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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    Regards sur notre monde

    Mettez vos lunettes et vous pourrez voir que c'est bien mon nom.
  2. Don Juan

    Toute la réalité

    Je pense que vous vous trompez de Don Juan. Mais cela dit, ce n'est pas un obstacle à l'échange, mon regard est décalé, j'ose croire qu'il n'est pas, pour cette raison, sans intérêt.
  3. Don Juan

    Toute la réalité

    Je vous ferais remarquer que mourir peut être défini de nombreuses façons, en soi beaucoup de choses peuvent mourir sans que l'organisme lui-même cesse de s'organiser biologiquement. La mort de l'organisme peut survenir bien après la mort de "l'idée" du mourir. Nous ne pouvons être certains que quelque chose ne persiste pas au-delà de ce que l'on appelle la mort, si cela pouvait être démontré alors la définition courante du mot serait imprécise. "je" est celui qui se prétend être en vie, mais il est "un" parmi d'autres. AInsi parlait le mille-pattes. Ps : s'il y en a bien un qui ne se croit pas immortel, c'est celui-là.
  4. Don Juan

    Toute la réalité

    Ah bon ? dieu aurait-il mille pattes ? Ce serait une avancée dans l'inconnu.
  5. Don Juan

    Toute la réalité

    J'aime les gens qui questionnent, je ne peux m'empêcher de leur répondre même lorsque la question semble incongrue. Le Dahu est-il cet animal qui aurait deux pattes plus courtes latéralement ? Si c'est le cas, je dois vous répondre par la négative, c'est plutôt un mille-pattes.
  6. Don Juan

    Toute la réalité

    Il semble en effet, avez-vous entendu quelque chose comme cela une fois dans votre vie : Laissez les morts enterrer les morts"? Celui qui parvient à vivre avant de mourir ne parvient plus à mourir, puisque ce n'est plus nécessaire. AInsi parlait zarataspoulipof.
  7. Don Juan

    Regards sur notre monde

    Le vivant cherche à survivre, sous certaines conditions ! Sous d'autres conditions il cherche à mourir. Voila une évidence! AInsi parlait Zarabloumbloum.
  8. Don Juan

    Toute la réalité

    La porte du rêve. Ou l'art de rêver. S'il y a une vie avant la mort, il ne peut y avoir de mort après la vie.
  9. Le serpent se mord la queue. Ceux qui se suicident manqueraient de courage. Je vous dis que non, c'est de force qu'ils ont manqué. Et vous reprenez avec insistance votre affaire d'opposer lâcheté au courage. Mais qu'est-ce que le courage ? C'est de l'énergie. Qu-est-ce que le manque de force ? C'est un manque d'énergie. Le courage est juste un mot pour mettre en image la force en action lorsque l'énergie est là pour le permettre. Le courage n'est pas une valeur morale, pour qui connaît un peu les fonctionnements de l'être vivant. Si le mot a un rapport avec le mot "coeur", c'est parce que le coeur est le centre de l'énergie physique et mentale. Alors, comme le courage n'est pas une valeur morale, acceptons la possibilité que celui qui se suicide ne manque pas de valeur morale, mais qu'il manque de force ou d'énergie pour combattre sa désespérance et sa souffrance.
  10. Êtes-vous sûr que cette question ait du sens ? La vie doi-elle nécessairement appartenir à quelqu'un ou à quelque chose ? Je dois beaucoup de choses à mes enfants et à bien d'autres personnes, mais dire que ma vie en ce sens leur appartient me semblerait un abus de langage et un abus de bien d'autres choses. Mais si toutes-fois l'on voulait m'obliger de répondre à cette question, je dirais que ma vie ne m'appartenant pas, je suis donc dans l'impossiblité d'en faire cadeau à quiconque ou en attribuer l'appartenance à un tiers. Cependant, parfois, lorsque ma raison se sent un peu faible, j'aime à considérer que vie et cosmos ne sont qu'un.
  11. C'est une mauvaise tournure d'esprit que de vouloir voir une question de courage dans le fait de ne plus pouvoir endurer sa vie, mais si je faisais abstraction de ce "détail" pour répondre à la question que vous posez je dirais qu'il faut pour endurer la vie du courage à chaque instant et que pour mettre fin à ces jours du courage une fois pour toutes. Ceci dit je n'ai jamais considéré que ma vie m'appartenait et pas plus considéré que je pouvais décider d'en faire au gré de ma volonté.
  12. Comme vous voulez, mais je pense qu'il y a une confusion entre les deux termes, il s'agit pour moi de deux actes différents par les causes et les effets. C'est pourquoi si l'on parle de suicide, il ne sera pas question de courgae ou de lâcheté. Mais si l'on parle de sacrifice, il ne pourra être question selon moi que de courage et cela ne définit pas ce qu'est le courage, ce qui me semble important ce sont les processus mentaux qui déterminent l'expression d'un "courage". Une quantité de sagesse peut aussi bien être le moteur du courage qu'une quantité de folie.
  13. Voulez-vous bien donner votre définition du courage et de la lâcheté. Davantage qu'une définition de dictionnaire développez svp une démonstration de ces deux valeurs.
  14. Je ne peux être d'accord avec votre propos, si choix il y a, ce que je ne crois absolument pas, la teneur de ce choix est entièrement soumis à la représentation qui est la mienne à ce moment précis. Lorsque l'on sait que toute représentation nous est "inspirée" par des causes inconnues, on ne peut pas accepter le concept du choix. Toute possibilité de choix devient une "croyance", il ne reste que la dernière illusion qui est de "choisir" d'accepter une illusion en excluant toute autre.
  15. Il ne s'agit pas tant de vouloir voir cette question sous un angle de "peur de souffrir", si la souffrance est insupportable elle trouble notre pouvoir de raison, par la force de tout affect qui n'est pas construit sur la rationnalité. Si la raison est troublée, il n'est pas posssible de considérer le choix comme une démarche libre d'elle-même, mais impliquée par des conditions et des consdérations, des représentations faussées de la situation présente tout comme des représentations possibles dans le futur. si une personne souffre au point de vouloir voir l'interruption de sa vie comme solution "possible", c'est bien entendu parce qu'elle se trouve dans l'impossibilité de relativiser, par conséquent de se penser une seule chose comme sensée, par exemple : "aujourd'hui, maintenant, ça va très mal, mais demain ça ira sûrement mieux puisque je sais par expérience qu'un jour ne ressemble pas au jour suivant".
  16. On appelle cela un sacrifice, mais si l'on parle de sacrifice ce n'est pas la même réponse, tout sacrifice exige du courage, ou de la passion, ou de la folie, ou tout autre affect érigé par l'esprit, un acte qui se montre sous les apprences d'un réflexe ou d'un instinct ou d'une réaction semblant se reposer sur aucune réfexion ou peu de réflexion est une illusion, avant le processus de "pensée", l'acte est déjà décidé, il peut l'être depuis longtemps, ils s'agit dans ce cas d'une programmation et nous avons l'illusion de l'avoir pensé, voulu, décidé, etc.
  17. Il faut parler d'instinct plutôt que de plusion, la nature conditionne le vivant. Les êtres vivants sont "agités" intimement et inconsciement par l'instinct de la puissance de la vie et par l'instinct de la puissance de la mort. La nature n'est "intéressée" que par le renouvellement, il faut devoir cesser de vivre pour que la vie revienne. Les arbres perdent leurs feuilles afin que de nouvelles feuilles apparaissent. "je" dois nécessairement disparaître afin que quelque chose me suive, ce mouvement profond habite tous nos actes d'être, c'est encore ce même phénomène qui nous incite à regarder sans comprendre un monde s'effondrer. je construis et détruis à l'intérieur de chaque acte que je produis quelque soit ma connaissance du fait, ainsi je m'auto-détruis en affirmant rechercher et développer ma propre puissance d'exister.
  18. C'est du bidon, le fait de se donner la mort ne démontre pas la liberté, pas davantage que le fait de naître.
  19. Il me semble évident qu'il n'est ni l'un ni l'autre. Vouloir échapper à la souffrance qui est devenue intenable ne nécessite ni courage ni lâcheté, un manque de force seulement le justifie, un manque de force non coupable qui n'a pas besoin de se justifier. Lorque l'eau vient à manquer et qu'il n'est plus une goutte trouvable pour me désaltérer, je meurs de soif et ne suis coupable de rien, félicitable de rien non plus, c'est ainsi, les causes sont trop nombreuses pour être atteintes, les causes sont trop éloignées dans le passé comme dans le futur, les causes ne me concernent pas et leur suis éternellement innocent.
  20. Don Juan

    Le libre arbitre du dé

    je sais que vous ne l'avez pas dit mais d'autres le disent. Ce que vous dites peut-être, c'est qu'un phénomène a plusieurs formes, peut-être un nombre de formes à l'infini, à cela je n'ai rien à répondre.
  21. Don Juan

    Le libre arbitre du dé

    Ce ne sont que des concepts qui veulent bousculer d'autres concepts. Prétendre que le son n'existe pas sans l'oreille est aussi incorrect que de prétendre que l'oreille n'existe pas sans le son.
  22. Don Juan

    Le libre arbitre du dé

    Un hasard "organisé", ça s'appelle toujours du hasard ?
  23. Don Juan

    Le libre arbitre du dé

    Si vous saviez le nombre de choses qui se promènent dans l'espace sans le besoin de vous.....
  24. Don Juan

    Le libre arbitre du dé

    Faux !! le bruit de la chute existe bien, il n'y a pas besoin de la présence de l'homme ni d'un autre être vivant. Ineptie répétée de bouche muette à oreille sourde.
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