Aller au contenu

aliochaverkiev

Banni
  • Compteur de contenus

    1 978
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev

  1. aliochaverkiev

    Mes choix

    E....., et heureux de l'être, le prototype du collabo, celui-là. Heureusement que tous les Français ne furent pas comme ton père. Tu n'es pas non plus obligé de donner du sens aux choix pourris de ton géniteur, petit homme.
  2. aliochaverkiev

    Mes choix

    Valentine...je ne reviens ici que par curiosité, de voir ce qui s'y passe. Et Valentine est là. Etonnante femme. En qui je crois sentir un désir d'être aimée, mais qui, avant même d'être aimée, donne...
  3. Etre-exister n'est pas différencié à l'origine selon toi. Je pense que si, mais il me semble que le fait d'exister passe à la trappe par exemple chez Parménide. Il "fonce" vers l'être sans s'apercevoir qu'il fonce ainsi vers l'être par le seul fait qu'il existe, qu'il sent qu'il existe. C'est le problème du sentiment versus la pensée, je reprends là les différences établies par Jung. Pour Jung la pensée et le sentiment sont des activités rationnelles, mais la pensée s'inspire de la perception extérieure tandis que le sentiment s'inspire de la perception interne. Je veux dire ceci : Parménide part de l'existence mais n'en prend pas conscience. L'existence "étant", immédiatement l'être "scientifique" qu'il est va chercher le "père" de l'existence, la 'cause" de l'existence" c'est-à-dire l'être. Nous sommes alors dans la métaphysique, nous ne sommes plus dans l'éprouvé, dans le ressenti, nous sommes dans la spéculation, dans l'obligation de céder au principe de causalité, c'est-à-dire au principe du : "cherche l'origine". Sartre fait un retour sur l'origine, et l'origine de tout c'est l'existence, le fait conscient que : j'existe, j'existe avant d'être. Il s'appuie d'abord sur le sentiment, avant de céder (peut-être) à la "pensée" selon Jung, c'est-à-dire à la pure raison (la causalité).
  4. Il y a probablement là, actuellement, une limite à notre volonté de connaissance. Expérimenter le fait d'être conscient est impossible. Il faut que je sois conscient pour décider d'expérimenter le fait d'être conscient. Je ne peux pas m'en sortir. Je suis affronté à une aporie. Bon, ce n'est pas non plus si grave, simplement je suis là sur le front, celui qui sépare la connaissance de l'inconnaissance.
  5. ( Erratum, leçon 27, corriger le mot "pollens" et le remplacer par "ponens"). Lettre 9 18 février 2018 Samuel, Les Hébreux connurent ensuite une errance de 40 ans dans le désert avant d'arriver devant la Terre promise. Selon la tradition sept semaines après la sortie d’Égypte, Moïse monta au sommet du mont Sinaï. Là, Yahvé lui demanda de proposer aux Hébreux une nouvelle alliance en renouvellement de la première alliance conclue avec Abraham. Moïse proposa cette nouvelle alliance au peuple qui l’accepta. Alors Moïse remonta au sommet du Sinaï où Dieu, selon la Thora, prononça ces paroles qui constituent le décalogue (déca = dix en grec) soit les dix paroles (certains disent : les dix commandements). Voici ces dix paroles, fondement de la nouvelle alliance : Je suis l’Éternel, tu n'auras point d'autre dieu que moi Tu ne feras point d'idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre, tu ne te prosterneras pas devant elles [les idoles], tu ne les adoreras pas Tu n'invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu à l'appui du mensonge Pense au jour du sabbat pour le sanctifier, durant six jours tu travailleras et t'occuperas de toutes tes affaires, mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu : tu n'y feras aucun travail Honore ton père et ta mère Ne commets point d’homicide Ne commets point d'adultère Ne commets point de larcin Ne rends point contre ton prochain de faux témoignage Ne convoite pas la maison de ton prochain, ne convoite pas la femme de ton prochain, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain. Quelle que soit l'époque à laquelle furent réellement écrites ces dix paroles, quand bien même elles n'eussent pas été dites par un dieu à Moïse mais qu'elles fussent pensées par des hommes, le décalogue est extrêmement important aussi bien pour les Hébreux que pour l'ensemble de l’humanité. Car c'est l'un des premiers code de conduite, en tout cas le premier en importance dans l'histoire de l'humanité qui soumet à une Loi (ici une loi divine) les relations sociales entre les hommes. C'est ainsi que les chrétiens en ont fait le socle de leur morale. Les chrétiens croient aussi en un seul dieu, de même que les musulmans. Les musulmans n'ont pas repris le décalogue comme fondement de leur morale. Les chrétiens et les musulmans se sont inspirés du monothéisme des Hébreux. Le décalogue, reçu par Moïse institue un monothéisme exclusif : « tu n'auras point d'autre dieu que moi», mais cela n’empêchera pas les Hébreux de rendre encore longtemps hommage aux dieux d'autres peuples au plus grand dam de leur chefs religieux. Le décalogue rejette aussi toutes les idoles. En ce temps-là parmi les idoles figuraient la lune et le soleil que certains peuples se donnaient pour dieux. Aujourd’hui une idole ce serait plutôt un homme ou une femme connue, une actrice, un savant, un artiste, ou encore ce pourrait être l'argent...bref les Hébreux considèrent qu'aucune idole ne mérite d'être adorée. Les six dernières paroles font partie aujourd’hui du code moral de l'humanité. C'est dire la grandeur d’esprit du décalogue, au moins dans ses directives concernant le comportement moral quotidien. Quant à la quatrième parole même si le monde ne respecte pas le Sabbat des Hébreux il n’empêche que dans tous les pays le repos est institué au moins un jour chaque semaine (le dimanche en général). Le décalogue et la nouvelle alliance fondent le judaïsme, c'est pourquoi de nombreux juifs considèrent que l’identité de leur peuple trouve là sa racine. Ceux-là privilégient la religion comme identité alors que d'autres privilégient l’Histoire du peuple juif comme étant leur identité, histoire dont la religion est un aspect parmi d'autres. On appelle de manière générale : « religion » tout système de pensée dans lequel une réunion de personnes est soumise à l’autorité d'un principe supérieur. Cette autorité peut être un dieu, une idée, un homme (ou une femme). Quand l’autorité est directement tenue par un homme ou une femme une telle religion est appelée : secte. Souvent entre l'autorité et l' assemblée des croyants il existe des intermédiaires (mais pas toujours) appelés prophètes. Les prophètes prétendent connaître la volonté de l’autorité et leur but est de révéler à l’assemblée cette autorité. Enfin les religions s'appuient en général sur un ou des textes de référence. Dans le judaïsme, le Livre de référence est la Thora et le prophète principal est Moise, dans le christianisme le Livre de référence est l’Évangile et leur prophète est Jésus (qui fut d'ailleurs un Hébreu), dans l’islam le Livre de référence est le Coran et leur prophète est Mahomet.
  6. Il me semble que, ce dont tu parles ici, c'est de la prise de conscience, que, justement, nous sommes conscients. Et cette prise de conscience, du seul fait que la conscience "est", nous ne l'opérons quasiment jamais, car, nous avons toujours conscience de quelque chose. Nous sommes immédiatement portés vers ce "quelque chose" et ce mouvement nous empêche de "voir" que nous sommes dotés de cette capacité à être conscient. C'est surtout le fait de penser que nous ne pourrions pas être conscients qui nous donne cette idée que nous pourrions ne pas exister (contingence de l'existence). Le fait conscient engendre les mots tels que "moi" , "je", car immédiatement il est nécessaire de savoir qui est conscient. Mais Sartre me semble-t-il ou Roquentin n'en sont pas là, il n'y a encore aucun sujet pour eux, comme s'ils étaient absolument "pleins" de l'activité consciente. Cette activité les emplit totalement. Ensuite avec l'effroi commence à apparaître un sujet, qui me semble naitre sous l'exigence de la raison, sous l'exigence de la causalité. Mais si je reste en dehors de cette exigence qui peut n'être qu'un reflexe du à notre complexion mentale, alors je reste envahi par l'activité consciente dont je ne puis plus sortir. Je suis noyé dedans. Je peux en sortir en instituant le "moi" mais alors je suis radicalement coupé de tous et de tout, car ce "moi" est le seul à être tel dans l'univers, ce moi ne peut jamais être l'autre. Le moi m'institue dans une solitude absolu. En outre l'effort à saisir ce qu'est le fait conscient est voué à l'échec : je ne peux pas "déduire" mon existence. Il est probable que la conscience soudaine d'être conscient a dû dans l'histoire de l'humanité provoquer cet effroi dont parle Roquentin. La conscience d'être conscient, non seulement institue le "moi" et la radicalité de sa solitude mais aussi elle sépare l'homme de la nature, elle l'arrache même à la nature.
  7. Même vous, vous êtes aléatoire, votre existence est également une fonction complexe de probabilités incertaines, c'est dire le degré d'incertitude, comme dirait Heisenberg. Les forts en maths sont forts également dans la manipulation du verbe. Morfou est la reine des clichés, c'est un régal (mes réponses ont été fusionnées, mais c'est à la brave Morfou que je répondais, notre Ancêtre adorée.)
  8. Les maths ne servent qu'à l'élite qui crée les objets du monde, les avions, les voitures, les fusées, les appareils médicaux, les objets de consommation, l'internet, les support techniques médiatiques, les ordi, les smartphones, etc. La masse n'a pas besoin des maths. La masse est là pour consommer. Hi hi hi j'adore provoquer les esclaves. Quand les mathématiciens auront créer des robots pour vous remplacer on vous mettra dans des réserves, avec les singes, et on vous lancera de quoi manger à partir de nos hélicoptères ! Ah ah ah !!! ( Sinon, il me fait rire Luc Ferry, il veut vivre 300 ans, lire son livre sur le transhumanisme, mais qui le fera vivre trois cents ans, si ce ne sont nous les scientifiques, ah ah ah!!!)
  9. Etre un crack en maths et enseigner ce n'est pas la même chose. On peut être un génie en maths et ne pas savoir transmettre. Si, les élèves apprennent les log (et les ln) en terminales, pas seulement en S mais aussi en ES et dans d'autres sections d'ailleurs (STL). Il faut se tenir au courant l'ancêtre au lieu de débiter ici des clichés éculés.
  10. aliochaverkiev

    Espace: Vide ou Ether ?

    Non, ce n'est pas ce que j'attendais ! Mais avez vu ? Quand un étudiant pose une question précise, sur le rayon solaire par exemple, vous avez vu ? Ces "savants" ne sont pas foutus de répondre ! Des nuls et des frimeurs. Ca m'agace. Toutes ces baudruches m'agacent. Ils ne savent rien sur rien, dès qu'on leur demande un renseignement précis et documenté ils ne savent pas répondre mais ils sont prêts à vous présenter une théorie du grand tout.
  11. aliochaverkiev

    Espace: Vide ou Ether ?

    C'est franchement n'importe quoi. Heureusement que vous n'êtes pas mon élève, vous auriez un zéro pointé. Tout comme Spontzy. Le vieillissement est un processus de désagrégation terrible.
  12. aliochaverkiev

    Espace: Vide ou Ether ?

    Votre raisonnement est intéressant car il montre à quel point il est difficile de se débarrasser de certains modes de pensée. Cela confirme que nos modes de pensée nous sont imposés par l'inconscient, qui lui-même intègre et interprète les données physiques en fonction de notre corps, de notre complexion, de notre mental. Ces modes de pensée imposés par notre inconscient sont manifestes chez l'écrasante majorité des intervenants, tout le monde en fait (sauf Obélix qui est le seul à être capable de remettre en cause ses déterminations inconscientes, du coup les gardiens du Coran ou de la Thora scientifiques le moquent). L'espace et le temps n'existent pas en tant qu'objets, nous le savons depuis Kant, qui a cassé l'objectivation de l'espace et du temps pour en faire des formes de notre connaissance. Kant a surtout été profitable à Mach, lequel a fortement influencé Einstein. Il fallait se débarrasser de l'existence de l'espace et du temps non seulement comme absolus, mais aussi comme objets pour pouvoir commencer à imaginer les théories de la relativité. Il y a toujours une préparation philosophique avant toute découverte scientifique. Dès lors que vous dites que l'espace est mobile, dès lors que vous lui donnez une qualité, dès lors que certains parlent de dilatation du temps vous êtes encore dans la pensée pré-kantienne, et a fortiori dans la pensée pré-Eisnteinienne. Une distance se mesure à partir d'un repère. Si le repère n'est pas le même vous pouvez en effet mesurer dans des durées égales des distance parcourues différentes (bien sûr les vitesses, relativement aux repères choisis, ne sont pas les mêmes). Vous mesurez la distance parcourue par la pièce par rapport à un repère constitué par la personne dans le train puis vous mesurez la distance parcourue par rapport à un repère situé au sol. Vous n'aurez donc pas les mêmes distances parcourues. Mais comme vous pensez que l'espace est un "objet" réel, vous ne comprenez pas comment dans le même espace-objet une pièce peut parcourir des distances différentes dans des durées égales. L'espace n'est pas une réalité physique, vous ne pouvez rien déterminer par rapport à l'espace en soi. L'espace est une forme de votre pensée. La pièce aura donc bien parcouru des distances différentes pendant une durée identique ! Mystère j'imagine pour vous, comme pour tous ceux qui vivent dans l'époque pré-kantienne. La puissance de l'inconscient est telle que, pour la surmonter, il faut carrément accepter de mettre en cause toutes nos façons de pensée. Les gens qui interviennent ici n'y arriveront jamais. Sauf semble-t-il Obélix. Leur inconscient et ses formes de "pensée" les dominent tellement qu'il n'ont aucune marge de liberté pour penser autrement.
  13. Leçon 27 Samuel, Je t'ai promis dans une précédente leçon de t'expliquer comment il est possible de relier l'implication mathématique au syllogisme de la logique d’Aristote. Les grands principes de la logique qui gouverne aussi les mathématiques ont été pensés par Aristote. Les voici : 1) Le principe d'identité : ce qui est, est, ce qui en termes mathématiques s'écrit ainsi : si A (si A est posé) alors A = A. 2) Le principe de non-contradiction, c'est-à-dire qui si une proposition est vraie alors elle ne peut pas être fausse, et si elle est fausse, alors elle ne peut pas être vraie. 3) Le principe du tiers exclu, c'est-à-dire qu'une proposition est soit vraie, soit fausse, elle ne peut donc pas être autre chose que vraie ou fausse. 4) Le principe de raison suffisante : rien n'arrive sans qu'il y ait une cause. Même si ce principe est attribué à des penseurs d'une époque postérieure à celle d’Aristote, ce dernier l'avait tout de même pressenti dans cet écrit : « rien n'est mû par hasard, mais il faut toujours que ce soit par quelque chose » Voyons maintenant en quoi consiste le syllogisme. Le syllogisme est une figure de rhétorique (rhétorique : art de bien parler) inventé par Platon, puis théorisé par Aristote. Le syllogisme est une forme de raisonnement déductif qui fait appel à deux propositions, appelées prémisses, qui entraînent une troisième proposition appelée conclusion. Le syllogisme le plus connu est celui-ci : Tous les hommes sont mortels (prémisse majeure) Socrate est un homme (prémisse mineure) Donc Socrate est mortel (conclusion) Nous voyons donc que le syllogisme démarre sur un jugement général de ce type : « Tel ensemble a telle qualité » Puis il détermine un élément de cet ensemble. Enfin il en conclut que cet élément a la même qualité que l'ensemble. Par exemple : L'ensemble des nombres entiers naturels pairs est divisible par 2 10 est un nombre pair Donc 10 est divisible par 2. L'implication se rapproche du syllogisme. Prenons le théorème de Pythagore. Utilisons un syllogisme qui s'appuie sur ce théorème. Nous énoncerons ainsi ce syllogisme : Tous les triangles rectangles sont tels que le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés (prémisse majeure) Tel triangle ABC est rectangle (prémisse mineure) Donc dans ce triangle ABC le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés (conclusion) L'implication déroule quant à elle le raisonnement suivant : La proposition : « si le triangle ABC est rectangle alors le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés» est vraie. Le triangle ABC est rectangle (il est vrai que le triangle ABC est rectangle) Donc le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés (la conclusion est vraie). Dans l'implication la notion de Vrai (et de Faux) intervient, ce qui fait que l'implication est plus rigoureuse que le syllogisme. En effet dans le syllogisme on ne s'assure pas, par la démonstration, que la majeure est vraie, ce qui fait que nous pouvons aboutir, malgré un raisonnement exact, à des conclusions fausses si nous ne nous assurons pas clairement de la vérité de la majeure. Ainsi si je dis : Tous les animaux ailés sont des animaux volants (majeure) Cette poule est ailée (mineure) Donc cette poule vole ( conclusion), J'arrive à une conclusion fausse, malgré un raisonnement juste, parce que je ne me suis pas assuré de la vérité de la majeure. Reprenons l'implication précédente : La proposition « si le triangle ABC est rectangle alors le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés» est vraie Le triangle ABC est rectangle (il est vrai que le triangle ABC est rectangle) Donc le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés (la conclusion est vraie). Et faisons-en une traduction mathématique. Appelons A la proposition « le triangle ABC est rectangle », B la proposition « le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés» La première affirmation « si le triangle ABC est rectangle alors le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés» est vraie sera ainsi traduite : (A => B) vraie La deuxième affirmation, le triangle ABC est rectangle (il est vrai que le triangle ABC est rectangle), sera ainsi traduite : A vraie La troisième affirmation sera ainsi traduite Donc B vraie. Ou encore : Si (A => B) vraie et si A est vraie, alors B est vraie. L'implication est encore présentée ainsi : Si A, alors B, vrai A vrai alors B vrai Présentée ainsi l'implication est aussi appelé le « modus pollens » Si A, alors B est appelé « jugement hypothétique » ( par Aristote et Kant), il est l'expression de la causalité. La causalité c'est l'acte de poser deux événements ensemble, ici A et B. Si A « est » alors B « est ». D'où l'on tire la causalité : A est la cause de B. Partons de cette proposition : (A => B) vraie. Si B est faux, c'est-à-dire si B n'est pas vérifié (le carré du plus grand côté du triangle considéré n'est pas égal à la somme des carrés des deux autres côtés) alors A est faux (A n'est pas un triangle rectangle). C'est le raisonnement par la contraposition que je t'ai expliqué dans une précédente leçon. Ce raisonnement est aussi appelé : « modus tollens » (la fausseté de la conséquence présuppose alors celle du principe, si nous appelons B : conséquence et A : principe, selon le vocabulaire des Grecs). Nous pouvons constater que les deux propositions : (A => B) vraie et ( non B => non A) vraie sont équivalentes (non B = B est faux, ou B n'est pas vérifié, pas constaté). Cette équivalence permet d'inférer (inférer : déduire) que si (A => B) vraie alors ( non B => non A) vraie. Ou encore si ( non B => non A) vraie alors (A => B) vraie. Comme tu peux le constater tous ces raisonnements partent de ce préalable : la démonstration que, d'une manière générale, tous les triangles rectangles sont tels que le carré de leur hypoténuse est égal à la somme des carrés des autres côtés. C'est dans ce cadre-là que prend place l'implication. Car si je n'ai pas réalisé une telle démonstration je ne peux pas affirmer que (A => B) est vraie et je ne peux plus dérouler le raisonnement par l'implication. Je vais conclure en comparant de manière plus précise encore le syllogisme et l'implication. Syllogisme Tous les triangles rectangles sont tels que le carré de leur hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés ABC est un triangle rectangle Donc le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés Implication Préalable à l'implication : j'ai démontré que tous les triangles rectangles sont tels que le carré de leur hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés Si ABC rectangle, alors le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés ABC est rectangle Donc le carré de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés Comme tu peux le constater l'implication est plus rigoureuse et précise que le syllogisme. Mais l'implication est issue, dans sa conception, du syllogisme. C'est en ce sens que je t'écrivais que le raisonnement mathématique est bien issu de la philosophie grecque. Le 16 février 2018
  14. Lettre 8 11 février 2018 Samuel, Selon les textes Moïse revint en Égypte où tous ceux qui, jadis, voulait qu'il périsse étaient morts. Accompagné par son frère Aaron, il alla voir le nouveau Pharaon et lui demanda de libérer les Hébreux et de leur permettre de partir hors d’Égypte. Mais Pharaon refusa. Alors, selon la tradition, Yahvé frappa les Égyptiens de dix plaies : L'eau du Fleuve fut changée en sang, provoquant la mort de tous les poissons, Le pays fut infesté de grenouilles, Puis de moustiques, Puis de taons, Le bétail se mit à mourir, Un nuage de suie recouvrit le pays provoquant des maladies, La grêle tomba du ciel et détruisit les cultures, Des sauterelles arrivèrent par essaims innombrables et dévorèrent tout ce qui restait des cultures, Les ténèbres chassèrent le soleil, Enfin les premiers-nés Égyptiens furent tués par Yahvé lui-même (selon ceux qui rédigèrent le Livre de l'Exode). Alors Pharaon céda et laissa partir les Hébreux. Mais alors que les Hébreux étaient déjà partis Pharaon revint sur sa décision et décida de les rattraper avec son armée. Or les Hébreux étaient arrivés devant la mer des Joncs et ne pouvaient plus avancer. Voici le récit de l'Exode : « Yahvé dit à Moïse : toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer et fends-la en deux, que les enfants d’Israël puissent pénétrer à pied sec dans son lit» « Moise étendit sa main sur la mer. Yahvé refoula la mer » « Les enfants d’Israël s’engagèrent dans le lit asséché de la mer, avec une muraille d'eau à leur droite et à leur gauche» « Les Égyptiens les poursuivirent » « Yahvé dit à Moïse : « Étends ta main sur la mer, que les eaux refluent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs cavaliers» « Les eaux, dans leur reflux, submergèrent les chars et les cavaliers de toute l'armée de Pharaon » « Pas un d'eux n'échappa » « Ce jour-là Yahvé délivra Israël des mains des Égyptiens et Israël vit les Égyptiens étendus morts sur la grève » C'est ainsi que les Hébreux s'arrachèrent à leur condition d’esclavage et entreprirent leur longue route vers la Terre Promise (le pays de Canaan). Ce récit du départ d’Égypte et du passage de la mer des Joncs repris dans le livre de l'Exode de la Thora (écrite donc au plus tôt en 750 avant J.C.) n'est en revanche repris dans aucun document égyptien de l'époque considérée (vers 1250 avant J.C.). Or si ce récit avait relaté des faits réels, aussi dramatiques pour les Égyptiens, nul doute que nous en trouverions la citation dans leurs écrits. Or rien de tel. Aussi pense-t-on que ce récit a été largement romancé par les chefs religieux d’Israël pour impressionner le peuple, les convaincre de la toute puissance de Yahvé et les enjoindre à avoir peur de ce dieu. Néanmoins tout le monde s'accorde à dire qu'il y a un fond de vérité dans cette Histoire, que les Hébreux retenus en Égypte réussirent bien à s'enfuir, sans doute sous la conduite de chefs intrépides, dont Moïse.
  15. Leçon 26 Bonjour Samuel, J'espère que tu vas bien. Je pense toujours à toi, chaque jour, il est important que tu le saches, je t'accompagne partout où tu vas. Cette leçon doit être la vingt-sixième, la précédente, que je n'ai pas numérotée, était la vingt-cinquième. Ici je vais faire quelques remarques concernant le chapitre 4 de ton manuel, « Équations et inéquations » D'abord quelques rappels. Racine carrée Lorsque tu tombes sur une égalité de ce type : A² = b N'oublie pas que A est alors égal soit à + √ b soit à - √ b Bien sûr l'égalité A² = b n'a de sens que si b est positif (car un carré ne peut jamais être négatif). Ainsi si A² = 121 alors A = + √ 121 ou - √ 121 Soit A = + 11 ou – 11. Résolution d'une équation ou d'une inéquation Lorsque tu as une expression de ce type : 3x -7 = 5x + 9 (voir page 76 de ton manuel) tu n'es pas obligé de faire toutes les opérations indiquées. Tu vois rapidement que tu peux prendre chaque terme de la somme ou de la différence et le passer de l'autre côté de l'égalité en changeant son signe. C'est ainsi que 3x -7 = 5x + 9 peut devenir à ta guise : 3x – 7 – 5x = 9, ou 3x – 7 – 5x - 9 = 0, ou - 7 = 5x + 9 – 3x, bref tu fais ce que tu veux, de manière à faciliter les calculs, dès lors que tu respectes cette règle : si tu déplaces un terme d'un côté du signe égal vers l'autre côté du signe égal tu dois en changer le signe. Cela vaut pour une inéquation aussi. En revanche, n'oublie surtout pas cela, dès lors que tu divises deux termes d'une inéquation (deux termes séparés par le signe > , < , ≥ ou ≤ ) par un nombre négatif tu dois alors impérativement changer le sens de l'inégalité. Nouvelles notions. Équation produit Maintenant nous allons travailler les équations produits. Qu'est-ce qu'une équation produit ? C'est une équation de ce type : (2x + 3) (4x + 5) = 0 C'est-à-dire que c'est une équation qui comporte d'un côté du signe égal un produit de facteurs et de l'autre côté du signe égal le nombre zéro. D'une manière générale c'est une équation de ce type : A(x) multiplié par B(x) = 0, ou A(x) et B(x) sont des expressions qui dépendent de x. Quand un produit de facteurs est égal à zéro il faut et il suffit que l'un des facteurs soit égal à zéro. Donc si tu as une expression de ce genre : A(x) x B(x) x C(x) x D(x) … = 0, tu as forcément au moins un des facteurs égal à zéro. Donc si tu as à résoudre l'équation produit citée ci-dessus : (2x + 3) (4x + 5) = 0 tu dois poser les deux solutions possibles : soit 2x + 3 = 0 et x = -3/2 soit 4x + 5 = 0 et x = -5/4 Tu dois conclure en écrivant que les deux solutions possibles de l'équation produit sont : x = - 3/2 ou x = - 5/4 Inéquation et représentation Alors que la solution d'une simple équation est un nombre donné, la solution d'une inéquation couvre tout un champ de valeurs. Par exemple la solution de l'inéquation : 2x + 3 < 0 est x < -3/2, C'est-à-dire que x peut prendre toutes les valeurs allant de : - l'infini jusqu'à - 3/2, -3/2 étant ici non compris car l'inégalité est, ici, stricte. Si nous avions eu à résoudre l'inéquation suivante : 2x + 3 ≤ 0, alors la solution de cette inéquation aurait été x ≤ - 3/2 et x aurait pris ses valeurs entre – l'infini et -3/2 compris. On visualise souvent l'ensemble des solutions d'une inéquation en recourant au dessin d'une droite numérique (ou d'une droite réelle, c'est-à-dire une droite qui représente les nombres réels). Par exemple si tu prends ton manuel et que tu l'ouvres à la page 82, au bas de la page ( titre : Une méthode) la solution de l'inéquation, ici x ≤ - 2, est représentée par une droite (ici graduée de - 4 à + 1) sur laquelle on a tracé un gros trait rouge pour indiquer l'ensemble des solutions de l'inéquation, ensemble qui, ici, va donc de – l'infini à – 2, - 2 étant compris dans cet ensemble de solutions (car il s'agit d'une inégalité ≤ au sens large, plus petit ou égal). Pour bien signifier que – 2 fait partie de l'ensemble des solutions on fait un crochet tourné vers l'intérieur de l'ensemble des solutions. Sinon, si -2 avait été exclu (inégalité au sens strict) alors le crochet aurait été tourné de l'autre côté pour bien signifier que -2 ne fait pas partie des solutions possibles. Il ne faut pas négliger ce type de représentation car tu y auras recours plus tard, en terminales S notamment. Il existe une autre manière de signifier les solutions d'une inéquation, une manière algébrique que tu emploieras couramment plus tard (tandis que la représentation par une droite numérique sera plus anecdotique). Pour signifier que x ≤ -2, on emploie cette forme d'écriture : x ϵ ] - ∞ ; - 2 ] Le signe : ∞, représente l'infini (qui peut être - ∞ ou + ∞) Le signe ϵ signifie « appartient ». Cette forme d'écriture : x ϵ ] - ∞ ; - 2 ] Signifie que x appartient à l'intervalle de valeurs qui va de - ∞ jusqu'à -2 ( -2 compris ici). Quand une borne de l’intervalle est l'infini le crochet est toujours ouvert (c'est-à-dire tourné vers l’extérieur) car l'infini n'est pas « possessible » donc on ne peut pas l'inclure dans l'intervalle. Exemples : Si j'écris x ϵ ] -3 ; 3 [ cela signifie que x prend toutes les valeurs appartenant à l'intervalle des valeurs qui vont de -3 à 3, les deux valeurs -3 et 3 étant exclues (crochets ouverts) [La formulation ci-dessus est la traduction de l'inégalité suivante : -3 < x < 3 ] Mais si j'écris x ϵ [ -3 ; 3 ] cela signifie que x prend toutes les valeurs appartenant à l’intervalle des valeurs qui vont de -3 à 3, les deux valeurs – 3 et 3 étant incluses dans les valeurs possibles (crochets fermés). [La formulation ci-dessus est la traduction de l'inégalité suivante : -3 ≤ x ≤ 3 ] Bien sûr peuvent aussi exister ces formulations : x ϵ ] -3 ; 3 ], -3 exclu et 3 inclus ce qui correspond à – 3 < x ≤ 3 x ϵ [ -3 ; 3 [, -3 inclus, 3 exclu ce qui correspond à -3 ≤ x < 3 Bien sûr nous écrirons sur le même principe des inégalités où interviennent les signes > ou ≥ . Il est important que tu retiennes ces formulations car ce sont elles que tu emploieras pratiquement toujours dans l'avenir (à partir de la seconde) pour exprimer les intervalles d’appartenance de x, non seulement dans le cadre des inéquations, mais aussi dans le cadre d'autres questions mathématiques. Je t'embrasse très fort, Le 9 février 2018
  16. Lettre 7 7 février 2018 Samuel, Je vais maintenant te raconter l’histoire de Moïse et celle de la sortie d’Égypte des Hébreux. Un jour, devenu grand, Moïse vivant donc à la cour de Pharaon, rendit visite aux Hébreux qui vivaient désormais dans des conditions difficiles. Il put constater à quel point ils étaient maltraités. Voyant un Égyptien rouer de coups un Hébreu, Moïse le tua. Pharaon, mis au courant, voulut faire périr Moïse. Celui-ci dut s'enfuir de la cour de Pharaon. Il alla vivre dans un endroit retiré hors d’Égypte où nul ne put le trouver. Un jour Moïse qui était devenu berger assista à un événement étrange : une flamme de feu jaillit d'un buisson. Mais le buisson bien qu'embrasé ne se consumait pas. Moïse s'approcha. Il entendit cette voix, venant du buisson, lui dire : « Moïse c'est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple » « Je suis résolu à le délivrer et à le faire monter vers une contrée où ruissellent lait et miel, demeure des Cananéens» Moïse demanda alors à celui qui parlait ainsi quel était son nom. Dieu répondit : « Je suis celui qui suis. Voici en quels termes tu parleras aux Hébreux: « Je suis » m'a envoyé vers vous. C'est le nom que je porterai à jamais » Selon les textes donc, Moïse ainsi jette la base d'une nouvelle religion, dont le dieu se nommera désormais «Je suis» ou « Je suis celui qui suis», nom qui sera représenté par le tétragramme YHVH ( tétragramme veut dire : quatre lettres). Ce tétragramme par ajout de voyelles se prononce Jéhovah ou Yahvé. La question qui se pose est celle-ci: Moïse a-t-il réellement entendu la parole de Yahvé ou a-t-il introduit une nouvelle façon d’entrer en relation avec un Être, posé comme tout puissant, nommé Yahvé, qui ne parlerait qu'à certains humains? Aujourd'hui les historiens s'interrogent sur la personnalité réelle de Moïse. Certains pensent qu'il ne fut pas un Hébreu mais un Égyptien de haute lignée. Or il arriva du temps de Moïse qu'un pharaon, nommé Akhenaton, instaura en Égypte le culte d 'un Dieu unique, Aton, qui vint en opposition avec le polythéisme traditionnel. Mais ce pharaon fut renversé (en tout cas sa mort est entouré de mystère) et le culte d'un dieu unique fut supprimé. Il est possible que Moise fut un Égyptien voué au culte d'Aton, qui dut s'enfuir lorsque ce culte fut rejeté. Il est alors possible qu'il trouva près des Hébreux un peuple prêt à accepter l'idée d'un dieu unique dans la mesure où ils croyaient déjà en un seul dieu. Mais le dieu unique d'Abraham était un dieu familial, issu du souvenir des Ancêtres. Alors que Moïse institua le culte d'un dieu beaucoup plus vindicatif, jaloux de son autorité au point de nier tous les autres dieux, un dieu de plus assez directif qui parle par la bouche des prophètes et qui impose sa volonté. Quoi qu'il en soit le génie de Moïse fut de persuader les Hébreux, réduits à l'esclavage, que YHWH était le même Dieu que celui de leurs ancêtres. Et c'est grâce à cette persuasion qu'ils le suivirent et qu'il les délivra.
  17. Lettre 6 3/02/2018 Samuel, Les Hyksos furent renversés par les Égyptiens qui régnaient avant que les Hyksos arrivent au pouvoir. Les nouveaux maîtres du pays commencèrent à étendre leur pouvoir au-delà des limites de leur territoire sur les peuples sémites de Canaan. De ce fait les Hébreux, qui sont aussi issus de peuples sémites, furent progressivement marginalisés. Les Égyptiens voyant en eux de possibles adversaires finirent par les réduire en esclavage, et, craignant leur développement démographique, ils décidèrent de faire périr leurs nouveaux-nés de sexe masculin. Le Livre de l'Exode de la Thora raconte comment un enfant hébreu fut sauvé de la mort: «Un homme de la tribu de Lévi s'en était allé prendre pour femme une fille de même lignée. Celle-ci conçut et enfanta un fils. Voyant qu'il était beau elle le dissimula». «Lorsqu'il fut impossible de le tenir caché plus longtemps elle se procura pour lui une corbeille en papyrus qu'elle enduisit d'asphalte et de poix. Elle y plaça le petit enfant et le déposa parmi les roseaux proches de la rive du Fleuve» « Or la fille de Pharaon descendit au Fleuve pour s'y baigner» « Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante la prendre. Elle l'ouvrit et vit : c'était un enfant qui pleurait. Touchée de compassion pour lui, elle dit: « C'est un petit Hébreu». Alors la fille de Pharaon décida de l'adopter et de le sauver de la mort. Elle le traita comme un fils et lui donna le nom de Moïse, ce qui veut dire : « Sauvé des eaux». Moïse est un personnage central pour les juifs car c'est lui qui a fondé le judaïsme. Or le judaïsme fonde à son tour l'identité des Hébreux. Aussi est-il essentiel de bien connaître la vie et l’œuvre de Moïse. C'est lui qui libéra les Hébreux de l'esclavage, les fit sortir d’Égypte et les conduisit jusqu'à la Terre Promise en pays de Canaan (Israël d’aujourd’hui). Cette marche à travers le désert dura 40 ans, elle est appelée : l'Exode. Pendant cette errance Moïse reçut de Dieu les tables de la Loi sur le mont Sinaï, tables qui fondent le judaïsme. C'est le livre de l'Exode qui compose l'un des cinq livres de la Thora qui raconte cette épopée. Ce livre fut écrit au plus tôt vers 750 avant J.C. alors que Moïse vécut vers 1250 avant J.C. Aussi nul n'est vraiment sûr de l’existence réelle de Moïse, ni de celle de l'Exode ni même de celle de la délivrance des tables de la Loi sur le mont Sinaï. La tradition orale fabriqua peut-être ces étonnantes aventures mais elle les fabriqua à partir d’histoires réelles qui furent fondues entre elles en un seul récit. Même si Moise n'exista pas, même s'il n'exista pas un Dieu qui dicta la Loi, il exista une inspiration, une révélation qui se déposa en intuitions dans l'esprit des Hébreux et donna naissance au récit de leur Histoire. Le départ d’Égypte est aujourd'hui fêté chaque année (en mars ou en avril) par les juifs au cours de la fête de Pessah, ou « Pâque », mot qui signifie : « Passage». Dans une prochaine lettre je te raconterai l'exode des Hébreux depuis leur départ d’Égypte jusqu'à l'arrivée devant la Terre promise.
  18. aliochaverkiev

    La conscience

    Il est probable que la conscience restera longtemps un mystère, quant à ce qu'elle est, et que nous n'avons pas les moyens encore de comprendre ce phénomène. Les neuropsy nous révèlent ce qui rend possible le phénomène conscient, ce qui détermine même l'état de conscience, mais sans pour autant réussir à dire quoi que ce soit de ce qu'est l'état de conscience. Pour en revenir au forum il apparaît évident qu'il y est impossible d'y avoir une communication autre qu'une communication entre simulacres. Il ne peut pas y avoir de communication réelle ne serait-ce que par l'impossibilité de mettre en œuvre les facultés mentales nécessaires à toute vraie communication (notamment la mobilisation des neurones miroirs, entre autres raisons). Le forum met en œuvre, exclusivement, les circuits du plaisir immédiat : la possibilité de se mettre en scène, la possibilité de balancer ses émotions primaires, les récompenses "scolaires" distribuées par le Maitre des lieux (bravo cher maitre) : les likes, le compteur de "vues", les bandeaux : "chaud" etc. Bref nous sommes infantilisés. J'arrête donc ici toute contribution à un quelconque topic interactif. Reste une utilisation intéressante du forum : les "fils" d'études, comme ceux que l'on peut trouver dans le rayon littérature. C'est encore un secteur qu'il me reste à tester. Il semble possible d'utiliser ce rayon pour construire des travaux personnels. Adieu mes bouffons ! vous m'avez bien amusé !
  19. Votre topic est resitué en rayon philosophie car il n' y rien de scientifique dans vous dires. Vous émettez un discours sur les sciences (physiques) ce qui est très différent du fait de faire des sciences. Mais le ton de Francis-Charles et de certains autres me laissent penser que ce topic est une pantalonnade réfléchie !
  20. aliochaverkiev

    La conscience

    Alors si c'était pour rire je regrette de ne pas l'avoir compris. Bonne soirée à vous aussi.
  21. aliochaverkiev

    La conscience

    Vous confondez "effet" et conséquence". L'effet est l'action directe de phénomènes données. La conséquence est autre chose. Le "produit" conséquent d'un ensemble de causes n'est pas l'effet de ces mêmes causes. Il est nécessaire par exemple d'avoir un cerveau pour qu'Einstein existe, mais Einstein n'est pas l'effet de l'existence du cerveau. De plus vous extrapolez, je ne parle ici que du plaisir et du bonheur, pas de l'intelligence ou d'autre chose. Mais vous le savez vous même : vous êtes de mauvaise foi, enfin , plus exactement vous donnez à jouer à votre simulacre le rôle de mauvaise foi. Ici il s'agit d'un autre problème, nous sommes tous des êtres sociaux, nous tendons aussi à intérioriser des attentes voire des exigences sociales. Parmi ces exigences il y a la pensée positive par exemple, mais il y a bien d'autres attentes ou exigences. Si Blaquière tente de se soumettre à l'attente sociale actuelle (ayez une pensée positive) alors que son état intérieur ne l'y prédispose pas, il va en effet avoir un problème. Etienne Klein dont on sait qu'il est par ailleurs un plagiaire, pas un scientifique. Enfin ce n'est pas moi qui dit que la conscience est le dernier grand problème scientifique , c'est Dehaene, le fait de le citer ne signifie pas que j'adhère à sa pensée. Mais l'auteur de Maroudiji sait qu'il fait jouer à son image, lui aussi, un rôle de mauvaise foi, l'escroquerie mentale est un constituant de son simulacre (je raille bien sûr son simulacre, pas l'auteur qui manipule le simulacre Maroudiji, tout le monde l'aura compris).
  22. aliochaverkiev

    La conscience

    Le pédiatre continue ainsi : " Toutes ces activités [sexe, alcool, shopping, sucre, réseaux sociaux] provoquent des sensations différentes parce qu'elles passent par des voies différentes. C'est pour cela que nous ne faisons pas le lien [consciemment]. Mais le cerveau, lui, ne s'y trompe pas. Il les interprète et les comprend de la même manière, comme une "récompense". Or la clé du circuit de la récompense c'est la dopamine. C'est un mécanisme fondamental, essentiel à la survie de notre espèce : il est impliqué dans la motivation, le moteur de nos actions...C'est précisément ce mécanisme de la récompense qui a été piraté [hacking] par les industriels, pour induire toujours plus de consommation...le tout en organisant, grâce au marketing, la confusion entre plaisir et bonheur" Ce qui est aussi intéressant dans cet article c'est le "style" du pédiatre : nous ne sommes pas conscients mais le cerveau lui...l'est !!! Etonnant. Par cette figure de style, la personnification, on peut d'ailleurs approcher ce qu'est la conscience : savoir les relations de cause à effet entre les événements, du coup le cerveau, ici, pour le pédiatre, sait ce que le conscient ne sait pas !!! (mais il n'est quand même pas "vraiment" conscient parce qu'il ne sait pas qu'il sait).
  23. aliochaverkiev

    La conscience

    L'article expose ensuite les théories d'un pédiatre et neuroendocrinologue américain, Robert Lustig, sur la différence entre le plaisir et le bonheur, et même l'opposition entre les deux. Cette opposition n'est pas perçue par le grand public car l'industrie fait passer l'un pour l'autre, c'est-à-dire qu'elle fait passer le bonheur pour le plaisir. Bon, tout cela, personnellement j'en ai fait depuis longtemps l'analyse. Bien sûr que la publicité laisse croire que la consommation sous toutes ses formes, avec le plaisir qu'elle apporte, conduit au bonheur. Cette arnaque marche, et marchera longtemps. Mais ce n'est pas cela qui est intéressant dans cet article. Ce qui est intéressant c'est ce développement du pédiatre, ainsi qu'il suit. Le plaisir s'appuie sur un neurotransmetteur : la dopamine, tandis que le bonheur (entendu comme la sérénité, l'apaisement) s'appuie sur un autre neurotransmetteur : la sérotonine. La dopamine est un neurotransmetteur exclusivement "excitateur", ce qui n'est pas en soi un mal, mais lorsque la dopamine est fournie à de hautes doses chroniques il devient neurotoxique. Cette toxicité peut conduire à différentes réactions neurales, dont l'addiction. Or c'est bien ce qu'il est possible de ressentir face au forum, comme face à tous les réseaux sociaux : un signal de plaisir, qui, une fois qu'il est répété, conduit bien à une addiction. D'où parfois l'effet "aspirateur" que peut exercer le forum comme d'autres réseaux sociaux, aspiration en laquelle personnellement je vois un effet hautement négatif : la captation de l'attention pour une activité en réseau social détournant ainsi l'attention d'autres activités sociales pourtant beaucoup plus essentielles (sur le plan social) mais beaucoup moins dispensatrices de plaisir. En définitive il est important de réguler le recours aux réseaux sociaux, dont le forum, et de savoir y aller, sur la base d'une motivation autre que celle du plaisir.
  24. aliochaverkiev

    La conscience

    Il y a cet article intéressant dans le monde daté du mercredi 31 janvier 2018, dans le supplément Science et Médecine. "Numérique er aliments sucrés sont- ils des drogues comme les autres ?" Le forum, qui fait partie du numérique est-il une drogue ? Cette question même signifie bien l'existence d'une "conscience" c'est à dire cette propension mentale à prendre de la distance pour tenter d'établir des relations de causes à effets entres différents événements psychiques. C'est-à-dire qu'il y a l'intuition de mécanismes mentaux désordonnées ou contradictoires, contradictoires avec une intention générale, qui oblige à la réflexion. La réflexion...c'est là le signe d'une activité consciente, à mon avis. Mais si je réfléchis sur la nature du forum, c'est bien que je sens une contradiction entre une intention générale qui m'habite, une volonté globale, et des vouloirs particuliers, instantanés qui me poussent à écrire ici. Ce sont bien les contradictions intérieures entre des vouloirs contradictoires qui mobilisent la réflexion, c'est-à-dire l'activité consciente. "De l'utilisation des réseaux sociaux à la consommation de sucre et d'aliments transformés, la plaisir bon marché n'a jamais été aussi pervasif, suscité en permanence..." Il est certain que le forum offre d'abord un plaisir bon marché, et que c'est cette offrande, cette offre qui attire en premier. [Note : synonymes de "pervasif" : diffus, envahissant, pénétrant]
  25. aliochaverkiev

    La conscience

    In fine, l'intention des neuropsy c'est de soigner et de guérir certaines affections et maladies mentales. Il est certain que c'est par l'observation des mécanismes mentaux que nous parviendrons à guérir ces affections. Les travaux de Dehaene permettront sans doute un jour, corrélés avec les travaux des autres chercheurs, à réveiller les personnes dans le coma. En observant et en décrivant jusque dans les moindres détails le fonctionnement du cerveau nous pourrons aussi soigner les dépressions par exemple. Les sciences du cerveau sont une extension de la recherche médicale. C'est un fait que la "conscience" est une émanation de l'activité cérébrale, comme le dit Le Merle, et si nous modifions les fonctionnements des circuits cérébraux, nous en modifions aussi l'émanation (il est pas mal ce mot, émanation, je le retiens pour l'instant), dite conscience. C'est pourquoi les travaux de Dehaene sont très importants. Grace à lui et aux autres chercheurs nous pourrons guérir des affections mentales non encore guérissables. Ce qui est critiquable ce sont les prétentions des neuropsy. Ils ne nous apprennent rien sur ce qu'est le conscient. Ils nous disent comment advient le conscient, c'est tout.
×