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Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Faut reconnaitre, Maradouji, que sa dialectique antisémite est bien rodée. Elle a été bien éduquée par les Grecs. Dont elle semble avoir réussi à mimer la logique. Les subalternes haïssent les Juifs faute d'avoir le courage d'affronter leurs maîtres (réels). Quand à Poutine, quant aux Russes, ils mourraient par millions à Stalingrad pendant que ses ascendants se livraient à de douces bacchanales avec… dans les cabarets de Paris. -
Elle est belle cette vidéo, je la connaissais, vous avez des goûts, des choix qui rejoignent les miens.
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Dissertation de Samuel, 14 ans et demi (collège français de New York) Sujet : Le rêve et la rêverie. "Le rêve et la rêverie caractérisent le monde de l’imaginaire ou l’imagination du sujet n’est pas contraint par les lois de la raison. Le rêve et la rêverie semblent avoir comme support une certaine matière sensible, et comme source des images mentales. Tous deux présentent des différences et des avantages. Le rêve se caractérise par l’état de sommeil, alors que la rêverie caractérise un état de veille. Le rêve ne crée généralement rien. C’est une résurrection du passé, un passé que nous pouvons ne pas connaître. Les sensations qui servent de matière sont vagues et indéterminées. C’est le souvenir qui décidera de la forme à imprimer. Ces souvenirs se présentent à la mémoire de façon incohérente, et c’est l’intelligence au ralenti qui continue toujours à raisonner, à chercher une explication. Au contraire la rêverie qui caractérise l’état de veille ouvre au rêveur un autre monde où il se sent plus à l’aise. Car c’est lui qui crée, consciemment, son état de rêverie qui comporte bien des degrés, depuis le simple abandon à l’état physique, jusqu’à la rêverie organisée qui peut être une véritable expérience mentale. Mais ce n’est déjà plus de la rêverie mais de l’imagination. Suivant les cas elle peut être résurrection et embellissement d’un passé négligé lorsqu’il était présent, tentative de régler l’avenir ou fuite vers un monde idéal, simple engourdissement, léthargie au contact d’images suggestives. La rêverie conserve des caractères de l’imagination errante. Mais alors où est la différence entre le rêve et la veille ? Le rêveur n’a plus la force de faire d’effort et par là seulement il se distingue de l’homme qui veille. Lorsque l’image demeure dans le domaine de l’imaginaire, il existe une fonction qui consiste à exploiter plus ou moins consciemment la prolifération spontanée des images. Par exemple la pensée de l’enfant se crée à elle-même un monde d’imagination ou de rêve, sans savoir que ce monde est imaginaire. C’est ce monde de l’imaginaire et du merveilleux où se complaît l’enfant. C’est un peu de cette attitude qui reste chez l’adulte lorsqu’il s’abandonne à la rêverie. Mais je crois que chez l’adulte il y a une conduite de l’image et il ne se comporte pas envers l’image fictive comme il ferait devant la réalité. Chez le poète ou chez l’artiste c’est une imagination dirigée qui contrôle et discipline le jaillissement et la métamorphose spontanés de l’image. C’est une imagination d’invention, une imagination créatrice. En conclusion, le rêve et la rêverie caractérisent donc le monde imaginaire, où le sujet se sent soustrait aux nécessités et à l’urgence de l’action. Le rêve caractérise le sujet qui sommeille, et la rêverie le sujet à l’état de veille. Mais ce monde de l’imaginaire, le monde du rêve ou de la rêverie, offre à l’imagination une liberté à peu près totale où elle peut se mouvoir à l’aise, sans même avoir à respecter les frontières de l’irrationnel".
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Elements de réflexions sur la question juive
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de aliochaverkiev dans Philosophie
Comme je le signalais, dans un dialogue avec un intervenant, extrêmement remonté contre Israël, sur le topic "Que s'est-il vraiment passé à Gaza", il existe une quatrième source de "ressentiment" (c'est un euphémisme) contre les Juifs, qui ne s'apparente ni à l'antisémitisme, ni à l'antijudaïsme, ni à l'antisionisme. Cet intervenant est dans un tel état de désordre émotionnel qu'il est impossible de discuter avec lui. Or ne voici pas qu'après avoir considéré que les 110 ou 120 morts palestiniens justifiaient l'espérance de la future destruction d'Israël (je ne justifie pas quant à moi ces morts palestiniens, bien sûr, mais de là à espérer le destruction d'Israël il y a un abime tout de même) il tresse des louanges à Poutine dont on vient de reconnaitre que c'était lui (ses troupes) qui avait abattu le vol 17 Malaysia Airlines provoquant la mort de 283 personnes ! Bon je ne rentre pas dans les ratiocinations qui sont présentées pour justifier la haine contre Israël et l'amour pour Poutine. Mais alors qu'est-ce qui provoque ce désordre émotionnel chez ce brave homme ? Je pense que cet homme ne supporte pas les dominants. Je pense qu'Israël est perçu comme une nation dominatrice, et que c'est ce rapport difficile de certians avec la domination qui provoque cette haine anti Israël. Israël n'est pas haï pour sa qualité d'Etat juif mais pour sa qualité d'Etat dominant (régionalement). Tous ceux qui ont un problème avec l'autorité et les dominants de la scène sociale, finissent par haïr Israël. Ce n'est pas Israël, en tant qu'Etat juif qui est en cause, c'est Israël en tant qu'Etat dominant. Ces même personnes d'ailleurs ont la même haine ou le même ressentiment contre les USA ou contre les patrons par exemple. On retrouve ce ressentiment chez "les Insoumis" en France, dont la désignation même signifie bien cela : "être insoumis" à tous les pouvoirs. C'est systématique, c'est chevillé à leur personnalité : quiconque exerce le pouvoir doit être haï. Israël, les USA, les patrons, les riches, etc. Mais alors pourquoi ces mêmes personnes aiment bien la Russie ? Sans doute parce qu'ils ne perçoivent pas ce pays comme étant dominant mais comme étant assiégé par les dominants. Assiégé par l'Occident. -
Lettre 25 9 juin 2018 Samuel, Un premier convoi de rapatriés part de Babylone pour rejoindre la Judée vers 535 avant l'E.C. dirigé, selon le livre d’Esdras, par Zorobabel accompagné du grand prêtre Josué. Zorobabel est présenté comme le petit-fils de Joachim, fils de Josias, le roi de Juda qui sut protéger le royaume et qui jeta les bases écrites du judaïsme en annonçant avoir trouvé miraculeusement, déjà tout écrit, le Deutéronome dans le premier Temple. [Le Deutéronome est un code de lois, qui vient après celui de l'Exode ( Deutéronome veut dire :seconde loi). Il rappelle aussi divers événements dont le don du décalogue à Moïse] Les deux hommes organisent et dirigent la reconstruction du Temple de Jérusalem. Ce projet est important car celui qui impose le centralité du Temple impose aussi la centralité du pouvoir politique et religieux. Aussi les Israélites restés dans le pays regardent avec méfiance cette volonté de pouvoir. Certains, les Samaritains notamment, tentent de s'y opposer. Mais les rois de Perse, qui continuent de dominer la région, réaffirment leur soutien aux exilés. Le temple est reconstruit et inauguré avec faste en 515 avant l'E.C. A la mort de Zorobabel, Josué, qui le remplace, inaugure une politique de conciliation. Plus diplomate que son prédécesseur il tente d 'instaurer de bonnes relations entre tous les Israélites, les Babyloniens, les « gens du pays » (Israélites restés sur place), les Samaritains (issus du royaume d’Israël), les convertis de toutes origines ethniques. Les successeurs de Josué vont tout de même essayer d'affirmer la suprématie de Jérusalem et du Temple en fortifiant la ville et en projetant d'ériger un mur d'enceinte tout autour. Ce projet incarne leur volonté hégémonique : dominer le peuple d’Israël et devenir inexpugnable. Ce projet mobilise contre lui non seulement tous les Israélites qui ne descendent pas des exilés mais aussi les voisins d' Israël qui redoutent, sous le couvert d'une domination religieuse, une domination politique et militaire. Ils se plaignent auprès du roi de Perse de l’époque, Artaxerxès et demandent l’abandon de ce projet (n’oublions pas que ces oppositions tribales ne dégénèrent pas en guerre car les Perses continuent de dominer militairement toute la région). Artaxerxès prend conscience de la gravité de la situation. Mais il ne connaît, lui comme ses prédécesseurs, que les Israélites de Babylone, hommes lettrés, cultivés dont il se sent proche en raison de l'apport économique efficace qu'ils ont apporté à Babylone. Artaxerxès ne doute pas de leur loyauté. Le souci des rois de Perse c'est, partout dans leur royaume, d'instaurer la paix, fut-elle armée, afin d'éviter toutes révoltes ou sécessions. Artaxerxès prend donc parti pour les Babyloniens et il demande à Esdras de partir à Jérusalem afin d'y rétablir l'ordre. Selon le livre d’Esdras Artaxerxès rédigea ainsi sa feuille de route : « Voici mes ordres : quiconque en mon royaume fait partie du peuple d’Israël, de ses prêtres ou de ses lévites, et est volontaire pour aller à Jérusalem, peut partir avec toi [Esdras] ...pour inspecter Juda et Jérusalem d’après la Loi de ton Dieu que tu as en mains». « En vertu de la sagesse de ton Dieu, que tu as en mains, établis des scribes et des juges qui exercent la justice pour tout le peuple...Qui ne la connaît pas vous devrez l'en instruire. Quiconque n'observerait pas la loi de ton Dieu - qui est la loi du roi - qu'une rigoureuse justice lui soit appliquée : mort, bannissement, amende ou emprisonnement » Esdras arriva à Jérusalem en 458 avant l'E.C. entouré d'un grand nombre de prêtres et de scribes. Muni de son autorité intellectuelle, secondé par les scribes, armé de textes récemment écrits, construits avec méthode, qui formeront l'ossature de la future et définitive bible hébraïque, il se lance dans une grande réforme religieuse : définitive affirmation d'un Dieu unique qui exclut tous les autres dieux des hommes (non seulement les Juifs n'ont qu'un dieu mais ce dieu est le seul qui puisse prétendre exister dans l'univers) et affirmation de la Loi qui doit diriger tous les actes de tous les Israélites, dans leurs rapports avec Dieu, entre eux-mêmes et avec les étrangers, Loi exprimée de manière précise dans les textes écrits par les scribes pendant l'exil à Babylone. Avec Esdras naît réellement le judaïsme. En outre Esdras considère que seuls les Israélites venus de Babylone sont authentiques. Les autres s'étant mariés avec des étrangères ont perverti l'identité juive; il leur ordonne alors, pour rejoindre la communauté, de quitter leurs épouses et de se marier avec des femmes israélites d’origine. Cette volonté totalitaire rencontrera de fortes oppositions. Les données historiques manquent pour savoir comment se termina ce conflit. Il est peu probable que l'endogamie pût durer longtemps sinon tous les Israélites auraient dégénéré (les mariages consanguins finissent par provoquer l'apparition de tares mentales et physiques). Mais il est indéniable qu’Esdras sut donner au peuple d’Israël un corps de doctrine solide qui a pu traverser les siècles. Néhémie poursuivit l’œuvre réformatrice d'Esdras (cette œuvre est relatée dans le livre de Néhémie qui fait suite au livre d’Esdras). La cohabitation avec les Judéens et les anciens du royaume d'Israël, les Samaritains, continuera de s'avérer difficile mais les souverains perses surent maintenir la paix dans la région jusqu'à ce qu'ils soient renversés par les Grecs emmenés par Alexandre le Grand. Je t'embrasse très fort, Je pense toujours à toi, Je t'aime,
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La musique - un véritable vecteur d'émotions !
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fidelia dans Musiques
Merci pour cette vidéo, attention douce pour le peuple de mon cœur. -
Serguei Polounine
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Naissance du concept d’existence
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Cette question de l'être correspond à une volonté : celle de fixer définitivement une réalité, de la fixer dans la forme et dans le fond. Une réalité qui ne dépendrait pas de nos sens mais de notre entendement. C'est utiliser l'entendement pour tenter de discerner des réalités éternelles, c'est-à-dire indépendantes du temps et de l'espace. La contradiction dans laquelle nous nous trouvons alors est peut-être logique mais pas seulement. La contradiction est celle-ci : nous tendons à créer des êtres éternels (Dieu, l'âme, l'esprit, etc.) mais nous essayons dans le même temps d'effacer ce fait que c'est nous qui les créons. C'est-à-dire qu'après avoir pensé des êtres éternels nous tentons de nous persuader que nous ne les avons pas pensés mais que nous les avons découverts. De la même manière que nous pourrions découvrir un paysage par exemple. C'est ce coup de force que les métaphysiciens et les religieux tentent de réaliser. Je n'ai pas pensé Dieu, il s'est révélé, je n'ai pas pensé l'âme, elle est apparue, etc. Ils tentent de toutes leurs forces de se persuader : non je n'ai rien créé, non je n'ai rien pensé, non ces êtres éternels sont apparus, ils existent malgré moi, ils existent sans moi. Mais dans le même temps il y a toujours cette petite voix qui tinte quelque part : "si, petit homme, c'est toi qui as pensé Dieu, pour ensuite faire croire, à toi d'abord, que tu ne l'as pas pensé mais qu'il s'est dévoilé à toi". Quand je parle de Dieu je pourrai parler de n'importe quel concept de la métaphysique. C'est cette préconscience permanente : "si ! tu as pensé l'être que tu prétends n'avoir pas pensé mais découvert" qui taraude et les métaphysiciens et les religieux. Et cela les taraude d'autant plus qu'ils rencontreront toujours des femmes et des hommes qui enfonceront le clou, qui leur diront : "mais tu déconnes mec, tout ça c'est toi qui le penses, ne dis pas que tu le découvres". C'est pour cela qu'ils ne cessent de vouloir convaincre les autres, de convaincre le monde entier qu'ils ont raison. Afin de se persuader eux-mêmes que les êtres dont ils parlent ont une existence qui ne dépend pas de leur pensée. La question qui se pose est alors celle-ci : pourquoi ont-ils besoin que ces êtres existent ? Et par surcroit qu'ils existent indépendamment de leur pensée ? J'y vois l'expression d'une volonté inexorable. Quelle chose en eux veut. Veut ça. L'explication par l'angoisse existentielle ne suffit pas, non, il y a en eux une Volonté en action. Quand nous rencontrons par exemple un religieux qui nous fait face et qui dit : "Dieu est un axiome" , alors nous n'avons plus devant nous un humain, nous avons un être possédé par la Volonté. Nous avons quelque chose d'autre face à nous. Quelque chose de très dangereux, quelque chose qui a pris possession de celui qui parle et qui dit : dieu est un axiome. (Je parle de Dieu comme je pourrais parler de n'importe quelle abstraction dont l'existence est impérative pour celui qui affirme l'existence de cette abstraction). -
C'est quoi le viol ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Actualités - Divers
Tiens encore ce fait divers qui me revient en tête, pendant la guerre d'Irak ce scandale où une femme, jeune, mignonne se livrait à des actes de torture sexuelle sur des arabes, en leur enfonçant dans l'anus sa matraque ou je ne sais plus quoi; et après on va me dire qu'une femme ne peut pas violer un homme (ou une femme). Bon j'arrête là tant d'hypocrisie finit par me mettre hors de moi. Il n' y a que dans des pays de culture catho qu'on se croit obligé d'être aussi hypocrite dès qu'il s'agit de sexe. -
C'est quoi le viol ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Actualités - Divers
Heureusement d'ailleurs qu'il y a des femmes actives, conquérantes, violentes voire agressives, sinon qu'est ce qu'on s'emmerderait dans la vie. J'ai dû avoir la chance de rencontrer de telles femmes, il est vrai que j'aime le combat. Quand je pense à mon ascendance ! Ces femmes russes de mon ascendance qui savaient s'y prendre pour posséder des mâles ! Tout de même je m'étonne qu'en France , ou du moins sur ce forum, toutes les femmes qui s'y expriment, ne peuvent pas s'imaginer dans un autre rôle que celui de la victime. Y aurait-il une sélection génique en cours d'expérimentation ? Telle que les humains de sexe féminin, en France, seraient tous privés de toute agressivité sexuelle ? Pourtant quand mon épouse va dans les prisons de femmes, pour obtenir de certaines prisonnières certaines démarches, elle me dit sans cesse : je n'ai jamais rencontré de ma vie des humains aussi violents que ces femmes. Pourtant elle en voit des mecs enchainés, bâillonnés (pour éviter les crachats). Mais quand j'y pense c'est vrai la plupart du temps ces femmes sont des slaves. Elles dégustent les petites françaises dans les prisons de femmes !!! Et après cela les rosières du forum qui ne connaissent même pas les érections matinales des mâles, vont me dire qu'une femme ne peut pas être une violeuse , ah ah ah elles vivent dans leurs grottes celles-là et qu'elles y restent, la vie au plein air n'est pas faite pour elles. -
C'est quoi le viol ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Actualités - Divers
Vous non, parce que vous êtes une passive, mais des femmes actives, voires prédatrices, il y en a. Ce n'est pas parce que vous êtes une passive que toutes les femmes sont passives. L'humain porte en lui une agressivité, qu'il soit mâle ou femelle; ce n'est pas parce que votre vie a fait de vous une édentée que toutes les femmes le sont. -
Ce qui est insupportable, dans le fait d'imaginer qu'un jour un robot pourrait penser comme un humain, c'est l'idée que nous pourrions être réduit à un mécanisme, à une machine. Nous ne parvenons pas à penser que nous sommes absolument déterminés. Pourtant il sera possible de créer des robots qui ne seront pas totalement déterminés. Un champ aléatoire pourra toujours être intégré dans son mécanisme, ne serait ce qu'en s'appuyant sur certaines indéterminations obligées de la physique. Un robot qui serait, dans un certain cadre, indéterminé, serait moins insupportable à imaginer. Mais je suppose qu'il faudrait que cette indétermination soit tout de même encadrée faute de quoi nous ne pourrions plus contrôler du tout le dit robot. Une plage d'indétermination limitée serait intéressante, un tel robot pourrait explorer des voies, des possibilités que nous nous interdisons d'explorer sans même le savoir, en raison de nos morales, de nos interdits inconscients. Donc, conclusion, nous pensons que nous ne sommes pas totalement déterminés. Qu'il y a un champ dans lequel surgissent plusieurs possibles. C'est en pensant à ces possibles, tous ces possibles étant dotés d'une même charge séduisante, que nous pensons posséder une certaine liberté. Nous pourrons sans doute un jour construire un robot qui serait affronté lui aussi à des possibles, tous séduisants dans la même intensité. Il fera un choix lui aussi. C'est le mystère de la possibilité du choix qui importe. Si un robot a cette possibilité de choix il n'invalidera pas notre conception de l'humain. En définitive nous nous sentons humains en raison de notre possibilité de choisir. Un robot qui pourrait lui aussi choisir de manière aléatoire c'est-à-dire de manière telle que nous ne pourrions pas, a priori, connaitre son choix, serait humain.
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Remarque que je ne devrais pas la ramener ! Il y a quelques temps je déjeunais avec mon épouse chez des amis d'âge respectable. Le déjeuner se termine, puis les amis débarrassent la table et attendent, disent-ils, une présentatrice. La présentatrice arrive et déballe tout un assortiment de sex toys ! J'en suis resté bouche bée ! (pas de remarque égrillarde s'il vous plait). Je me suis dit que j'étais peut être encore un peu coincé moi aussi. Surtout que ça avait l'air tout naturel pour ces amis. Bon j'arrête de choquer les oreilles chastes du forum.
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C'est quoi le viol ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Actualités - Divers
Ca me fait penser à un fait divers, il y a quelques années. Une nana poursuivie par son amant pour avoir abusé de lui sans son consentement. L'histoire m'avait fait marrer. La nana se disait dominatrice, elle enchainait ses amants puis les faisaient bander sans leur consentement (ce qu' apparemment aucune femme d'ici ne sait faire) puis bien sur elle les prenait. Le mec il avait eu assez de cran pour porter plainte ! Car, bien sûr tous les mecs en prenant connaissance de ce fait divers se marraient, chacun se disant qu'il aurait bien aimé être à sa place (sauf que si c'est agréable en fantasme ça l'est moins en réel). N'empêche que la fille fut condamnée; je ne me souviens plus sous quel chef, mais elle fut condamnée. -
Qu'est-ce qu'il y a comme coincés sur ce forum. La pornographie est couramment consommée aussi bien par des hommes que par des femmes et des couples ! Avec les femmes d'ici qui ne savent pas qu'un homme peut bander sans désir, les foromeurs d'ici qui ne savent pas que bien des gens (y compris des femmes) consomment couramment des vidéos porno, je me demande si je ne suis pas rentrer par mégarde dans le couvent des oiseaux. A moins qu'il ne s'agisse que de gens coincés par leur morale de petits bourgeois bien comme il faut. Ce qui d'ailleurs, ici, doit être le cas. Décidemment la sexualité fait toujours aussi peur à la masse. Quant aux femmes d'ici qui ont eu des enfants c'est à croire quelles ont pratiqué l'insémination artificielle. Que d'hypocrisie. Le petit bourgeois se veut propre sur lui, surtout pas de sperme ni de cyprine, c'est beurk pour ces coincés du cul d'ici.
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C'est quoi le viol ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Actualités - Divers
Ca alors il y a des femmes ici qui ne savent pas qu'un homme peut bander sans désir ! Même que, parfois, c'est vachement gênant ! Et même parfois c'est pénible à vivre. A croire que les dernières rosières du monde se sont données rdv ici, incroyable une telle méconnaissance de la sexualité des hommes. Cela en fit long sur la sexualité de ces femmes. -
"Nous n'en sommes qu'aux balbutiements de la science de la conscience" Questions : "Quand la conscience émerge-t-elle dans l'évolution ? Un nouveau-né est-il conscient ? Quid d'un prématuré ou d'un fœtus ? Les singes, les souris, les oiseaux possèdent-ils un espace de travail conscient ? "Qu'est-ce que la conscience de soi?" " Pourra-t-on un jour construire une conscience artificielle-un robot doué de sensations conscientes ? Ressentirait-il des émotions proches des nôtres ? Eprouverait-il un sentiment de libre arbitre ?" Ces questions Dehaene veut les aborder. Les questions qu'il pose en engendre une autre : pourquoi nous est-il si insupportable de penser qu'un robot pourrait être doué d'une conscience identique à la nôtre ? Ce serait intéressant à fouiller ça ! Cela nous permettrait de discerner nos fois et nos croyances cachées.
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Lettre 24 3 juin 2018 Samuel, Le royaume de Juda tombe en 586 avant l'E.C. Commence la déportation des Israélites lettrés à Babylone tandis que le pays de Canaan tombe sous administration babylonienne. Ces Israélites s’intègrent rapidement à la vie économique de Babylone. Esdras (ou Ezra) et les scribes jettent les fondements du judaïsme dont la formalisation a commencé sous l’autorité de Josias. Les futurs écrits définitifs (la Bible) sont élaborés à partir de fragments d'écrits anciens et à partir des mythes babyloniens dont les scribes s’inspirent pour écrire la Genèse (le premier livre de la Torah). Nabuchodonosor meurt en 569 avant l'E.C. Son successeur Nabonide s'enlise dans des obsessions religieuses (il passe son temps à vouloir instaurer le culte du dieu lunaire Sin au lieu de s'occuper des dangers encourus par son royaume). Pendant ce temps les Perses sous la conduite de Cyrus, peuple venu de l'Est (ancêtres des Iraniens actuels) progressent vers l'ouest et la Mésopotamie. En 539 avant l'E.C. Cyrus conquiert Babylone et étend son pouvoir sur la future Palestine. Ce souverain communie spirituellement avec les Israélites de Babylone, il les autorise à retourner chez eux et à reconstruire le Temple. Le livre d’Esdras fait suite aux livres des Rois dans la Bible de Jérusalem, toujours dans la section des Livres historiques. (Dans la bible hébraïque ce livre est classé dans les Ketouvim). Il y est écrit : « Ainsi parle Cyrus roi de Perse : l’Éternel, Dieu du ciel, m'a mis entre les mains tous les royaumes de la terre et c'est lui qui m' a donné mission de lui bâtir un temple à Jérusalem qui est en Juda. Quiconque d'entre vous est de tout son peuple, que son Dieu soit avec lui, qu'il monte à Jérusalem qui est en Juda et qu'il bâtisse le temple de l’Éternel, Dieu d’Israël, de ce Dieu qui réside à Jérusalem» Pour les exilés le Grand Roi de Perse est un «Messie». Il n'est certes pas hébreu mais il est le Roi des Rois, il honore le judaïsme. Du coup l'ambition des exilés n'est plus de restaurer le royaume de David, mais d’instaurer à sa place le royaume de l’Éternel, de faire renaître Jérusalem, de bâtir un nouveau Temple devant lequel viendront se recueillir les rois du monde entier. Cette ambition est couplée à une véritable fièvre nationaliste chez les exilés, fièvre dont Abraham Cohen, spécialiste actuel du Talmud (rabbin de la synagogue de Birmingham) se fait l'écho dans son livre « le Talmud ». Il écrit: «L’histoire qui consiste à enregistrer la fusion des minorités dans les majorités ne relate jamais la survie d'un groupe non délimité dans l'espace ou ne possédant pas une foi ardente. Esdras avait compris que les Juifs ne pouvaient pas disposer pour eux seuls d'un espace délimité [notamment à cause de la diaspora dont il s'était rendu compte qu'elle ne reviendrait pas en Judée]. Aussi, pour Esdras si la nation juive voulait se maintenir il lui fallait s'entourer d'une foi ardente qui lui fasse une frontière de feu. Il fallait au juif une religion qui le distingua du païen et qui lui rappela sans cesse qu'il était un membre de la race juive. Pour le distinguer de ses voisins une simple croyance n'eut pas suffi; il fallait toute une manière spécifique d'être, toutes les actions de la vie quotidienne (déterminées par la Loi) devait être distinctes » Cette façon d'écrire n'engage bien sûr que ce rabbin mais cet écrit est intéressant. Il exprime toutes les obsessions propres à tous les nationalismes : l'obsession de la disparition de l'identité, l’obsession de la distinction, l'obsession d'une certaine pureté exprimée dans la notion de race. Tous les nationalismes obéissent à des règles identiques, et ce à travers l'histoire. Il est possible que les nationalismes soient des expressions sociologiques qui suivent des lois inconscientes. En tous cas, malgré toutes les bibliothèques dédiées à la question du nationalisme, personne encore ne parvient vraiment à comprendre comment l'idée nationaliste peut à ce point fasciner les populations lorsqu'elles se sentent en danger. La façon de voir d'Esdras comme de ce rabbin est celle des Juifs dits orthodoxes, lesquels ne forment qu'une petite minorité du monde juif. Aussi le retour des premiers exilés en Judée, appelée alors par les Perses : province de Yehoud, ne se passe pas très bien. Les Israélites restés en pays de Canaan sont issus du brassage de nombreuses populations, de nombreuse ethnies. Leurs pratiques religieuses ne sont pas uniformisées, leur monothéisme n'implique pas le rejet des dieux des autres ethnies, la loi ne s'impose pas avec rigueur. Enfin leur ambition est de vivre ensemble en bonne intelligence plutôt que d’instaurer un royaume de Dieu. Tous les exilés ne reviennent pas dans la province de Yehoud. Esdras choisit d'abord de rester à Babylone. D'autres Israélites restent dans les pays où ils ont choisi de s'exiler au moment de la chute du royaume de Juda (Médie, Égypte). Les Israélites de la diaspora préfèrent essaimer dans le monde plutôt que de revenir en Israël. C'est toujours vrai aujourd’hui. Je pense à toi, Je t'embrasse,
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Il est possible que je réagisse mal aux expressions religieuses. Il est possible que ma réaction ressortit à une certaine méfiance, en France, à l'égard des religions. En tout cas il ne peut être question pour moi de stigmatiser cette jeune femme pour être musulmane. C'est le fait religieux, dans son expression sociale, (et non pas dans son expression individuelle) qui m'horripile. Il m'arrive parfois de voir à la télé des juifs porter la kippa pour venir exposer leur baratin, ça m'horripile. Je me souviens d'une femme politique, une arménienne je crois qui soutenait Fillon et qui venait sur les plateaux avec une grosse croix au cou, ça m'horripilait. C'est curieux, je suis religieux, me semble-t-il, à titre personnel, mais je suis toujours resté neutre et discret dans l'expression de ma foi, je n'ai même pas influencé mes enfants ! Pour moi la tension des religieux pratiquants, quelles que soient leurs religions est de promouvoir une Loi. Leur Loi. Vous pourrez toujours me dire que c'est faux, vous ne pourrez jamais éradiquer en moi ce sentiment puissant : les religieux pratiquants sont des dictateurs moraux en puissance, pas toujours en acte certes mais en puissance oui. Ce sentiment s'est forgé dans l'expérience. Les personnes les plus inhumaines que j'ai rencontrées étaient toujours des religieux pratiquants, car ces gens lorsqu'ils doivent faire le choix entre la compassion pour l'autre et l'amour de leur Loi choisissent toujours la Loi. Bien sûr je ne distingue pas cette inhumanité seulement chez les religieux pratiquants, cette inhumanité je la décèle chez tous les idéologues militants. Cette jeune femme noire qui incarne Marianne n'obéit, en tant que noire à aucune Loi, a priori. Votre exemple n'est pas bon. A moins que vous pensiez qu'être musulman ne soit pas l'expression d'un choix mais d'une nécessité, d'une détermination quelconque, comme le fait d'être noir. Si c'est le cas nous voyageons vous et moi dans des univers étrangers l'un à l'autre. Pourquoi pas !
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Bonjour Hanss, Vos remarques, toujours aussi fines (pour moi) stimulent la réflexion, merci. Je fus, moi aussi, choqué par l'apparition de cette étudiante, voilée. Mais je ne parvenais pas à discerner la cause de mon cabrage. Les explications données, ici et dans les media ne me satisfaisaient pas. Il y a deux grands axes d'attaque : l'Islam, dont elle exprimerait l'esprit à sa manière, et le statut de la femme, dont elle vanterait le caractère soumis. Je ne sais pas si ces deux grands angles d'attaque sont justifiés, j'y vois en fait une certaine mauvaise foi. Le désir de transmission a un pouvoir sur la mise en forme d'une pensée. C'est par désir de vous répondre, au vu de vos réflexions, que je me suis efforcé de mettre au clair ma pensée. Ce que je reproche à cette jeune femme c'est d'utiliser sa position dominante, dans un domaine donné (la défense des droits des étudiants) pour faire passer des messages qui ne ressortissent pas de ce domaine. Je m'explique. Lorsque nous avons une position sociale de responsabilité donnée (être élu syndical est une position sociale responsable) nous avons aussitôt, que nous le voulions ou pas, une influence sur les autres qui dépasse largement le champ d'action de cette responsabilité. Cette jeune femme est écoutée, appréciée en raison de sa responsabilité sociale. Du coup elle diffuse aussi une influence sociale dans les autres domaines dont elle signifie l'importance (pour elle) par l'exhibition de signes. Tant qu'elle manifeste ces signes, en son seul nom, je n'ai rien à dire : elle a droit d'être musulmane et de le signifier, elle a le droit de soustraire son corps au désir des hommes par le voile, mais dès lors qu'elle tient un poste social, les signes qu'elle manifeste prennent une force d'impact qui n'est plus individuel, mais social. Je pense que lorsque nous avons une responsabilité sociale, nous avons alors aussitôt une autorité sociale dont il est nécessaire d'avoir conscience. Je dirai que cette jeune femme ne sait pas encore exercer le pouvoir (mais elle est jeune ! elle apprendra). Quand nous exerçons un pouvoir social il est nécessaire d'être prudent et de tendre vers une neutralité totale dans tous les domaines qui ne sont pas celui dans lequel nous exerçons notre pouvoir. Si, au lieu d'une jeune femme, c'eut été un jeune homme juif qui se serait affublé d'une kippa, j'aurais été furieux, de même que si c'était un jeune catho avec une immense croix au cou. C'est pour ces raisons que cette jeune femme m'a irrité, même s'il ne faut tout de même pas exagérer et faire tout un plat de cet événement. Bien sûr vous pouvez aussi critiquer ma conception de l'exercice de l'autorité ! J'aime confronter mes idées aux vôtres, votre honnêteté intellectuelle est précieuse et permet de progresser.
