec les instincts ?

Ne confondrais-tu pas avec la potentialité de certains sens comme l'odorat par exemple ? Un sens n'est pas un instinct, que je sache.

Et bien voila ce qui est pour moi un pas de danse, un pas en avant, deux pas en arrière. Il n'a pas d'instinct mais il a un sixième sens, et le cerveau reptilien, c'est une invention ou une réalité ? Est-ce que @Maroudiji est d'accord avec ce que tu dis ?

Pourquoi dimminuer la part des instincts sous raison que le néocrotex de l'humain est plus développé ? Si je peux voir facilement que mon esprit peut réaliser beaucoup plus d'opérations qu'un animal, je peux voir aussi que mes instincts (et pas que les miens bien-sûr) n'ont pas grand chose à envier à l'animal.

Ben si, tu m'as répondu clairement, enfin certaines possibilités peuvent être écartées, même si je ne saisis pas ce qu'est un homme qui n'est pas un animal. De toutes façons il y a une chose qui ne peut pas aider à plus de compréhension, il faudait pour ma part que je pratique le déni de mes propres instincts et le déni des instincts que je vois chez les autres, ce qui n'est pas possible pour le moment. Il y a évidemment une possibilié que tu aies raison, elle est dans le fait que ce que je prends pour des instincts n'en soient pas. Pour cela, il faudrait que je trouve une autre explication à ce que je considère être un instinct ou pas, et il se pose un nouveau souci, comme ce que je vois chez l'homme est de même nature que ce que je vois chez l'animal, si chez l'homme ce ne sont pas des instincts, chez l'animal ce serait la même chose. Tu vois, ça tourne en rond et est inextricable. En tout cas, je te remercie de ton temps.

Tu penses donc toi aussi, que les humains n'ont pas d'instincts ?

Tu me rassures!

Ce n'est pas tout à fait cela qu'il se passe, j'ai besoin que tu mettes des mots précis sur le satut de l'humain, comme par exemple, l'humain est un ange, ou un fils des Dieux, ou encore un Dieur lui-même, ou un extraterrestre développé dans un laboratoire sur une planète lointaine. Car vois-tu, je me sens pas sur une ligne trés éloignée de la tienne, lorsque je dis qu'ils sont des animaux, c'est un reproche que je porte à une espèce qui se comporte comme une espèce animale parce qu'elle n'appréhende pas son potentiel. Moi-même, je ne me considère pas comme un animal, enfin plus tout à fait, bien qu'il y a eu une prériode de ma vie où il n'était guère possible de voir une grande différence entre un singe et ma personne. Je pense être une personne prête à entendre beaucoup de choses bien différentes entre elles. Dans ma vie, il y a une ligne, une route de recherche, d'expérimentation, parvenir à une autre condition que la condition animale est une passion. Mais visiblement, nous ne partons pas tout à fait des mêmes points d'appuis, ce qui ne présente pas de problème, juste un besoin de clarifier.

Pour plusieurs raisons, la première est que je comptais demander la suppression de mon compte, chose que j'ai d'ailleurs faite auprès de l'admin, mais son temps de réponse fut long et cela me donna l'occasion de revenir sur ma décision. La seconde c'est que je suis attentif au respect de l'éphémérité, c'est donc chez moi un réflexe d'effacer le plus possible les traces de mon passage.

On peut remettre en questions les idées, les opinions, et surtout relever les contradictions ou les incohérences dans le discours, en faisant attention à ses propres incohérence. Mais là il me semble que tu te bats contre une sensibilité du monde. La sensibilité de Lola n'est pas la même que la mienne et encore moins la même que la tienne d'après ce que je comprends, mais il n'est pas question de prétendre que notre sensibilité est meilleure ou plus en corrélation avec le réel. Laissons là les argumentations du genre : "mais la science n'a pas démontré ce que tu dis", on s'en fout de la science, la sensibilité n'est pas le terrain des arguments rationnels ou scientifiques, il n'y a pas de vérité dans le domaine des sensations, pas de jugement possible, c'est ici qu'il faut faire montre d'une grande tolérance, alors que dans la construction d'un raisonnement, toute les opérations sont autorisées.

J'ai tout retiré, tu veux que je mette une ligne sur mon blog ?

Tu t'acharnes là tu sais ?

Ah ben ça alors ! s'il y avait une chose qui pouvait m'étonner, c'est celle là ! Tu lis ou as lu Nietzsche, tu es surprenante Lola.

Je reviens. Donc, nous en étions à : les hommes ne sont pas des animaux selon toi, ok admettons; mais que sont-ils alors ? (Il est plus que probable que tu l'aies déjà dit quelque part, mais j'ai une très mauvaise connexion et des yeux trop fatigués pour chercher où.)