Rodolphe YTTRIUM

Rien de nouveau !!! On n'a pas attendu internet pour inventer la manipulation !! c'est vieux comme les rues...Ceux qui se font avoir sont ceux qui réagissent d'une manière très "émotionelle" sans prendre le recul necessaire. Je le constate tous les jours sur ce site et j'imagine que c'est pire encore dans les sites pour ados, ou la manipulation est extrèmement facile (théories conspirationnistes, révisionnisme etc. etc. etc.) Dans la vraie vie et en temps réel il peut être très difficile de "contrôler" ses émotions, mais sur internet on a touit le temps...on peut même, à la façon d'un acteur, se mettre dans un rôle qui nous évite de nous montrer ?

Encore faut-t-il bien s'entendre sur le sens VRAI du verbe aimer ! Quel parent ne déclare pas "aimer" son enfant et lui avoir donner tout ce dont il ou elle "avait besoin" Mais se sont-t-ils réellement informé de ce qu'était REELLEMENT le besoin de leur enfant ? N'ont-t-il pas "présumé" ces besoins à travers leurs PROPRES besoins (comme par exemple ces parents qui poussent leur enfant à devenir le champion de..qu'ils auraient rêvé d'être) Je fais un petit encarté pendant que je t'ai au bout...de la souris ! Lors de ma randonnée ce matin à l'orée d'un bois je me suis trouvé litteralement couvert d'une quinzaine de "bêtes à bon Dieu" j'ai aussitôt pensé que l'extrème douceur de cet automne indien les avait amenées là. Puis je me suis ravisé en pensant qu'après avoir ramenées du fond du tiroir où elles étaient remisées sagement, toutes ces bondieuserie que l'on évoque sur le forum avaient incité Dieu à m'ernvoyer un message par l'intermédiaire de ces bêtes éponymes ! Finalement, et en dernier ressort je crains qu'il ne s'agisse d'un mauvais coup de swannie la maléfique, la pas très catholique et la méphitique qui m'aurait "jeté un sort" durant mon sommeil !!! J'ai aussitôt imaginé de la tenir à l'écart, comme on le ferait d'un vampire, en brandissant d'une main un crucifix et en agitant de l'autre une gousse d'ail. Hélas j'ai réalisé aussitôt que le premier avait de grandes chances de finir accroché sur le mur de sa cuisine et la seconde se transformer en un délicieux aïoli...Je suis désemparé et ne sais que faire ! Au secours ! Aidez-moi à repousser la diablesse...

C'est en entendant Sarkozy dire : On va s'occuper de ceux qui font des efforts pour les aider à devenir encore meilleurs et plus performants. D'un côté il avait raison, mais ce qui m'a revolté c'est que celà sous-entendait que "les autres" ne faisait pas "l'effort" qu'ils auraient dû. La loi de la jungle et une vraie absence d'humanité !

Et bien non, tout de même, TOUS les ados ne sont pas angoissés comme les 30% de ceux qui de nos jours se rongent les ongles jusqu'à la lunule !! Cette pratique était rare autrefois... Normalement c'est bel et bien le rôle essentiel des parents de les rassurer par rapport à des angoisses légitimes. Mais pour celà, encore faut-t-il que le dialogue existe de part et d'autres... Franchement, lorsque je vois des gamins poser des questions éminemment personnelles et délicates n'importe où et avec n'importe qui sur le net, je suis très inquiet ! Et il ne vaut mieux pas parler d'ados et même de jeunes enfants qui "oublient" dans la drogue et parfois le "binch drinking" des angoisses et des mal-êtres relevant davantage d'une pathologie sous-jacente ! L'ado d'aujourd'hui a un retard affectif certain par rapport aux ados de nôtre époque. Il est plus "fragile" et plus "sensible" sans doute et les pressions phénoménales qu'il subit à l'école et au travail sont sans commune mesure avec ce qui apparait aujourd'hui comme "l'insouciance" des années 60. Je n'ai personnellement jamais connu une seule journée de chômage durant toute ma carrière, mais je ne sait pas comment j'aurais réagit !! Dieu merci pour eux les jeunes contemporains sont infiniment plus débrouillards et créatifs que nous l'étions, mais ceux que je plains sont ces gamins de cité difficiles qui n'ont ni les codes ni la culture pour rebondir dans un monde qui ne les acceuille sûrement pas à bras ouverts. J'ai fini (il n'est jamais trop tard) à comprendre la différence entre la droite et la gauche : La droite met l'accent sur les "meilleurs" et la gauche sur les "moins bons".

Ny a-t-il pas des medecins gros fumeurs qui interdisent à leur patients de continuer a fumer ? Les cordonniers sont les plus mal chaussés... Et encore, il faut lire l'enfance de Dolto, ça n'est pas triste !! Sans doute que " mauvais" est exagéré, mais plus ou moins "déficients" (pas tous heureusement !) je maintiens. Un simple coup d'oeil sur "l'adozone" du forum, montre le niveau d'angoisse d'un bon nombre de gamins venus chercher "ailleurs" des réponses qu'ils auraient dû trouver auprès de papa-maman...

Oui enfin !!!...avec de très grosses réserves toutefois ! Quelqu'un qui ne "s'aime pas du tout" qui n'a aucune estime de soi et qui pense que tout ce qu'il ou elle dira sera systématiquement l'objet de critiques : parce que ça vient d'elle ou de lui (et il y en a beaucoup plus que tu n'imagines) ne SERA PAS EN MESURE d'écouter tes paroles... Franchement je crois pouvoir parler du sujet, pour avoir été longtemps le "quelqu'un" dont je parle. On pouvait toujours me dire à l'époque : "tu as de la valeur" ça me laissait indifférent quand ça ne me mettait pas en colère d'être contredit dans cette fausse certitude "d'être moche". C'est après un long travail que j'ai pu par MES propres moyens "verifier" que ces gens avaient raison. Si on pouvait se débarrasser des problèmes de nos enfances aussi facilement, ça se saurait ! Je maintiens quand même (et j'ai recommandé ce site à des gens complexés) qu'il est beaucoup facile d'essayer de s'affirmer lorsque le regard de "l'autre" est absent. Pourquoi ne pas choisir le plus facile plutôt que risquer de se casser la gueule !! P.S. : Mais ta sagesse t'honore swannie la sensée !

J'espère que tu ne vas pas faire un procès à Françoise Dolto qui n'a JAMAIS prôné le laxisme comme mode d'éducation des enfants !!!Elle les aimait bien trop pour ça, et elle savait à quel point il est INDISPENSABLE que les enfants aient des barrières et des limites... Ca n'est pas de sa faute si elle est tombé sur des abrutis qui se sont contentés de lire 3 lignes de ses livres sur un coin de table et de s'intituler "bons parents" !!! ëtre un "bon" parent, ça ne s'apprend pas dans les livres malheureusement. Lorsque l'on a eu soit même de VRAIS bons parents, on sait automatiquement comment s'y prendre et on a pas besoin de Françoise Dolto pour nous le montrer... Les jeunes générations payent justement les excès de NOS propres parents qui nous ont plus dréssés comme des petits singes parfois qu'élevé dignement et avec respect. Du coup la génération suivante a refusé tous les tabous et tous les interdits en croyant devenir libres. S'ils étaient si libres, pourquoi se rongerait t-ils les ongles tellement ils sont anxieux et pourquoi autant se droguerait t-ils avec du cannabis ??? Nous ne faisions pas ça nous...

Mais justement...ëtre soi-même c'est être "seul", mais pas au sens que l'on donne généralement : solitaire. Nous sommes "seuls et uniques" et l'autre, les autres le sont tout autant. Même s'il existe de très nombreux points commun entre les êtres, chacun à des spécificités qui lui sont propres (comme le sont les empreintes digitales ou le fond de l'oeil) Personne ne peut penser à notre place, ressentir à notre place et c'est justement ce qui fait que nous "existons" en tant qu'individu. Sinon nous serions l'autre ou l'un des autres... Mille personnes peuvent s'écrier au même moment : - Le ciel est bleu ! . En apparence elles auront toutes prononçé la même phrase au même moment et de la même façon. Et pourtant il n'en est rien !

AH BON MONSIEUR SCENON !!!!!! AINSI C'EST VOUS MONSIEUR SCENON, L'AUTEUR DE CE "SUJET" SUR "LA FEMME DANS LA RELIGION" QUI AVEZ DROIT DE REGARD SUR LA PERTINENCE OU NON DES QUESTIONS DES FORUMEURS ???? MAIS QUI ETES-VOUS DONC MONSIEUR SCENON, "BRILLANT" INTELLECTUEL MAIS DE PIETRE QUALITE HUMAINE QUI ETES VOUS DONC ?????

Il y a tout de même un domaine où il faudrait faire preuve de mauvaise foi pour y trouver une raison d'être nostalgique : L'éducation et la condition des enfants et adolescents des années 50, 60 et le début des années 70. !!! Françoise DOLTO fut parmi les premières à considerer l'enfant comme une personne . Et il a fallu du temps pour que celà entre dans les moeurs éducatives ! Hélas, pour un certain nombre d'entre nous, elle n'était pas là quand on aurait eu besoin d'elle... Sous l'autorité parfois dictatoriale de nos parents, il nous fallait filer autrement plus doux que les chérubins enfants-rois d'aujourd'hui... Chez Monsieur le curé, au confessional,juste après les "mauvaises pensées", venait la question capitale : "avez-vous désobéi à vos parents" "avez-vous manqué de respect envers eux" (comme si certains de nos parents avaient pour nous le même respect que nous étions censés leur devoir !) Le maître ou la maîtresse d'école, et plus tard les professeurs étaient les "bras armés" des parents et s'il délivraient à l'envie des châtiments corporels, c'était avec le bon droit et l'approbation sans réserve des parents. : - Vous avez bien raison Monsieur l'instituteur ! Il est insupportable à la maison ! On ne sait pas quoi faire avec lui... S'il arrivait que nous assistions à un évènement ou étions témoins d'une scène particulièrement traumatisante : Pas de cellule psychologique. L'écoute de l'enfant n'existait pas à l'époque. Si pépé ou mémé décèdaient, nous n'allions pas à l'enterrement "faute d'être assez grands pour comprendre" Si nos parents divorçaient, personne (ou si peu) ne nous demandait notre avis. Non "ça" ça n'était pas bien du tout !

Et la parité hommes-femmes dans l'église catholique apostolique et romaine ? L'ordination de femmes-prêtres ? SUJET TABOU même sur forum fr ? Et le mariage des prêtres (avec une femme tout de même !) ? SUJET TABOU même sur forum fr ?

Tu as parfaitement raison. C'est fou ce que l'on peut parfois "prêter" à l'autre comme qualités dont il ne dispose pas forcément : "qu'est-ce qu'il ou elle a l'air à l'aise" alors que si ça se trouve il ou elle crève de trouille, mais cache très bien son jeu pour "donner l'impression que". Heureusement dans la vie, à force d'expériences diverses et variées ont apprend à ruser et à s'adapter aux situations "perilleuses" Par exemple avec un intellectuel aussi raffiné que cultivé -moi qui ne suis ni l'un ni l'autre- je vais le "ramener" sur un terrain ou il se sent complètement déstabilisé : comme là par exemple ou avec des mots simples on explique des choses parfois compliquées ! Les "intellectuelles DETESTENT les choses simples ! Ca leur apprendra...

QUOI ?? t'as une dent contre les dentistes !! Je n'oublierais JAMAIS la sal.....rie de roulette avec les courroies apparentes...Une horreur ! La chose faisait un bruit épouvantable, tournait (très) lentement et les vibrations qu'elle engendrait nous faisait vibrer de la tête au pieds...Un cauchemar à oublier sans modération.

Autrefois on n'avais PAS DE RADARS !!! Il te restes combien de points au juste ? Par contre, autrefois, avec un compagnon plus jeune : QU'EST-CE QUE ça aurait jasé au lavoir !!! j'te dis qu'ca...

Eh bé dis-don !! ...Baby forumeur ou baby boomer ?? Mais c'est l'moyen-âge ton truc !!! Alors récapitulons, tu m'arrêtes si j'me gourre : dans l'passé Lavenir c'était le présent, mais le futur restait à inventer ?

D'acord avec toi pour la grande surface, il y a un juste milieu, mais c'est comme dans "les Choristes" ACTION-REACTION on était beaucoup trop fatalistes à notre époque et "ils" sont beaucoup trop procéduriers et parfois déresponsabilisés. C'est bien pire aux U.S.A. ou l'on intente des procès dans le but exclusif de se faire du "fric". Ou pire encore en Russie, ou certains se jettent sous une voiture pour toucher l'assurance. C'est ce fameux cynisme qui me dégoûte tant (parfois) de nos jours ! Quand aux bars, je te signale qu'un cafetier à été mis en examen pour avoir laissé boire un client jusqu'à plus soif et jusqu'à ce que mort s'ensuive dans un accident de voiture !! Pour "vivre le moment présent" je reconnais-là swannie -la-sage...C'est l'idéal en effet, mais pas toujours le plus facile. Je suis toujours estomaqué en entendant tel chanteur ou tel acteur très connu, que l'on presse de parler des films ou des chansons de ses débuts déclarer : - je ne les regarde, ou les écoute JAMAIS le passé ne m'intéresse pas, seul l'avenir ou le présent comptent !

Tu sais, l'inhibition c'est un peu comme en Bretagne où l'eau est "tellement froide" que l'on mets des heures avant "d'y aller" ! D'abord le bout des pieds puis la jambe, puis le bassin etc.etc. Lorsqu'il est difficile de s'exprimer sereinement, il vaut mieux commencer tout doucement et constater que finalement les étapes se déroulent infiniment mieux que çe que l'on avait imaginé. L'exercice est tout de même plus facile ici que dans la "vraie vie" ou le regard de l'autre ou des autres peut être paralysant. Par contre, moi qsui croyais pouvoir m'abriter derrière un pseudo, à qui j'avais délégué la loude tâche d'en "prendre plein la gueule" à ma place, je me suis vite retrouvé tout seul, devant faire face aux vociférations rageuses de forumeurs de fort mauvaise humeur !!!

Je vais te raconter une petite anecdote. J'ai travaillé, au début des années 80, pour la société GORE (le gore-tex). Nous étions dans le département fils et câbles, des produits de très haute-technologie (informatique, armement etc.). Un jour nous avons reçu le directeur de la succursale indienne de notre société. Le brave homme était fier de nous présenter un câble que son usine venait de mettre au point. Il sorti de son attaché-case le câble en question, et alors que nous lui tendions une pince à dénuder, nous le vîmes sortir du fond de cet attaché-case un petit papier délicatement plié. Il le déplie devant nos yeux incrédules et en extrait une simple lame de rasoir plate et entreprend, avec un grand savoir-faire, de dénuder son câble pour nous en montrer les divers composants. Ce jour -là, j'ai reçu la plus grande leçon d'humilité de mon existence...

Pas d'apitoiement sur son sort, la si tu cherches les féministes et autres femens, tu vas les avoir !!! Ce serait bien vite oublier à quel point, et dans bien des domaines, on était résignés ou fatalistes ! Aujourd'hui, par exemple en cas d'accident, on recherche toutes les causes En 1960 quand quelqu'un avait beaucoup trop bu au restaurant et prenait la voiture aussitôt après, il ne serait venu à l'idée de personne, s'il s'était tué dans un accident, de dire : "C'est la faute à l'alcool". On invoquait d'abord et avant tout "la faute à pas de chance". Je me souviens très bien que les femmes ne parlait jamais de politique à table, car, disaient-elle, ça ne les interessait pas. Au point où , enfant, j'étais sincèrement convaincu que les femmes n'étaient "génétiquement" pas aptes à s'intéresser à la politique (ce qui n'est pas forcément...non, non, j'ai rien dis !!) Maintenant c'est sûr que ceux de nos parents ayant connu et souffert durant l'occupation étaient blindés. On peut facilement comprendre qu'ils se soient jetés à corps perdu dans la toute nouvelle "société de consommation", comme l'on fait les chinois à leur tour bien après. Finalement en lançant ce sujet, j'avais aussi dans l'idée "d'imaginer" un monde qui serait constitué tout à la fois du meilleur des trentes-glorieuses et du meilleur des années numériques. Et puis en consultant pour me les remémorer les pages de ce site, et en les faisant aller et venir comme les feuilles d'un livre, j'ai réalisé d'un coup que notre vie, tel un millefeuille, était constituée de couches qui peuvent se feuilleter à l'envie, mais qui ne peuvent JAMAIS se mélanger...

J'ai souvent l'occasion de visiter des lavoirs, souvent restaurés amoureusement d'ailleurs, lors de randonnées à pied dans nos belles campagnes. Je ne peux pas m'empêcher de penser à ces pauvres femmes, obligées de trimballer des "tonnes" de linge, été comme hiver, et les laver à genou et les tordre avec le plus grand mal. Je me souviens des bras mastocs de la fameuse Mère Denis, dernière lavandière de France... Celà-dit les lavoir étaient le lieu de tous les commérages et les colporteuses de ragots en tout genre s'en donnait à coeur-joie. Certains villages les appellait "les cabinets de médisance" !!!

Dans une déclaration de 2008, Benoît XVI appelle les chrétiens à être " partout les promoteurs d'une culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient " Extrait de "l'aventure des femmes XXe - XXe siècles" 1950/1959 : .../... Une pratique religieuse importante (52 % vont à la messe chaque dimanche, et seulement 29 % des hommes) explique leur forte adhésion au modèle bourgeois de la femme au foyer valorisé par le Pape .../... Autres papes autres moeurs...

Extraits de : " L'aventure des femmes XXe - XXIe siècles" 1950-1959 .../... Après les privations de la guerre, le désir général de retourner à une vie normale se traduit, chez bien des jeunes, par une course au mariage, puis par la naissance des nombreux enfants du baby-boom. C'est dans le rôle de la fée du logis que doit désormais s'épanouir la "vraie femme". On soupçonne les jeunes filles voulant faire carrière de souffrir d'un "complexe de masculinité", et on les prévient qu'elles ne trouveront pas de mari. Contrairement aux émancipées des "années folles" beaucoup de femmes de ce second après guerre semblent renouer avec la feminité la plus traditionnelle, renonçant aux acquis de décennies d'efforts féministes. .../... En 1954, les Françaises ne représentent que 34,8 % des actifs, alors qu'elles étaient 40 % en 1921 : la proportion ne cesse de baisser et ce n'est qu'à partir du recensement de 1962 qu'on note une remontée spectaculaire. Dans les années cinquante, elles sont de plus en plus nombreuses à quitter la terre pour occuper des emplois tertiaires, moins bien payés, car moins qualifiés que ceux des hommes. Une pratique religieuse importante (52 % vont à la messe chaque dimanche, et seulement 29 % des hommes) explique leur forte adhésion au modèle bourgeois de la femme au foyer valorisé par le pape. Les "femmes qui travaillent" - expression bizarre, comme si celles qui sont "au foyer" ne faisaient rien - ont la charge d'une double journée, car elles assurent gratuitement les tâches domestiques, toujours considérées comme de leur ressort exclusif. La cuisinière Vénus, la bien nommée, réconcilie la ménagère et la courtisane dans sa publicité des années cinquante : "pour plaire à votre mari, il faut passer plusieurs heures par jour à la cuisine". .../... Après des années de pénurie - les cartes de pain ne seront supprimées qu'en 1949 - la France dont le retard sur les états-unis est considérable entre dans l'ère de la consommation de masse. Jusqu'en 1975 le niveau de vie ne cesse de s'élever, même si les inégalités sociales persistent. Vers 1950, le confort et l'équipement des maisons sont à peu près les mêmes qu'en 1900, surtout à la campagne. Avec une difference importante : l'électricité arrive dans presque tous les villages, alors que l'eau courante, en 1954, n'est fournie que dans 58 % des logements (80 % en 1962). Les toilettes intérieures sont rares (26 % en 1954, 41 % en 1962), de même que les salles de bains (10 % puis 30 %) et le chauffage central (10 % puis 20 %) .../... on se sert de la machine à laver le linge et du fer électrique, mais on continue à faire la lessive le lundi et le repassage le mardi. .../...les innovations font désormais rêver : la machine à laver le linge, la cuisinière à gaz, la marmite sous pression, les carrelages faciles à entretenir etc. Dans la cuisine idéale, le Formica a remplacé le bois, et le plastique symbolise la modernité .../... Alors, Messieurs et vous Monsieur, et toi jeune homme...ça n'était pas mieux avant ???

Pour les coups de règle sur la pulpe des doigts pour que ça fasse plus mal, les tiraillements d'oreilles et de cheveux, les stations debout "au piquet", les gifles retentissantes ou il fallait traverser en tremblant toute la salle de classe pour "monter à l'échafaud" (sur l'estrade du prof), la tête plongée dans le seau d'eau sale pour nettoyer le tableau (je l'ai eu) et d'autres encore et des vertes et des pas mûres...Non seulement tous les adultes trouvaient ça normal, mais c'était la preuved qu'une bonne discipline règnait à l'école !!! S'habiller "en dimanche" j'avais horreur de ça car il ne fallait pas se salir...On disait d'ailleurs s'habiller en sale, pour aller jouer ! Je rigolais allant à la campagne lorsque notre cousine prennait un bain "pour aller au docteur" l'hygiène c'est mieux maintenant !!! Et c'est vrai que le poulet était considéré comme assez "luxueux" pour n'être mangé que le dimanche (même en ville) Mais "l'inexistence des portables" ?? Tant mieux ! Comme ça la grand-mère était inquiète lorsqu'on partait en voyage et nous faisait promettre de lui téléphoner "dès qu'on serait arrivés" ça l'occupait pendant ce temps là et ça prouvait qu'elle tenait très fort à nous...

Déjà j'ai compté 6 fautes !!! 0/20 ça commence mal Les escargots dans les orties !?!??? Mais d'habitude c'est mémé qu'on pousse dans les orties !!! D'ailleurs tout le monde ne le sait pas, mais on fait de très bonnes soupes avec les orties. C'est "costaud" en goût mais très agréable... A chaque fois que j'en ai eu l'occasion, je n'ai jamais résisté au plaisir de raconter à des américains que les français se délectaient de cuisses de grnouilles. Il fallait y aller progréssivement, avec pédagogie, en évoquant une saveur fine et subtile ressemblant à s'y méprendre à celle du poulet. Voyant leur visage se détendre progressivement, passant d'une moue réprobatrice à une attitude simplement compassionelle, et leur yeux comme hallucinés redevenir simplement très inquiets Frogs !! frogs !! you eat frogs ??? Ne restait plus, en se tenant prudemment à distance et en espérant qu'ils ne soient pas armés, qu'à terminer sur un bon petit plat d'escargots : WHAT !!!!???? YOU EAT SNAILS !!!??? O MY GOD ! SNAILS !!! I don't believe that ! That's not possible...SNAILS !!! Il ne restait plus alors qu'à s'éclipser, laissant le malheureux dans un état de prostration qui se prolongeait généralement jusqu'à la nuit...

Moi je ne le pense pas, j'en suis sûr !!! D'ailleurs il suffit de voir les films et documentaires de cette époque là. Parfois on paraissait niais, timides, mal dans notre peau. Les jeunes d'aujourd'hui sont beaucoup plus audacieux et surtout infiniment plus "créatifs". Il suffit de voir un certain nombre de sites internet pour s'en rendre compte... C'est un peu normal, on a tendance à réagir en fonction des informations que nous fournissent les médias. Or les médias font leurs choux-gras de ce qui ne va pas, d'abord et avant tout. Je connais des gens dont les enfants sont dispersés un peu partout sur la planète, eux-même ayant changé de région (et il n'y a pas que pour des raisons de chômage) ça c'était très rare auparavant. Et puis il n'y a plus ces différences absurdes de classes sociales comme on le voyait avant. Que çe soit dans l'habillement ou cette façon tellement plus agréable d'utiliser le tutoiement de se faire la bise au travail etc...Ca n'a l'air de rien, et probablement que les plus jeunes n'y font même pas attention, mais pour nous quelle différence ! Je crois que pour nous il est très facile ayant connu une "autre" france de juger et de critiquer tel ou tel aspect de la france d'aujourd'hui mais j'ai l'impression que les jeunes n'ont pas du tout la même vision des choses. Je ne sais pas pour vous, mais moi à 15 ans, je ne m'interressais qu'à l'avenir, au progrès, à demain ! Je me demande si doucement, subtilement, irrémédiablement, presque imperceptiblement on ne serait pas en train de devenir des...comment disent-ils déjà ? Bah ! j'ai oublié, ça doit être l'âge. La vieillesse...quel naufrage !