Aller au contenu

sirielle

Membre
  • Compteur de contenus

    9 701
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. L'attirance, l'affection et l'attachement mutuels que j'ai cité dans cet exemple sont indéniablement des formes d'amour. Mais je n'y évoquais pas particulièrement l'amour mais plutôt la jalousie dans un couple d'amoureux, ce qui est très différent.
  2. Tout le monde n'a effectivement pas le même degré de tolérance relationnelle, mais quoi qu'il en soit, encore une fois, la victime de violence n'a parfois pas ou plus le choix, quand le couple lui est imposé par la violence, et que le coupable estime lui que ce couple est dans son intérêt, d'autant plus si sa victime lui plait et ne lui cause aucun tort. Si un seul des deux a un comportement pathologique et que cela rejaillit sur son couple, que le malade entraine son conjoint dans sa chute, ce dernier peut contribuer à la ralentir, voire même parfois à faire retrouver à l'autre la raison quand c'est possible, ce qui n'est cependant pas toujours le cas. Parfois aussi, la chute est accélérée en confrontant le malade à des situations critiques pour lui, mais ce sont des situations auxquelles il aspire naturellement par attrait amoureux.
  3. Vu seulement sous cet angle effectivement. Mais au-delà de ce dysfonctionnement la relation est généralement basée sur une attirance, une affection, un attachement mutuels et peut avoir aussi d'autres avantages (ou inconvénients comme une dépendance nocive par exemple). De plus il est courant de penser qu'il peut être judicieux de tenter de surmonter les troubles relationnels autant que possible, du moins jusqu'à une certaine limite, afin de préserver ce qu'il y a de positif dans la relation. Dans certains cas aussi, la personne dont la jalousie est violente, ne se libérant pas de cette jalousie par la séparation, veut préserver son couple auquel il n'a rien de particulier à reprocher, et s'accroche à sa victime comme une plante parasite à son hôte.
  4. Il s'agit d'une forme de jalousie associée aux complexes d'infériorité/supériorité. Le jaloux, en étant défavorisé sur un point, supporte mal cette position d'infériorité qu'il peut amalgamer avec la valeur de sa personne. Et, à l'inverse, en étant favorisé, il peut mépriser celui qu'il domine et en tirer de l'orgueil. En conséquence il gère mal les différents atouts des uns et des autres et a généralement tendance à vouloir être favorisé par rapport aux autres et à avoir peu d'amour propre, celui-ci dépendant excessivement de ses seules réussites, y compris en termes de rivalité.
  5. On a une connaissance et une compréhension différente de ces termes et de leurs origines bien que je sache qu'il est possible dans certains cas de soupçonner autrui de ce dont on est soi-même coupable par transfert, mais quoi qu'il en soit ce n'est pas vraiment le sujet. Concernant la jalousie impliquée dans les violences conjugales, elle est souvent associée à une possessivité extrême conduisant à la séquestration, au harcèlement, aux calomnies, à l'humiliation, à la violation de la vie privée, à la présomption de culpabilité, et à des principes de pudibonderies sociales rigides. Elle peut aussi s'exprimer entre autres par une forme différente de jalousie déviante visant plus directement le conjoint selon laquelle chacun de ses avantages est considéré comme un affront.
  6. Ce n'est pas l'hypocondrie qui selon moi est au service de la santé mais l'émotion qui en est à la base. Quant à la jalousie, il est possible d'être jaloux en étant soi-même fidèle et d'être infidèle sans être jaloux. D'ailleurs la jalousie concerne un champ plus vaste que les seules relations amoureuses et peut s'exprimer hors cadre de la sexualité. Au-delà de l'épanouissement personnel, elle peut aussi servir l'équité. Et même quand elle concerne les relations amoureuses, elle peut s'exprimer autrement que par l'imagination d'ébats sexuels. Quoi qu'il en soit cette imagination peut être relative au modèle de l'épanouissement personnel, ou à la possessivité entre autres, voire la recherche d'autonomie, effectivement souhaitée, au contraire rejetée ou provoquant un effet mitigé selon les émotions associées.
  7. Sachant moi-même jouer d'un instrument de musique je suppose que tu es capable entre autres de te provoquer des émotions en en jouant. Quant à la jalousie, elle a beau pouvoir s'exprimer dramatiquement, elle est bel et bien à l'origine une émotion censée favoriser l'épanouissement personnel. Tout comme l'hypocondrie provient originellement d'une peur censée servir sa propre santé.
  8. Il est possible de provoquer des émotions, il est même important de savoir le faire. C'est d'ailleurs le principe du terrorisme, mais évidemment il est possible d'en provoquer des positives, ce que tentent de faire par exemple les humoristes ou les chanteurs. Justement, "adaptée", comme je l'ai précisé ne l'est vraiment que si c'est à la fois à l'égard de son environnement, donc de son entourage, et de soi-même. Quant à la jalousie, il s'agit d'une émotion qui doit s'exprimer idéalement par une démarche favorisant l'épanouissement personnel associé à la solidarité et au modèle, épanouissement personnel s'inspirant de la réussite, réelle ou supposée, de l'entourage. La jalousie étant différente de la possessivité.
  9. La maîtrise de soi passe entre autres par l'expression adaptée de ses émotions et de ses sentiments. Au ressenti doit s'ajouter le comportement mental et physique qui lui est à la fois adapté, adapté à son entourage et à soi-même.
  10. Encore une fois, il ne s'agit pas de seulement provoquer ou décider de ses émotions, mais plus globalement de savoir les exprimer convenablement, qu'elles soient volontaires ou involontaires.
  11. J'ai utilisé le terme "concrétiser" dans le sens développer une relation amoureuse et pas seulement éprouver un sentiment amoureux. J'évoquais une réelle maîtrise de soi, pas seulement une aptitude à réfréner ses émotions mais plus globalement une aptitude à les exprimer convenablement.
  12. Il peuvent s'arrêter quand même en trouvant un meilleur moyen d'obtenir ce qu'ils veulent, et en sachant raisonner leur volonté, par eux-mêmes ou autrement, en fonction aussi de leur environnement, de leur entourage et pas seulement en fonction d'eux-mêmes, avec la conscience que c'est ce qui est aussi dans leur intérêt car leur bien-être dépend du bien-être de leur environnement et de leur entourage. Des messages adressés aux victimes existent déjà, mais il s'agit davantage d'une aide sociale destinée à les sortir de la situation dans laquelle elles sont prisonnières, que d'une prise de conscience nécessaire pour elles. Car la victime a généralement bien davantage conscience du problème, que le coupable qui lui trouve son intérêt dans les violences. C'est pourquoi elle aura plus tendance à saisir une perche censée cesser les violences si elle le peut, que celui qui en est responsable, qui lui en plus, risque des sanctions pénales, et qui souvent tente justement d'isoler sa victime socialement ou la fait chanter entre autres pour les éviter.
  13. La maîtrise de soi peut être plus facile qu'il n'y paraît à priori, à condition entre autres de la croire possible. Et la maîtrise extérieure dépend de la maîtrise intérieure. Les enfants ne sont pas les seuls à pouvoir faire ce travail. La maturité peut s'acquérir aussi à un âge avancé. D'autant plus que les relations amoureuses ne commencent à se concrétiser vraiment généralement qu'à l'adolescence. Il ne faut pas surestimer, par amalgame avec l'éducation à la justice, la force attractive des châtiments.
  14. Oui, c'est une idée qui pourrait être utile, surtout lors des moments de regrets et de résolutions positives des coupables. Mais souvent les personnes régulièrement violentes le sont entre autres parce qu'elles s'y complaisent au moins un peu et qu'elles agissent plus en fonction de leur propre ressenti que selon l'opinion sociale.
  15. Effectivement le témoignage de personnes ayant été violentes dans le domaine conjugal et ayant dépassé cette violence pourrait être utile. Mais heureusement la résolution du problème et le changement de comportement des personnes enclines à la violence n'en dépendent pas. Il y a d'autres moyens. Il n'est d'ailleurs pas forcément nécessaire d'avoir été soi-même violent pour comprendre les mécanismes qui y conduisent. Et souvent pour que le comportement change il peut suffire que celui qui en est responsable prenne vraiment conscience de meilleures façons de réagir à ses pulsions. Parce qu'il ne suffit pas de condamner la violence pour adopter d'autres comportements, il faut en trouver de meilleurs et pouvoir les mettre en pratique dans n'importe quelle situation critique. Or dans certains cas, c'est une attitude qui doit s'anticiper.
  16. Parfois la violence est une réponse immature donnée aux sentiments amoureux d'attrait ou d'attachement. Le fanatisme amoureux est un exemple d'amour passionnel pouvant s'exprimer par la violence.
  17. L'amour n'est pas le mobile de toutes les violences conjugales, mais seulement de certaines. Il y a trop peu d'informations dans cet article pour savoir précisément ce qui motivait leur dispute et l'explication d'un tel acte.
  18. L'absence de violence dans certains contextes y étant propices vient plutôt généralement d'une maturité à laquelle la réflexion est essentielle. La capacité à gérer les problèmes sans violence peut dépendre entre autres des limites qu'on se donne à soi-même moralement et de la démarche personnelle engagée pour trouver d'autres réponses aux situations difficiles.
  19. Pour savoir se maîtriser vis-à-vis de son environnement, il faut aussi savoir se maîtriser intérieurement. D'ailleurs la violence extérieure peut être le résultat de la violence intérieure, qui peut en être la base. La violence intérieure peut être dangereuse aussi. Il vaut mieux savoir la maîtriser sous toutes ses formes.
  20. Rares sont les adultes qui n'ont jamais été violents, ne serait ce qu'intérieurement, moralement ou involontairement lors de désaccords par exemple, comme on peut le constater entre autres sur ce forum. Donc la plupart des gens savent au moins un peu de quoi il s'agit, y compris les psy. Ce n'est pas un comportement rare, du moins jusqu'à un certain stade. Mais chacun est responsable de ses actes et doit les assumer par la suite. La maîtrise de ses sentiments est possible, surtout si on le veut. Mais effectivement encourager le lâcher prise en dédramatisant les ruptures et séparations entre autres au point de vue éducatif ainsi que développer l'équité des droits hommes/femmes et éviter la diabolisation des individus en fonction de leurs actes peut contribuer à apaiser ces situations.
  21. Il existe des foyers d'hébergement pour les personnes victimes de violences conjugales. Une plainte peut viser aussi le(s) responsable(s) d'acte(s) involontaire(s). La prévention existe aussi, dans tout ce qui condamne la violence et le sexisme par l'éducation entre autres.
  22. En même temps, fort heureusement, le dépôt de plainte est une des solutions parmi de nombreuses autres. Entre autres parce que bien qu'utile, ce n'est pas suffisant. D'autant plus que certaines victimes sont dans l'impossibilité de porter plainte. Et que les violences ne sont pas toujours prouvables juridiquement.
  23. Au-delà du fait qu'il puisse y avoir un seul coupable de violences conjugales dans un couple, on peut considérer que celui-ci est indirectement victime de lui-même, ce qui n'enlève pas pour autant sa culpabilité.
  24. Parfois les coupables de violence conjugale sont entre autres en état de légitime défense. Mais quoi qu'il en soit que le coupable soit lui aussi victime ou pas, celui qu'il violente est une victime. Donc dans un couple les deux sont parfois à la fois victimes et coupables de violences (possiblement aussi verbales ou morales). L'un peut être aussi plus, voire beaucoup plus victime ou coupable que l'autre. Et dans d'autres cas, il n'y a qu'une seule victime confrontée à un seul coupable.
  25. L'attrait, c'est déjà de l'amour. Il y a différentes formes d'amour. Le respect de l'autre en est une mais ce n'est pas la seule. Le respect doit parfois s'apprendre, il n'est pas totalement inné ou acquis. Ne pas savoir respecter n'empêche pas de pouvoir quand même éprouver de l'amour. Même si l'amour peut conduire à réfréner ses pulsions amoureuses, ça peut être une question de maturité affective plus que d'intensité des sentiments amoureux. Et quand j'évoque l'attrait je n'évoque pas que l'attrait physique.
×