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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    La mort du "Moi" ?

    Que veux-tu dire par "le temps est devenu plus long" ?
  2. Don Juan

    La mort du "Moi" ?

    Bienvenue à Ixtlan Sarah, laisse faire, le vaisseau va s'amarrer tout seul, le chemin s'ouvre. Confiance au coeur.
  3. Pourquoi ce qui aurait vocation à devenir réel ne serait-il pas de l'imaginaire ? Si une chose n'est pas encore réelle, elle n'est pas, du moins dans une dimension, elle n'est pas. Si une chose est réelle, elle n'est pas virtuelle. Ma mère, ne peut pas être moins ou plus responsable virtuellement, selon mon entendement, elle ne peut l'être que réellement.
  4. Je ne clique jamais sur les liens, mais je crois comprendre que l'objet du désaccord concerne la question de l'amour qui ne rend heureux, c'est cela? Alors là c'est simple, les faux amours ne peuvent rendre heureux, c'est une absolue vérité pour moi, à moins qu'on ne s'entende pas encore sur le sens du mot "heureux". Le véritable amour lui rend heureux à chaque coup, j'ai bon là ? Mais ne dévions pas le sujet stp !
  5. Mais cher Fraction, dire que sa douleur est la même que la mienne, ça ne veut rien dire. Qu'elle soit virtuellement moins responsable, ça ne veut rien dire, c'est réel et non virtuel. Bon, quand je dis que ça ne veut rien dire, il faut comprendre pour moi, je veux bien admettre qu'il y ait un sens à ces mots sur votre planète politique.
  6. Je pense que nous aurons beaucoup de difficultés à nous comprendre, c'est comme si nous ne parlions pas la même langue, comme si nous ne voyions pas les mêmes couleurs, comme si nous ne respirions pas le même air, j'arrête là l'énumération, mais qui que vous soyez, quelque soit la planète qui est la vôtre, vous êtes digne de mon respect.
  7. Si ma mère a un niveau mental inférieur au mien (déjà, cette formulation ou ce concept me posent un souci), je la considère moins responsable que moi, c'est ainsi dans mon code; personne n'est obligé de partager.
  8. Précisez-moi ça, je n'ai pas fait d'études politiques, ni d'autres d'ailleurs. Lorsque je ne comprends pas, je ne comprends pas, je suis désolé de m'imposer par mon incompréhension. Un guerrier est responsable de ses mots, lorsqu'il voit qu'on ne le saisit pas, il ne s'en prend qu'à lui.
  9. Désolé, je ne peux vous répondre, je n'ai jamais vu d'atome d'oxygène, ni un autre d'ailleurs, donner-moi une autre formulation et je vous répondrais.
  10. Comment comparer des citations ? Je ne saurais dire que ce qui a trait à mon goût personnel, cela n'aurait aucune valeur. Je peux dire que j'aime lire Aragon davantage que Prévert, mais ça n'apporte rien qui ait un sens, sinon l'indication d'un plaisir ici davantage qu'ailleurs, ce plaisir correspond à un instant, et la minute suivante je me contredirai.
  11. Le fait qu'il soit reconnu juridiquement ou moralement ne signifiera jamais sa responsabilité qui est graine de sa conscience, je ne crois pas que la conscience soit mesurable. C'est une expression qui n'a rien de politique bien entendu.
  12. Je ne comprends pas ce que tu racontes, tu voudrais comparer des "poètes" ? Que je dise si Aragon est meilleur qu'un autre ? C'est n'importe quoi. Autant comparer deux sauces pour l'accompagnement d'une viande.
  13. Une personne n'est pas critiquable, selon mon code, ainsi je ne critique jamais le criminel mais son acte seulement, je ne critique pas le boucher, mais sa viande, je ne critique pas l'instituteur mais sa méthode. Merci, j'attendrai.
  14. Penser avoir raison contre l'argument d'autrui est sans doute une manifestation d'un sentiment de supériorité, comment fais-tu si tu fais autrement ?
  15. Oui, c'est bien ce que je veux dire, ne pèse-t-on pas les enfants à la naissance. Tu n'a rien à répondre à mon intervention dans ton premier sujet ?
  16. C'est une évidence cher ami, l'égalité appartient au royaume des chiffres peut-être, de la pesée encore, c'est bien un concept et une idée imaginaires, une rêverie.
  17. Oui, je mange de l'herbe et je fume du ciboulot.
  18. Ah mais ce que j'en disais ne peut que se vérifier sur ma planète à moi, et ma planète à moi s'appelle Ixtlan, sur Kovania, le centre peut-être à la périphérie ou dans un au-dehors, cela m'est bien égal.
  19. Cher guillaume, comment dire ? Le "je" n'est le centre de rien, j'en ai bien peur. Bon, ce n'est pas tout à fait vrai, le "je" est le centre de mes pensées, mais que sont mes pensées je te demande fraternellement ? Moins que mes excréments, je le crains. La vie est jouissance, oui parfois, mais pas que, et puis est-ce si important de jouir ? Jouir ne donne rien de nouveau, puisqu'on peut jouir de tout, et si l'on peut jouir de tout, cela signifie que l'on peut jouir de manger à sa faim comme de devoir jeûner, on peut jouir de respirer autant que de rendre son dernier souffle. Donc, vois-tu, la jouissance est encore une pensée qui s'insinue au coeur de nos cellules, ce n'est rien de plus qu'un imaginaire qui éclot en frissons multicolores, et tu sais bien que les couleurs sont encore des illusions, et puis si l'on peut jouir de tout et de rien, ça ne sert plus qu'aux imbéciles de jouir. Il n'est de responsabilité qu’individuelle, et que fais-tu de la complicité ? Sais-tu que la complicité engage la responsabilité d'autrui, autrement dit que ta responsabilité peut changer l'innocent en coupable ? il n'est de jouissance que parfaite. Mon dieu Guillaume, je ne reparlerais pas de la jouissance puisque je l'ai déjà fait, mais de la perfection je veux bien te parler. La perfection vois-tu, n'existe pas factuellement, elle est un but vers lequel nous devons tendre sans jamais oser espérer l'atteindre, c'est une belle et utile utopie. Oublier que l'on ne peut atteindre ce but, c'est risquer de devenir fou mon cher ami.
  20. Don Juan

    Regards sur notre monde

    Parceque nous sommes des animaux, des animaux sociaux, mais des animaux.
  21. Don Juan

    Regards sur notre monde

    Les "projets en vue" avec quiconque, comme tous les autres projets, ne sont que folie si l'on ne comprend pas. Vous avez besoin d'une compagnie ? Soit, c'est naturel et c'est votre droit, lorsque je me sentais seul, lorsque personne ne voulait m'accompagner, je ne comprenais pas que je m'étais abandonné moi-même avant tous les autres. Depuis que je me suis retrouvé, j'ai dû apprendre à me cacher, ou à courir vite, tant le risque d'être trop accompagné plane au-dessus de ma tête, il me faut trouver des lieux secrets pour jouir de la solitude.
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