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Tout ce qui a été posté par zeugma
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il est parfois obscur de privilégier un développement mortifère, parfois même suicidaire de permettre à des normes contraires à la vie de s'établir dans les domaines de productivités, mais ce qui est parfaitement inepte, c'est de ne plus voir la destruction comme résultat d'un agir... ça c'est la position scientisme et idéaliste entretenue par des personnes qui ne cherchent plus que l'image déliquescente d'elles mêmes et font des remarques aussi creusent et sans importances que leurs vies, à n'en pas douter...faute de quoi leur présence que l'on nomme à propos : "impertinente" les désigne avec justesse... mais quand même, les tenir hameçonnées ici, c'est éviter de les savoir faire du mal ailleurs, et ça c'est plutôt réussi...
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si nous savons distinguer ce qui est du domaine de l'autorité naturelle et l'abus de pouvoir, il suit que nous ne pouvons pas confondre ce qui est naturellement une domination animal et une domination humaine... l'arrogance de la victoire pour les humains n'est pas seulement une jouissance de la domination sur le groupe, mais aussi une disposition à modifier le destin de son groupe, plus ou moins étendu selon l'ampleur et la reconnaissance de sa victoire par les membres de ce groupe... c'est là justement une différenciation majeure dans l'évolution des espèces animales et de l'espèce humaine, pour cette dernière, toute victoire est enregistrée comme une ouverture une modification du conditionnement proportionnée à l'efficience de cette victoire, qui se trouve être aussi une maîtrise de la matière, puisque beaucoup de personnes sont respectées aussi pour leurs découvertes/victoires sur la matière...c'est ce que sous-entendais par l'historicité ... certes nous sommes des animaux sous l'aspect fonctionnel de nos besoins, mais que dire du reste, de nos envies, nos projets, nos désirs... là, nous sommes dans une efflorescence spécifique, qui par, et à partir des points vitaux de contacts avec son milieu de vie, s'épanouit dans une sur-dimensionnalité de l'efficience... cette disproportionnalité des moyens en vient à faire disparaître la nécessité d'une fin, et accroît toujours plus notre dérive consumériste... bref.... animaux oui, spécifiquement contre-nature aussi... l'arrogance de la victoire pourrait être aussi évaluée par une autre lecture de notre évolution, celle qui nous motive à la projection de notre corporéité en toutes sortes de présences, non pas seulement en divers lieux, mais aussi en divers positionnements visibles par notre manifestation, nos constructions et notre production artistique... nous abordons ici l'arrogance de l'artiste et celle de tous les métiers de la construction/transformation... les animaux construisent, mais pas avec le même sens de la présence, ni de la valorisation de leur savoir faire, ce pourquoi notre espèce doit aujourd'hui se battre, c'est faire face à la dégradation que ces productions entraînent... l'arrogance de la victoire à notre époque devenant une anti-légitimation de l'agir, puisqu'elle oblige la mesure de responsabilité de cette victoire à assumer une part non négligeable de méfaits... cruel dilemme qui celui d'un humain qui agit "en partie" pour son propre malheur...sans doute une des causes là aussi, d'une dissociation entre l'intention et la motivation...ce que les autres espèces ne connaissent pas...
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oui bien sûr, mais il n'est pas question seulement de fédérer une quantité de personnes conscientes du danger ou de l'injustice du monde, ou même de voir ce que d'autres ne voient pas ou ne veulent pas voir ou les deux... comme il y a une évolution et une recherche de maîtrise constante chez l'être humain, ce qui a produit ce "progrès" acharné et souvent destructeur par ailleurs, ce qu'il y a corriger, c'est la direction de ce progrès, en reprenant les bases fondamentales de la vie, et en les établissant comme normes de développement... toutes les personnes qui veulent y participer le font seule ou en groupe, peut importe, mais il ne faut pas confondre cette recherche du bien commun avec l'opposition à certaines autres personnes qui acceptent et veulent rester dans une vision mortifère de l'évolution, comme de prétendre que le bien ne se découvre qu'à partir du mal, par contraste, ce n'est pas seulement une erreur intellectuelle facile à démontrer, c'est surtout pour elles une possibilité de justifier leur erreurs, mensonges, et vices... si la raison doit nous aider à sauver la vie de cette planète, elle le fera en se retrouvant autour d'un bien défini comme tel, et pas par rapport à cette lutte, car l'intelligence génère une connaissance en mesure de son contact avec le réel, et si c'est à cette loi que nous devons la situation actuelle, c'est aussi à cette loi que nous devrons notre sauvegarde... tout dépend ce que nous regardons...la vie ou notre productivité monstrueuse c'est-à dire contre nature ? la simplification de la compréhension du réel passe par la découverte ou redécouverte de ces points de stabilités inhérents... la responsabilité de chacun est engagée pour le meilleur ou pour le pire, et comme nous avons des choix à faire et des actes à poser tous les jours en vue d'un bien, il suffit que ce bien ne soit plus défini ou définissable, et les choix s'en trouvent altérés, non pas dans leur acte, mais dans leur disposition formelle, c'es-à-dire dans la délibération personnelle qui précède tout choix... ce que certains s'efforcent de défendre, c'est la justification du processus évolutif qui pose l'efficience en lieu et place de l'efficacité, en imposant une vision évolutive dite "positive" constante uniquement acceptable par l'élan de cette efficience, une sorte de systématisation évolutif du progrès, alors que la vie qui est efficace pose son évolution en correction constante de son émergence... là encore, nous avons à retrouver une acceptation du réel naturel qui puisse constituer et continuer l'évolution humaine... l'humain ne pourra jamais se définir en dehors de la nature, car il en est issu et en dépend en tous ces besoins vitaux...avoir mit de coté cette si simple évidence, nous contraint de plus en plus à une inventivité d'illusions dans la recherche de l'établissement de notre destin... cette mascarade de prétentions qui surévalue notre place dans le monde, au point d'avoir envers certains vivants une indifférence telle que nous arrivons à perdre le sens de la vie, est autant une question écologique, qu'une question éthique, qu'une question politique, et une question scientifique...à chacun d'y répondre en conscience... bien à toi Déjà-utilisé...
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déjà bien distinguer entre jeu, compétition et domination permettrait de ne pas appliquer la propension de l'arrogance de la victoire à notre génotype d'espèce "primate", car il y a plus de l'historicité du genre humain dans cette tendance... pour le reste vous avez raison il me semble, la qualification de "victoire" reste assez relative si nous établissons une mesure universelle de la participation qui n'établie pas d'élimination formelle, mais redispose uniquement les personnes en rapport par des services mutualisés... ainsi même les "perdants" sont parties prenantes de la victoire communautaire, cela ne semble pas être révolutionnaire comme modification, mais appliquée à tous les échanges sociétales, c'est énorme...
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si l'écologie devient de l'écologisme, c'est pour avoir comme opposant des personnes et des systèmes qui ne voient plus le bien de la vie comme première exigence de développement... mais même sous forme d'écologisme, la recherche de préservation de la nature, reste une science et pas un scientisme, qui doit être écouté comme d'autres sciences portant sur la vie...
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en effet pas Clemenceau, je ne le citais que comme repoussoir à cette faculté des tenants de la psychanalyse et de certains psychologues, de ne prendre que leur propres assertions comme mesure de l'état de la conscience humaine, mais même dans le dévoiement un homme peut dire des choses qui tiennent la route, si tant est qu'il n'en fasse pas une parole absolue s'appliquant à tous ...sous forme de dogmatisme ou de système...
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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
zeugma a répondu à un sujet dans Philosophie
pour en revenir à l'intelligence émotionnelle, qui me semble comme je l'ai déjà dit, une irréelle introduction du sentiment et de la sensation dans l'acte même de connaitre de l'intelligence, car elle saisie des réalités qui sont des sentiments ou des sensations, mais elle n'est pas elle même un sentiment ou une sensation... il serait utile de prendre maintenant un autre angle de réflexion, celui qui établirait le" pourquoi" et le "pour quoi "de cette affirmation d'une intelligence émotionnelle...son origine et sa finalité en somme... j'en avais déjà souligné une partie en parlant de "l'envahissement " psycho-sociologique de la confusion entre l'intention et la motivation, dans un autre sujet... mais ici la confusion ou plutôt l'envie de fusion entre intelligence et émotion serait aussi une recherche de totalisation de l'activité affective de la personne qui se trouve en échec quand à la cohérence entre : 1/sa connaissance via les moyens modernes d'informations créant un milieu représentatif du beau, du bien, du vrai artificiels.. 2/et sa capacité à rester humaine en ce milieu... l'intelligence émotionnelle porterait en effet à garder uni ces deux notions pour le moins antinomiques, puisque les moyens modernes de connaissance, c'est à dire ceux qui apportent des représentations issues des sciences et techno-sciences ne sont pas pensés en premier lieu pour apporter une émotion, (mais suscite par contre une fascination), tant dans ce quelles sont comme dévoilement du réel(les sciences), qu'en ce qu'elles produisent comme satisfaction de la réussite maîtrisée de la matière(les techno-sciences)... et c'est là tout l'enjeu de cette "invention" de l'intelligence émotionnelle, pouvoir lire en un même acte la partie intelligente de ces représentations du réel et continuer d'évoluer comme "humain"... peut-être que cette "invention" est la seule voie possible vu notre situation civilisationnelle actuelle, mais avant d'en convenir, il reste tout de même une analyse à faire : 1/celle qui devrait établir si l'intelligence émotionnelle prend en compte toutes les spécificités de l'intelligibilité du réel... 2/si elle est accessible à toutes les personnes via l'éducation par exemple... pour le moment je ne me positionne ni sur l'une ni sur l'autre... -
je serais le premier à trouver dans la culture indienne des merveilles d'intelligence spirituelle, mais au plan démocratique, les castes révèles un enfermement abusif des personnes sous une acception de leur natives individuations, faisant logiquement provenir cette disparité de leur croyance en la métempsychose, le samsara, qui dispose toutes personnes venant au monde par la conséquente obligation de subir son carma antérieur, mais aussi par là une possibilité de s'élever "un peu" ou beaucoup en sa vie présente... P.S résumé rapide il est vrai de ce que la spiritualité indienne à encore aujourd'hui comme explication pour le maintient des castes, mais toutes explications en valant une autre, chez nous il y a aussi une de ces étranges représentations dans l'atavisme... la bête humaine de l'Emile....
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toute entreprise de légitimation doit poser des lois cohérentes, ce qui ne veux pas dire des lois uniquement logiques, car une il a une logique de l'absurde qui tend à maintenir une position face à la dégradation du réel modifié sous l'impact de ces lois... c'est en ce cas de figure que ce débat sur le scientisme fût initié par un des forumeurs, et à juste titre puisque cette question était sous-jacente dans de nombreux sujets, faisant de nos échanges une continuelle opposition autour de la place de l'intelligibilité scientifique dans l'intelligibilité générale de la conscience humaine... ce qui revient de mérite à ce sujet et donc à son auteur, c'est de poser la question sur la lisibilité de l'intention scientifique, qui ne va pas de soi, comme certains semblent vouloir le démontrer, puisque il y a dans l'efficience de la recherche scientifique une dimension d'auto-valorisation permissive, entendu comme "tout ce qui fonctionne est bon"... c'est sur ce point précis que le débat à été posé et qu'il reste ouvert, après 13 pages d'échanges certains ont perçu quelques "vérités" d'autres ont dévié le sujet, mais tous nous avions à accepter cette question : qu'est-ce-que le scientisme... P.S les arguments ad hominem sont parfois incontournables, car il en va de même des pensées que des sentiments, ils sont tous révélateurs de la présence d'une personne...
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il y a une logique de la domination, qui perdure dans ce monde, juste dans la volonté de se savoir au dessus des autres, c'est avec l'ère des machines que la question de la performation est une fois de plus posée à l'humanité... s'aura-t-elle garder la diversité vitale comme base de son évolution, ou va-t-elle s'enfermer dans une mono-formalisation des critères d'efficiences...? à n'en pas douter, et à vous lire, ce choix, si il en est un, n'est pas assurer et donc pas rassurant...
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encore que l'on puisse confondre jugement d'existence et abstraction sensible, c'est grave mais pas catastrophique, mais de poser la conscience comme la plus improbable affirmation du réel pour un humain, c'est tout bonnement la pire des négation qui ouvre à un aveuglement de son agir et de toutes les causes de son attention au monde, il serait temps de mettre vos idées en pratique et de garder le silence Blaquière...
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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
zeugma a répondu à un sujet dans Philosophie
hummmm...dans une recherche de communication, et donc de partage, le plus important c'est d'amener personnellement son exposé, votre interrogation était sincère, mais votre désir de partage conditionné par la certitude de prendre à défaut votre interlocuteur... c'est vous même qui vous limitez... -
toute lumière aveuglantes est une entrée dans une forme d'obscurantisme, il reste à distinguer dans cette pénombre les formes réelles et celles qui naissent des ombres de ces dernières...ce que l'on nomme par le mot "sécularisation" est une de ces lumières aveuglantes...
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non, nous ne sommes pas c..s, mais nous allons pêcher les poissons où ils frayent... c'est tout... à ceux qui ne distinguent plus les excès de leurs défauts ils leurs restent les défauts de leurs excès....tels sont les scientistes...
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tous les bienfaits sont alignés parce qu'ils sont justement ni des gains ni des pertes, mais une continuelle progressivité vers le bien...
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l'intelligence émotionnelle une base nécessaire pour aborder la philosophie ?...
zeugma a répondu à un sujet dans Philosophie
"même le contenu de la foi." .....non.....seulement le contenu des religions... "l’âme par instinct"....par intuition vouliez-vous dire sans doute... " je ne connais pas beaucoup de gens qui peuvent parler intelligemment de l’âme.".....c'est que vous ne voulez pas admettre que l'âme est en partie indéfinissable, puisqu'elle est éminemment personnelle... "Même marcher, l’enfant doit l’apprendre" .....non...l'expérimenter plus laborieusement, c'est tout... "Ils changent pour le pire.".......si changer est vers le pire, nous devrions apprendre à faire du changement une recherche de stabilisation n'est-il pas ?... "C’est mon crédo. Car il y a beaucoup de raisons pour cela : la première, c’est qu’un corps vient au monde et vieillit."......mais qu'est-ce que vieillir ? se demande le sage...c'est apprendre son immortalité lui répond la vie... "Et la deuxième, c'est que l'homme est un peu fou.".....mais qu'est-ce que la folie ? se demande le sage....c'est accepter de ne pas voir les yeux ouverts le jour et de voir les yeux fermés la nuit, lui répond son intelligence contemplative... -
ce qui serait possible si ces techno-sciences étaient toutes des sources de bienfaits universels, et pas des exutoires d'inventivités circonstanciés pour pays riches... et puis cet Éden serait une transposition physicaliste, alors ce qu'il ne permettrait pas c'est l'atteinte bienheureuse spirituelle, puisque le bonheur resterait lié à la maitrise de la matière, et donc d'une disposition corporelle la plus parfaite possible, mais est-ce là le sens du bonheur spirituel...?
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De la banalisation culturelle de la violence
zeugma a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
bonjour à toi Déjà-utilisé... heuuuuu....pas seulement séparation et déséquilibrage, mais plutôt confusion et même négation... donc comme tu me le demande voici quelques précisions sur ce qu'il me semble être la cause de confusion et de négation natives de la psychologie au sujet de l'intention et de la motivation, et en même temps une des causes directes de la tendance à la violence moderne (que j'expliciterais en répondant à ta deuxième question), ce qui pourra peut-être contribuer à mieux distinguer aussi ce qu'est l'effort de survie des vivants, que j'ai appelé violence vers la vie, et la violence de mort qui résulte d'un enfermement de l'humain sur lui même, lorsqu'il ne se réfère plus à son milieu de vie...(cette précision visera donc aussi à répondre aux dires d'autres intervenants sur ce sujet de la banalisation de la violence)... pour ce faire il est indispensable de reprendre une ancienne question, posée bien avant l'ère que nous vivons, car aujourd'hui, les représentations ont prit la place des explications, je désigne par là : la psychologie, et les effets sont considérés avec la même amplitude ontologique que leurs causes, je désigne : les neurosciences... bref cette question est celle qui cherchait à établir la spécificité de la liberté humaine, et qui ayant traversé l'histoire, est devenue la complexité contemporaine dans quatre qualifications représentatives des quatre implications de la présence de chaque personne au monde : liberté corporelle (survie biologique, sécurisation, circulation et installation d'un foyer, procréation) liberté de conscience (valeurs morales, convictions religieuses, opinions personnelles), liberté civique (options politiques, options économiques, gestion du bien commun) , liberté d'entreprendre (travail, créativité, inventivité)... tu auras reconnu sans doute encore une fois les quatre fondements : individuation, relation, interdépendance et autonomisation récapitulés dans la personnalisation dont je t'ai déjà parlé... donc la spécificité de la liberté humaine semble devoir être un défi à tenir ces quatre modalités de présences au monde en "équilibre", et c'est là que nos deux notions : d'intention et de motivation entre en jeu, car c'est par l'effet miroir que ces quatre présences que se trouvent reflétées deux à deux : dans l'intentionnalité : la liberté de conscience cherche son reflet dans la liberté civique... dans la motivation : la liberté corporelle cherche son reflet dans la liberté d'entreprendre... ainsi posées, il est facile de voir que la psychologie qui ne distingue plus ce qui est le propre de l'intention et le propre de la motivation, finit par affirmer que la liberté humaine est une opposition relative du sujet : au monde, de lui même avec son inconscient, et aux autres dans les relations parentales ou dans les rencontres circonstancielles... l'emmêlage que produit la psychologie provient de ne plus reconnaitre dans l'intention, cette liberté de conscience, recherchant une perspective réalisatrice, c'est-à-dire la constitution d'une civilisation, et de ne plus voir dans la motivation, la liberté corporelle comme un effort de stabilité par la liberté d'entreprendre... la psychologie sous diverses figurations inventives énumérées ci dessous a composé une lecture paroxystique et négationniste de ces quatre présences : 1/négation de la liberté corporelle par l'invention de.......l'inconscient qui est l'extrapolation idéelle de la fonction mémorielle de supplantation d'une représentation par une autre et qui se fonde naturellement sur l'irréductibilité du laps de temps nécessaire entre l'identification et l'appropriation d'une connaissance spécifique... 2/négation de la liberté de conscience par l'invention du........ choix génotrope identifié sous le nom de "pulsion", qui est une dés-appropriation du choix personnel finalisant la délibération de l'intelligence qui recherche le vrai en vue d'un bien pour la volonté... 3/négation de la liberté civique par l'invention de............l'imaginaire inconscient collectif qui est là encore, une disproportion conceptualisé des représentations mémorielles figuratives, issues du recouvrement successif d'évènements communautaires institutionnalisés comme images de notre identification civilisationnelle... 4/ négation de la liberté d'entreprendre par le relativisme du...........pouvoir du soi sur le moi, qui est en fait l'oubli que tout sujet objective une partie de lui même dans son travail, par le rapport qu'il entretient avec son milieu de vie, pour en modifier l'adaptabilité environnementale... ainsi la psychologie, qui est issue de la psychopathologie comportementale a déformée nos présences au monde, mais elle n'est en fait responsable que d'avoir été elle même le reflet d'autres négations, ce que tu me demande d'expliciter ensuite en écrivant : "Pourrais-tu être plus précis ou donner des détails sur cette confusion entre ce que tu appelles nature comportementale humaine et adaptabilité fonctionnelle, en condition d'opposition ?" là c'est une autre confusion qui a eu lieu dans le développement historique de ces quatre présences, mais qui est dû à des contraintes oppositionnelles issues du hiatus entre : ce qui est naturellement désiré par la personne humaine: le bonheur, la paix, l'amour et ce qui provient de son caractère adaptatif fonctionnel, c'est-à-dire le rôle qu'il s’attribue ou qu'il lui est attribué via son éducation... cela me semble aussi être la cause de la violence de mort réalisée dans les guerres, et dans toutes les formes d'agressions voulant légitimer ce "rôle"en condition d'opposition face à d'autres "rôles"ou face à l'altérité du même "rôle"... et même si les exemples fourmillent tellement que nous ne saurions en désigner un plus éloquent qu'un autre, prenons uniquement l'appropriation d'un territoire comme stéréotype de cette localisation de la violence de mort spécifiquement humaine, qui à la différence de celle des autres espèces vivantes, est l'excroissance contre-nature de la liberté corporelle individualisé, au point de détruire systématiquement la vie d'autres individus...supprimant de facto ces trois autres présences personnelles... le besoin de se nourrir est bien loin d'expliquer et de justifier cette violence de mort que l'humain a entretenue face à d'autres humains, mais alors où est puisée spécifiquement cette violence ? justement, en reprenant la lente émergence de l'individualité psychologique moderne tu questionne en demandant : "Pourquoi parler de psychologie négative, a contrario des capacités positives humaines ?" parce que cette psychologie négative nie les capacités positives de l'être humain(faisant autorités) et elle est parvenue à faire entériner figurativement une extrapolation des pouvoirs multiples au détriment des autorités naturelles dans : 1/ la prérogative "des chefs"comme caricature extrapolant la liberté corporelle, nie l'autorité naturelle liée à l'individualisation de la vie... 2/ la réduction explicite des idéologies coercitives religieuses ou civiles à des expérimentations ratées de la recherche de réalisation du Soi, exacerbant la liberté de conscience, nie l'autorité naturelle liée à notre désir de relations avec les autres personnes... 3/la reconnaissance de la nécessité de la sur-domination des administrations fonctionnelles sociétales modernes, qui sont autant de normes restrictives à la liberté civique, nie l'autorité naturelle liée à notre interdépendance d'êtres vivants... 4/l'acceptation de la survalorisation de l'argent, extrapolant caricaturalement la liberté d'entreprendre, nie l'autorité naturelle liée à l'élan d'autonomisation... les capacités humaines positives devraient non seulement réguler nos modalités d'être au monde en devenir, mais aussi nous donner la conscience personnelle de nos limites naturelles, par l'acceptation de notre place dans le monde vivant terrestre, reprenant une dernière fois ces quatre présences: 1/du corps, 2/de la conscience, 3/de la civilité 4/du développement par le travail, nous devrions opter pour : 1/ le partage, 2/le respect, 3/ la disponibilité, 4/ la coopération... bientôt se fera cette reprise radicale, si par voie éducative des adultes et des jeunes, la voix du bien commun se fait entendre... bien à toi déjà-utilisé... -
salut à toi Déjà utilisé, je te citerais in extenso car j'aurais peu à répondre à ce que tu dis, juste une petite explicitation sur cette écologie de l'intelligence dont il est question en filigrane ici... tout d'abord l'argent, comme idéalisation du pouvoir est aussi un contre pouvoir à l'autorité qui elle est gratuitement le fait de reconnaître communautairement un bien, et de le mettre en pratique...c'est pourquoi nous ne pourrons pas dénouer ce nœud, mais qu'il nous faudra le trancher comme Alexandre, mais pas avec l'épée, plutôt en se détournant de lui par un retour à un développement écologique incluant tous les échanges commerciaux, de marchandises ou de services dans un non-profit... au sujet de la communication de ses certitudes... Je comprends, mais faut-il encore que ce que tu aies à dire puisse faire son petit bonhomme de chemin chez tes contemporains, car ne peut être partagé que ce qui est commensurable entre humains: ce serait un peu comme ne pas parler la même langue avec certains et il n'existe aucun dictionnaire pour faire la correspondance. disposer ses pensées ou son agir dans l'incertitude d'une fructification est aussi une des prérogatives de l'écologie de l'intelligence, alors que de rechercher le résultat au point de vouloir s'assurer qu'il y a aura une efficience à chaque action intellectuelle ou pratique, est une vision artificielle de notre présence en ce monde...vois où cela nous a conduit...c'est dans la complémentarité que se trouve la solution, pas dans la gradualité de puissance de l'intelligence ou de la volonté... retrouver un langage universel qui serait établi sur les fondements de la présence humaine, me semble là aussi une évidence...plus qu'une certitude... Pour le dire autrement, si toi tu es lucide, ce n'est pas le cas de tout le monde, et ça peut réellement poser un problème ou un obstacle insurmontable, comme une montagne infranchissable entre les protagonistes, la lucidité, c'est comme le savoir ou l'intelligence, si nous n'avons pas sensiblement le même niveau, ou si celui le plus élevé ne s'abaisse pas au plus faible, il y a fort à parier que le message ne sera pas compris, mais en procédant de la sorte, on risque de perdre ce que l'on voulait faire passer, une véritable aporie nous attend... l'aporie actuelle est une course d'impositions entre des personnes qui ont établi ou veulent établir des records quantitatifs d'adhésions pour une idée de développement, ou pour le plébiscite d'une personne, mais c'est un faux calcul, car l'unification des volontés ou des valeurs en eux même ne sont pas garants de vérité, et conduisent à coup sûr sur une méprise entre le vrai de cette chose, et le reconnu vrai par les détenteurs de cette chose...autrement dit, vouloir établir une prévalence à partir du consensus sans rechercher "avant" ce qui est en jeu dans ce consensus, est une forme de mensonge collectif...pour exemple notre développement industriel qui à formé une richesse artificielle, en appauvrissant la vie et certaines personnes tant psychologiquement, que physiologiquement, que culturellement... En un sens oui, mais dans un autre, ce qui est gratuit pour certains, coûtent à d'autres, je pense que tu le fais librement, plus que gratuitement, car cela me fait inévitablement penser à l'altruisme, qui n'en a que le nom, une chimère donc. sans doute la notion de gratuité devrait être établie sur une correspondance entre le besoin et le désir, pas sur une évaluation des envies et des projets, car dans ce second cas, la liberté devient son propre objet et engage les personnes à se disputer les biens naturels comme des biens propres, il faut revoir cette partition entre le bien nécessaire et le bien acquis, pour refonder une nouvelle civilisation du partage...l'altruisme n'est pas une chimère, c'est une acceptation de ce que nous sommes corporellement comme être limité en un temps et un lieu partagés avec d'autres corps c'est tout...c'est une notion qu'un physicien peut admettre, si il est aussi une personne sensible... Je crois même que tu as comme un but, d'ailleurs tu le disais au début sur le forum, que tu avais un " travail " à faire, certes tu le fais sans aucun doute de bonne volonté, mais la notion de gratuité me gène un peu, à partir du moment que l'on a un certain intérêt à faire ce que l'on fait, on ne peut pas je pense parler de gratuité, parce qu'en fin de compte il rapporte quelque chose, il y a comme un profit, venant en contradiction avec l'idée de gratuité, comme il existe aussi dans les échanges/arguments commerciaux. Comprends bien que je ne sous-entends pas qu'il y aurait un vice derrière tout ça, uniquement que le mot que tu as choisi, n'est peut-être pas celui le plus approprié pour exprimer ton idée de départ: de le faire de bon cœur en quelque sorte ou avec des intentions louables, n'est-il pas ? bien sûr que j'ai un but, mais cela ne fait pas de la gratuité une position idéelle, ni une prodigalité béate, ni une non-appartenance non-revendicatrice, mais plutôt un appel à une gestion rigoureuse de notre présence individuelle et collective, puisque ce "travail"est une recherche de coopération, la gratuité se trouve justement dans cette disposition intellectuelle et volontaire de proposer, c'est à dire de sortir de toute envie de réussite nécessaire, pour entrer dans une communication universelle à la mesure de ce que nous partageons naturellement, c'est-à-dire notre présence respective... l'attente d'un résultat ou d'une réponse positive ou même négative, pose une dépendance qui n'est pas de même nature que celle qui nous fait être en ce monde des êtres individualisés, car la dépendance naturelle à notre milieu de vie et aux autres personnes, se réalise au delà d'une maîtrise ou d'un avoir, c'est une participation au monde à partir de ces fondements dont je t'ai déjà parlé... si nous établissons de nouvelles dépendances avec l'univers, au moins qu'elles ne contredises pas celle qui nous fait être une partie du tout, en surévaluant ou en surexposant une réalisation artificielle entre l'individu et sa dépendance naturelle au milieu de vie et aux autres vivants...mais est-ce que notre modernité c'est souciée de cette participation primale dans sa recherche de progrès ? bon dimanche à toi Déjà-utilisé...
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est-il utile de préciser, c'est que cette notion d'arrogance de la victoire est dirigée par et vers la connaissance de la défaite sur la vie que nous savons être notre mort... par, car elle en est la partie irréductiblement insoumise... vers, car même sous des apparences trompeuses de victoires, elle s'y dirige... et qu'en exacte proportion, l'ambition et l'envie de triomphe qui proviennent de l'orgueil et de la vanité, sont aussi une méprise et une fuite sur ce que sont ces victoires dans la perspective de la défaite personnelle de notre mort... dit autrement, plus nous estimons la mort comme ce qui peut nous vaincre définitivement, plus l'arrogance de la victoire est désactivée, au point que, la volonté de "faire le plein" de certitude d'immortalité dans des actions victorieuses, disparait devant l'évidence de notre mortalité... et si toutes les victoires deviennent des tentatives d'échapper à la mort comme défaite pressentie, elles sont aussi des lieux de défaites consenties dans toutes les possibilités d'expérimenter la vie... c'est dans cette explicitation que je regarde les honneurs et toutes les activités du développement progressiste, qui se manifestent dans la productivité idéelle et pratique comme "le masque" sur la connaissance de notre finitude biologique personnelle et collective...
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De la banalisation culturelle de la violence
zeugma a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
la loi naturelle : choisir le bien et rejeter le mal n'est pas une option de "la morale", mais une lucidité de vie... "la loi" que certains semblent revendiquer comme conduite de lecture de la psychologie humaine doit être cette immodérée perpétuation du progrès comme seule perspective de développement... si encore elle était explicitement définie à partir du donné universel de la conscience, mais non, tout ce qui en apparaît, dans les dires des prétendants au psychologisme, c'est qu'elle se pose en fonction d'un inconscient imaginaire formalisant des rapports de forces oppositionnels et destructeurs... triste destin oui et toujours que celui de la conformation de la conscience humaine à cette loi des psys... -
suite... le scientisme touche d'ailleurs particulièrement le monde de la finance privée par la mise en place de l'informatisation des données, mais aussi la gestion financière des états... nous ne devons plus nous "méfier" uniquement de l'hégémonie des pouvoirs financiers privés en lutte pour la domination du marché, mais aussi de la proposition/imposition économique de l'état, pour faire de la transaction financière sous toutes ses formes, la mesure de notre développement... là aussi une réévaluation écologique de l'économie est indispensable...par exemple de ne dépenser que ce dont on est possesseur, et de sortir de l'endettement endémique des états... toutes les prospectives de développements sont "minées" par l'incertitude de la balance entre les biens réels d'un pays et l'amplification virtuelle de son avoir et de sa dette...cela forme une contrainte assurée pour chaque citoyen de ne plus avoir d'autre option que de coller à cette incertitude et donc de prendre des risques de développements forcés et factices... chaque heure qui passe nous rend de plus en plus dépendant de ce pouvoir de la finance, à ce point que toutes les autres considérations humaines ne sont vues que dans la perspective de leurs financements, avec des aberrations logiques fonctionnelles telles que le fait qu'il faille travailler de plus en plus longtemps pour avoir une retraite viable, ou de devoir "mendier" un emploi pour des millions de personnes... rien que ces deux exemples sont pour moi la signature de l'erreur systémique de notre modernité coupée de son lien avec la nature...le travail étant le lieu spécifique de l'artificialité du conditionnement, nous en sommes presque en totalité responsable...
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De la banalisation culturelle de la violence
zeugma a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
la violence engendre la violence... vouloir la légitimer par "quelque chose" d'irréductible de notre nature humaine ne répond en rien au fait que l'humanité entretienne avec le pouvoir de nuire, une ambiguïté tragique, celle de vouloir aménager par un humanisme bon teint la loi du plus fort...que cet aménagement soit celui de la "raison" du fort, celui de la force du plus riche, celui du plus malin, du plus entrepreneur, du plus convaincu, du plus ingénieux...j'en passe et des meilleurs, pour arriver à la force du plus usurpateur, en l'espèce le psy... si la psychologie avait fait une lecture naturaliste et honnête de la psyché humaine, en reprenant certaines données de l'anthropologie par exemple, elle aurait mit en lumière cette capacité de performation de la raison, de l'ambition volontariste et des autres spécificités que l'humain a développé en vue de dominer sur le monde et donc sur ces congénères, et ainsi elle aurait prévenu et prémuni les générations successives des possibles dérives de ces "performances", mais non, elle a elle aussi ce défaut majeur de vouloir asservir, contrôler, dominer, ce qui est une évidence si nous faisons le constat du 20 ème siècle, et de ce début de 21 ème... ce pourquoi en répondant a Blaquière, il n'est pas besoin d'en appeler à une représentation religieuse du mal, pour voir dans le comportement de personnes aillant "une autorité médicalisée", un abus de pouvoir et un enfermement de raisonnement, issu d'une construction symbolique et caricaturale du vécu psychique humain... ce que nous devons comprendre, c'est que cet enfermement est une des causes de la lente agonie de l'intelligence et de la volonté et donc de leur désunion, puisqu'elles sont mises en "camisole de force" par cette pseudo intelligibilité de la psyché humaine qu'impose la psychologie, tant au plan personnel qu'au plan collectif, et ainsi que de vouloir mettre sur le même niveau la recherche du bien et la possibilité de faire le mal, relève plus d'une erreur de connaissance de ce que sont ces deux manifestations de la psyché humaine, que d'une option d'explication intelligible de son vécu... c'est pour confondre l'intention et la motivation que les psys se donnent les mauvais outils de leur lecture, lunettes déformantes et occultant une partie de la psyché, l'intention... grossissante et extrapolant une autre partie : la motivation... bref, si cette déformation de lecture conduit à un taux de suicides et de névroses grandissant malgré la main mise de la psychologie sur le monde de la famille, de l'entreprise et de la société civile, cette pseudo-science en étant une cause aggravante, ne peut pas elle même se réformer ou disparaître, il est alors du devoir de l'humain de s'en dégager au plus vite... la psychologie comme réflexion autonome est inhumaine car elle est issue d'une terrible confusion entre la nature comportementale de l'humain et son adaptabilité fonctionnelle en condition d'opposition, toutes ces conceptualisations découlent de cette confusion, et tiennent enfermées dans cette opposition toutes celles et ceux qui y ont recourt... cette culture de la psychologie négative acceptée comme vraie est un "des actes manqués "(entendu dans le sens exact de rater sa cible), du modernisme, c'est-à-dire, pas seulement une erreur d'interprétation, mais une recherche de légitimation d'un développement tout azimut sans prendre en compte les limites et les capacités positives humaines...et abouti à la monstruosité de notre présence humaine actuelle dans la nature, par ce développement forcené de la raison, validé par la psychologie qui en est bien sûr la complice la plus fidèle...voir l'instigatrice en certains cas... -
Le sentiment de l'absurde peut-il nous rendre heureux ?
zeugma a répondu à un sujet dans Philosophie
merci à toi Swam et à toi Tison2feu, pour cet échange profond sur un thème philosophique, que la littérature nous à donnée comme témoignage d'une des tensions de l'esprit humain face à un absolu relatif, à savoir l'auto-détermination du choix, même néfaste... pour donner réplique à votre dialogue, je reprendrais un de tes posts, Swam qui pose en creux ce que toi Tison2feu a affirmé dans ta phrase : "Le mal est dans le jugement, non pas dans l'expression de l'émotion amoureuse." Tison2feu : "Oui, mais comment interpréter l'indifférence de la nature, dans l'optique de Meursault ? En quoi la nature participe-t-elle de l'absurde puisqu'elle ne saurait être suspectée, en œuvrant par delà le bien et le mal, d'une quelconque haine participant à l'absurde ?" Swam : "La haine est une composante humaine participant de l'absurde, être rejeté par ses semblables au moment de mourir c'est la preuve qu'ils n'ont de semblables que le nom. Et si les hommes sont subordonnés a la nature, une nature indifférente ne peut pas engendrer des hommes aimants." p r o p o s i t i o n g é n é r a l e le conditionnement naturel humain issu de son environnement est en partie ce qui peut advenir à un vivant aillant en puissance des capacités d'interprétations multiples, mais une seule proposition à tenir coûte que coûte, sa survie... c'est tout de dilemme du problème camusien, de "l'étranger" et des solutions possibles du "mythe de Sisyphe"...et bien sûr, l'option de l'auteur de ces deux textes est philosophiquement celle qui pose l'auto-détermination comme une tentative de conciliation entre la nature instinctive de la survie et la tendance civilisationnelle de maîtrise de cet instinct de survie en recréant "un monde" hors de la nature, mais tout aussi criminogène et violent à mon avis...mais passons... ne plus faire justice soit même, dans le " tu ne tueras point " du commandement moral, bute inévitablement sur le droit à la légitime défense, qui peut dans certains cas être étendu au point où notre agir prenne une forme de résistance à "un envahisseur","agresseur"ou à une présence hostile bien que légale... ce qui nous place en effet dans une absurdité de sentiment de haine à l'égard de tel ou tel contemporain, jusque dans ce que tu dis Swam: " être rejeté par ses semblables au moment de mourir c'est la preuve qu'ils n'ont de semblables que le nom." mais tu ajoutes : "Et si les hommes sont subordonnés a la nature, une nature indifférente ne peut pas engendrer des hommes aimants." cette phrase que je rapprocherais comme un silex du silex de Tison2feu : "Le mal est dans le jugement, non pas dans l'expression de l'émotion amoureuse." produit une étincelle propice à éclairer ce dilemme de l'enchaînement du mal humain : vie + survie divisé par erreur de jugement = haine sur l'absurde que multiplie la violence... vous excuserez cette formulation logico-mathématisante que je vais réécrire en langage conceptuel... la vie est un élan de reproduction et de prédation> la survie une adaptation et une tentative de maîtrise de cet élan< pour l'humain spécifiquement> le jugement est une fonction rationnelle singulière de maîtrise de cet > qui peut opter pour une solution ou une autre, d'où la possibilité de se tromper> et de convertir la recherche de maîtrise de l'élan de vie> en haine> si la raison produit un jugement <absurde>d'un individu>s'exprimant par la violence>oppositionnelle>à la finalité de son espèce... conclusion... ainsi nous trouverions là une des bases de la logique de toute guerre et de toute agression, cette division issue de l'erreur de jugement qui tente pourtant avec légitimité de produire de la survie... le choix décisif de Camus (et de Sisyphe) devant l'absurde de la violence humaine dans ces ouvrages écrits en temps de conflit, sera la révolte et l'émergence du sujet relationnel en questionnement continuel sur sa place dans le monde, pour Sartre un enfermement dans une auto-valorisation de la libéralité de la vie, jusqu'au choix préemptif du suicide comme accomplissement de cette émergence du sujet libre de tout conditionnement naturel et humain... bien à vous deux... -
De la banalisation culturelle de la violence
zeugma a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
ses paroles en disent évidement plus long sur vous que sur l'égarement "pulsionnel" de ce gosse qui lui découvrira peut-être un jour que le plaisir doit être, si il est vrai, partagé... cette vision de la violence jouissive est ce qui continue à perpétuer les violences conjugales, les harcèlements morales et physiques dans le milieu du travail, l'agressivité développée dans les sports de combats, la logique de destruction de toute formation militaire... il n'est pas étonnant que ce soit un des défenseur de la psycho-pathologie convaincu qui écrive ces mots, car ceux là se donnent mission de faire avorter toutes bonnes ententes entre les humains, juste pour imposer leurs propres présences de pacificateurs... il fait être lucide et même parfois extra-lucide pour voir ce vers quoi cette monstrueuse cabale tente d'entraîner la conscience collective, vers une insatisfaction fonctionnelle et une destruction du bien commun au profit d'une instabilité destructrice de vie psychique, qui de fait finie en destruction de vie physique... triste destin encore une fois pour celles et ceux qui se laissent endormir hypnotiquement par les discours des psys...