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Avec ses petites phrase il n'en loupe pas une Notre petit Prince ... bon perso ça m'a détendu les zygomates !!! "Il y a à l’Elysée un artificier qui se balade sur les tonneaux de poudre avec une torche" : les réactions politiques après les propos d'Emmanuel Macron sur la "foule illégitime" Olivier Faure Ps "Dire que la foule n'est pas légitime, c'est juridiquement exact mais politiquement faux", a réagi sur BFMTV Brice Hortefeux, député européen Les Républicains. " "Pour le chef de file du groupe LR à l'Assemblée nationale Olivier Marleix, le chef de l'Etat devrait plutôt chercher à apaiser. "Le rôle du président de la République c’est de chercher à apaiser, pas de donner le sentiment de jeter de l'huile sur le feu" "Le peuple qui manifeste doit être écouté et respecté. Que Macron commence par ne pas le qualifier de 'foule'", a écrit sur Twitter, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain. " "La foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus”, dit E. Macron "Je n’aurais pas dit les choses comme ça”, déclare François Bayrou. “Je ne nierai pas la légitimité des manifestations. Quelque chose s’exprime.” https://actu.orange.fr/politique/il-y-a-a-l-elysee-un-artificier-qui-se-balade-sur-les-tonneaux-de-poudre-avec-une-torche-les-reactions-politiques-apres-les-propos-d-emmanuel-macron-sur-la-foule-illegitime-magic-CNT0000021nvyb.html Si les copains ne sont pas d'accord oh là là ... Cacophonie ....!!!
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Macron étrillé par la presse étrangère ... “Macron persévère après sa victoire au goût amer dans la bataille des retraites”, titre The New York Times ce 21 mars. Malgré les deux motions de censure et les mouvements de contestation ininterrompus contre la réforme des retraites dans les transports, l’énergie ou encore chez les éboueurs, Emmanuel Macron a repoussé l’idée d’un remaniement ou d’une dissolution. Des électeurs français "désabusés" et du "Macronsplaining" "Quelle voie choisira donc le président lors de son interview télévisée, mercredi à 13 heures ?" se demande le site anglophone The Local. “Il semble que le président optera pour de la pédagogie. Ce que certains électeurs français désabusés qualifient de ‘Macronsplaining’.” Une voie risquée, pour le Corriere della Sera en Italie. “Macron poursuit sa route", note le journal pour lequel les choix du Président pourraient le conduire "à l’accusation de rester enfermé dans sa tour d’ivoire sans écouter les Français.” Un comportement qui pourrait avantager Marine Le Pen, qui, "à l’inverse, peut tenter de se poser comme la dirigeante en phase avec le peuple", prête à s’emparer de l’Elysée en 2027. Le maintien d’Elisabeth Borne "s’avérera à coup sûr une bombe politique à retardement", selon le tabloïd suisse Blick. Fataliste, son journaliste pronostique une mauvaise fin de quinquennat : “La réalité est qu’aucune sortie de crise institutionnelle, aujourd’hui, ne paraît susceptible de faire baisser la tension ambiante." https://actu.orange.fr/politique/dans-la-presse-etrangere-un-macron-arrogant-pret-a-faire-de-la-pedagogie-sur-la-reforme-des-retraites-magic-CNT0000021nxWo.html
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... ce n'est pas toujours dû a l'âge ... ça s'aggrave avec l'âge ... mais l'âge n'en est pas la cause ! Les douleurs c'est comme la connerie ça vous vient tôt et ça s'aggrave très souvent !
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"Par ses mots, trop souvent précieux et ampoulés, Emmanuel Macron révèle comme il cache. Peut-être même révèle-t-il en un sens ce qu’il cache, comme une évidente “lettre cachée” posée à la vue de tous. Or, et c’est là que gît tout entier le paradoxe du macronisme, si ses mots semblent indiquer un ethos de la volonté, ils traduisent paradoxalement un effacement de cette dernière. En “même temps”, dirait-il sans doute, dans cette éternelle dialectique macronienne qui se balance et ne semble jamais trouver de résolution. Un ruban de Moebius aussi, où le cheminement n’est qu’illusoire sur un chemin circulaire." .... Cet entretien, avec le recul, figure la matrice macronienne. Il s’y décrit comme cheminant vers quelque chose qui le porte, l’emporte et le dépasse. Du peuple, il n’accepte qu’une étrange forme d’onction qui a peu à voir avec celle du vote: “En réalité, je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque”, indique-t-il. Étrange déclaration qui, dans un autre pays qui se pique moins de “littérature”, aurait fait sourciller, sinon sursauter. Ce “en réalité” qui vient arrimer une affirmation aussi évanescente pourrait également faire sourire. Mais prenons au sérieux cette déclaration. Selon ses propres mots, Emmanuel Macron ne représente pas le peuple ou sa forme politique, la Nation. Du peuple, il est seulement “émané”. Pas engendré, pas né. Il est hors-sol et hors généalogie politique" ...... "Ce pouvoir, tel que théorisé par Emmanuel Macron, passe par “le dialogue direct”. Les corps intermédiaires, pensés dans le parlementarisme démocratique comme des courroies de transmission, modérateur ou amortisseurs, ont systématiquement sapés ou contournés par la pratique macroniste, quand ils n’ont pas simplement disparu. Avec ces contre-pouvoirs, le formalisme a été de mise, cédant aux apparences pour conserver l’essentiel. Emmanuel Macron a multiplié ces dits dialogues, habilement chorégraphiés et mis en scène, que ce soit avec “la jeunesse africaine”, les intellectuels français, la rue algérienne, la rue libanaise, toutes sortes de “rues” en fait. Des rencontres aux allures de monologues ex-cathedra, l’homme seul face à la multitude qu’il doit dompter par son seul verbe. En cela, Emmanuel Macron est aussi un populiste, alors qu’il n’a de cesse de s’affirmer comme un libéral politique. « Le libéralisme politique s’est défini comme la doctrine politique qui écartait la peur », dans le sens où elle donne au citoyen la possibilité de vivre libre, sans peur, selon la juste analyse d’Eva Illouz." ... "Ce pouvoir repose sur la persuasion dans un but d’accomplissement, un dépassement et une figure d’homme providentielle. Le charisme emporte donc l’idée de don divin, de pouvoir dont la légitimité tombe littéralement du ciel. Vox dei, vox populi en somme… C’est là qu’intervient ce “risque” dont Emmanuel Macron parsème ses paroles, en obstination verbale, qu’il s’agisse de le “prendre” ou d’”aller vers lui” (pauvre Char). Ce risque, dont l’étymologie arabe, rizq, emporte un « don de la providence divine », garde cette dimension magique et surnaturel qui traverse la théorisation du pouvoir macroniste. Mais sous nos cieux constitutionnels, c’est une prise de risque bien calculée quand l’article 67 de la Constitution assure au président une tranquille “irresponsabilité”. ... "Les éternels marqueurs de la parole macroniste, “destin”, “récit”, “risque” , “nous obligent”, se multiplient obstinément. Un appel auquel il aura répondu, seul." ... "Tout se passe comme si Emmanuel Macron ne s’inscrivait pas dans un matérialisme historique qui fait des peuples le sujet de l’Histoire. La fatalité de l’Histoire, une forme de nationalisme romantique sans doute, semble gouverner sa “vision”. Une vision qui n’est en rien politique, mais constitue tout simplement une sidération. Au sens premier du terme, une soumission à la puissance des astres et du destin. Et dans cette “vision”, nulle place pour la dimension émancipatrice de la politique. Le déterminisme, tous les déterminismes, qu’ils soient sociaux, économiques ou autres, ne peuvent que voir leur action sidérante, donc figeante, sans cesse réaffirmée. La sociodicée d’Emmanuel Macron (“les gens qui travaillent et ceux qui ne sont rien”), sa célébration de la prétendue volonté libre de tous freins (“je traverse la rue et trouve un travail”), l’érosion tranquille des services publics, la toute puissance de l’illogisme économique, l’incapacité écologique et tant d’autres choses encore en découlent…naturellement." https://chronik.fr/macron-et-le-macronisme-un-animal-politique-sans-pensee-politique.html L'autrice : Hassina Mechaï (journaliste au Point) Passionnée de littérature et d’histoire, Hassina Mechaï est une observatrice attentive de l’évolution culturelle, sociale et géopolitique des mondes euro-méditerranéens, africains, moyen-orientaux et américains (Je préfère donner la parole que la prendre ... le sourire me quitte ...) Ouestement
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https://actu.orange.fr/politique/la-reforme-des-retraites-peut-elle-etre-jugee-inconstitutionnelle-magic-CNT0000021nsgn.html Orange avec 6Medias, publié le mercredi 22 mars 2023 à 08h20 "Le Conseil constitutionnel a été saisi par la gauche, le RN et l’exécutif pour un examen du texte. Selon le constitutionnaliste Dominique Rousseau, interviewé par Capital et Midi Libre, il existe un risque que le texte soit entièrement jugé inconstitutionnel. La réforme des retraites peut-elle encore être retoquée ? La décision est désormais entre les mains des Sages." .... "il y a un risque très grand de voir la loi censurée pour des raisons de procédures." Tout d’abord, le gouvernement a choisi de faire passer la réforme des retraites par un budget rectificatif de la Sécurité sociale, afin, entre autres, de pouvoir facilement dégainer le 49-3. "Dans un tel texte, il ne peut y avoir que des dispositions qui ont un objet directement financier, précise le constitutionnaliste. Si ce n’est pas le cas, alors certaines mesures peuvent être considérées comme des cavaliers budgétaires." Ce pourrait être le cas pour l’index senior. Limitation du temps et manque de clarté des débats Le constitutionnaliste pointe ensuite deux autres "griefs d’inconstitutionnalité". Le premier : l’utilisation de "l’article 47" fait pour les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de l’année en cours. Cet article impose des débats raccourcis : 20 jours pour l’Assemblée nationale et 15 pour le Sénat. "Il n’y avait aucune raison objective d’utiliser cet article", précise le constitutionnaliste, considérant que la réforme des retraites n’est pas urgente. Et le deuxième grief ? L’atteinte au principe de "clarté et de sincérité du débat parlementaire", selon Dominique Rousseau. L’Assemblée nationale n’a pas voté de texte et s’est arrêtée à l’article 2 alors qu’il y avait 20 articles, tandis qu’au Sénat, l’article 38 a permis à la majorité de limiter le débat. "Les sages pourront juger que le principe de clarté et de sincérité a été considérablement, gravement, manifestement malmené", constate le constitutionnaliste. Les juges du Conseil constitutionnel ont désormais un mois pour statuer. En cas de censure par les Sages, le texte ne pourra être adopté. Et tant pis pour le gouvernement, selon Dominique Rousseau, car il a été prévenu "à plusieurs reprises que la voie n’était pas la bonne. Le gouvernement s’est entêté en pensant qu’au bout du compte cela finirait par passer."
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Le genre rhumatoïde que j'ai aux articulations n'existait pas avant .... je pense que si l'on a reconnu que cette forme venait du vaccin ce n'est pas pour me faire plaisir ....mais parce que je ne suis pas la seule (même chez des jeunes) ! Quand au reste ... je ne le souhaite a personne même pas a mon pire ennemi ma bonne dame ! Jacky vous avez une fâcheuse manie de ne pas tenir compte de la parole de l'autre ... ce n'est parce que vous c'est différent ... que je raconte des bourdes !!! Et votre diatribe .... "avec l'âge" .... et bien moi je vous dis que vieillir je m'en tape royalement mais pourquoi la douleur y serait associée et ceci de manière normale selon vos dires ??? On découvre beaucoup de choses mais de la douleur on s'en tape magnifiquement surtout chez les personnes âgées !!! A quoi ça sert d'accumuler les ans si c'est pour ceci .... Si j'étais belge il y a longtemps que mon choix serait fait !!! Je n'ai qu'un remède tourner en dérision les choses et gratifier mon entourage de mon sourire plutôt que de les "emmerder" avec ma carcasse et ma tuyauterie sanguine ! Mais je ne peux pas tout cacher ... cette merde de douleur 24/24 me tord comme le feu le métal !!! Merci pour vos "je sais tout " j'ai tout eu j'ai tout ..." .... je trouve cecl très réconfortant !
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"Un remaniement écarté par le Président Mais selon des informations de l'AFP reprises par le Figaro, le Président devrait conforter sa Première ministre. Des participants aux réunions qui s'enchaînent, mardi 21 mars, à l'Élysée affirment que le chef de l'Etat ne compte pas remanier le gouvernement. Une dissolution de l'Assemblée nationale et un référendum ne seraient également pas à l'ordre du jour. L'un des participants ajoute qu'Emmanuel Macron a mis à contribution ses collaborateurs pour lui faire des propositions en vue d'un "changement de méthode et d'agenda des réformes" dans un délai de deux à trois semaines maximum." https://actu.orange.fr/politique/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-invite-de-tf1-et-de-france-2-ce-mercredi-magic-CNT0000021ixKg.html
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Jacky il a eu des "incidents" avec les vaccins contre le covid (j'ai eu 3 Pfizer) Désolée mais c'est reconnu les déclarations ont été faites via Améli par la faculté ... et j'ai bien contracté une forme "rhumatismale" douloureuse et de ce fait handicapante dans les articulations (et je n'avais pas besoin de ça car côté rachis et bassin c'était déjà bien amoché ....) .. je suis loin d'être un cas unique) ! D'où je n'ai pas fait de 4ème vaccin et je me tape du covid je fais le vaccin grippe saisonnière et ça me suffit, je n'ai pas une vie trépidante socialement parlant aujourd'hui ... donc les risques très amenuisés ! Il faut arrêter de donner les exemples effectivement difficiles mais il y a quelques pathologies aggravées surtout côté musculaire et nonosses ! C'est un fait point ... mais ma chère Jacky depuis la 3ème injection je ne passe pas des nuits tranquilles par la douleur ... j'aimerais bien que ça s'arrête ! Mais irréversible ! Ca ne fait pas mourir mais ça ne donne pas une vie paisible et sereine !!! Désolée de contrarier vos certitudes !
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La France ne s'est jamais remise d'avoir fait rouler la tête de Louis XVI dans le ruisseau de sang !!! Quand un roitelet en herbe sous des dehors de cocorico respublica se présente au guichet ... la foule hurle "vive le roi" !!!
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J'avais fait la correction avant votre intervention .... "Je suis sans voix ... disons sans doigts pour pouvoir répondre !!! Madame la cadre supérieur vous ne brillez guère par vos argumentaires alors lâchez-moi les baskets ! Sinon vous avez quoi à dire d'"intelligent .sur le sujet ?
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Et vous évitez de venir mettre votre petite fiente sur mes posts .... Fin du HS .... Madame la Troll ....
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“Rien n'est plus voluptueux pour un pas-con que d'être pris pour un con par un con.” Frédéric Dard
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Je suis sans voix ... disons sans doigts pour pouvoir répondre !!! Le bonhomme est insubmersible, il navigue toujours dans son liquide amniotique ! Là ce n'est plus du macronisme mais du despotisme a la Napoléon 3 !
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"j'espère que le macronisme ne va pas ".....
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Il a manqué 9 voix ... j'espère que le macronisme ne va pas se prendre pour grand vainqueur !!!
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https://www.facebook.com/gauvainsers/videos/583008137073176
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En plus l'humour ne règne pas Matigon "Un canular monte le compteur d’abonné Instagram d’Elisabeth Borne à 49.3k" https://actu.orange.fr/france/un-canular-monte-le-compteur-d-abonne-instagram-d-elisabeth-borne-a-49-3k-magic-CNT0000021gcAy.html ..." En effet, la référence à l’utilisation du 49.3 pour voter la réforme des retraites n’était pas au goût du bureau de la Première ministre, qui a fait passer son compte de public à privé, pour diminuer le nombre d’abonnés "avec les équipes d’Instagram". L’entourage d’Elisabeth Borne dénonce d’ailleurs auprès de nos confrères, "une action malveillante et organisée". Sans l’intervention de Matignon et des messages s’amusant de les voir lutter contre cette blague, celle-ci serait certainement restée peu visible. "Nous ne sommes pas à l’origine de la communication. C’est normal de nettoyer le compte de tous les faux abonnés", se défend toutefois le cabinet de la Première ministre." Les chochottes "malveillantes et organisées" .... ??? Chichi lui aurait bien rigolé et trouvé une bonne réplique en réponse ! Susceptible du poil !
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Qui forme un Peuple quand même Jacky !!!!
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Sur ce plan là je suis d'accord avec vous et Mélanchon n'a rien a envoyé a notre Président et vice versa ... quand à l'empathie !!!
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Pour un macronisme bien géré les Suisses donnent des tuyaux Je mets le lien (mis en clair sur"Réforme des retraites") Très bon papier ! https://www.latribune.fr/opinions/editos/lundi-20-mars-2023-16-heures-et-si-la-motion-de-censure-etait-adoptee-955775.html
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"Lundi 20 mars 2023, 16 heures : et si la motion de censure était adoptée ? POLITIQUE FICTION. Et si la chambre des députés faisait tomber ce lundi le gouvernement d'Elisabeth Borne ? Après tout, au point où nous en sommes des rebondissements depuis le début du conflit social sur la réforme des retraites, ce scénario politique en apparence improbable pourrait offrir une porte de sortie politique à Emmanuel Macron. Et ne conduirait pas forcément à une dissolution mais ouvrirait la voie à une autre façon de gouverner. Le pays en a besoin et c'est aussi ce qu'il réclame à son chef : qu'il les écoute ! ... "Certains se raccrochent à une possible censure du Conseil constitutionnel, alors que Laurent Fabius a laissé entendre que ce pourrait être le cas de certaines dispositions « cavalières » de cette loi de financement de la sécurité sociale. Une chose est sûre, il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles : ils ont parfaitement compris que cette motion de censure était en réalité une autre façon de faire adopter la réforme. Les députés Renaissance et LR qui ne vont pas voter la motion Courson vont de facto faire reculer de l'âge de la retraite à 64 ans. Le minimum sera de l'assumer en toute transparence." .... "Pour justifier l'usage du 49.3, Emmanuel Macron n'a pas hésité de son côté à brandir des arguments d'autorité, considérant « qu'en l'état les risques économiques et financiers d'un échec de la réforme sont trop grands ». Ce faisant, il conforte la dimension purement budgétaire et comptable d'une réforme qualifiée de « tableur Excel » par les syndicats, un « anti quoi qu'il en coûte » dont les principales victimes sont les salariés de la première ligne de la période du confinement, à l'image des éboueurs en grève que les manifestants applaudissent depuis jeudi soir dans les rues de Paris encombrées par 10.000 tonnes de poubelles non ramassées, super pub à 500 jours des JO 2024. Cet argument financier ne tient pas la route une seconde quand on met en relation le peu d'économies de la réforme, une dizaine de milliards d'euros sur les 17 escomptés après les multiples reculs d'Elisabeth Borne face, c'est un comble, à la droite LR avec les tristes réalités budgétaires du pays, miné par les déficits. Et encore heureux que l'amendement Pradié sur les carrières longues complètement démagogique et d'un coût de 7 milliards ait été écarté. Bref tout ça pour presque rien à l'échelle d'une France qui doit emprunter 270 milliards d'euros cette année avec des taux d'intérêt qui flambent. On peut même lui retourner l'argument de revers : Macron invoque un risque financier qu'il a lui-même accru et qui risque de s'amplifier si la France sombre dans le chaos social ou est paralysée par une crise politique. En vérité, même s'ils ne se risquent pas à le dire publiquement, beaucoup de députés de la majorité relative Renaissance Horizons seraient soulagés si la motion de censure imposait un « reset » de cette séquence pathétique. Les témoignages sont nombreux à dénoncer les erreurs de communication depuis la présentation du projet de loi, de la polémique sur les injustices réelles faites aux femmes à celle sur le nombre de retraités concernés par les 1.200 euros de minimum contributif en passant le débat surréaliste autour des carrières longues. Un chaos politique encore pire ? Si la motion était adoptée, évidemment, le risque est de provoquer un chaos politique encore pire. Macron tient la droite LR par le pouvoir de dissolution, en arguant que la situation politique du moment rendrait possible sa disparition. Déjà très affaiblie, la droite républicaine se fracturerait entre une partie modérée et une partie absorbée par les extrêmes. De faiseur de roi, ou de majorité, LR perdrait donc tout dans cette partie de poker, y compris sa cohérence puisque la « droite de gouvernement » fait campagne depuis toujours sur la retraite à 65 ans. Le même danger menacerait les députés Renaissance et Horizons, condamnés dans la dernière ligne droite à se plier à la volonté d'Emmanuel Macron, tout en n'en pensant pas moins ! Le vote de la censure ne rend pourtant pas institutionnellement obligatoire la dissolution. Elle ferait simplement tomber le gouvernement d'Elisabeth Borne et ses 42 ministres et secrétaires d'Etat pour la plupart inconnus. Elle pourrait au contraire offrir une porte de sortie en imposant une nouvelle méthode et une nouvelle gouvernance, celle justement qui a fait défaut depuis un an. Car la tentative d'Elisabeth Borne de bâtir des consensus de projet avec les uns ou les autres, la gauche et les Verts sur les énergies renouvelables, la droite sur le nucléaire, par exemple, a dépassé ses limites avec le « naufrage démocratique » de la réforme des retraites. La fin du parlementarisme rationalisé ? Et si, au travers de l'apprentissage de cette crise, Emmanuel Macron reprenait l'ouvrage pour bâtir cette fois un pacte de coalition transparent, à l'allemande, ou à l'anglaise, dans une vraie mutation du régime vers un parlementarisme moins rationalisé, moins vertical, moins brutal, avec moins de 49.3 quoi ! Et si c'était au fond, plus que la contestation du report de l'âge légal de la retraite, la vraie revendication, la vraie espérance des Français, de ces millions d'électeurs qui se sentent aujourd'hui floués par un président plus tacticien que stratège, et dont le récit politique s'est perdu dans les sables mouvant de la « bordélisation » du Parlement. Un pacte de coalition, négocié, où tout serait clair, redonnant un cap, un récit national, un horizon, voire plusieurs, rouvrant la porte à la démocratie sociale et aux syndicats qui engrange les adhésions, merci Macron ! Un pacte pour remettre à l'endroit le chantier des retraites par une conférence sociale posant sur la table tous les sujets. Avec ce dernier 49.3, Emmanuel Macron ex-Jupiter attire la foudre qu'il a lui-même déchaînée. Comme le dit Laurent Berger, il n'est (pas encore) trop tard. Entre le scénario du pourrissement du conflit qui peut tourner mal, y compris dans un blocage façon CPE avec entrée en scène de la jeunesse lycéenne et étudiante, et un retour de l'autorité de l'Etat légitime, le président ferait bien d'y regarder à deux fois ce lundi 20 mars, avant l'heure du thé. A défaut, on voit bien l'ombre qui menace de s'étendre, celle des populismes et d'une montée des extrêmes, jusqu'à leur transmettre le flambeau ? Les sondages portent Marine Le Pen vers l'Elysée en 2027 et Emmanuel Macron fait tout en apparence pour l'encourager. On ne pourra pas dire qu'il n'a pas été prévenu : son deuxième quinquennat et son destin se jouent ce lundi soir. Car il est en train de perdre tous ses soutiens, y compris chez les patrons que l'on n'entend pas, y comprend dans la base profonde de son électorat, qui ne comprend pas cette surdité : selon le baromètre du JDD ce dimanche, 72% des Français sont mécontents de son action et parmi les critiques qui lui sont adressées, figure celle-ci : « Macron n'écoute pas ». Laurent Berger ne dit pas autre chose." https://www.latribune.fr/opinions/editos/lundi-20-mars-2023-16-heures-et-si-la-motion-de-censure-etait-adoptee-955775.html Merci les Suisses pour cette leçon pédagogique et très éclairante ....
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rigoler ? vous êtes sur ?
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Très bon article ! La conclusion juste ! "Mépris et désinvolture Ce choix du président de la République n’est malheureusement qu’une confirmation d’une constante depuis son arrivée à l’Elysée : ce mépris des corps intermédiaires et cette désinvolture devant l’importance de la démocratie sociale, armé qu’il est de cette conviction qu’il faut s’en passer pour réformer la France, puisqu’ils ne sont que conservatisme, corporatisme, freins au changement, représentants de l’ancien monde… Après le mouvement des gilets jaunes, comme lors de sa campagne pour sa réélection, et davantage encore dans l’entre-deux-tours, Emmanuel Macron a trompé son monde en sortant les violons devant ces corps intermédiaires, la société civile ou les élus locaux, si précieux. Il s’agissait alors pour le chef de l’Etat d’assurer qu’il avait compris que tout président qu’il est, la France ne se réforme pas à coups de trique. Il n’avait en réalité rien compris du tout. Il en paie le prix aujourd’hui. Il en paiera le prix demain lorsque l’aile syndicale réformiste, celle qu’incarne Laurent Berger, lui tournera le dos quand il aura besoin d’eux. Cela porte un nom : préparer l’immobilisme."